Lundi 20 Octobre 2008 Roger travaille il n’a pas semblé bon de prendre les mêmes vacances que moi. Et moi je suis en congés .Je pète les plombs ici à faire à manger, le ménage et le repassage, de l’attendre toute la journée rentrer du boulot et espérer un câlin un bisou une caresse, un réconfort et puis ne rien avoir a la finale. J’en peux plus... Je suis déçue, énervée, j’ai juste envie de faire l’amour.Tous simplement comme un couple normal.Mais Roger à toujours été comme ça ; il a toujours eu un blocage de ce coté là.C’est décidée je pars une semaine chez mes amis et ma mère dans le sud .C’est partie me voilà dans mon cabriolet sur l’autoroute prête a faire 600 km a jouer les femmes fatales a 150km heure a m’arrêter 2 fois juste pour mettre de l’essence boire un café et me faire mater par tous ces routiers complètement pervers et obsédés .J’ai dis a ma mère que j’arrivais Mardi que j’avais une soirée a Montpellier Lundi soir avec mes copines.Mais ce n’est pas le cas. Christophe un ex de longue date marié aujourd’hui avec un fils de 2ans a réservé une chambre d’hôtel dans la ville .Je dois le retrouver a 20h ce soir.Le temps presse.Et voilà ce qui devait arriver arriva .Voilà deux motards en face de moi prise à 140 km heure au lieu de 130.Vitesse retenue 135km heure .Je descends de la voiture, les deux hommes me scrutent le corps, ils me dévisagent. Mes talons claquent sur le sol. Je m’excuse, il me regarde. Je n’ai pas d’alliance... Je leur souris. L’échange de numéro est bref. Ils espèrent que je les appellerai, ils me demandent le mien, je leur donne et test l’appel immédiatement. Ça ira mademoiselle pour cette fois. Ils me complimentent sur ma tenue,je reprends le volant me voilà repartie.Ouf. Objectif : respecter la limitation ? Jusqu’à l’arrivée.J’arrive a l’hôtel a 21h avec 1h de retard, le pauvre m’attends depuis 19h30 mais avec ces saletés de travaux et cette prise en excès de vitesse je ne pouvais pas faire mieux.Nous nous faisons la bise comme si nous nous étions vus la veille.Ça fait 2 ou 3 ans que je ne l’ai pas vu.Il me trouve plus belle mais maigris, beaucoup maigris, je fais quand même 52kg pour 1m68 , çà va!Je lui dis que je n’ai pas très faim en ce moment, ma crise d’anorexie resurgit de temps a autres...Je me déshabille devant lui pour aller prendre une douche .Il est à la fois surpris et gêné de retrouver ce corps qu’il n’avait pas vu depuis 5 ans. Surpris de ma façon de faire, mon coté cash non pudique. Gêné de l’avoir laissé partir ce corps. Nous parlons de nos vies, de nos amours de nos travaux respectifs il me parle de sa femme comme si il voulait se justifier d’un acte qu’il va oser faire, comme s’il voulait se rassurer, je le laisse me parler. Je passe sous la douche sous ses yeux pleins d’envies. Il est gêné, je sens qu’il se contrôle, qu’il se retient. Il a envie, mais par respect pour moi, n’ose pas me toucher et me caresser .Je sors mes affaires de ma valise et enfile une robe courte noir et très décolleté .Je mets de hauts talons .Nous sommes partis .Il me propose de rejoindre un ami chez lui, nous sommes attendu pour boire l’apéritif.Avec grand plaisir...C’est Benoit, un récent ami de Christophe qu’il a rencontré au travail, très charmant divorcé, un enfant terriblement mal de cette séparation avec sa femme.Nous parlons beaucoup Benoit et moi. Il est en admiration devant moi et se demande d’où est ce que je sors.Nous partons diner tous les 3 finalement.A moitié saoul, nous parlons beaucoup de sexe et je leur demande s’ils ont déjà fait un truc a 3 parce que je vois la chose arrivée comme le nez au milieu de la figure .Avec stupéfaction ils répondent que oui et en plus tous les 2.Mais Christophe prend une voix sérieuse se penche vers moi et dit qu’il ne veut pas me partager .Je ne suis pas étonnée, dans ses yeux il est encore amoureux et regrette notre séparation. Il m’embrasse... C’est la Saint Patrick. Sortis du resto nous voilà de nouveau dans un bar en train de déguster un digestif! Benoit et Christophe me dévisage les yeux dans le bar, nous sommes assis sur de haut tabouret autour d’une table, ma robe est courte elle remonte, on peut certainement entrevoir mon string noir ou se dissimule mon sexe, je croise les jambes .Quatre hommes assis en face me dévisagent du regard et fixent mes jambes. Je sens les regards se fondrent dans mon corps.Je me lève pour me diriger au toilette c’est la folie. Il se retourne tous à mon passage. Christophe et Benoit discutent, je les observe de loin, ils sont fiers, certainement fiers d’être avec moi ce soir. Il est 2h du matin.2h30 du matin, Nous sortons du bar Benoit à ma gauche, Christophe à la droite, l’un me prends la main, l’autre me tiens par la taille .Nous déposons Benoit chez lui, pour rire je l’embrasse sur la bouche en lui disant au revoir, il est tout fou, il n’en peut plus, nous nous séparons .Nous rentrons a l’hôtel, Christophe est ravie de sa soirée parce que tous les hommes me mataient et il était fièr de s’afficher avec moi.Benoit lui envoie même un texto qu’il me fait lire "Elle est vraiment superbe garde la..."Au début il se dégage une sensation de bien être intense dans la chambre,comme si nous faisions un come back cinq ans en arrière. Il m’observe, me parle, prononce mon prénom doucement. Il pose ensuite ses mains le long de ma cuisse doucement.Il lui prend l’envie de me photographier .Il me demande l’autorisation : j’accepte. Il dit que c’est une sorte de souvenir qu’il veut pouvoir les regarder seul lorsqu’il aura le cafard.Il sort alors un appareil de professionnel que sa femme lui a offert pour son anniversaire.Il me photographie allongée sur le lit, le regard dans le vide, je sens son excitation à me photographier.Il me demande de poser de tel ou telle manière .Il me complimente sur ma façon d’être, ma façon de me comporter.Il pose son appareil, vient vers moi me caresse ; je le touche, il me déshabille doucement, délasse les nouds de ma robe. Dégrafe mon soutien gorge.Il prononce à nouveau mon prénom. Il est quatre heures du matin, je suis bouillante d’excitation. Il m’excite, son sexe est dur, mon vagin est très humide, il en joue avec le bout de ses doigts : il me pénètre, je n’en peux plus. C’est difficile, nous avons l’impression de retourner dans le passé .C’est bouleversant.C’est un douloureux moment, il me serre dans ses bras et sanglote comme un enfant. Nous jouissons ensemble comme à l’époque.Nous nous connaissons par cour.Mais nous nous découvrons comme avant, paradoxalement.Il me caresse le corps, doucement après l’amour, son souffle est rapide, il passe sa langue dans le creux de mes reins, tout en me caressant les fesses.Nous nous reverrons Jeudi toute la nuit. Même heure, même endroit.
