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Le journal intime d'une jeune adulte

Chapitre 1

Découverte

Erotique
Bonjour, chers lecteurs ! J’espère que cette nouvelle histoire va vous plaire.Si vous avez des suggestions de changements sur le style de l’histoire, ce que je devrais mettre en avant, surtout n’hésitez pas à écrire en commentaire. Merci !

Perrine, la fille, venait juste d’avoir dix-huit ans, mais paraissait enfantine. Non pas qu’elle était immature, mais plutôt parce que tous les jours, elle semblait insouciante et croquer la vie à pleines dents, sans le moindre problème.
Juliette, la mère, était exactement le contraire de sa fille. Elle travaillait dans les assurances, et, malgré sa provenance d’une famille très aisée, elle était plutôt sobre. Stricte, autoritaire, et exigeante, il fallait bien choisir ses mots avant de communiquer avec elle. Je ne dis pas qu’elle était méchante, au contraire, elle voulait le meilleur pour sa fille, mais elle avait du mal à montrer son amour.
Ce jour-ci, Perrine s’apprêtait à essayer le nouveau club de sport d’à côté. Pas de brassière de sport ni de legging, bien entendu : Mme Moreau était extrêmement pudique. Un simple T-shirt noir par-dessus son soutien-gorge habituel et un jogging gris convenait à sa fille, selon elle, parfaitement.
D’ailleurs, en parlant de soutien-gorge : chez les Moreau, beaucoup de sujets étaient, comment dire, tabous. Notamment tous ceux qui tournent autour du sexe et de l’amour. Les sous-vêtements de la famille étaient simples comme tout et les strings, bas autofixants et autres lingeries n’y étaient certes pas autorisés.

Les sujets intimes comme ceux-ci étaient tellement peu abordés, voire jamais, que Perrine avait grandi avec et n’y prêtait aucune attention. Prenons les regards déplacés qui proviennent des garçons, par exemple : la fille Moreau n’avait qu’une vague idée de ce que « déplacé » voulait dire, malgré ses dix-huit ans.
Puis, comme exemple, prenons aussi les garçons tout court : les sujets classés « Petits amis » étaient presque interdits. L’amour, en général, n’était jamais abordé, car à part les sous-entendus, ce sujet rappelait aussi des souvenirs guère plaisants. Citons le décès tragique de Lionel Moreau, le père, mort dans un accident de voiture en rentrant au foyer familial après avoir visité Juliette à la maternité, quelques heures après la naissance de Perrine.
Bref, Perrine était bien traitée, seulement, elle était traitée comme une enfant. Mais bon, changeons de discussion. Celle-ci se préparait pour sa sortie au club de sport lorsque sa mère toqua à la porte.
— Ma fille, tu devrais te dépêcher, sinon tu rentreras trop tard et nous devrons t’attendre pour dîner.— Oui Maman, j’arrive.— Albert t’attendra en bas, d’accord ?- Merci Maman.— N’oublie pas ta bouteille d’eau.— Oui Maman.
— Et tes barres chocolatées ?— Aussi Maman.— Ton portable ?— Je l’ai, Maman.— Très bien.
Juliette descendit donc les escaliers et se dirigea vers la cuisine.
— Anne-Françoise, j’ai changé d’avis : pourriez-vous remplacer les toasts au fromage de brebis par des verrines de crabe, pour ce soir ?— Bien, Madame, je souviendrai, répond la cuisinière.— Merci infiniment, je repasserai surveiller la cuisson du lièvre dans un quart d’heure.
Elle sortit de la pièce et ouvrit la porte d’entrée. Elle descendit les petites marches et s’adressa au jardinier en train de tailler un buisson.
— Renaud, je te paierai un peu plus pour que tu me tailles la haie de rose dans le jardin derrière la maison, d’accord ?— Pas de soucis, Madame, je le ferai.— Merci bien, je vous montrerai laquelle il faut tailler d’ici vingt minutes.
Ensuite, Juliette Moreau retourna dans la maison, et frappa à la porte d’une chambre au rez-de-chaussée.
— Albert, ma fille part dans cinq minutes au nouvel établissement sportif. Préparez la voiture, je vous prie.
La porte s’ouvrit et le chauffeur sortit de sa chambre.
— Bien sûr, Madame. Je vais la démarrer maintenant.— Merci beaucoup, vous connaissez le chemin, j’espère ?— Parfaitement, Madame.— Bien.
Elle remonta dans son bureau pour continuer à ranger ses dossiers dans ses immenses armoires en bois. Elle entendit la voiture démarrer puis vit de sa fenêtre le véhicule s’éloigner. Quand elle eut fini d’ordonner ses documents et d’inspecter le travail de la cuisinière puis du jardinier, elle décida de profiter de son après-midi libre.
Juliette sortit de la pièce pour aller lire dans le jardin. Dans le couloir, une porte était entrouverte. Celle de la chambre de sa fille. Elle se dirigea vers la porte pour la refermer, mais dès qu’elle mit sa main sur la poignée, son mouvement s’arrêta. Un joli carnet rose traînait par terre.
Elle le reconnut : elle l’avait offert à sa fille lorsqu’elle avait cinq ans. Mme Moreau ne résista pas à l’envie de découvrir ce que Perrine avait fait dedans et le ramassa. Elle s’assit sur le lit de sa fille puis tomba sur la première page :
JOURNAL INTIME DE PERRINE MOREAU (Maman, si tu tombes dessus, s’il te plaît referme-le et pose-le)
— Décidément, elle s’était bien préparée, se dit la mère, qui continua tout de même à feuilleter le carnet. Sur la page suivante, une date et un titre étaient écrits au stylo noir :

6 juin. Cher journal, je te présente Denis.
Mme Moreau écarquilla les yeux, et continua à lire :
Cher journal, ça fait longtemps que je t’ai et j’ai décidé de t’écrire pour la première fois. Moi c’est Perrine, j’ai 18 ans et je vais aller au club de sport dans une demi-heure.Je voulais te dire qu’il y a un garçon qui me plaît dans mon cours de dessin. Il s’appelle Denis et il est super intelligent. Il a des cheveux châtain foncé et des yeux noirs. Il est assez beau et assez grand.Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que le vois, ma partie privée commence à se réchauffer. C’est bizarre, pas vrai ? Je sais que Maman en a déjà parlé une ou deux fois quand j’étais petite, comment on faisait les bébés, tout ça, mais je n’ai pas envie de faire un bébé avec Denis, moi ! Je ne le connais presque pas. Si t’as des réponses, dis-les-moi merci.À bientôt mon journal.
Juliette enfouit son visage dans ses mains et commença à pleurer. De joie, de tristesse ? De honte, de colère ? De fierté peut-être ?
À suivre...
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