Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 38 J'aime
  • 2 Commentaires

Journal Intime de Dame Caprice

Chapitre 3

Vengeance d'une Dominatrice délaissée

SM / Fétichisme
Mon nom est Caprice Von Schaal. Frau Von Schaal pour les étrangers. Dame Caprice pour ceux qui m’accompagnent et me servent dans le coté sombre de ma double vie. On m’appelle aussi, l’Impératrice, en raison de ma position au sein de la communauté SM de la rive allemande du lac de Constance, sur laquelle je règne fièrement.
Des amis m’ont demandé de raconter comment je suis devenue Dame Caprice. Première précision : ce n’est pas moi qui écris les mots que vous lisez. Je les dicte à l’un de mes soumis, assit à mes pieds, nu, son sexe recroquevillé dans sa cage de chasteté.Seconde précision : ce que je vais vous raconter, est à la fois vrai et inventé. Soyons clair, je ne vous dois rien, même pas la vérité. Quant à vous, vous êtes libre de me croire ou non.
Je dois aussi vous avertir que votre Impératrice n’a pas froid aux yeux, pas plus que les mauvais garçons et les filles dessalées qui me servent de partenaires, dominateurs ou soumis. Si le sexe déviant, extrême et dérangeant vous effraie, passez votre chemin. En revanche, si les fouets, les cordes, les épingles, le cuir, le latex, les sextoys XXL et les corps baignés de sueur, de foutre et de pisse vous inspirent, bienvenue chez moi.
Bienvenue à la Villa Von Schaal.


Vendredi 12 aoûtJ’écris ces lignes en écoutant ma chanson préférée depuis toujours : Follow Me d’Amanda Lear. Écoutez bien les paroles … si vous êtes digne d’être l’une de mes sœurs, l’un de mes frères de la Nuit, vous comprendrez. Un médecin examine en ce moment-même les Goonettes. Les pauvres souffrent de mycoses vaginales. Elles se grattaient sans cesse même lorsque je menaçais de les cravacher. Je les soupçonne d’avoir utilisé les sextoys abandonnés par mes invités sans les avoir auparavant soigneusement lavés à l’eau chaude. Ces deux-la, quand elles ne sont pas en train de vider et lécher les préservatifs usagés à la fin des orgies, elles ne savent plus quelle bêtise inventer ! J’avoue que je suis parfois dépassée par leur degré de perversité et leur goût immodéré pour ce qui est sale. Elles me fascinent et me dégoûtent à la fois. J’ai envie de les câliner et de leur faire mal en même temps. Ce mélange d’attirance et de répulsion est très fréquent chez moi.
Ma chère Edwige, Maîtresse Edwige pour les initiés, m’a invité chez elle hier après-midi. Omar, le soumis de Latifa, était chez elle, sans sa maîtresse, prêt à être consommé. Partageuse, Edwige me propose de venir profiter avec elle de son appendice surdimensionné. Elle m’a envoyé un taxi pour venir me chercher. Une décision surprenante, dont je ne comprendrai la motivation que bien plus tard.
Cela commence donc hier, jeudi, en début d’après-midi…

Le taxi, une Mercedes GLS, me dépose devant l’entrée de la Villa Paradisvogel (Oiseau de Paradis, dans la langue de Claudia Schiffer). Une servante vient m’ouvrir. Elle porte la tenue grise ordinaire de sa fonction. Rien dans la villa d’Edwige ne trahit les penchants SM de la maîtresse de maison. Hm, pas comme chez moi… La servante se permet même de faire la moue, en me désignant l’étage où Edwige m’attend dans sa chambre. Ce n’est qu’une employée. Elle ne fait pas partie de notre monde la Nuit. Mais elle sait forcément tout des jeux érotiques de sa patronne et ne cherche même pas à cacher le mépris que cela lui inspire. Je pense à suggérer à mon amie de mieux choisir ses employées. C’est triste d’être si mal entourée ! Je monte les marches en imaginant comment je la punirais si elle faisait partie de mon cheptel. Lorsque j’arrive tout en haut des marches, j’entends la voix forte de mon amie me crier :
— Caprice chérie, c’est toi ? Entre, vite ! Nous t’attendons…
Je pousse la porte de sa chambre, une grosse porte double ornée de superbes moulures (les portes de ma villa quoi qu’en bois précieux sont plus banales). Edwige m’attend, lisant un livre près de la fenêtre, le soumis de Latifa assit à ses pieds. Elle porte un superbe corset de soie rose, orné d’un motif floral sophistiqué où se cachent des oiseaux, des bas et une culotte rouges, le tout sous une fine robe de chambre, rose elle aussi. Omar est nu, assit sur son sexe immense. Il me sourit. Edwige laisse tomber son livre et vient à ma rencontre. Elle m’embrasse sur le front, les joues, la bouche.
— Regarde mon nouveau corset. N’est-il pas magnifique ? Je l’ai fait faire sur mesure ! Avec mes formes, je n’ai pas vraiment le choix. Mon Dieu, Caprice, je me suis pesée ce matin et… Cent-quatre-vingt-dix ! Qu’en penses-tu ?— Je t’admire beaucoup , Edwige. Tu es un modèle pour moi. Une inspiration. Ton corps est celui d’une déesse, semblable à la Vénus de Willendorf.
C’est vrai. Edwige me fascine. Son corps d’ogresse, ses seins himalayesques que son corset remonte jusque sous sa gorge, son cul qui ferait rougir la Lune et sa bouche affamée en permanence. Elle me propose une coupe de salade de fruits frais que j’accepte volontiers. Nous les dégustons devant la fenêtre de sa chambre. Elle a pourtant un beau balcon. Mais Gérard, son mari, lui a demandé de ne pas prendre le risque, avec son poids, de le faire tomber. Quel affreux manque de délicatesse envers son épouse ! Gérard ne fait pas partie du monde de la Nuit. Il ne participe pas, même pas en voyeur, à nos nuits SM. Je devine qu’Edwige et lui, n’ont plus de rapports sexuels depuis longtemps et que seuls des intérêts financiers, maintiennent leur couple. Je suis heureuse d’être célibataire. Libre de vivre avec qui je veux. Libre de le quitter quand je veux. Libre de devenir chaque jour, celle que je veux être. Comme dans la chanson d’Amanda Lear. Ma vie est guidée par mes envies.
Celle d’Edwige semble menée par le dépit, l’ennui, la solitude. Je sais reconnaître une femme malheureuse, quand bien même elle fait tout son possible pour le cacher.
Il est temps de nous occuper de ce cher Omar. Je ne suis pas très surprise d’entendre Edwige me demander de le rejoindre sur le lit. Elle nous regardera en se caressant. Malgré mon expérience, l’appendice de l’esclave de Latifa est le plus imposant que j’ai pu manipuler. Il ne bande pas encore mais tombe déjà jusqu’à ses genoux. L’érection ne l’allonge pas beaucoup, mais l’épaissit et lui donne une couleur plus sombre et saignante. Je suis heureuse d’avoir songé à emporter avec moi mes lubrifiants ! En revanche, je n’ai aucun préservatif à son format. Mais Omar, n’est pas arrivé les mains vides et m’en proposera le moment venu. Voilà un homme charmant et docile !
Je commence par la soupeser. Elle est lourde. Au moins trois kilogrammes. Je la soulève et la sens qui palpite. Sa grosse veine gonfle lorsque je la caresse le long de sa hampe. Je soupèse ses testicules, grosses comme deux belles mandarines. Elles pendouillent lourdement dans leur sac soyeux qui tombe à mi-cuisses. J’aime jouer avec son scrotum. Je prends un plaisir particulier à masser ses cuisses musclées. Je monte jusqu’à ses fesses et en constate l’agréable fermeté. Sa rosette est large et visiblement prête à recevoir. Je songe à la sodomiser avec son propre pénis, mais celui-ci est déjà trop dur pour une telle gymnastique. Malgré son poids, il pointe fièrement en direction de ma bouche, son gland menaçant. Un peu de liquide préspermique coule. Une goutte que je rattrape avec l’index. Je la garde sur mon doigt et le présente à la bouche d’Edwige. Elle le lèche délicatement tout en se caressant le clitoris avec le vibromasseur Hitachi que je lui avais offert.
Puis j’échange un baiser avec elle. Je m’assieds sur ses cuisses dodues pour profiter moi aussi du vrombissement bienfaisant.
Omar m’attend sur le lit, caressant son sexe plaqué sur son ventre. Le gland arrive jusqu’à sa poitrine ! Je n’en crois pas mes yeux. Oubliant que c’est un soumis, je me jette sur le lit, écarte grandes mes jambes et lui ordonne de me baiser comme une chienne. Il me pénètre sans ménagement, commence son va-et-vient, mais sans oser y mettre plus de vingt centimètres.
— Rentre tout ou je te fais fouetter ! Allez, chien ! Je veux la sentir toute en moi.
Il obéit, les traits tendus, un peu inquiet. Pénétrée jusqu’à la garde, par un pénis monstrueux de plus de quarante centimètres, je peux observer son mouvement en moi, par la bosse mouvante qui se déplace de mon pubis jusqu’à mon torse. Elle est si grosse qu’elle déforme mon ventre. Elle ne me pénètre pas, sa queue m’empale. Je ne trouve pas les mots pour décrire l’intensité du plaisir que je ressens à ce moment-là. La sueur d’Omar coule sur mon corps, qui lui-même est en train de se liquéfier. Jamais encore, je n’avais vu mon vagin vomir autant de cyprine. Les draps et le matelas du lit d’Edwige en seront irrémédiablement souillés. Je tourne la tête vers elle et la découvre en plein orgasme, son Hitachi réglé à pleine puissance, enfoncé sous les replis de son ventre gras, pénétrée comme moi, au plus profond d’elle-même. Si l’on pouvait récupérer l’énergie générée par nos orgasmes, il y aurait de quoi alimenter toute une ville.
— Latifa dit qu’il sait jouir sur commande, me souffle Edwige entre deux gémissements.— Est-ce vrai, Omar ?— Oui… Dame Caprice… C’est vrai…— Et ton éjaculation est-elle… hmmm… aussi abondante que le laisse… oohhh… croire la taille de tes… putain! C’est booon… la taille de tes couilles… Plus fort ! Oui…— Oui… Dame Caprice… Du sperme par litres… Quand vous… hmmm… vous voulez…
Quand il me prend par derrière, j’ai l’impression d’être prise par le dogue allemand de la Signora Simonetta. Sa vigueur, son souffle, sa brutalité… Il semble se nourrir de mes propres forces, car me voilà épuisée, pantelante sous ses coups de reins. Et lui, ne montre aucun signe d’épuisement. Je décide alors que le moment est venu. Je le force à me retirer et m’accroupit devant lui.
— C’est le moment, Omar. Jouis dans ma bouche !— Ça va venir tout de suite, Dame Caprice, répond-il en s’astiquant le gland. Vous devriez reculer encore un peu, Dame Caprice. Attention…
Je ne m’attendais pas à une telle explosion. J’ai tendu mes lèvres au moment où j’ai senti qu’il allait venir. En un instant, ma bouche est remplie de son sperme brûlant et crémeux. Et pas que ma bouche. Il ne cesse d’éjaculer et me couvre entièrement le visage, les cheveux, le cou, les épaules. Je ne vois plus rien. Mes narines sont bouchées. J’ai du mal à respirer. J’entends Edwige qui hurle de rire. J’avale. Et ses derniers jets me remplissent à nouveau la bouche. Me voilà trempée, dégoulinante de la tête au ventre. Déjà, les gouttes les plus aventureuses de sa semence, roulent vers ma chatte encore ouverte. Je le remercie en couvrant son long sexe de baisers. Puis, je me reprends. Je suis une dominatrice et lui, un soumis, un esclave. Je ne devrais pas me montrer aussi bonne avec lui. Mais il m’a tant donné qu’il n’est pas inconvenant de le traiter momentanément en égal. Un instant, je songe même à l’épouser ! Je suis folle !
Le lit tremble lorsqu’Edwige nous rejoint. Un coup de sa langue vient goûter le sperme sur mes seins. Je m’essuie les yeux avec le coin du drap. Et je vois mon amie dominatrice qui, comme moi, perd toute sa dignité face à l’étalon de Latifa. Ses cuisses énormes, largement écartées, l’invite à la pénétrer sans attendre. Et il ne se fait pas prier. Mais comment fait-il pour enchaîner ainsi, sans temps mort, sans débander ? Edwige m’invite à venir m’asseoir sur ses lèvres. Je récupère une cravache sur la commode et vais offrir ma vulve à sa bouche gourmande. J’en profite pour cravacher le torse d’Omar pendant qu’il laboure furieusement ma chère amie. Je remarque que sa chatte vomit elle aussi une quantité impressionnante de cyprine, plus grasse et opaque que la mienne. Je profite de l’instant présent en fermant les yeux, me concentrant uniquement sur la bouche d’Edwige, bercée par les coups de reins que lui donne Omar.
Une légère brise entre par la fenêtre et vient rafraîchir nos corps humides. Cet instant est parfait. Tout va bien. Jusqu’à ce que les gros pneus d’une berline allemande fassent crisser le gravier rose de l’allée. Bruits de portes qu’on claque. Echos d’une conversation et d’un rire féminin. Une visite imprévue. Je me penche sur Edwige. Ses sourcils se froncent.
— Continuez ! Faîtes comme si de rien n’était, grogne-t-elle sur un ton presque menaçant. — Tu es sûre ?— Obéis, Caprice. J’ai besoin de toi, maintenant. Plus que jamais…
La porte s’ouvre violemment et je comprends tout. Gérard son mari, reste figé dans l’encadrement, interloqué par le spectacle que nous lui donnons. Edwige offerte à une anomalie de la nature et moi qui profite de ses coups de langues. Quel tableau. Comme je l’écrivais plus haut, Gérard ne fait pas partie de notre monde SM. Il n’est pas non plus libertin. Ce mari médiocre se contente de tromper sa femme avec de petite gourde comme celle qui l’accompagne aujourd’hui. Une petite blonde, très mince, à la longue chevelure soignée. Sa nouvelle secrétaire, probablement, ou une quelconque assistante.
— Regarde Fanny, dit Gérard à la petite blonde. Je te présente ma femme, Edwige. Vois comme elle se vautre dans la perversité et la crasse. Et c’est comme ça tous les jours… Viens. Allons à l’hôtel.
Mais Fanny ne l’écoute pas. Elle entre dans la chambre, d’un pas lent, comme sous hypnose, le regard fixé sur le sexe immense d’Omar. Elle ouvre la bouche, inconsciemment et pose ses mains sur son ventre, descend lentement vers ses jambes. Elle lève sa petite jupe rouge et se met à se caresser devant nous en poussant des « Ohh… Ohh… Ohh… » à intervalles réguliers. Je me lève et vais à sa rencontre. Je prends sa chatte à pleine main.
— Mais tu mouilles, petite Fanny. Aimes-tu ce que tu vois ?— Oh tu es si belle ! dit-elle, laissant enfin entendre sa petite voix. Tu es la plus belle femme que…— Ne me tutoie pas. Si tu veux nous rejoindre, appelle-moi Dame Caprice et soumets-toi.— Que dois-je faire… Dame Caprice ?
Elle ne cesse de se tripoter pendant notre dialogue. Le visage de Gérard vire au pourpre. Il semble sur le point d’exploser.
— Tu ne vas coucher avec ces truies, Fanny ! Reviens tout de suite ou… ou tu es virée !
La petite hésite. Ses grands yeux me regardent d’un regard implorant. C’est à moi de jouer.
— Si tu veux nous rejoindre, tu dois me donner une preuve de ta soumission.— Laquelle, Dame Caprice ?— Va dans la salle de bain. Prend le rasoir de Gérard et rase-toi le crâne. Ensuite, apporte-moi tes cheveux.
Elle reste bouche bée, visiblement choquée. Elle retourne vers Gérard, lui prend la main et se serre contre lui.
— Mais cette femme est folle ! lui dit-elle.— Bien sûr qu’elle est folle ! hurle-t-il. Ça saute aux yeux ! Viens! Allons à l’hôtel, te dis-je !
Ils dévalent l’escalier et nous les entendons repartir dans la grosse voiture allemande de Gérard. Je reste debout, les poings sur les hanches, face à Edwige.
— Tu savais ce qui allait se passer, Edwige ! Tu nous a tous manipulé dans le but d’humilier ton mari. Cette petite cruche, Fanny, ira raconter à tout le monde qu’il est cocu et de quelle manière tu le trompes.— Ne te fâche pas, Caprice chérie. Je t’ai offert un après-midi de sexe peu ordinaire en compensation. Tu n’es pas d’accord ?— Mouais… la fête est gâchée. Désolée, je préfère me retirer. Prends soin de toi, Edwige. Merci pour la baise, Omar. C’était au top.
Je ne suis pas fâchée contre Edwige, bien qu’elle se soit servie de moi. Mais j’aurais aimé qu’elle me mette dans la confidence. J’aurais pu lui apporter tout mon savoir-faire de Maîtresse cruelle. Avait-elle ressenti le besoin de me manipuler moi aussi, pour se rassurer ? Le taxi me ramène à la Villa Von Schaal.
Au moment où j’écris ces lignes, la salle de bain est à nouveau opérationnelle (après avoir été ravagée par les délires scatologiques de Hans-Jorg). Nancy est toujours en convalescence dans une des chambres d’amis, après l’agression dont elle a fait l’objet. Je vais prendre une douche et m’apprêter pour le poker de ce soir.
À bientôt, pour de nouvelles aventures sombres et perverses.
Diffuse en direct !
Regarder son live