Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 28 J'aime
  • 2 Commentaires

La journaliste

Chapitre 6

Divers
6/ En route pour Belgrade
Beth s’est installée à côté de Jean devant. Elle se laisse aller, se blottit contre l’épaule du mercenaire. Elle pose une main sur sa cuisse. Sonia est contre moi, derrière, voyant mon désarroi, elle essaye de me consoler comme une grande sœur, me presse contre sa poitrine , son autre main me masse la nuque. “On va s’en sortir Betty. Rassure toi, le cauchemar est fini.”. Je me relâche, me détends un peu, je pense à mon chéri, Damien, toujours sans nouvelle de moi. Je ravale mon orgueil contre ce pervers, je le vouvoie pour marquer mes distances “Pourriez vous me prêter votre téléphone, Jean … Je dois absolument prévenir Damien, mon fiancé … il doit être fou d’inquiétude, s’il vous plaît ”.
Sans un mot, il sort le téléphone satellite de la poche de son blouson, le tend à Beth. Elle me le passe et reprend sa position contre Jean, sa main se faisant pressante contre sa cuisse. Notre chauffeur se cale contre le siège, écarte légèrement ses cuisses. Il se tourne vers Beth. “Ça va mieux ?”. Beth hésite, un peu gênée puis part dans une longue tirade: “Je suis orpheline, mes parents sont récemment décédés, ils m’ont laissé un héritage de plus d’’un million de dollars canadiens. “ Jean la regarde surpris ne sachant pas où elle veut en venir. Derrière Betty compose le numéro de son Damien.
Beth continue “Ce mois en Serbie a été très dur, heureusement que vous nous avez sauvées..., très gênée, hésitante... j’ai envie de soumission, c’est mal de dire cela mais j’ai ressenti du plaisir aussi . Avec vous j’aurai confiance, vous serez dur, exigeant mais pas sadique, bestial, j’ai aimé quand vous m’avez prise… Si je viens m’installer à Paris, seriez vous prêt à me prendre en main...”. Elle fixe Jean, essayant de décrypter sa réaction, son choix. .. Voyant son absence de réponse, “au moins me laisser ma chance, pour une période d’essai … une semaine … s’il te plaît.”. Le mercenaire n’en revient pas, vraiment rien ne lui aura été épargné sur ce coup. Il élude, n’ayant pas envie de gérer une folle. “Nous verrons plus tard, ma jolie, je crois que la drogue du vieux t’a embrouillé l’esprit.” … La fille s’entête, regarde Jean, “Je veux être ta chienne” … Elle reçoit une claque... sa joue garde la marque de la main “On se calme Beth” gueule Jean, “c’est clair, on discute de cela plus tard”. La canadienne pleure et glisse à nouveau sa tête contre l’épaule du chauffeur.
“Bip... Bip … Ici Damien D’Urville...
C’est Betty, tu ne peux pas savoir comme je suis heureuse de t’avoir, nous faisons route vers Belgrade Chéri, Cela a été terrible, horrible, j’ai été piégée, mais on m’a tiré d’affaire et nous roulons vers Belgrade, nous devrions arriver pour la fin de l’après-midi.
Quelle joie de t’entendre Betty, ma chérie, j’étais fou d’inquiétude. Sans nouvelle pendant plus de deux jours. Heureusement, j’ai reçu un gros mail avec un dossier plein de photos venant de ton Blackberry, hier soir. Cela m’a rassuré. Vu sa taille, je n’ai pas pu l’ouvrir sur mon Smartphone, je l’examinerai demain au bureau sur mon PC. Il ajoute, “Ne t’en fais pas ma bichette, je te réserve le Hyatt à Belgrade et un vol demain matin en business class pour Paris. Tu me raconteras, tu y seras avant que j’arrive au bureau, j’ai des rendez vous extérieurs toutes la matinée. Je te réserve une page dans le journal, sur ton aventure. “. Il conclut par un baiser... j’ai hâte de te revoir Betty. A demain.”
Je blêmis en écoutant les propos de Damien... essaye de me calmer, me retenant de pleurer et il raccroche avant que je ne puisse lui parler... Je suis tétanisée, sachant très bien le contenu du dossier et m’écroule en larmes dans les bras de Sonia...
Jean m’interroge du regard dans le rétroviseur … “Cela te fait cet effet de parler à ton chéri, ton fiancé et de le revoir demain ?…” Je redresse la tête, le visage en larme, sans répondre, le regard hagard, encore en état de choc, me sentant honteuse, humiliée de ce que je viens de subir.
Sonia me caresse les joues...”Calme toi Betty, c’est fini... Jean.. vous pourriez nous déposer à l’ambassade?”, le fixant dans le rétroviseur, tout en me faisant un tendre baiser sur le front. Sa douceur me rassure et je renifle, ravale un sanglot en me redressant sur le siège, assise bien droite.
“Pas de souci Miss, je vous dépose toutes les deux à l’ambassade du Canada puis notre super journaliste dans son palace habituel, je suppose ? Juste avant, je m’arrêterai près de la gare. Je dois aller récupérer ma paye. Je ne suis pas un riche héritier, moi”.
“Heu ... merci... “, bafouillant faiblement en essuyant mes larmes... posant ma main sur son épaule, le regard reconnaissant.
Les contre forts de la ville, la circulation devient plus dense, je me sens plus rassurée dans cet endroit civilisé et commence à me relâcher. Nous arrivons dans une ancienne zone industrielle en friche. Nous nous garons devant un entrepôt qui semble à l’abandon, si ce n’est un système de télésurveillance perfectionné. “Vous restez dans la voiture les filles ?”

Je le regarde, tremblante... “heu vous allez faire quoi la?” regard affolée, respirant fort en me blottissant à nouveau contre Sonia. “Toucher mon fric ma belle, je ne travaille pas pour la gloire, je devais détruire ce réseau de traite de femmes vers l’Europe. J’ai fait mon job, je viens toucher le solde du contrat. Et ensuite Paris, puis la Provence”.
“On peux rester dans la voiture Jean? je suis fatiguée...”
“Pas de souci.”. Il sort, prenant les clés de la voiture avec lui et ouvre le coffre pour récupérer son matériel. Il se dirige vers l’entrepôt en lâchant un “Soyez sage les filles, vous êtes filmées “ et il nous montre du doigt les caméras de vidéosurveillance, puis disparaît par la porte de l’entrepôt.
Beth se tourne vers nous deux, souriante... “c’est fini les filles,le cauchemar est fini...” Sortant trois cigarettes d’un paquet déformé elle nous en tend deux, je la prends, frémissante, et l’allume nerveusement, ça me fait un bien fou. Je réussis enfin à sourire, enfin décontractée et sors pour me dégourdir les jambes, faisant le tour de la voiture. Ma tête rasée est drapée d’un foulard, j’ai tout de la musulmane. Des minutes passent, je regarde dans la voiture, inquiète et fixe le hangar, rien ne bouge à l’intérieur.
Jean retrouve le gros ours qui lui avait confié le matériel pour cette mission. Il pose le sac, restitue le matériel sans un mot. L’autre lui tend un document. Jean le déchiffre, son compte aux Iles Caïman a été bien crédité de 100 000 €, “le solde comme convenu” commente l’ours.
Il ajoute, les trois femmes dehors, cela m’intéresse, je t’en débarrasse, je te fais un bon prix. Il tourne l’écran de surveillance, il a zoomé au maximum. “50 000€, pour le lot, nous vous proposons de vous débarrasser des trois femelles, elles vont vous encombrer à Paris”. Il sourit et termine “si tu veux les baiser une dernière fois, te gêne pas, on les met à poil, écartelées sur trois matelas, elles sont à côté dans le hall de livraison”.
“Je pense que vous êtes d’accord ?” Dans un regard menaçant il continue “je pense qu’en plus vous n’avez pas trop le choix. Vous n’aviez pas d’autres projets pour elles, la prostitution ou les vidéos web BDSM, c’est pas votre business. Et elles vont vous encombrer”.
Voyant Jean froncer les sourcils, il rajoute, “pas de boulette, nous sommes nombreux et armés, alors soyez beau joueur, aller, on dit 60 et personne ne s’énerve”. Jean n’a plus qu’un couteau de combat dans sa ranger et il n’est pas de taille à lutter contre la brute, qui à un gros flingue posé en évidence sur le comptoir, et ses gardes du corps dont il devine la présence.
Le mercenaire sourit,”Je crois que tu fais une grosse boulette, Milos, ….”. Le visage de Milos se ferme, le flingue se relève et pointe vers Jean. “Calmos...Je, je t’explique, je ne veux pas te rouler, je tiens à conserver mes bons interlocuteurs …” “Accouche le Français et garde les mains bien écartées”, ne perdant pas les mains et les yeux du mercenaire du regard.
Linus continue, il invente au fil de l’eau, son principe, plus le mensonge est gros, plus il est gobé facilement. “Je dois ramener ces filles, Interpol est à peu près sûr, que derrière ce réseau de prostitution, se cache une opération beaucoup plus grosse de déstabilisation de l’Europe. Avant d’arriver en Europe de l’Ouest, ces filles sont infectées, Sida, Hépatite C et autres saloperies ou MST. Une fois entre les mains de mes amis, elles vont faire l’objet d’un diagnostic, être hospitalisées pour vérifier tout cela”.
“Alors Milos, si tu as envie de baiser ces filles et de me payer pour cela, libre à toi. Moi, même avec deux capotes et des gants en latex je reste à distance, aucun contact physique. Ces pauvres filles n’en savent rien. Leur état physique, ce n’est pas que la fatigue. Elles sont chargées, grave”.
“Milos, je te laisse le choix, tu maintiens ton offre, et je l’accepte, que ce soit toi ou Interpol qui me paye ces femelles c’est la même chose ou alors tu me rends les trois filles et nous partageons le bonus d’Interpol si elles sont infectées. A toi de voir, si tu as envie de baiser avec des grenades dégoupillées, bien du plaisir Milos”. Jean s’amuse à voir le changement sur le visage de Milos, “je lui ai coupé son envie...”.
Je me rassois dans la voiture au côté de Sonia, me demandant ce qui se passe, trouvant que ça dure un peu trop. Beth me rassure en souriant et nous tournons la tête vers le hangar, un homme en arme sort, suivi d’un second. Ils s’approchent du 4x4. Je frémis alors qu’ils nous font signe de sortir, hurlant en Serbe, accompagné de grands gestes. Ils nous intiment de sortir. Nous les suivons, tremblantes, affolées, le ventre noué de peur, sentant que l’horreur va peut-être reprendre.
Ils nous conduisent dans le hangar, nous font attendre. La pièce est sale, encombrée d’objets divers, un entrepôt désaffecté. Je me blottis entre mes deux copines de galère, la pression, le stress m’envahissent, je respire fort. Un long silence, les deux gardes nous fixent, nous détaillent longuement. je tremble de peur, ce que je lis dans leurs yeux ne me rassure pas du tout, la même envie bestiale que dans les regards de mes autres bourreaux.
Je me demande où est Jean, s’il est encore en vie, on a rien entendu pas de coup de feu, pas de lutte, je me rassure un peu... mais n’en mène pas large. Mes deux compagnons d’infortunes sont dans le même état que moi.
Celui qui me semble être le plus jeune me fait signe avec son arme de retirer le foulard, j’obéis, transie de peur et il éclate de rire à la vue de mon crane rasé. Ses gestes me font comprendre de continuer, je tremble, hésite, regarde Sonia et Beth. Elles se déshabillent docilement, je pleure à nouveau, épuisée et retire les fringues sales à mon tour, on se retrouve nues toutes les trois devant les deux gardes qui nous reluquent en faisant des commentaires en Serbe.
L’ours ouvre la porte de communication de l’entrepôt. Jean le suit, il balaye le local du regard, semble nous ignorer. En serbe, je les vois plaisanter, rire ensemble, avec la satisfaction d’avoir fait une bonne affaire tous les deux.
Je palis, voyant les deux hommes parler entre eux, je ne comprends rien mais vois à leur complicité que quelque chose se passe, je tremble de peur. Nous ne comprenons rien à l’échange, nous ne voyons juste que Jean et la brute Serbe sont copains comme cochon.
Un long conciliabule entre les deux hommes. Jean tope dans la main de Milos. Milos hurle des ordres à ses deux hommes de main. Ceux ci sont surpris et s’écartent de vous comme si vous aviez la peste. Jean lui garde son calme, dissimulant de son mieux son amusement.
Puis se tournant vers nous “Rhabillez vous et vite, on se tire, récupérez vos fripes, c’est fini. On rentre.”Il s’adresse enfin à moi, me glisse à voix plus basse, en français, “on ne discute pas, j’ai enfumé ce macho, c’était le seul moyen de vous récupérer. Alors pas de vague, je vous expliquerai dans la voiture“.
Je le regarde, haineuse, ne sachant vraiment pas ce qu’il pense, ce qu’il a combiné dans notre dos avec cette brute, s’il simule son regret, mais j’ai bien vu dans ses yeux qu’il a pris du plaisir à nous mater nues, toutes les trois, et je lui en veux malgré qu’il nous ait ramenées, une fois de plus, en vie.
“Sonia, tu me sembles la plus “normale”, tviens avec moi faire du shopping pour trouver des vêtements élégants pour ces dames, je vois mal notre Betty débarquée au Hyatt à poil. Pendant ce temps nos deux excitées se calmeront dans la voiture. Et si l’une d’entre vous discute, je l’enferme dans le coffre, la tête dans un sac”.
Rigolant, “J’ai raconté que vous étiez infectées par le sida, l’hépatite C et plein de maladies sexuellement transmissibles dégueulasses, alors on se tient à distance”. “ Ceci étant, c’est peut être vrai les filles, alors pas de bisou pour me remercier...”.
Nous nous rhabillons tant bien que mal , Sonia passe devant à côté de Jean, Beth et moi derrière, La brune, un air boudeuse sans doute par jalousie, voyant sa copine devenir la chouchou de notre bourreau, moi, réfléchissant à comment me venger de ce salaud et de ces vannes à deux sous. Je relativise les choses malgré tout, d’ici une heure ou deux, je serai débarrassée de ce porc et je retrouverai le cocon douillet de ma chambre d’hôtel de luxe, un bain tiède, parfumé... Par association d’esprit, j’en viens à penser à mon fiancé, à notre mariage proche, je me sens mieux, puis le dossier photos me revient à l’esprit. J’essaye de me remémorer les photos prises, j’ai du mal, tout se brouille, je suis sure qu’il y a en au moins une ou deux de ma saillie avec le chien... je pleure car je sais que j’y ai pris du plaisir et que cela doit se voir sur les photos, je me sens lasse, épuisée, ma petite vie tranquille de poupée de luxe s’écroule. Je n’ai plus à espérer qu’elles soient loupées ...
Je reste prostrée, sans un mot, blottie contre Beth qui me réconforte comme elle peut, sa main douce me caresse les joues tendrement.
Tous les deux nous laissent dans le 4x4, entrant dans une galerie marchande, ils en reviennent une demi heure plus tard, les bras chargés de paquet.
Jean me donne un petit sac, je le regarde, surprise de son geste. “Tiens, pour me faire pardonner de mon petit canari” me dit il en souriant, l’air gêné. je fouille et sors une délicate petite robe jaune canari, je me déride, amusée et touchée du geste.
Sonia me tend un petit ensemble de lingerie sexy, rouge. Je retire les fringues minables que je porte, me contorsionnant dans le 4x4 alors que des passants matent la scène en souriant, bien content de voir une si jolie poupée nue dans la grosse voiture.
Jean ne perd rien lui aussi du spectacle, avec un regard appréciateur, nous jaugeant. Je me contre fous de ces regards et enfile le mini string rouge, il est ravissant, petites dentelles ciselées, Sonia a bon goût. je place mes seins malmenés depuis un bon moment dans les balconnets pigeonnants du soutien-gorge et enfile la petite robe jaune, légère et coquine. Pour parachever le tout, elle me tend un petit nécessaire à maquillage, je me maquille, pouvant enfin redevenir cette poupée Barbie que j’ai toujours été, je frissonne, en replaçant le foulard sur mon crane chauve... honteuse … malheureuse .. toutes les horreurs que j’ai vécues tournant en rond dans ma tête.
Il commente, ”Enfin, vous ressemblez à autre chose qu’une pute ou une souillon. Bravo Sonia.” Il démarre “L’ambassade du Canada est à 2 minutes, et bien sûr Sonia et Beth, je n’existe pas. Un inconnu, un Serbe, vous a libéré et ramené ici. Vous avez tout oublié sous le stress, pleurez si on vous questionne, et je vous conseille de ne rien dire sur notre périple, avec un procès en Serbie, vous risqueriez de retomber dans les mains de ces salauds”.
Sonia se tourne vers moi, Beth fait de même, je comprends à leurs regards qu’elles sont soulagées mais je ressens de la tristesse aussi, je lâche un dernier sourire et trouve un petit papier sur le quel je griffonne mon adresse mail perso et leur tends sans un mot.
Le 4x4 s’immobilise à cent mètres de l’ambassade, je reste dans mon coin... respirant fort... un silence pesant règne dans l’habitacle, elles ne semblent pas se décider à sortir puis Beth fait le premier pas, accompagnée de Sonia qui tire le chien en laisse et elles s’éloignent sans un mot, sans un regard.
Jean redémarre, “à nous deux Betty, le Hyatt Regency, je suppose, pour notre Tintin reporter en jupe… et bonne chance avec Damien, il doit avoir hâte de te retrouver … “. Il hésite, cherche le mot juste “sans rancune Betty, j’ai fait de mon mieux, tu es vivante, et entière, sans mutilation ou cicatrice, tu as eu trop de chance. Pour le traumatisme moral, il y a des pros pour aider à s’en sortir. Et un dernier conseil, tu es trop mignonne, trop style poupée et tu as aussi le coeur trop tendre pour venir dans de tels pays. La prochaine fois, rends toi moche, crade et minable et blinde toi”.
Je comprends très bien qu’il dit vrai, je sais parfaitement que sans lui je serais sûrement dans un de ses bordels pour en Afrique ou Asie ou autre, ou pire, morte et ma vie était foutue. Ceci étant, je ne peux pas m’empêcher de le haïr, je ne sais plus dans ma tête, je pleure en l’écoutant, tout s’écroule pour moi, mes certitudes, je doute de mes sentiments, je doute de moi. Et me réfugie dans un mutisme en regardant ailleurs, la tête vide, le regard inexpressif.
Nous y sommes, un employé de l’hôtel en uniforme se précipite vers mon véhicule, m’ouvre la porte obséquieux … Jean précise en serbe “Mademoiselle Duval, Betty Duval”. L’autre le prend pour son chauffeur et lui explique comment se garer”. Jean soupire, l’insulte suprême, être pris pour le larbin de service de cette minette !
Je sors, silencieuse, sans un regard vers mon libérateur, vers mon bourreau et je rentre dans l’hôtel de luxe, je remercie par la pensée mon Damien, qui sait faire si bien les choses, un accueil VIP.
L’employé dans un français parfait, “Bienvenue Mademoiselle Duval, nous vous avons réservée comme convenu une Junior Suite”, puis me demande si j’ai besoin d’une chambre aussi pour mon chauffeur …
Je tressaute, n’étant pas préparé à cette question... je ne sais que répondre, tourne la tête vers Jean... une boule au ventre et je m’entends lui répondre sans vraiment y penser “ce n’est pas la peine, il dormira dans le canapé du salon”.
Bien que manquant de s’étouffer, voulant éviter un dernier esclandre en public, avec cette blondasse, Jean se maîtrise, mais se dit que c’est plus sûr, il ne sera tranquille que quand elle sera dans l’avion d’Air France pour Paris. Une fois débarrassée d’elle, il se promet un week end de rêve prolongé à Belgrade, pour se récompenser de tout ce qu’il a enduré à cause de cette miss catastrophe. Il gare le 4x4, prend son sac de sport et suit l’employé, qui le considère de haut.
Dans le hall, je tombe en arrêt devant la boutique de luxe de “DIOR” , le regard perdu sur cette charmante petite robe noire, ciselée de dentelle grise, un vrai petit bijoux de la haute couture Française et comme une automate j’entre dans la boutique sans m’occuper de lui et me plonge dans des achats frénétiques, impulsifs et en sort, suivie d’un larbin, les bras chargés de paquets. J’ai tout mis sur le compte de Damien, ce trésor me connaît trop bien et avait utilisé sa carte Infinite comme garantie.
Je monte au dernier étage, j’apprécie la vue sur la vieille ville et sort sur le balcon, un vide dans mon corps. Des larmes coulent, je pleure en silence, enfin libre, sauvée. Je me décide et file prendre une douche salvatrice, je me détends enfin, soulagée, rassurée de la quiétude de l’endroit. Je sors, drapée d’un peignoir douillet de l’hôtel, nue dessous, j’étale mes achats, souriant, enfin heureuse et enfile la paire de bas de soie, ajuste les coutures sur mes longues jambes, agrafe les bas aux jarretelles du bustier pigeonnant et enfile une mini culotte en voile transparente, douce au porté, je me sens enfin femme, désirable dans cette lingerie luxueuse et passe la petite robe DIOR, haut perchée sur des talons aiguilles. Je me regarde dans le miroir de plein pied, je suis, propre, belle, une petite poupée de luxe malgré mon crane rasé et me souris dans la glace, soulagée que tout soit terminé.
On frappe, l’employé de l’hôtel suivi de Jean, qui porte son sac minable ainsi que quelques paquets que je n’avais pas pu porter. “Tout va bien Madame Duval, voila pour votre chauffeur, il y a le petit salon, nous préparerons le canapé.”
L’employé à la vue qui se révulse en me voyant si désirable dans ma tenue de luxe, il baisse les yeux. Je le regarde, souris... “Jean donnez lui donc un pourboire je vous prie!!” lui parlant hautaine, comme si je m’adressais à un sous fifre
Il se crispe, prend encore sur lui, met un dernier mouchoir sur sa fierté, pour ne pas donner une fessée à cette poulette devant l’employé, il met la main et la poche et lui laisse un copieux pourboire, puis le reconduit à la porte manu militari. Puis il se retourne vers moi “Cela suffit ton cirque Bébé, si tu as encore envie de te retrouver les cuisses ouvertes à poil, besognée par le larbin, continue. On n’est pas en France, ici”, alors on maîtrise son cul et ses hormones, et demain je te colle dans l’avion, et bon débarras.”.
Je reçois ces propos comme une giffle, le regarde, frémissante et m’approche de lui sans répondre... me colle contre ce salaud...le regardant fixement dans les yeux... je le gifle sèchement... et l’embrasse à pleine bouche.
La coupe est pleine pour Jean, il me saisit par la taille, m’étale sur le ventre sur le lit, il tient enfoncé d’une main ma tête dans l’oreiller épais et souple. L’autre main m’administre une série de fessées magistrales, “alors Betty, je crois que je vais rendre service à ton chéri, je vais te corriger, et si je n’étais pas un mec normal je te baiserai, je n’aime pas les filles capricieuses et après cela tu y verras plus clair. “
Je pousse un petit cri de surprise de la violence qui se déchaîne à présent et me tend, tressaute sous la fessée magistrale et me trémousse comme une folle sans vraiment chercher à me dégager de cette pluie de coups. Je me retourne une fois la punition achevée. Je le fixe, par pure provocation je lâche “mec normal tu parles...“
Je n’ai pas le temps d’en dire plus, d’une main, il remonte ma petite robe jusqu’à la taille, il écarte en grand les bretelles et la baisse par le haut, ma belle robe, s’est transformée en un chiffon, autour de ma taille. Je dégage l’oreiller de mon visage, le regarde fixement, mon regard est hagard, je réclame le viol de mes yeux, le fixe, bouche ouverte en me tendant, m’offrant à lui en rapprochant mon bassin de son bas ventre.
Ce salaud enfonce brutalement deux doigts dans mon sexe il les fait aller et venir, les doigts, un mouvement violent, ils me pénètrent , rentrent, sortent, s’écartent en moi, ma mini culotte lui laissant un accès facile.
Je pousse des petits cris à chaque pénétration, hoquetant de plus belle en me tendant, soulevant mon buste arrogant.
‘humm ouii baises moi ouiii prend moi Jean, salaud, viole moi!!” je ne sais plus ce que je dis, je crie, hurle de désir, je m’abandonne à ce viol.
Il arrache ma culotte la déchire, entoure deux doigts de son autre main avec et me pénètre de la même manière mon anus, sans ménagement sans préparation, il s’abandonne totalement à ma provocation, la tension nerveuse, le stress, lui enlève toute inhibition.
Je me cambre, me tiens à son cou puissant en redressant la tête et l’embrasse sauvagement, dévorant sa bouche, sa langue en m’offrant à ces deux mains qui me possèdent brutalement, je me trémousse tout en lui léchant le visage, devenant une salope, la salope qui était refoulée sous mes aspects de midinette sage.
Jean brutalement enfonce à nouveau ma tête dans l’oreiller, “tu es ma chienne ce soir Betty, j’en ai soupé de tes caprices, de tes provocations, je vais profiter de toi, de ton corps, c’est le prix de ma protection. Tu vas me déshabiller ma pute, et décemment maintenant. Tu vas obéir compris, c’est moi qui pilote.” Il libère mon crâne.
Je le fixe de mes grands yeux bleus en amande, de mon regard de poupée Barbie et ouvre la bouche en grand, cherchant de l’air, respirant fort.
Je tends mes petites mains enfin propres et les pose sur son torse musclé, frémissante, le déboutonnant sauvagement, le griffant un peu en même temps, enfouissant mon visage sur sa poitrine pour le lécher, le mordre puis je le fais tourner, ayant une force incroyable dans ma folie et me place sur lui, assise sur son bas ventre, lui lèche le ventre la poitrine et descend sur le bas ventre, je le débraguette, frémissante et libère son sexe qui est dur comme de la pierre tant son excitation est forte.
Avec ses cuisses, il enserre ma tête. Je le prends à pleine bouche en me glissant en arrière sur ses cheville et m’active à pleine bouche, le dévore goulûment, l’avale en entier en enfouissant mon petit crane rasé sur son bas ventre.
Il se cambre, essaie de me pénétrer plus encore . Sa respiration s’accélère. “Tu es douée ma poupée” et en même temps il appuie à fond sur mon crâne”, “gobes moi à fond”, il me tient par les joues et commande les mouvements de ma tête, il se branle avec ma bouche, m’imposant son rythme, égoïste.
Je le laisse faire même alors qu’il enfonce brutalement ma tête, faisant buter mon petit nez mutin sur son bas ventre, son sexe emplissant ma gorge, me bloquant la respiration, je ne suis plus que sa chose à présent, ma bouche est un sexe qu’il viole brutalement maintenant.
Je salive comme une folle, j’en ai partout, sur le menton,les joues, sur le haut des seins. Il soulève son bas ventre, me donnant des coups, puis il se vide en moi, plusieurs giclées, il se calme, reprend son souffle. Il presse mes joues, dégage son sexe affaibli, encore décalotté.
Je frémis...le sperme emplit ma bouche, mon palais, je suis prise de tremblement et avale son foutre en me redressant un peu, enserrant mes seins sur son sexe, le faisant glisser entre eux, frémissante, léchant le gland par moment.
“Redresse le, branle moi avec tes mamelles la pute, je n’en ai pas encore eu assez pour mon fric, fais le raide, je dois défoncer le cul de ma chienne”.
Un miroir de plein pied, dans mon dos, lui renvoie une vue indécente de mon petit cul alors que je le branle entre mes seins qui font tant fantasmer tous ses mâles.
Il se raidit à nouveau vite, je suis une vraie allumeuse, une vraie salope. Il me commande “en position Melle la journaliste, tu vas t’exhiber sur le lit la croupe en l’air, sur le ventre la tête enfoncée dans l’oreiller et tes deux mains écartant tes fesses” “Fais moi mater ton cul, ton sexe bien ouvert, totalement impudique, montre moi que tu mouilles”.
Il ajoute “allume moi Betty, montre que tu sais te servir de ton gros cul.“
Je me place en position, frémissante, salivant comme une cochonne et tend mes petites fesses musclées, lui offrant mon oeillet dilaté, écartant de moi même mes fesses rondes, adorables que tous rêvent de sodomiser et je bouge mon petit cul, lentement, lui montrant ma vulve dégoulinante de mon désir d’être maltraitée, humiliée, brutalisée. Je tourne la tête, le regarde; frémissante...
“J’ai pas un gros cul salaud, encule moi, baises mon petit cul, je suis ta salope ce soir!! viole moi, fais moi mal!!” je crie hurle en enfonçant deux doigts dans mon anus ouvert, les écartant, dilatant le passage en tendant encore plus mes reins.
Ce salaud embroche mon sexe, d’un coup de rein, il me pénètre, il essaie de me soulever, pour m’empaler à fond... des coups de boutoirs, “ne t’en fais pas je vais finir par te défoncer le cul, la petite bitte de ton Damien y sera au large comme cela “, Jean ne pouvant s’empêcher de tomber dans de la basse jalousie, mesquinerie, cette femelle l’ayant séduite par son mélange de naïveté, bestialité et courage. Je sens ses mains enserrer ma taille, me guider sur son pal, puis une main cherche mon clitoris, le presse, joue avec.
Je tourne la tête, folle de rage de ces propos... “t’occupes pas de Damien et baises moi salaud, oui comme ça fais moi mal ouiii” hurlant, ivre de ce plaisir qui inonde mon corps qui me submerge qui m’emplie, je m’offre à lui sans retenue, oubliant toute mon éducation catholique, je ne suis plus qu’une pute maintenant, sa pute et j’en jouis dans ma tête, dans mon ventre.
Une main lâche ma taille, je sens de la salive mouiller mon anus, on le masse l’ouvre l’assouplit, le prépare.
J’enfouis mon visage de poupée sur l’oreiller, tendant bien mes petites fesses dans une position obscène. Je sens sa bitte appuyer, mettre la pression, sur mon anneau. La pression forte de mes mains sur mes fesses, sur le bas de mon dos pour m’ouvrir, me présenter pour faciliter une pénétration profonde.
Mon oeillet s’ouvre d’un coup et il aspire le gland qui s’enfonce brutalement, m’arrachant un petit cri de douleur, me faisant redresser la tête pour chercher de l’air alors qu’il s’enfonce au plus profond, plaquant son bas ventre contre mes fesses rondes, dilatées par son sexe puissant. Il se presse contre moi. Sa respiration s’accélère. Il continue de me besogner.
“Hummm ouiii Jeannn ouiiii comme ça....” hurlant de plaisir, de douleur, ne pouvant me retenir de jouir à nouveau en m’écroulant en avant sur l’oreiller, transie de plaisir. Il s’abandonne aussi après une dernière jouissance et il se plaque contre moi, en nage, essoufflé, épuisé par cette femelle totalement désinhibée. Nous ne bougeons plus, je respire profondèment, secouée de tremblements... son poids dans mon dos... une main me caresse le cou, la joue, mon crâne lisse... je sens son sexe ramollir qui sort dans un drôle bruit.
Je tourne la tête, son visage est près du mien et je l’embrasse avec passion, tendrement cette fois ci, les yeux mi clos, gémissante du plaisir que je viens de prendre. Il m’enlace fermement ., m’embrasse dans la nuque, pour la première fois totalement décontracté. “Tu es vraiment diabolique Betty, je vais te regretter”, lâche t-il . .
On se défait l’un de l’autre comme à regret et je me blottis contre lui, la robe Dior roulée en boule sur ma taille, je ferme les yeux et m’endors en confiance, rassurée.
Jean n’ose bouger, laissant la pauvre Betty récupérer de toutes ses émotions et épreuves de cette semaine. Il ne peut s’empêcher de pétrir délicatement un sein, et de caresser une fesse.
“Bon sang qu’elle est belle, si douce et passionnée à la fois.” Son regard de baroudeur se fait tendre en la regardant dormir, blottie contre lui, il s’en veut un peu de tout ce qu’il lui a fait subir cette semaine.
Diffuse en direct !
Regarder son live