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La journaliste

Chapitre 7

Divers
7/ Face au Général; un retour vers l’horreur
Jean comme d’habitude se réveille à 05h30. Discrètement, il prend une bonne douche, se prépare. Il range les affaires de Betty, examine la pauvre robe et sa lingerie en piètre état après son viol sauvage. Il descend à la réception, après une âpre négociation et un billet de 50 €, la Boutique Dior est ré ouverte, et Jean achète une robe identique, couleur bleue lavande, qu’il complète par un carré de soie assorti. Il décide de faire l’impasse sur la lingerie, une affaire de femme. D’autant qu’avec cette excitée, il est plus simple qu’elle ne porte rien si ce n’est des bas.
Il revient dans la suite, la jeune journaliste est toujours profondément endormie, récupérant de sa semaine et des ébats de la nuit passée. Il pose en évidence sur la commode ce qu’il n’a pas ramassé dans la chambre, la petite robe bleue, le carré de soie, les bas, les talons. Il rajoute un mot, dans une enveloppe posée en évidence près du téléphone sur la table de chevet “Betty, le chauffeur est matinal, le 4x4 est prêt avec tes affaires. J’ai décalé ton décollage à 10h30. J’ai juste laissé dans la suite de quoi t’habiller pour le voyage et te faire belle dans la salle de bains. Le chauffeur attendra sa patronne pour prendre le petit déjeuner. Signé : Le larbin”.
Enfin, il ne résiste pas à une petite fantaisie. Avec le rouge à lèvres sombre de Betty, il maquille les aréoles de la poupée, elle gémit légèrement dans son sommeil, ses tétons se dressent. Il sort descendre pour l’attendre dans la salle de petit déjeuner. A 07h30, Jean demande à la réception de réveiller “sa patronne”.
Je m’étire, un sentiment de bien être étrange malgré cette semaine folle, nue dans le lit, je me lève, Il n’est pas la, j’aperçois le petit mot et souris, amusée et prend ma douche, me délecte de cette eau chaude qui coule sur ma peau douce. Je me parfume, me maquille et enfile la petite robe Dior, elle me va à ravir, je reste nue dessous, enfile juste la paire de bas de soie, je me sens bien et je descend le rejoindre, la tête drapée d’un foulard couleur lavande, assorti à la robe, je souris en me regardant dans le miroir de l’ascenseur... et je passe dans le hall, sous les regards de tous les hommes présents, j’accentue ma démarche, amusée et ravie de ces regards, je suis belle, et je suis heureuse en ce matin de mon départ.
Je l’aperçois, il tourne le dos, je souris. “Hihi ce n’est pas de lui, il a perdu de sa prudence...” et m’approche, faisant le moins de bruit possible avec mes talons aiguilles
“Merci pour la robe, elle me va à ravir.” Murmurant à son oreille en me penchant vers lui, déposant mes lèvres sur sa joue mal rasée.
Je m’assois face à lui, le délicieux décolleté lui offre ma poitrine qui se devine libre de toute contrainte, je sens à son regard qu’il apprécie la vue. “Je n’ai pas de culotte Jean...” lui murmurant en souriant, me penchant un peu au travers de la table
Un vieux monsieur entend ce que je dis et rougit, outré de mon propos, je pouffe de rire en me redressant, espiègle. J’oublie tout en cet instant, je suis heureuse d’être là et je ne me pose pas de question inutile, je dévore comme quatre. Jean me sourit en me regardant manger comme une goulue. Un regard sur sa montre, il est temps
“Tu es prête? il est temps d’y aller, l’avion ne nous attendra pas Baby.” Se levant, il jette un regard appuyé sur mon décolleté, et glisse à l’attention de nos voisins “tu me perds rien pour attendre, je vais m’occuper de tes seins dans la voiture”, puis se dirige vers le hall, me laissant finir de manger.
Je le regarde s’éloigner et tout s’écroule dans ma tête, je me sens vide de sens, je ne sais plus ce que je dois penser. Je me lève comme une automate sous le regard outragé du vieux monsieur, je l’ignore superbement et suis Jean et m’installe à l’avant du 4x4.
Une femme brune, la petite cinquantaine, un look élégant, sobre, sort d’une voiture garée juste à côté. Visiblement, elle surveillait notre 4x4, nous attendant. Je vois le regard de Jean d’abord s’éclairer, puis se fermer, il abaisse la vitre. “Bonjour Irina, un souci ? Il se tourne vers moi, fait les présentations : Betty Duval, journaliste en France, en reportage ici, Irina Manoljovic, député Serbe, très engagée dans une ONG qui lutte contre les réseaux de prostitution, nous collaborons, moi je me charge du côté obscur. “
Irina reprend, “Un gros souci, la Sécurité d’Etat est sur ta piste, la cache des mafieux était piégée avec des caméras de surveillance, tes prouesses et ceux de tes accompagnatrices ont été immortalisés”. Elle me regarde, ne pouvant s’empêcher de sourire.

“Vous avez été filmés et ils sont aux mains des forces de l’ordre. Avec l’analyse des films et les empreintes, ils savent que c’est toi, Jean. Tu es fiché ici depuis tes exploits lors de la guerre du Kosovo. Ils sont fous furieux. Enfin, la mise hors d’état de nuire du serial sadique n’arrange rien, la presse s’en est emparée, criant au scandale, qu’un vengeur inconnu soit plus efficace que la Zandarmerija Serbe. Personne n’a été dupe, la pendaison ce n’était pas un suicide. Là aussi, ils ont des preuves, tu avais laissé tes empreintes. Sinon, Bravo, pour le nettoyage, tu n’as pas fait dans la dentelle, j’’apprécie le résultat, personne ne va pleurer ces salauds, les femmes du coin vont pouvoir un peu respirer. Ils ont arrêté Milos au petit matin et ils savent que tu vas essayer de quitter la ville.”
“Compris Irina et merci.”. Une simple poignée de mains, et il démarre, il se tourne vers moi : “Je te dépose à l’aéroport et ensuite je vais passer par la Macédoine. Je traverserai la frontière de nuit, à pied, avec les forêts, cela sera facile.”
Linus conduit vite, il est pressé, inquiet, il surveille le rétroviseur. Nous arrivons devant la dépose rapide du Terminal de l’aéroport Nicholas Tesla. Il laisse le moteur tourner, descend, me tend une petite valise de cabine. “Allez bon retour Betty, et sans rancune, j’espère, à bientôt à Paris”. J’ai droit à un chaste baiser sur la joue, je m’éloigne, le coeur gros.
Un voiture surgit coince le 4x4, des hommes surgissent armes au poing, Jean n’a pas le temps de remonter dans le véhicule, il est plaqué au sol par deux hommes, menotté les mains dans le dos et on lui passe une cagoule avant de le balancer brutalement dans le coffre d’une vieille Mercedes. Trois policiers entourent le véhicule, scrutent la foule. Deux autres arrivent en courant, sortant du Terminal, scrutant les passagers, je me glisse dans la foule qui se presse vers les comptoirs d’embarquement.
Tremblante, je regarde de loin la scène, prise de panique, la foule me guide et je me retrouve devant une jeune hôtesse qui me sourit, me parle en anglais... Je jette un regard affolé vers l’extérieur, voyant Jean embarqué de force dans la grosse Mercedes noire et file sans répondre à la fille qui me regarde, surprise de ma réaction.
Je ne sais pas ce que je fais mais je sais une chose, je ne peux pas le laisser, il m’a sauvé, sans lui j’aurai été torturée et j’entre dans une cabine et appelle en PCV la France, Damien qui me répond sur son portable.
“Chéri, tu vas m’écouter sans poser de question, j’ai besoin de toi, si tu m’aimes tu dois me faire confiance... je t’en prie... je t’en supplie...” toujours sous le coup de l’émotion, je respire fort, les jambes flageolantes à ce que je m’apprête à lui dire. Le document, avec les photos.. tu vas y trouver des choses atroces, ils m’ont violée, je suis tondue et j’ai été sauvé par un homme qui à besoin de moi, Damien, je dois l’aider, je serais morte à l’heure actuelle sans lui..” un blanc de l’autre côté , je l’entend respirer fort, son émotion est palpable, il m’écoute et réussit à murmurer “Que veux tu que je fasse chérie, dis moi, je ferais ce que tu veux...” je suis soulagée et reprend...” c’est important et urgent, c’est une question d’heures chéri... il me faut du liquide, beaucoup de liquide; 100 000€ au moins, au plus vite, sinon il va sûrement se faire exécuter discrètement, ils sont fous ici, la vie d’un homme ne pèse pas grand chose...”
Je cesse de parler, essoufflée, tremblante, en nage... les gens qui passent à proximité doivent me prendre pour une folle...” “Je fais le maximum ma chéri, fais attention à toi, je ne veux pas te perdre, je t’aime, je ferais tout pour toi mon amour...”.
Je suis soulagée et lui donne le numéro de l’hôtel de luxe et raccroche, tremblante. Je etourne sur mes pas... le 4x4 abandonné, porte ouverte... je jette un oeil à l’intérieur, plus rien, plus de trace de la présence de Jean, ils ont tout embarqué. Je prends un taxi et une heure plus tard je suis de nouveau dans une suite du HYatt, réfléchissant à ce que je vais faire, pleine de doute, tremblante de peur mais décidée.
Quelqu’un tape à la porte, je sursaute... regarde ma montre, plus de trois heures se sont écoulées depuis mon appel à Damien et j’ouvre, sous tension, inquiète, un homme, un livreur, me tend un gros paquet et me donne un reçu à signer... je le signe et prend la boite, nerveuse, ferme la porte à clé. Il y a une mallette dedans que j’ouvre, des liasses neuves, j’ai une pensée émue pour mon petit chéri, lui envoie un baiser dans ma tête, je les compte, 100 000.
J’allume cigarette sur cigarette sans arriver à me décider, faisant les cents pas dans la pièce, morte de trouille, je ne suis pas courageuse, je le sais et je suis transie de peur de ce que je m’apprête à faire.
J’hésite, me remémore mon rendez vous du début de le semaine dernière avec le Général. J’en frissonne de dégoût mais je n’ai guère le choix. et fouille dans mon annuaire de contact sur ma page Gmail. “Général Stanilas Duvlav, chef de distric de Belgrade, téléphone personnel 09 34 52 58 69” Je tremble, hésite... me regarde dans le miroir de plein pied, la petite bourgeoise en robe Dior que j’ai devant moi n’en mène visiblement pas large, son teint est pâle malgré son maquillage de poupée de luxe. Je respire fort pour me donner du courage et compose le numéro, la sonnerie résonne dans ma tête, je tremble comme une feuille.
“Allo?” Une grosse voix répond... je stresse.
“Je suis Betty Duval, Vous vous souvenez de moi Général? J’ai besoin de vous voir de toute urgence Général”.
Un silence à l’autre bout “Ho oui je me souviens très bien, mademoiselle Duval”.
Je frissonne, me souviens de son sourire mièvre, de son odeur forte, je sens, je sais que c’est lui qu’il faut que je rencontre, j’en suis sure à présent.
“Général, je vous en prie, j’ai besoin de vous rencontrer, seule, je vous dirais tout en tête à tête...” Je le sens hésiter longuement au téléphone et il me donne un rendez vous, je note, tremblante et raccroche.
Pendant ce temps, Jean est amené dans les sous-sols de la propriètée du Général Duvlav, les mains liées dans le dos par des menottes. le visage déjà tuméfié des coups reçus.. il sait que c’est fini pour lui, à moins d’un miracle. Il a oublié tout prudence à cause de cette poupée et c’est la règle du jeu, il n’y a pas de droit à l’erreur, la sanction est immédiate. Mais il reste calme, la mort ne lui fait pas peur depuis le temps qu’il la côtoie, c’est même une vieille amie et il la regarde, serein, dans les yeux. Si cela devient trop dur, il croquera la capsule de cyanure, dissimulée dans une molaire. La vieille méthode, mais toujours efficace. Il protégera Irina et ses clients. Il pense à Betty, en espérant qu’elle a pu échapper à ces brutes.
Les hommes de main s’acharnent sur lui, le roue de coup sans prendre garde à ne pas laisser de trace, sachant très bien qu’après l’interrogatoire cet homme va disparaître définitivement, le corps ne sera jamais retrouvé, ils ont une grande expérience et savent faire disparaître un corps facilement, de la chaux vive, une fosse commune ou dans les fondations d’un immeuble en construction.
J’ai du mal à descendre au rez de chaussé, mes jambes ne me portent plus tant je tremble de peur... je file au bar et avale un cognac qui me fait du bien. Je hèle un taxi sur le parvis de l’hôtel... lui donne l’adresse. C’est le même restaurant que lors du premier rendez vous
Il y a moins de monde que lors de notre première rencontre. je sors, paye le chauffeur qui me drague en Serbe. J’entre, tremblante comme une feuille, sous tension, inquiète, jetant un regard circulaire. Je l’aperçois, il est là, en uniforme, je m’approche, une boule de peur au ventre, tenant la petite mallette emplie de billets de la main gauche.
“Général Duvlav, merci d’être venue.” L’homme se lève, je le regarde, son regard est dur, bleu d’acier, une balafre en travers la joue droite, il est ridé, marqué par la vie, par la guerre, il me jauge, me détaille sans se gêner, son ventre est énorme, il doit mesurer au moins deux mètres, une force de la nature, la soixantaine sûrement. Il me fait signe de m’asseoir, je m’installe face à lui, tremblante comme une feuille et me force à faire bonne figure.
“Alors? Votre enquête? elle en est où ? Mon temps est compté, vous avez dix minutes Melle Duval.” Son français est parfait.
“Jean Linus, le mercenaire arrêté à l’aéroport, ce matin, vous êtes au courant?” il me fixe sans répondre, je me force à me calmer.... Un long silence, je lis dans ces yeux qu’il réfléchit, il me déshabille du regard et je frisonne, son regard est dur, mauvais je le sens intéressé, je pousse discrètement la mallette sur son pied...le regardant en silence... il l’ouvre de sa main gauche, jetant un regard vers l’intérieur et la referme...
“Combien?” je m’amuse dans ma tête, j’ai vu juste, les salaires ici sont minable et les flics corrompus, j’espère avoir taper à la bonne porte et murmure “100, 50 de suite et 50 à sa libération”
Je tremble de peur, le regarde, respirant fort... Il esquisse un sourire, pensant au mercenaire dans ses sous sol, en coinçant la mallette entre ses pieds...remerciant le ciel que cette dinde se soit jetée dans la gueule du loup.
“Ça suffit pas jolie dame, ce salaud a liquidé cinq honnêtes citoyens Serbes, détruit un entrepôt appartenant à une Société Serbe et il nous a humilié, la Presse se moque de nous, sur cette affaire du Serial Killer, où nous avons été tenu en échec plusieurs mois. Et pour finir, se caressant sa cicatrice, nous avons un passif avec Monsieur Linus qui date de la guerre du Kosovo. Un très gros passif”.
Je blêmis, accuse le coup, le regarde, tremblotante...attends qu’il parle.. il pose sa grosse main sur la mienne en me fixant de ses yeux de gros porc. Je me raidis, comprends ce qu’il va dire avant même qu’il n’ouvre la bouche. “Tu passes l’après midi avec moi et le français sera libéré si je suis satisfait, dans tous les cas je garde l’argent.”
Tout s’écroule dans ma tête, idiote, je n’avais pas envisagé cette hypothèse, c’est tous des pervers, des sadiques ici... j’aurais du m’en douter.. et j’acquiesce de la tête, ma détresse est visible.
Il se lève, me laissant payer sa consommation et me guide vers une grosse limousine noire qui l’attend près de la porte, je monte à l’arrière à sa suite, une boule nouée au ventre.
Je le regarde discrètement, mon dieu qu’il est horrible, répugnant, je tremble à l’idée de ce qui m’attend, il s’allume un gros cigare qui empeste l’habitacle et il pose sa main sur ma cuisse droite, la triturant en souriant, lâchant des volutes de fumée qui n’en finisse pas d’empuantir l’atmosphère.
Je regarde fixement devant moi, tremblante, le laissant faire alors qu’il joue avec la jarretière coquine du bas de soie. La limousine se faufile dans la circulation intense de Belgrade, on arrive sur les contreforts de la ville alors qu’il continue de presser ma cuisse sans chercher à aller plus loin.
La voiture se gare dans le parc d’une villa luxueuse, de style arabe et il donne un coup de fil sans bouger alors que le chauffeur vient m’ouvrir la portière. Je sors, respirant fort, manquant de peu de tomber, me retenant de justesse au militaire, à l’air amusé, sachant très bien ce que je vais subir de la part du général, espérant un peu pouvoir participer, me trouvant visiblement à son goût. La portière est ouverte, sa grosse voix arrive à mes oreilles, je ne comprends rien, il parle Serbe, je réussis à comprendre qu’il parle de Jean, suis soulagée, c’est la bonne personne...
Sous sol crasseux, Jean a du mal à garder la tête haute, la pluie de coups cesse enfin, il ne sent plus rien tant son corps est couvert d’hématomes, de plaies, les gardes sont sortis, le laissant seul avec son bourreau, un docteur es tortures qui rit en le giflant, le voyant s’évanouir et sort une lame fine de sa ceinture et lentement, terriblement lentement dessine de façon stylisé l’emblème de la Serbie en prenant un grand plaisir à le faire.
Le sang coule de la poitrine du mercenaire qui grimace alors que son bourreau insiste et enfonce un peu plus la lame, creusant par moment un sillon de un cm de profondeur sur le poitrail de Jean. “Tu sais que tu vas crever ici comme un chien salaud de Français...” Linus redresse la tête et dans un ultime sursaut d’honneur lui crache au visage, accentuant la rage du Serbe qui enfonce la lame jusqu’à la garde dans le gras du ventre. Il la ressort et l’essuie contre la joue meurtrie de son prisonnier et pique la pointe au niveau de la carotide, tout cela accompagné de son plus beau sourire édenté... comprenant que le Français ne parlera pas., Ses ordres sont clairs et il va les appliquer sans le moindre état d’âme, avec une joie malsaine même.
“Fais ta prière maintenant si tu crois en Dieu mon ami... c’est fini maintenant...” jouant de la pointe sur la gorge, une goutte de sang perle et Jean ferme les yeux, prêt à affronter son complice de toujours, le diable qui doit l’attendre fermement.
Il fixe son bourreau de ses yeux noirs, prêt à se mordre les dents, lui retirant le plaisir de lui donner la mort. Le portable du gardien le fait sursauter et Linus soupire en sentant la lame s’éloigner de sa gorge.
“Oui Général?” L’homme s’éloigne, sachant très bien que le mercenaire parle le Serbe.
Jean sursaute, se retenant tout juste de mordre la capsule, priant dans sa tête qu’elle ne se soit pas briser sous la pression naissante de ses dents et regarde le gardien s’éloigner.
Puis décide de jouer son va-tout, il lâche, “le Trésor des Oustachis, c’est pour cela que je suis venu en Serbie.” Le regard du bourreau s’éclaire, un trésor légendaire, une montagne de bijoux, de tableaux de lingots, volés par les nazis en Croatie, lors de la Shoah. “Et ton chef sait que je l’ai découvert et veut tout garder pour lui.” La brute se méfie, hésite, craignant à la fois une ruse de ce maudit Français, et la terreur que lui inspire le Général. Linus, continue, il faut qu’il ferre ce gro poisson, lui explique, “Dans le talon de ma chaussure droite, c’est facile, tu auras tout ce qu’il faut pour vérifier.”
La brute Serbe sourit devant la naïveté de son prisonnier. Il enlève la chaussure de marche, la saisit, s’installe sur la table dans le coin, et avec son couteau casse le talon. une explosion sèche, le talon piégé explose, lui arrachant la tête, quelques grammes de C4, une technique mise au point par le Mossad israélien pour piéger des téléphones portables des terroristes.”.
Le Français rampe vers le cadavre décapité, récupère le couteau, puis avec difficulté et au prix de nombreuses contorsions, il fouille dans la poche du cadavre et réussi à se libérer des menottes. Il est essoufflé, épuisé. La perte de sang l’a affaibli. Il récupère le revolver de son gardien, vérifie qu’il est prêt. Au contenu du coup de fil, il a compris que le Général était ici, vraisemblablement en train de martyriser, torturer une Croate ou Bosniaque.
Jean revet l’uniforme du mort, un peu large pour lui. Il châtre le cadavre et lui enfonce son sexe dans la bouche. Dépasser l’horreur des Serbes, voila qui va les faire hésiter.
Il sort de sa cellule. Il est visiblement dans une cave. Tout est bien calfeutré pour que les cris des victimes ne s’entendent pas dans la villa. Personne n’a pu capter le bruit de l’explosion.
Le vieux général sort enfin, un large sourire aux lèvres en me détaillant, j’en frissonne de dégoût et il me prend le bras pour me conduire dans la demeure, suivie comme une ombre de son garde du corps, le chauffeur reste auprès de la grosse Mercedes, deux autres sont là, saluant leur patron d’un geste militaire. Mes talons aiguilles résonnent dans le grand hall, le sol en marbre accentue encore mes clacs clacs. Le militaire me conduit dans une immense bibliothèque où trône une table de billard de style. Deux énormes chiens, des danois allemands redressent leurs gueulent énormes à notre approche et jappent à la vue de leur maître.
Sa main sur mes petites fesses me fait tressauter.. je me crispe, respirant fort et l’entends me dire dans un brouillard épais “Vas te changer petite salope”
Me désignant une porte vers le fond, je m’y rends comme une automate, le ventre noué de trouille. J’entre dans une immense penderie où une flopée de fringues de luxe féminines s’y trouvent. je n’en reviens pas, et parcours lentement les rayons incroyable, c’est digne du plus grand magasin de mode de Paris. Si je n’avais pas été dans cet état, j’aurais sauté de joie à l’idée de choisir parmi tous ses froufrous d’un chic et d’un luxe impensables.
Plusieurs perruques s’y trouvent également, j’hésite, me regarde dans le miroir, frémis et passe une perruque blonde, bouclée, je me souris tristement, je revois la petite poupée que j’ai toujours été. Je la garde en retirant la robe Dior, me retrouvant nue sans réaliser que ce salaud mate tout au travers de plusieurs caméras.
Je choisis un bustier serre taille en dentelle rouge et noire, des balconnets, un peu petit pour ma poitrine arrogante; je retire les bas pour choisir une autre paire, doux, incroyablement doux, en soie noire qui soulignent parfaitement mes longues jambes fines et j’ajuste les coutures sur mes mollets, agrafant les bas aux jarretelles attenantes au bustier. Je me passe de culotte sachant très bien qu’elle va être vite ou retirée ou déchirée et enfile une splendide robe de soirée en satin rouge et noir qui souligne ma taille de guêpe...
Je me fixe dans le miroir de plein pied...”j’espère que ça va te plaire ainsi salaud!!” lui parlant au travers le reflet que j’ai face à moi et sort, marchant lentement sur une paire d’escarpins à talons aiguilles.
Le général, les trois gardiens dans son dos m’observent avancer, visiblement admiratif de ma tenue, j’en suis ravie, malgré la trouille qui m’habite, satisfaite et je m’arrête à un mètre du vieux monsieur, le défiant du regard, les deux molosses assis tranquillement de part et d’autre de son fauteuil Empire.
L’homme se lève avec difficulté, son ventre énorme débordant presque de sa veste entrouverte, de sa chemise blanche et pose ses grosses mains sur ma taille fine, je frémis,
“Allez Betty, tu as supporté pire...”
Me parlant dans ma tête en redressant mon visage de poupée Barbie vers l’affreux personnage. Sa bouche se plaque sur mes lèvres, je tressaute et ouvre la bouche, me laissant faire, fermant les yeux pour ne pas voir l’horreur qui se prépare et lèche sa langue écœurante alors qu’il me caresse, me tripote, triture mes fesses au travers du satin de la robe. Le baiser me semble durer une éternité et il cesse enfin, je soupire, tremblante, les lèvres luisantes de salive et pose mes mains douces sur sa grosse ceinture, la défaisant lentement, docile en m’accroupissant lentement à ses pieds. il ricane en flattant mes joues fardées de jeune femme sexy et je libère son sexe, encore mou et le prends à pleine bouche, frémissante d’effroi en m’activant, le faisant durcir dans ma bouche tiède et humide, jouant avec ma langue, le faisant gonfler de désir, le vieux général gémit en se crispant, aimant visiblement ma douceur exquise et commence à entamer lentement le viol de ma bouche en me tenant fermement par la nuque.
“Arf bonne bouche, belle salope ces Françaises” il parle en Serbe en fermant les yeux, se laissant aller au plaisir de cette fellation par cette bourgeoise.
Il fait signe à ses gardes et s’assoit, je redresse la tête, surprise qu’il se retire de mes lèvres et comprend à la vue des trois sexes qui se présentent à mes côtés, je le regarde, il m’observe en souriant et je prend les sexes à tour de rôle, m’activant, salivant dessus alors qu’il prend un malin plaisir à mater la scène.
Un des gardes sort mes seins de la robe en se faisant sucer et les triture en commentant dans sa langue, je frémis, essaye de faire le vide dans ma tête et me sens soulever du sol, ils me redressent et je les embrasse goulûment, passant d’une bouche à l’autre, frémissante, m’abandonnant, devenant la salope que Jean m’a fait découvrir.
Je dévore leurs bouches, gobe leurs langues, une main trousse ma robe et fouille mon entre jambe, je frémis, je mouille comme une folle malgré le dégoût de moi même et j’ouvre les cuisses, me laisse faire alors qu’il me possède debout juste devant son patron qui n’en perd pas une miette. Je me tiens à son cou en tressautant sous les coup de butoir, poussant des petits râles en croisant mes pieds dans son dos, m’empalant sur son sexe dur.
Un autre se plaque dans mon dos et triture mes fesses, je tremble, hoquette et pousse des petits cris de douleur, ce qui comble le général, alors que le second m’encule profondément debout, coincée entre les deux gardes.
Ils se glissent au sol, m’entraînant avec eux et je redresse la tête et prend le troisième à pleine bouche en tressautant alors que les deux autres s’activent en chœur dans mon corps. Cela dure un bon moment, j’ai du mal à contenir le plaisir qui m’inonde et jouis une première fois malgré ma honte de m’offrir ainsi et d’y prendre du plaisir.
Les deux gardes explosent en même temps, inondant mon ventre et mes entrailles en s’écroulant sur moi, je suis coincée, tremblante, le troisième crache son sperme sur mon visage fardé en soupirant. le général applaudit et fait signe à ses sbires de s’écarter, je le regarde, transis de ce que je viens de subir, frémissante et me redresse à genoux, tremblante et m’approche pour le sucer, je le prends à pleine bouche sans y être invité et il flatte ma joue en soupirant. Je suis prise de tremblements,l’ignoble, pisse en tenant ma nuque, se répand dans ma bouche, je grimace de dégoût sans chercher à me dégager, prête à tout subir pour faire délivrer Jean.
Je lape, avale le liquide immonde, tétanisée de honte, humiliée, me forçant à garder mon sourire de poupée de luxe, la pisse se tarit enfin et le gros général râle en jouissant une petite quantité de sperme dans ma bouche.
Jean monte prudemment l’escalier, il arrive dans un vaste hall, une splendide villa, il se réjouit que le Général ne l’ait pas transféré dans le QG de la Sécurité d’Etat. Il a voulu d’une exécution sommaire, discrète pour régler ses comptes passés. Quelle erreur. Jetant un coup d’oeil par la fenêtre, il voit la grosse Mercedes Noire, avec un fanion à quatre étoiles. Le chauffeur attendant à côté. “Général, nous voilà” pense t-il, on va régler définitivement nos comptes. Avant de grimper l’escalier, il explore le rez de chaussée, personne. Il profite de la cuisine, pour reprendre quelques forces. “Tu ne perds rien pour attendre mon salaud”. Il grignote quelques “pitas” à la viande et l’arrose d’une bière locale, une Jelen Pivo. Il grimpe l’escalier d’un pas plus assuré, l’arme au poing.
Je redresse la tête, le menton, les seins souillés de pisse, le général a un air satisfait et donne un ordre bref. je frémis en voyant les deux chiens se redresser et venir me lécher le visage, je ferme les yeux, transis de honte de ce qui se prépare. Je ne peux que me laisser faire, docile, tremblotante en m’allongeant sur le dos, les cuisses écartées, la robe roulée sur ma taille fine, un des molosses me lèche la chatte, je tressaute, la langue râpeuse recouvre ma vulve entièrement, je me tends, gémis malgré moi et redresse un peu mon bassin vers le monstre.
Un des gardes me fait mettre à genoux, j’obéis sans discuter et tends mes petites fesses en me penchant en avant, prête à me faire posséder par ce démon bestial. Je tressaute alors que le chien me monte, se branle sur mes fesses, le garde rit et guide le sexe rouge dans mon ventre et je pousse un petit cris en me sentant prise par cette bête.
Je jappe malgré moi ce qui fait rire le sadique, je tressaute, la bête est endurante, se démène sur mon dos, me griffe les cuisses. je tremble, secouée comme un prunier et elle se bloque, cesse de bouger, je redresse la tête, sentant le nœud en moi, la chatte distendue, un flot de sperme bestial se répand dans mon ventre, je pleure, humiliée, attendant que ça passe, coincée dans cet amour bestial.
L’animal se dégage enfin au bout de cinq longues minutes et je veux me redresser mais le garde m’en empêche, donnant un ordre bref, je tremble, comprenant que le second chien va me monter à son tour et je ferme les yeux en repliant la tête entre mes coudes, me penchant, m’offrant à ce coït horrible.
Le salaud le guide entre mes fesses et je hurle en redressant ma petite frimousse blonde. Je manque d’air, la bête s’active rapidement, me faisant monter une onde de chaleur, de douleur entre les fesses, je me tends et hurle de jouissance malgré moi. Le général éclate de rire en me voyant jouir comme une salope, je m’écroule en avant, faisant sortir le chien de mon petit cul.
Jean écoute à la porte capitonnée, il comprend que le Général est en train d’organiser une de ses séances de torture sadiques. Il arme son revolver. Par le trou de serrure, il cherche à voir à combien de Serbes il va avoir à faire. Des aboiements en plus. Il a juste six coups dans le revolver. Pas de droit à l’erreur. Il reteint sa respiration. Se concentre et surtout épargner leur otage.
Le garde me donne un coup de pied et me hurle un ordre en mauvais anglais “Suck bitch, suck the dog” je blêmis et me tourne, passe ma petite tête de bourgeoise parisienne sous le monstre et tends mon visage de poupée, prenant le sexe rouge à pleine bouche sous le regard du général qui se délecte de ma déchéance.
Jean regarde mieux... une blonde, une jolie blonde en train de sucer ce gros chien noir; elle lui rappelle Betty. Une blague sur la bêtise des blondes lui vient à l’esprit, toutes les mêmes. Il se reprend, “rester concentrer”.
Le sperme bestial dégouline dans ma bouche, je grimace et avale, ça me coule sur le menton, je reste en place, le finis bien, et redresse la tête, je suis agitée de petits mouvements saccadés, humiliée et fixe de mes grands yeux bleus le général. “Satisfait mon général?” le regardant en lui faisant un sourire mondain malgré ma tenue, le sperme sur mon visage de bourgeoise.
L’homme se lève, je reste à genoux à ses pieds, sa grosse main sur ma nuque... “Idiote, t’es vraiment qu’une idiote.. si tu t’imagines que je vais le libérer..” et sa main se plaque sur mon visage en une gifle qui résonne dans la pièce, me fait tournoyer sur place et m’étale de tout mon long sur le sol. Réalisant soudainement ma naïveté, ma stupidité de m’être moi même jetée dans la gueule du loup.
Sortant son arme de service en la dirigeant vers moi. Je tremble, et vomis d’un coup incapable de me retenir devant la mort qui se dresse et j’éclate en sanglot, ne pouvant pas contrôler mes larmes, m’humiliant devant ce salaud en le suppliant de ne pas me tuer.
Comprenant que la pauvre femme va se faire exécuter, Jean ne peut plus différer son intervention. Il ouvre la porte, un coup d’épaule, il cible d’abord le Général qui a son arme au poing, faisant exploser son crâne. Je pousse un hurlement strident en redressant la tête, de la cervelle se plaque sur mon front, je ne comprends pas, pensant que c’est moi qui vient de mourir, puis les deux chiens s’effondrent tour à tour, d’une balle en pleine tête.
Les trois gardes terrorisés lèvent les bras en l’air, se mettent à genoux. Jean les tient en garde, proche de l’évanouissement, sa blessure au ventre, il ressent comme un coup de poignard. Son regard se trouble.
Je redresse les yeux, secouée de spasmes, je l’aperçois, en sang et éclate en sanglots, c’est trop pour moi, je réalise que le mercenaire va s’évanouir. Dans un sursaut de lucidité je me lève, tremblante de ce que je vais faire et le soutiens, lui prends son arme des mains et abats les trois gardes sans réfléchir un instant alors qu’ils essayent de se redresser, voyant Jean qui s’écroule sur le sol.
Je laisse tomber l’arme en réalisant ce que je viens de faire et tombe à genoux en pleurant... Son corps est à ma gauche, il gémit, je fais un effort surhumain pour me calmer et me tourne vers lui... lui caresse la joue, essayant de la ramener à lui. Un éclair de lucidité, il balbutie, “attention, le chauffeur du général dehors, il a entendu la fusillade”, puis il s’effondre.
Hésitante, je prends l’arme du général, la tenant à deux mains, avançant d’un pas mal assuré, sur mes talons aiguilles et tire en fermant les yeux alors que l’homme entre en trombe dans la pièce, il s’écroule sur moi dans sa lancée. Je tombe à la renverse, écrasé par son poids, une flaque de sang sur ma poitrine.
Suffoquant, jeme dégage du corps, au bord de la crise de nerfs. Je me redresse, essoufflée, jetant un regard vers Jean qui gît à mes pieds. Je ne sais que faire puis décide de tirer son corps. “Mon dieu qu’il est lourd...” le bougeant cm par cm, le traînant sur le sol, flageolante, ne pouvant retenir toutes les larmes de mon corps, je réussis à le sortir de cette demeure sinistre.
Je mets à nouveau un temps fou pour l’installer à l’arrière de la limousine, il gémit et continue à perdre du sang, J’ai peur qu’il meure là, dans mes bras et démarre en trombe, écrasant au passage les ridicules statues en plâtre qui trônent à l’entrée de la résidence... Je roule sans réfléchir, ne sachant que faire. Je ne sais même pas où je suis... Je tourne la tête de temps en temps, il est toujours évanoui, sanguinolent, ce n’est qu’une plaie, j’ai du mal à le reconnaître tant son visage est en sang. Je réussis à me calmer et m’arrête sur un bas de côté, l’endroit est désert, on dirait une sorte de friche industrielle...
Le portable de Jean se met à sonner, toujours agitée de frissons, je sors, affolée, fouille dans sa poche... le trouve pas de suite...sa poche révolver, enfin... et je décroche. Je vois s’afficher Irina Manoljovic... une voix féminine.. je réalise.... Irina et pleure à nouveau, évacuant le trop plein de stress.
Elle essaye de me calmer a l’autre bout du fils, me demande ou je suis. Je hurle...”mais je ne sais pas ou je suis!!! j’ai roulé... ils sont morst, je les ai tué... hurlant, hystérique... en larmes...
Il se réveille un peu reprend conscience, il mumure, “GPS... Smartphone...”.
Ma correspondante reste calme et me demande de décrire ce que je vois autour de moi. je tremble de peur... essaye de me calmer... et lui décris un pont au loin, une usine, je tourne la tête, réalise que Jean à les yeux ouverts et lui demande ou se trouve la villa, dans quel quartier, je le presse, le bouscule, il se plaint. Je regarde l’appareil sans rien comprendre, comme si une poule avait trouvé une montre... je maudis ma bêtise, mon ignorance en sanglotant, épuisée...
Se sentant un peu mieux, il rajoute, “c’est ma chance sauvé par une blonde … clique sur l’icône GPS et le nom de la rue s’affiche en haut du plan …” il ajoute et “Merci ma blonde, je te dois une fière chandelle. “
Je tourne la tête vers lui, cessant soudainement de pleurer à ses paroles... et lui obéis, mes mains tremblent encore, je réussis, et donne à Irina la précieuse indication.
Je raccroche, épuisée de l’effort fournie et m’écroule sur lui qui pousse un hurlement de douleur alors que j’appuie involontairement sur sa blessure. Je me relève, épuisée...renifle...
“Jean j’ai cru que je t’avais perdu. Merci mon dieu... merci.” Pleurant, évacuant d’un coup toute la tension de mon corps meurtri. Une demi heure plus tard, une petite voiture russe s’arrête,d’abord inquiète, suis rassurée à la vue de la femme qui en sort, accompagnée, d’un homme, sûrement un médecin, une sacoche à la main. .
Je recule pour les laisser approcher de la limousine, regardant Jean qui visiblement n’est pas en bonne santé, il a du mal à parler et le docteur lui intime l’ordre de se taire. Ouvrant sa chemise. Linus sollicite Irina du regard, lui parle à l’oreille en Serbe. Betty entend le mot Général Duvlav, voit le visage de la député se décomposer.
J’ai un haut le cœur et vomit dans mon coin en voyant les plaies béantes sur son torse. Elle m’entraîne à part pendant que le médecin recoud le militaire. “Vous avez liquidé le Général, le Général Duvlav ? Ce n’est pas vrai ? Rassurez moi il divague …”.
Je tremble, la regarde, en pleurs... ayant du mal à parler, à lui dire ce que j’ai fait et, respirant fort, lui débite d’un coup, sans m’arrêter tout ce qui s’est passé, la mallette, le viol, les trois gardes, le chauffeur et ...
Elle me coupe brutalement, “Stop, ce n’est pas le problème, vous vous rendez compte de ce que vous avez fait …”. Jean la sollicite de la main, il veut dire quelque chose d’important.
Je renifle, des larmes coulent à nouveau sur mes joues souillées de spermes, de pisse... je la regarde, la suppliant du regard. La femme se tourne vers lui, je regarde Jean, tremblante, me tenant à elle comme à une bouée.
“Il faut mettre le feu à la villa, les preuves auront disparu, la cuisine, plusieurs bouteilles de Vodka, une bouteille de gaz, ils ne pourront rien prouver, juste des hypothèses …”
“Ho non, j’y retournerais pas!!” je hurle, recule, effrayée de ce qu’il dit... tremblante, à nouveau au bord de l’hystérie et Iréna me gifle sèchement pour me calmer. Je tressaute, surprise et cesse brusquement de parler. Ma perruque valdingue, à terre, je n’ai même pas la présence d’esprit de la récupérer. “Betty, pas un mot compris, mon ami le médecin ne doit rien savoir où alors il va disjoncter.”. “Il a raison...tu viens de tuer quatre homme, ton ADN, vos empreintes sont partout, laissons finir le toubib, ensuite on y retourne”
Je tremble comme une feuille, sachant très bien qu’elle a raison mais une peur panique m’empêche de raisonner. “Voila, j’ai fini, mais il va falloir l’amener à l’hôpital le plus proche sinon je ne donne pas cher de sa vie.” le Serbe se retire de la limousine, les manches en sang. Je le regarde, drapé de bandage... Il hèle le médecin, “Doc, faites moi une ordonnance, j’en ai vu d’autres, une bonne dose d’antibiotiques injectables et je tiendrai le coup 24 heures, ensuite c’est mon affaire”.
Irina le raccompagne à la petite voiture et lui parle en serbe et il part, la laissant avec nous, elle revient vers nous, tenant à la main l’ordonnance puis me donne l’ordre de conduire... Je tremble et remonte au volant, ayant du mal à démarrer et nous nous retrouvons dans l’enfer que nous venons de subir.
J’ai peur à nouveau, me retiens de pleurer, le calme de cette étonnante petite femme me rassure et nous rentrons toutes les deux à l’intérieur de la propriété du Général, laissant le blessé dans la limousine, il lâche juste un dernier conseil “Il faut que cela ressemble à un règlement de compte ethnique, Irina”.
Elle découvre le massacre et sans un mot nous regroupons les corps ensemble. Puis elle, les asperge de vodka, je la regarde faire, tremblante, et vomit à nouveau, je n’ai plus rien dans le ventre et je crache de la bile, l’odeur est atroce, je grimace...
Elle tourne la tête vers moi, visiblement agacée et énervée de ma conduite et me hurle après, me secoue. Elle écrit au mur quelques slogans puis finit en mutilant les hommes de façon obscène. Je ferme les yeux, sors de la pièce, quelle boucherie… Elle m’entraîne vers la cuisine, ouvre le gaz en grand, arrose la cuisinière à la vodka, m’intime l’ordre de sortir.
Je retourne la première à la voiture, tremblante, un goût horrible à la bouche. A son tour, elle quitte la villa en courant et un énorme flash, le gaz, fait exploser la belle bâtisse, la vodka amorçant l’incendie ...
“Je crois que c’est à vous ma chère” elle me sourit en me tendant la mallette.. je suis soufflée devant son calme apparent. “heu merci madame” bafouillant sottement en la regardant.
“Déposez moi près d’un arrêt de bus, je me débrouillerai seule, quand à vous deux, je vous conseille fortement de déguerpir au plus vite, la frontière la plus proche est à cent kilomètres, filez au plus vite et ne revenez jamais ici compris?”.
Jean se permet un dernier trait d’humour devant Irina “Pauvre Betty, elle ne pourra pas venir en Serbie pour sa lune de miel !”. “Et encore merci Irina, prends garde à toi aussi”. Elle sort de son sac son foulard bleue et me le tend. Désolée, pour la claque, et la perruque, cela serait mieux ainsi.
Je lâche un timide sourire, enfin soulagée, respirant fort me drape la tête du foulard et hausse les épaules en souriant à Irina...” Merci madame, je vous dois beaucoup, gardez la mallette.. j’insiste... vous en ferez bonne usage” déposant mes lèvres sur sa joue pour la remercier.
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