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Journal d'un contrebandier

Chapitre 2

Amis d'ailleurs

Hétéro
— Ho non, pas les impériaux ! avait dit d’une voix affolée le copilote d’Elv.— Comment ça des Impériaux, on est en pleine route républicaine ! On est sur le détroit stellaire de Kashyyyk, viens pas me dire ! — Attendons un peu, calma Vilann.

Ça ne faisait pas cinq minutes que tous étaient aux aguets dans la navette, les deux filles et le commandant avaient filé vers le cockpit alerté par la sirène d’alerte. Tous avaient pris son poste. Elv s’était placé aux commandes, Vilann sur le siège arrière près des commandes de la machine et Ilia, la petite nouvelle, s’était mise sur le quatrième siège, qui était à côté de la vitre du cockpit. Elle avait une vue sur un vaisseau impérial, un transporteur s’était-elle dit. Il avait un aileron vertical sur le dessus et deux ailes amovibles sur le côté, et avançait à vue d’œil sur le vaisseau contrebandier.
— Qu’est-ce qu’on fait Elv, on se casse ou on le casse ?— Je sais pas Vi, il a pas l’air offensif pour le moment. Tu as les codes impériaux sous la main ?— Depuis plusieurs mois, as-tu eu besoin de douter de moi ? Évidemment que je les ai.— Bien, alors entrons en Com, on va vite voir ce qu’il faut faire.

Elv enclencha l’intercom, fit signe à Vilann de connecter les bons codes aux vaisseaux. Elle se prépara à les transmettre. Le commandant appuya sur le bouton d’intercommunication et se connecta aux vaisseaux qui venaient sur eux.
— Bonjour, ici “ V4L-KYR 13 ”, vaisseau de cargaison. Veuillez vous présenter et me transmettre vos ordres afin d’appliquer la procédure.
L’intercom grésilla, personne ne semblait répondre. Elverick se tourna vers son ingénieur.
— Rassure-moi, tu l’avais réparé le machin.— Bah oui, je me suis fait ch*er d’ailleurs, tu peux pas savoir. C’est eux, ça me*de, ça vient pas de nous.— C’est pas l’impression que j’ai !— Je te jure boss, réessaye.
Le contrebandier grommela puis revint sur l’appareil.

— Bonjour, ici “ V4L-KYR 13 ”, veuillez donnez votre identité !
-Valkyrie ? Ouah, Elvou, tu l’as toujours ton taco !
C’était une voix féminine qui avait répondu doucement dans le boîtier, légèrement suave.
— Alors, on dit pas coucou aux amis ?!— Ali, c’est toi ?— Ha tout de même, t’as failli me vexer.
- Mais, tu la connais ? demanda Vilann.
— Oui, c’est une vieille amie de la bordure extérieure.— Vielle ? Tant que ça ! Je suis Aliana Ven Dar, capitaine de divers vaisseaux travaillant pour une seule et même entreprise, la mienne, “ GalacSex ”. Je sais, le nom est pas très recherché, mais j’en avais d’autres en tête. Déjà pris, de toutes évidences.— Bon, amarre-toi aux vaisseaux qu’on puisse se voir, ce sera mieux que par ce truc, dit le commandant tout en sentant une chaleur monter pour le faire rougir.
- Ça marche, j’arrive.
Ce faisant, le vaisseau de transport impérial se rapprocha pour venir se caler sur le toit du vaisseau cargo. Une trappe s’ouvrit au niveau du couloir central et une échelle glissa pour tomber dans un son mat sur le sol du couloir. Une femme d’une trentaine d’années descendit de l’échelle, suivie de près par une autre femme, plus jeune, qui semblait intimidée par le comité d’accueil qui se trouvait déjà là. Vi s’était adossée à un mur, méfiante, Ilia était assise sur la table, surexcitée à l’idée de rencontrer cette femme. Malecq était lui un peu en retrait et Elv se tenait droit, les bras croisés, le regard sérieux qui fixa subtilement les fesses de son amie, qui descendait l’échelle, un chemisier, plus long que la taille qui battait silencieusement sur son short court. Elle se posa sur le sol du V4L-KYR 13 et se retourna vers le capitaine.
— C’est comme ça que tu salues une amie, j’aurai pensé que tu me sautes au cou pour montrer ta satisfaction en me voyant.— Bon ... Bonjour Ali, dit simplement Elv, troublé par la vision de cette femme, énergique et magnifiquement divine. — C’est tout ?! Ha bah super ça ! Bon, je vous présente Miara, ma travailleuse hors pair et ma pilote aguerrie.
Une jeune humaine venait d’arriver sur le même plancher. Elle avait une jupe très courte noire et un petit top qui ne lui cachait que jusqu’à la fin des mamelons. Elle passa sa main dans les cheveux, intimidée, et les membres de l’équipage purent voir un implant informatique au-dessus de son oreille qui semblait cacher une cicatrice.
— Bien... Bienvenue en tout cas à toutes les deux. Vous n’êtes que deux, n’est-ce pas ?
Après un hochement de tête de la part de Ali, le capitaine fit les présentations de son propre équipage. Durant plusieurs dizaines de minutes, tous apprirent à se connaître. Jamais il n’y avait eu de telles confessions dans le V4L-KYR 13. Bien qu’elles ne furent que très sommaires.
Tous se détendirent, Elverick avait sorti quelques bouteilles des tiroirs et de quoi manger. La discussion avait tourné sur le passé de chacun, mais elle s’était attardée surtout sur celui des deux visiteuses. Miara, ancienne esclave, travaillait dans une cantina Hutt lorsqu’elle fut rachetée par un homme qui la libéra de son esclavage et lui fit découvrir ce qu’était la vie et la liberté. Aliana l’avait ensuite recueillie lorsque le tuteur de la jeune femme fut décédé dans un accident. Ali se confia aussi, et raconta à l’équipage comment elle connaissait Elv, une simple histoire romantique emplie de fougue de jeunesse. Ils s’étaient connus sur Coruscant, ville natale des deux amies et s’étaient quittés pour avoir une vie, chacun de leur côté.
— Bon, ton entreprise, tu m’as dit que tu avais plusieurs vaisseaux qui travaillaient. Ça n’explique en rien ce que tu fous dans un vaisseau de l’Empire...— Ça, c’est le vaisseau “ originel ”. Quand j’ai quitté Hutta, avec Mi, j’ai subtilisé une navette impériale. Depuis j’ai un code républicain et un code impérial. Il est un peut vieillot, mais il fonctionne. Puis, j’ai un peu changé l’intérieur du vaisseau. De quoi créer un cocon !— Tu nous montres ! s’écria Ilia, avachie sur un des fauteuils du salon. Ça pourrait être génial de voir le cocon d’une grande patronne. Rococo et kitch à souhait, je pense.— Détrompe-toi, allez, venez pour ceux qui veulent.

Vilann, Maleck et Miara restèrent dans leur vaisseau, tandis que Elverick, Aliana et Ilia étaient montés par l’échelle. Ils arrivèrent dans un vaisseau quelque peu original. Ils se trouvaient dans un salon fait de velours. Des vitrines remplaçaient les murs, dans chaque vitrine se trouvaient une dizaine d’objets sexuels, du simple phallus humain à celui de monstres en passant par de faux tentacules de Twi’leks. Des robots et des machines étaient aussi exhibés.
— Woah, Ilia était restée bouche bée juste à la sortie de l’écoutille. C’est ... DINGUE ! Je ... je ...
Elle regarda son capitaine, légèrement inquiète de sa réaction puis intimidée face à son état. L’homme était lui aussi ébahi face à ce décor érotique. Un pique apparaissait dans son pantalon qui devenait trop petit dorénavant.
— Je... Je crois que je vais vous laisser.— Attends Ilia, il y a une chambre, deuxième porte à droite. Si tu veux te faire plaisir... Je suis sûr que tu trouveras ton bonheur. Les chambres sont insonorisées. Tu peux crier ton bonheur.
Elle adressa un petit clin d’œil à la jeunette qui se sentit rougir de désir et d’excitation.
— Viens là mon homme. Prouve-moi que j’aurais pas dû t’abandonner. Retournons dans le bon vieux temps !
Ali traîna son ami dans sa chambre. Une grande planche était au milieu de la pièce, au sol, de la taille d’un lit. Les murs étaient tapissés de posters érotiques et de plans pour des objets dont le seul point commun était de s’insérer dans un trou ou étaient un trou.
— Attends, Lily, allume mon lit et tamise les lumières. Je veux une ambiance de désir intense.— À vos ordres maîtresse.— Tu as appelé ton intelligence de guidage, “ Lily ” ?— Et alors, ça te dérange ?— C’était notre prénom ! Celui de notre fille, tu te souviens ? On en parlait comme si elle était déjà avec nous.— Oui, et ce vaisseau est comme mon premier enfant.— Tu souilles son prénom tout de même ! Avec tous ces trucs qui sont entreposés.— Non, je l’aime.

La femme embrassa Elv, et enfourna sa langue en forçant le passage. Elle tourna sa langue autour de celle qui l’avait initié. Puis elle poussa son homme sur la planche. Un halo blanc était apparu et Elv se sentit tomber jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il lévitait dans cette lumière. Aliana déboutonna son chemisier pour laisser apparaître la naissance de ses seins. Puis elle se jeta à son tour dans le champ de gravité. Le commandant caressa sa peau. Il passa une main sur son torse pour dévoiler un magnifique sein en forme de ballon. Un léger mamelon rose pointait son bout dur vers la main de l’homme. Il embrassa la demoiselle puis descendit pour venir lécher le mamelon qui dépassait. La peau frémit et les poils de tout le corps d’Ali se dressèrent sous ce premier coup. Puis il continua à lécher le téton. Il tint fermement l’autre sein moelleux qui s’offrait à lui. Aliana respirait fort.
Elle commençait à perdre sa voix dans de petits cris, au début presque inaudible puis de plus en plus fort.
Il lâcha le sein de son amour et descendit le long de son ventre, caressant son nombril puis s’arrêta jusqu’au short de la demoiselle. Il enleva le bouton, coulissa la fermeture pour laisser apparaître une culotte de dentelle noire. Il la tira délicatement pour laisser apparaître deux lèvres gonflées par deux autres plus petites. Une odeur de cyprine s’en échappait, attirant la bouche du capitaine vers cet antre de bonheur. Il approcha sa bouche, lentement, et goba délicatement le bouton d’amour de la femme qui cria un coup, surprise par la langue de son ami. Elle appuya sa tête avec ses mains pour augmenter la pression et le plaisir. Il descendit le long du sexe d’Ali pour s’arrêter avec sa langue sur le trou du plaisir. Il y enfourna sa langue. Elv sentit l’intérieur se contracter au passage de sa langue. La femme venait de jouir dans un long soupir. Il continua son travail pendant qu’elle reprit ses esprits.
Elle ouvrit les yeux, caressa les cheveux de son homme, puis retira délicatement sa tête.
— Je te veux, chaud et vivant, je te veux en moi !

Il se releva doucement, vint embrasser la bouche de sa compagne et enleva le reste de ses habits pour y sortir son pénis, dur comme le tronc de l’arbre vie sur Kashyyyk. Il avança son bassin pour pénétrer sa partenaire. Tous deux sentaient la moindre aspérité de chacun, sur tout le long, du gland au pubis. Elv commença alors à faire des va-et-vient dans le vagin d’Aliana. Les mouvements se firent de plus en plus rapides. Les deux prouvaient à l’unisson, leur plaisir par leur souffle saccadé, des bruits d’une douceur érotique et de petits couinements, ceux-ci accompagnés des claquements de leur peau.
— Je vais venir, ma douce ! lâcha entre deux soupirs Elv qui ne tenait plus face à leur ardeur.— Ho oui... vas-y... Je viens ... aussi...
Elverick poussa un râle ultime de plaisir et éjacula tout ce qu’il put dans celle qu’il avait aimée autrefois. Le vagin se contracta aussitôt que le premier jet fut là. La pression se fit forte pour accueillir le sperme qui se déversait à flots. Elle regarda Elv, un regard empli de bonheur, de plénitude et d’amour. Elle pleurait de bonheur.
À suivre ...
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