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Journal Intime de Dame Caprice

Chapitre 1

Bienvenue à la Villa Von Schaal

SM / Fétichisme
Mon nom est Caprice Von Schaal. Frau Von Schaal pour les étrangers. Dame Caprice pour ceux qui m’accompagnent dans le coté sombre de ma double vie. Mais on m’appelle aussi, l’Impératrice. Vous ne pouvez pas me connaître, si vous n’êtes pas membre de la communauté SM de la rive allemande du lac de Constance. Il m’arrive de fréquenter les clubs privés de la région, mais le plus souvent, mes sessions SM ont lieu chez moi, dans la Villa Von Schaal. Des amis m’ont demandé de raconter comment je suis devenue Dame Caprice. Je repense à la jeune fille naïve que j’ai été et je ne sais pas par où commencer. Car il faut un commencement, bien sûr.
Petite précision : ce n’est pas moi qui écris les mots que vous lisez. Je les dicte à l’un de mes soumis, assit à mes pieds, nu, son sexe recroquevillé dans sa cage de chasteté. Il écrit bien, corrige mes fautes de syntaxe et de grammaire. Il est instruit et appliqué. Je le récompense d’un crachat dans la bouche. Il déglutit et me remercie. Autre précision : ce que je vais vous raconter, est à la fois vrai et inventé. Soyons clair, je ne vous dois rien, même pas la vérité. Quant à vous, vous êtes libre de me croire ou non. Je dois aussi vous avertir que votre Impératrice n’a pas froid aux yeux, pas plus que les mauvais garçons et les filles dessalées qui me servent de partenaires, dominateurs ou soumis. Si le sexe déviant, extrême et dérangeant vous effraie, passez votre chemin. En revanche, si les fouets, les cordes, les épingles, le cuir, le latex, les sextoys XXL et les corps baignés de sueur, de foutre et de pisse vous inspirent, bienvenue chez moi.
Bienvenue à la Villa Von Schaal.


Dimanche 10 juillet Il est midi. Je viens tout juste de me lever. J’ai revêtu mon corps courbaturé d’un kimono de soie noire. Cette nuit, j’ai eu envie de m’offrir à tout ce qui a un pénis dans les environs. J’ignore combien ils étaient. Mais ils ont été nombreux, des dizaines à en profiter. Ce n’est pas tous les jours, pardon, toutes les nuits, que l’on peut baiser l’Impératrice. Je sens une petite irritation dans mon rectum. Ma bouche aussi a un peu souffert. J’ai des gerçures. Ils étaient jusqu’à quatre, par moments, à prendre du plaisir simultanément entre mes lèvres. Je sens encore le goût de leur sperme. Je prends mon petit déjeuner, dehors face au lac. Ma chevelure, décoiffée et encore collante, a besoin d’une autre douche.
Éric passe me rendre visite. Il m’apporte des cerises de ses vergers. Il sait que j’adore les fruits. Il insiste encore pour que je lui parle de moi. Il a entendu les rumeurs, sur la façon dont je suis devenue la propriétaire de la Villa Von Schaal, Dame Caprice, l’Impératrice. Il aimerait savoir si ces rumeurs sont vraies. Je lui réponds que je ne me livre qu’à mes soumis. Il se lève et retire ses vêtements. Son corps de quinquagénaire est assez bien conservé. Il y a des rougeurs sur son pénis. Bien sûr, il fait partie de ceux qui ont participé à ma fête, cette nuit. Combien de fois a-t-il baisé ? Combien de fois m’a-t-il baisée, moi ? Il vient s’accroupir à mes pieds. Tiens, je crois bien avoir un soumis de plus. J’accepte de lui raconter ma vie, à condition qu’il enfile son pénis dans une cage de chasteté. Il accepte. Je suis épuisée. J’ai du mal à organiser mes pensées. Je lui ordonne de retourner à sa vie habituelle. Je l’appellerai lorsque je serai prête.
Jeudi 14 juillet Éric me rejoint dans le salon climatisé. Il est nu. Il porte sa cage de chasteté. Je remarque qu’il s’est entièrement rasé le sexe et tout le corps. Il ressemble à un ver un peu gras et pâle. Je passe une grande partie de l’après-midi à lui raconter comment tout a commencé. Il note tout sur sa tablette. Il est officiellement mon scribe.

Il était une fois…


Il était une fois, une jeune femme timide et effacée, du nom de Céline Meringuet. Moi, dans ma vie d’avant. Vous avez le droit de sourire. Je travaillais pour un homme d’affaires polonais, Wojtek (le prénom a été changé), une brute avec un physique d’ogre. J’étais son assistante. Je l’accompagnais dans ses déplacements professionnels. Souvent en jet privé. Un jet qu’il louait à un autre milliardaire, un Suisse. Wojtek me payait bien. C’est pour ça, que j’acceptais ses mains baladeuses et des heures supplémentaires à n’en plus finir. Je n’avais plus de soucis à me faire pour payer mon loyer. C’était un joueur de poker compulsif. Dès qu’il entendait parler d’un cercle de jeu quelque part, je devais lui organiser une rencontre. C’est lui qui m’a appris à jouer. C’est lui qui m’a transmis le virus. Avec mon esprit calculateur et ma froideur naturelle, je suis très vite devenue une joueuse redoutable.
C’est en suivant, Wojtek dans l’un de ses déplacements pour affaires, que je me suis retrouvé une nuit, pas très loin d’ici, à Friedrichshafen. Un cercle de jeu privé y organisait un tournoi dans un hangar qui avait servi d’entrepôt au temps où les dirigeables du Graf Zeppelin conquéraient le monde. Wojtek venait de s’y faire plumer. Il rentrait à l’hôtel, la queue entre les jambes. Je suis restée. J’ai demandé aux autres joueurs, si je pouvais me joindre à eux. Ils ont rit. Ils m’ont dit que si j’avais de l’argent, j’étais la bienvenue. J’ai sorti les liasses de billets de cinq cent euros (je venais d’hériter) et je les ai posées sur la table. Ils riaient encore lorsque j’ai retiré ma veste, dévoilant un haut en dentelle noire échancré. Et ils riaient toujours, lorsque j’ai fait perdre une fortune à l’un des leurs. Il s’appelait, et il s’appelle toujours, Andréas. Il avait tout du joueur suicidaire. Même après avoir tout perdu, il ne voulait pas s’arrêter.
J’aurais voulu que les malabars qui surveillaient le hangar, interviennent. Qu’ils le forcent à arrêter de jouer. On m’a répondu que nous étions in ein freies Land, dans un pays libre. Andréas n’avait plus d’argent, alors il a misé sa maison. Une villa sur la rive allemande du lac. La Villa Von Schaal. Voilà, comment j’en suis devenue sa propriétaire.
À la fin de la partie, lorsque je me suis levée avec tous mes gains en poche, un joueur m’a posé cette question :
Aber zum Teufel, tu es qui toi ?
Je n’ai pas pu lui répondre. Parce que Céline Meringuet, l’assistante timide et effacée, était morte cette nuit-là. Je ne savais plus qui j’étais. Mais ce n’était pas grave. Parce qu’avec l’argent et la villa que je venais de gagner, j’allais pouvoir me construire une nouvelle vie, une nouvelle personnalité.

Vendredi 15 juillet Je suis allée jouer au poker hier, comme tous les jeudis soirs. Éric était là. Il a tenu à me raccompagner. Il a insisté pour que je lui raconte la suite de mon histoire. J’ai posé la main sur son sexe. Il portait bien sa cage de chasteté. Mais son comportement n’est pas encore celui d’un soumis. Trop d’insistance. Peut-être est-il trop âgé pour être dressé. Peut-être ne fait-il ça que pour me faire parler. Toujours est-il que nous avons passé une bonne partie de la nuit dans mon salon. Moi qui parlais. Lui qui écoutait et écrivait.

La vie de château


Je me souviens de cette fin de nuit, lorsque j’ai ouvert pour la première fois les portes de la Villa, ma Villa. Lorsque j’ai mis les pieds pour la première fois dans ce grand hall. Lorsque j’ai traversé pour la première fois le rez-de-chaussée. Lorsque j’ai poussé pour la première fois la baie coulissante du salon pour sortir dans le jardin, face au lac. Je me souviens que sa surface brillait comme un miroir, sous la pleine Lune. C’était grisant. Une Villa immense, rien que pour moi. Et gagnée en une seule nuit.
J’ai continué à jouer et à gagner de l’argent. Je me suis faite une belle réputation et des joueurs professionnels venaient de loin pour me défier. Bien entendu, j’avais donné ma démission à Wojtek. Une nuit, en rentrant de mon poker, j’ai découvert que quelqu’un s’était introduit dans la Villa. La porte d’entrée était ouverte. Il n’y avait pas de traces d’effraction. J’ai appelé la Polizei, peu coopérative. Ils ont jeté un œil au rez-de-chaussée, dans le jardin, n’ont trouvé personne et ont suggéré que j’avais simplement oublié de fermer la porte en sortant. Je me suis dit que c’était une possibilité. Trop nerveuse pour trouver le sommeil, j’ai pris un livre et je me suis assise là, dans ce salon.
Il faisait très chaud. Je ne portais qu’un string. De cuir, bien entendu ! Hormis l’abat-jour allumé pour éclairer mon livre, toute la Villa était plongée dans l’obscurité. À part le froissement des pages que je tournais et le bruit de ma propre respiration, il n’y avait que le silence. Et puis soudain, j’ai entendu un second bruit de respiration. Elle devenait de plus en plus lourde. J’ai saisis la fourchette à viande que je cachais derrière un coussin et je me suis levée. Sur un ton autoritaire qui me surprit moi-même, j’ai intimé l’ordre à mon intrus de sortir de sa cachette. Andréas m’a obéis. Il est sortit du recoin sombre où il se cachait, une main cachant maladroitement son sexe en érection, sorti de son pantalon.
— Tu t’es caressé en me regardant ? Espèce de porc ! D’abord, tu n’as rien à faire ici ! Ce n’est plus chez toi ! Merde, merde ! J’ai oublié que la première chose à faire lorsque l’on acquiert un bien immobilier, c’est de changer les serrures ! Quelle conne, je suis !
Il m’a regardé avec des yeux vides et sa main a recommencé à se l’astiquer.
— Arrête ça, espèce de dégueulasse ! Si tu éjacules sur MA moquette, je te fais bouffer ton sperme.
Il a éjaculé presque tout de suite après. Il est resté debout, en me fixant toujours de son regard inexpressif, comme s’il attendait un ordre de ma part. Moi, je restais sans voix. Alors, il s’est mis à genoux et s’est mit à lécher le sperme sur la moquette. MA moquette. Il est resté couché par terre. J’ai pris mon livre, je me suis assise sur son visage et j’ai poursuivi la lecture de Consumés de David Cronenberg. C’est comme ça, que je suis devenue dominatrice. Andréas a été le premier soumis.
Il n’avait plus d’endroit où aller. Je lui avais tout prit. Son argent et sa Villa. Il avait perdu sa voiture et son bateau quelques jours auparavant pendant une autre partie. J’ai senti qu’il en profitait pour me lécher. Je lui ai administré sa première gifle. Il a cessé aussitôt. J’ai repris ma lecture. Plus tard, je l’ai entendu gémir. Je l’ai giflé une seconde fois. J’ai senti sur mes fesses, l’humidité des larmes coulant de ses yeux. J’ai eu pitié de lui mais je n’en ai rien montré. .Cet être pathétique, qui avait ruiné son entreprise de location de bateaux, ne méritait finalement pas mieux que de me servir de siège. J’ai accepté de l’héberger quelque temps, dans la baraque du jardinier, à condition qu’il s’occupe du jardin et de toutes ces petites réparations que demande en permanence l’entretien d’une maison.
Le patron du cercle de jeu privé m’a appelé le lendemain. Il était avec un joueur russe qui avait entendu parler de moi. Il voulait m’affronter et cela devait se faire le soir même, car ses affaires le réclamaient à Saint-Pétersbourg. Je ne pouvais pas refuser un tel défi. J’ai eu l’idée d’y emmener Andréas. Je lui ai mis au cou le collier pour chien acheté au rayon animalier du Marktkauf (un supermarché local). Je le tenais en laisse à mon arrivée au restaurant, où la partie de poker devait se jouer au sous-sol. Nous avons traversé la salle devant des clients sidérés, offusqués. Puis les cuisines. J’ai entendu des piles d’assiettes se briser en touchant le sol. À mon arrivée à la table de jeu, les autres joueurs ont regardé Andréas avec amusement. À part le russe, Fedor, tous étaient là le soir où je lui avais gagné sa Villa. Il m’a fallu peu de temps pour le rincer, le russe.
Beau joueur, bon perdant, il s’est levé en déclarant qu’il ne voulait pas finir au bout d’une laisse lui aussi. Avant de sortir, il s’est tourné vers moi et m’a dit :
— Vous êtes une vampire, madame.
Là, j’ai commencé à vraiment aimer ma nouvelle vie. Je ne me vois pas comme une vampire, ni aucune autre sorte de prédatrice. Plutôt comme un être supérieur. Une affranchie. Libre et dangereuse.
Andréas m’a indiqué une cachette, quelque part au grenier, où son père cachait ses albums de photos « intimes ». C’était après ma partie contre le russe. Andréas m’a parlé de son père, Ferdinand Von Schaal, un industriel brutal. C’est lui qui a fait construire la Villa. Pas seulement pour sa famille, qu’il confinait au premier étage, mais surtout pour ses plaisirs personnels, ses « fêtes » qui avaient lieu dans l’immense salon où j’aime tant lire seule. J’ai trouvé les albums de photos à l’endroit indiqué. Pendant près de quarante années, Ferdinand Von Schaal, dominateur et infatigable baiseur, a photographié toutes celles qu’il avait fouettées, fessées, ligotées, pénétrées de diverses manières. La liste des sévices qu’il infligeait à ces femmes de tous âges et de toutes morphologies, est sans fin. Il aimait baiser et faire mal. Et il aimait partager. Certaines photos, le montrant avec d’autres messieurs, fouets à la main ou pénétrant simultanément la même soumise sexuelle.
Toute une vie de plaisirs et de sévices, photographiée par quelqu’un qui devait être un professionnel au vu de la qualité des clichés, tenait là, dans ces albums. Il y avait aussi quelques polaroids jaunis.
Plus tard, Andréas me fera de terribles confidences sur son père. À sa puberté, son père lui avait offert une cravache et lui avait appris à fouetter. Son éducation le poussait à dominer, mais sa nature profonde était à l’opposée. Je comprenais enfin pourquoi il se comportait ainsi. Il n’était pas suicidaire. Il voulait tout perdre pour renaître. Dans la soumission.
J’avais beaucoup réfléchi avant de lui poser LA question. Ce n’était pas un acte impulsif. Je l’avais invité à venir boire un verre de thé glacé sur la terrasse.
— J’ai une question à te poser, Andréas. Veux-tu m’épouser ?— Attends. Tu es sérieuse, Céline ?— D’abord, ne m’appelle plus Céline. J’ai entrepris les démarches pour changer de prénom. Désormais, il faut m’appeler Caprice. Ensuite, je ne veux pas devenir réellement ta femme. Tu ne partageras pas mon lit et je ne te ferai pas d’enfant. Je veux seulement ton nom. Je veux devenir Caprice Von Schaal. Frau Von Schaal. Tu comprends ?— Oh oui. Mon père t’aurait adoré.— Je lui aurais arraché les couilles avec les dents.— J’aurais aimé voir ça.
Nous nous sommes mariés à l’automne, entourés d’une poignée d’amis, tous faisant partie de mes récents partenaires sexuels, tous vêtus de latex ou de cuir. Les filles portaient des corsets mettant leurs poitrines en valeur. Les garçons portaient des pantalons de cuir qui montraient leurs fesses nues. Moi-même, je portais une élégante robe de mariée en latex blanc et un masque de cuir de la même couleur, surmonté de dentelle. Un audacieux mélange. Il fallait voir la tête du Burgermeister qui nous a marié. Il a bien entendu tenu à protester à propos de nos tenues avant de nous déclarer tout de même, unis, mari et femme. Pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur pour moi. Le pire pour Andréas, qui ne sera jamais vraiment mon mari.

Samedi 6 août Je n’ai pas revu Éric, depuis que je lui ai raconté mon histoire. Comme je l’avais deviné, il avait essayé de me faire croire qu’il était soumis, uniquement pour me soutirer des confidences. Quel idiot ! Il est dix-huit heures et des poussières. Mes premiers invités arrivent. Je les ai triés sur le volet. Désormais, on me couvre de cadeau pour obtenir de ma part, de la part de l’Impératrice, la grande faveur de participer à l’une de mes fêtes. Baisers humides, cher journal. Je reviendrai vers toi dans quelques jours, pour te raconter ce qui s’est passé. Il faut que j’aille revêtir ma tenue de dominatrice, corset noir et pourpre, bottines à lacets montant jusqu’aux cuisses et culotte de cuir avec fermeture éclair. J’entends les premiers arrivants discuter dans le hall.
Un long weekend d’orgie de sexe, de domination et de soumission, de plaisir et de douleur, nous attend.
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