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Un jour de chance en Enfer !

Chapitre 17

L'Aube d'une nouvelle aventure.

Erotique
Je venais de terminer mon dîner et je prenais encore un peu l’air sur la terrasse de ma maison, me remémorant ma dernière conversation avec Arwen en souriant. 

La vue idyllique me rendit un semblant de calme alors que mes pensées dérivaient en permanence vers celle qui m’avait fait perdre tous mes repères et hantait, à présent, mon âme. Cela me faisait beaucoup de bien car je pensais relâcher un peu la pression qui m’était tombée dessus depuis les dernières révélations dont elle m’avait fait l’honneur.  

Arwen était retournée chez ses parents pour une visite impromptue. Ceux-ci, visiblement las de ne plus la voir en permanence, lui avaient demandé de revenir passer quelques jours auprès d’eux. Je ne pouvais que comprendre ce départ et les raisons qui l’avait décidé.  

Depuis plusieurs jours, en fait depuis que les vacances scolaires avaient débutées, les découvertes et les informations au sujet d’Arwen arrivaient au compte-goutte.  

Mais quelles révélations !  

Ainsi, j’avais appris qu’elle n’était pas la jeune fille un peu farouche mais ouverte d’esprit qu’elle prétendait et que le visage qu’elle montrait dans sa vie quotidienne ainsi qu’à son travail ne correspondait pas du tout à la réalité. 

Arwen était bien plus que cela !

Nous en avions fait les frais, mes amis et moi-même, lors de notre première soirée dédiée au sexe depuis la mort de mon épouse. Arwen m’avait fait renaître et j’avais repris mes activités, un brin libertines, pour une soirée dédiée aux plaisirs de la chair. Moi qui pensait effaroucher un peu ma nouvelle petite amie avant de l’amener progressivement, selon ses désirs, à participer avec nous et prendre un plaisir fait d’orgasmes et de jouissances, nous avions été, tous, estomaqués par ses capacités hors-normes et sa facilité à profiter de son corps alors que les circonstances ne devaient pas lui être familières. 

Une erreur monentale. 


Moi qui l’avait présentée comme une fille intéressée mais un peu ignorante, je venais de passer pour le plus grand visionnaire du monde. Jamais je ne m’étais trompé à ce point sur quelqu’un.  

Il faut dire qu’Arwen avait tout fait pour cacher sa véritable personnalité et ses penchants pour le sexe. Nous avions découvert, durant cette soirée, une furie sexuelle capable d’enchaîner les orgasmes et de rendre le plus endurant des mâles complètement lessivé et amorphe.  

Mais ce n’était rien en comparaison de ce qu’elle me fournit comme explication de ses capacités et de son appétit sexuel.  

Dans le cadre feutré de sa chambre, j’avais découvert son arsenal de combat. Une collection de lingerie et de chaussures que je connaissais mais qui, alors qu’elle m’avait prétendu juste aimer ces accessoires de la séduction féminine, ne faisaient que compléter le matériel qu’elle dissimulait dans l’un de ses placards.  

Un mini-studio vidéo destiné à l’exhibition de son corps pour de riches clients adeptes de ces fantaisies.  

Arwen était camgirl.  

J’avais pu assister à l’une de ses représentation et j’avais été anéanti par plusieurs orgasmes qu’elle m’avait procurer par écran interposé, sans que je ne puisse lutter. J’avais compris, à cet instant, qu’Arwen n’était, décidément, pas celle qu’elle prétendait être.  

Ainsi, je me retrouvais seul, pour la première fois depuis plusieurs semaines, et j’en profitais pour faire un point nécessaire sur l’évolution de mon existence, en sirotant un verre de vin blanc frais et jouissant d’un paysage à couper le souffle sous une petite brise d’été mais parfaitement adapter à la réflexion et à l’introspection.  

 - Il est temps que tu réfléchisses sérieusement à ce que tu vis, mon vieux ! Me dis-je tout haut.

Arwen me mentait.  

J’en étais, dorénavant, certain.  

Oh, pas un mensonge volontaire dans le but de me cacher un secret inavouable. Mais plutôt un mensonge destiné à lui laisser du temps pour me faire comprendre un point crucial de son existence.  

Bon d’accord !

Elle me ment pour me cacher un secret inavouable dont même son compagnon officiel ne peut avoir la primeur ou, du moins, la connaissance !

Mais que peut-il y avoir de plus inavouable que ce qu’elle m’a déjà permis de comprendre ?  

Je n’arrivais pas à me convaincre que celle qui faisait battre mon coeur à nouveau pouvait se comporter en dissimulatrice experte au point d’arriver à partitionner son existence en deux êtres totalement différents.  

Arwen était probablement la femme la plus belle que je connaisse actuellement. Elle aurait pu rivaliser sans problème avec mon épouse disparue. Et je suis certain qu’elles se seraient entendues comme des soeurs, tant leur approche de la vie semble la même. Sauf qu’Arwen peut aller bien plus loin que ce que mon épouse pouvait faire.  

Bizarrement, cette réflexion éveilla une petite alarme dans mon cerveau, sans que je ne puisse mettre le doigt sur ce qui me dérangeait.  

Bon sang ! Je sais qu’il y a une pièce du puzzle qui ne se met pas à la bonne place. 
Comme si on me l’avait donnée volontairement pour m’égarer et me faire prendre la mauvaise direction.  

Cette pensée, plus que tout le reste, me mit encore plus mal à l’aise.  

Je me levais et je fis les cent pas sur ma terrasse, concentré sur mes pensées et la déroulé de ma vie depuis l’intrusion d’Arwen auprès de moi pour en dénicher la substantifique moelle.  

Cette notion philosophique de Rabelais, dans son Gargantua, me tira subitement de mes noires pensées et la solution se fit jour. Dès que l’on réfléchit et que l’on arrive à laisser les sentiments de côté pour se concentrer sur l’objectivité des faits, tout s’éclaire. C’est exactement ce que je venais de ressentir. Un éclair dans un ciel bleu. Jamais je n’aurai pu envisager une telle hypothèse en temps normal. Mais ce que je vivais depuis plusieurs semaines m’avaient permis de prendre, par la pensée, des routes sinueuses et dangereuses totalement inhabituelles dans mon mode de réflexion.  

Quel imbécile !

Mais quel idiot !

Tout venait de se mettre en place en un clin d’oeil. Je venais de comprendre que les tenants et les aboutissants de ma situation ne devaient probablement en rien au hasard.  

Car, comment expliquer que cette même Fortune aurait pu mettre deux fois de suite une créature aussi semblable sur ma route ? Je sais que je peux être un peu naïf, voire un peu crédule. Mais ma situation personnelle m’avait empêché de voir la Vérité que l’on dissimulait à mon regard.  

Mais quel con ! Mais quel con ! 

Comment avais-je pu tomber dans un piège aussi gros ?

Mais ne dit-on pas que plus un mensonge est gros, plus il est facile à faire avaler ?

J’avais avalé la couleuvre et ses petits en guise de dessert.  

Non ! Cette hypothèse ne pouvait être la bonne. Car cela dépasserait tout ce que je pouvais croire et tout ce que je pouvais admettre comme manipulation. Jamais, au grand jamais, une telle mise en scène machiavélique ne pouvait exister.  

Je me rendis dans mon bureau et je fis quelques recherches aisées sur internet pour me rendre compte que je venais de viser juste. Cela me prit une bonne partie de la nuit mais toutes mes interrogations venaient de trouver une réponse objective. La vérité s’étalait sous mes yeux.   

Arwen n’était pas ce qu’elle était ni qui elle prétendait être.  

Elle était bien plus que cela.   

Elle me mentait avec une facilité et un aplomb déconcertant. J’avais été le dindon d’une farce monumentale et j’en payais les pots cassés ce soir. L’addition était salée pour mon ego et ma fierté masculine.  

Laissez-moi vous expliquer mon raisonnement. Car je me rends compte que je m’égare dans l’auto-flagellation et que cela ne vous permet pas de comprendre ma situation.  

Je vous ai pourtant parler de tous les protagonistes de cette histoire. Vous avez reçu, comme moi, les indices et la solution au problème qui nous occupe. Mais, comme moi, vous n’avez vu que ce que vous vouliez voir, sans aller plus loin que la simple évidence. Et pourtant, tout était devant moi, sous mes yeux, en permanence. L’homme est parfaitement idiot dès que le sexe entre dans la danse et n’importe quelle femme possède les atouts pour le rendre aveugle et sourd à l’évidence même.  

Cet homme que je chérissais et qui avait été un pilier indéfectible durant les deux années passées, cet homme, au pouvoir magnétique indéniable et à la puissance financière incroyable se jouait de moi depuis deux ans, et peut-être même bien plus longtemps.  

Mon beau-père n’est qu’un salaud !

Je suis certain, à présent, que tout part et aboutit à lui et à sa famille.  

Sa bonté envers moi, sa gentillesse et sa compassion ne sont pas feintes. Rassure-vous. Il a, simplement, suivi les recommandations de celle que je pensais connaître. Mon épouse, au-delà de la mort. Mais rien de ce que je vis depuis ma rencontre avec elle n’a de sens si ce n’est celui choisi par ces êtres à la malice et à la perversité infinies.  

Ainsi, il est l’heureux propriétaire d’une multitude de sociétés dont certaines, je l’ai appris par mes recherches sur le net, ne servent que de façades à d’autres entreprises,elkes-mêmes incorporées à d’autres. 
Mais celle qui m’intéresse m’a donné le coup de grâce tout en justifiant mes inquiétudes et mes recherches. 

Il est le propriétaire de la société de camgirls qui emploie Arwen.  

Ils se connaissent. Je viens d’en avoir la preuve sous les yeux.   

Par le paravent de ses sociétés écrans basées dans des paradis fiscaux, dont je viens de remonter, assez facilement je dois l’avouer, le chemin, j’ai compris qu’Arwen et lui se connaissent.  

Ainsi, il a mis sur ma route cette sirène démoniaque dont le chant m’a aveuglé et fait baissé ma garde.  

La seule question à laquelle je n’ai pas de réponse est simple. 
Pourquoi ?  

Pourquoi a-t-il mis cette femme sur ma route ?  

J’ai bien peur d’en connaître la raison. Mon intuition me dit que mon épouse n’y est pas pour rien. Mais je ne parviens pas à en trouver les détails. Il va me falloir résoudre cette équation pour en trouver l’inconnue. Et cela ne se fera que par une discussion ferme et définitive.

Cela dit, un autre problème s’offre à moi.  

Que fait Arwen en cet instant ? Et où est-elle ? Parce que je doute qu’elle soit chez ses parents. 

Je me précipitais alors sur son ordinateur qu’elle avait eu la bonté de me laisser et je constatais que mes cogitations se vérifiaient l’une après l’autre.  

En me connectant sur son réseau secret, je pus comprendre et noter avec une forme de satisfaction que les accès privilégiés, dont je disposais, avaient été supprimés. Ainsi, mademoiselle Zéphyr ne souhaitait pas que je puisse l’admirer dans ses oeuvres plus longtemps, comme si elle soupçonnait que sa duplicité soit découverte et que je lui crache les preuves à la figure. Je me souvenais encore de ses paroles  

 « Tu ne peux intervenir, Conrad, où je te couperai la connexion ! ».

    

À l’aune de mes découvertes, je me doute bien que je ne devais pas intervenir. Quel scandale aurais-je déclenché, dans le cas contraire ? De qui avait-elle peur alors qu’elle était seule dans sa chambre et que cette activité peut se faire ailleurs que sur ce réseau ? Il en existe tellement sur internet. Pourquoi avoir choisi celui-ci ?

Pour quelle raison si ce n’est de me cacher un point crucial de son existence ?

Il était temps de mettre bas les masques. 
Je n’imaginais, à cet instant, pas encore à quel point cette phrase était prophétique. 

Je cherchais une application de localisation sur mon ordinateur et, après avoir payé ma cotisation au logiciel espion que j’avais choisi, j’y entrais le numéro de téléphone portable d’Arwen.  

Je fermais les yeux durant le balayage des réseaux européens et mondiaux tout en priant pour m’être trompé.  

En regardant l’écran, après le bip caractéristique de la fin de recherche, mon coeur eut un raté.  

Toutes mes cogitations et toutes mes déductions se vérifiaient. J’étais le dindon d’une farce à laquelle j’avais été convié sans même m’en rendre compte.  

Je jouais, depuis quelques semaines, dans une pièce dont je n’avais pas reçu le script. Tout se mettait en place dans mon esprit.  

Sa facilité à baiser avec un parfait inconnu dans un parc inconnu malgré la présence de tiers. Sa propension à évoluer dans un monde de sexe avec une aisance digne des plus grandes courtisanes comme Mata-Hari, Laure Hayman ou encore Valtesse de La Bigne, qui ne sont que des amatrices à côté d’elle. Tout cela ne peut me prouver qu’elle est capable de me mentir avec un aplomb et une indécence indescriptible.  

Il me fallait, à présent, me rendre à l’évidence. J’avais encore beaucoup de choses à apprendre à son sujet. Mais j’étais bien trop dans l’attente. Il me fallait, à présent, prendre la main et agir pour retourner la situation à mon avantage. Car il me parut évident que je jouais dans un monde où c’était manger ou être manger. Et je ne suis pas un appât, je ne l’ai jamais été. Je décidais donc d’une stratégie simple, celle de l’attaque.   

Je décrochais mon téléphone et appuyait, en respirant à grandes goulées pour me donner le courage nécessaire, sur la touche de raccourci qui s’affichait sur mon écran.  

À la troisième sonnerie, il décrocha. 

 - Henri ? Conrad ! Comment allez-vous ?

 - Conrad ? Mon beau-fils préféré. Je vais très bien. Et toi ? Un problème avec la maison ?

    

Sa voix grave et son calme systématique dont il ne se départait jamais m’avait toujours impressionnés. Mais cette fois, je ne devais penser qu’à prendre l’avantage.  

 - Non ! Rassurez-vous.   

 - Je t’ai déjà demandé de me tutoyer, Conrad !   

 - Vous savez bien que c’est impossible pour moi, en mémoire d’elle ainsi qu’envers la bonté dont vous avez fait preuve avec moi.

 - Laisse ma bonté où elle est ! Que puis-je faire pour toi, Conrad ?

 - J’ai un problème que je souhaite régler au plus vite mais j’ai besoin de votre soutien pour que cela puisse aller vite.

 - Dis-moi, fils !

 - Pourriez-vous m’avancer la somme nécessaire pour un petit voyage de quelques jours ?

 - Bien sûr ! De combien as-tu besoin ?

 - Je n’en sais encore rien. Tout dépend du prix du billet d’avion, je pense.

 - Ce que tu veux ! Tu as toujours la carte de crédit que je t’ai laissée, non ?

 - Oui ? Bien sûr ! Elle est dans le tiroir de mon bureau.

 - Utilise-là comme tu veux. Pas de plafond, Conrad !   

 - Je vous remercie. Je vous rembourserai rapidement.

 - Arrête d’être grossier, s’il-te-plaît ! Je sais que tu ne le fais pas pour le plaisir ou pour te payer un petit voyage sous les cocotiers. Je me doute que tu veux résoudre un vrai problème. Alors tais-toi, utilise cette carte et résout cela. Je me moque de l’argent que tu utilises. Je te connais comme ma poche et tu sais très bien que je te considère comme mon fils. Alors tu n’as pas à te justifier. Rien de ce que tu peux utiliser ne sera jamais retenu contre toi ! Tu es la mari de ma défunte fille et celui qui a pris sa place dans notre coeur. Alors ne me parle plus jamais de me rembourser. Mon argent est le tien, comme il était le sien. Point !

 - Merci, Henri !

 - Tu sais que je t’aime énormément, Conrad. Je te donne ce que j’aurai fait si elle était encore là.   

 - Je sais !

 - Autre chose ?

 - Non ! Je vous remercie.

 - Une dernière question, où vas-tu ?    

Je regardais mon écran sur lequel le point qui m’indiquait la position du téléphone d’Arwen clignotait en rythme régulier.  

Je pris une nouvelle respiration et je le lui dis.  

Sa réaction ne me surprit pas. Je ne le voyais pas mais je le sentis se crisper de l’autre côté du téléphone.  

Il fit comme si de rien était et me souhaita un bon voyage. Mais j’entendis parfaitement le petit sentiment d’inquiétude qu’il ne put dissimuler dans sa voix.   

Je commandais par internet un vol direct pour ma destination et je réservais une chambre d’hôtel avec la carte dont m’avait parlé mon beau-père. J’avais cinq heures devant moi avant le décollage, je ne devais pas traîner.  

Je fis ma valise en quelques minutes, ne prenant que le nécessaire, et je me précipitais à l’aéroport de Barcelone d’où je devais décoller pour ma destination.  

Quelques instants plus tard, j’étais prêt.  

J’avais prévu tout ce dont j’aurais probablement besoin dans cet endroit que j’avais visité, en son temps, avec elle. C’est, d’ailleurs, elle qui avait insisté pour me faire découvrir cette ville merveilleuse, me montrant les endroits secrets comme si elle les connaissait depuis toujours, m’introduisant dans les villas les plus huppées et les palais les plus célèbres.  

J’en avais été reconnaissant, estimant que la fortune paternelle devait être l’explication à sa parfaite connaissance de la ville et qu’elle soit introduite auprès des grandes familles de la région.  

Mon manque de curiosité me jouait, aujourd’hui, des tours.  

Mais j’avais, également, appris à connaître cet endroit et ma mémoire géographique doublé à mon sens de l’orientation allaient pouvoir m’aider à retrouver ceux qui seraient de mon côté.  

Du moins, je l’espérais.  

En fermant la lumière de mon bureau, je me rendis compte que l’écran de mon ordinateur était toujours en fonctionnement. Je pris la souris en main pour l’éteindre tout en regardant, une dernière fois, le petit point m’indiquant la position du téléphone d’Arwen sur la carte.  
Je me souviens de sa dernière révélation que je n’avais pas comprise. "j’adore cet aperitif depuis que je l’ai découvert" 
Et la réponse, encore plus limpide et qui, pourtant, me me donna pasa bonne direction. "Exactement comme mon épouse". 

C’est là qu’elle se trouvait, suivant la piste des indices. 

Venise !

Arwen était à Venise.
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