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La journaliste

Chapitre 13

Divers
13 / Les retrouvailles
Lundi, départ en fanfare, suis sur des charbons ardents et Damien également, nous devons être à 6 h du matin à Charles de Gaulle et je piaffe d’impatience dans le taxi bloqué dans un embouteillage impensable à cette heure matinale. Ça se débloque enfin, sûrement un accident, heureusement que nous avions un peu d’avance et après une course effrénée dans les longs couloirs sans fin de l’aéroport on trouve enfin la bonne porte.
L’hôtesse nous délivre le sésame, et nous commençons à faire le serpentin qui nous mène à la fouille, je râle dans ma tête après la blacquette qui fait du zèle en me faisant une palpation un peu poussée à mon avis, pas bien dans les règles et finalement on s’installe dans nos fauteuils, j’apprécie le grand luxe, 1er classe, la direction a assumé pour le coup et une charmante jeune femme asiatique s’occupe de nous.
Damien est prévenant, aux petits soins, je lui souris, amusée et touchée de sa gentillesse, lui prend la main. “C’est bien que tu viennes... “ lui faisant un chaste baiser sur la bouche.
La journée est quand même longue, je n’arrive vraiment pas à accrocher aux différents navets qu’il nous propose et passe le temps en me plongeant dans la relecture de “Millenium” m’identifiant un peu à LisBeth.
Le plafond est bas au survol de Hanoï et me frustre de la vue de cette ville tentaculaire, je tressaute alors que les roues l’Airbus se posent sur la piste. Damien me sourit, pose sa main sur la mienne. “On y est ma chérie. Je me lève, lui rendant son sourire en prenant mon gros sac de voyage
La chaleur est étouffante dans le grand hall et nous poireautons pour les formalités de douanes, au milieu d’un paquet de touristes braillards qui n’en finissent pas de papoter, faisant des commentaires ironiques sur la lenteur des douaniers Vietnamiens.
Je me garde de tout commentaire, jetant un regard circulaire autour de moi, on est loin du luxe discret de Charles de Gaulle, La salle est austère, et je souris, passant enfin devant un charmant jeune homme qui me fait des sourires amicaux en baissant la tête. Ils sont tous jeunes, très jeunes même et nous sortons enfin, happés par la chaleur humide.
Damien discute en anglais avec un chauffeur de taxi, toujours aussi jeune que les douaniers et nous nous installons à l’arrière, il est 21 heures, heure locale et nous roulons sur une autoroute qui semble déserte, quelques vélomoteurs par ci par là, le taxi nous dépose devant un hôtel du centre ville, dans une ruelle étroite, bardée de boutiques qui sont en train de fermer.
Damien, galant, me laisse entrer la première dans notre chambre du dernier étage et je dépose mon gros sac sur le grand lit, jette un regard circulaire. Rien de superflus, le strict nécessaire, cela me convient parfaitement et je prends rapidement une douche, surprise de la “cabine”, pas de cabine en fait. Je ris dans ma tête en me douchant, à côté du trône des wc.
Je sors, drapée d’une courte serviette et fronce les sourcils en voyant Damien qui me matte en souriant, ravi du spectacle que je lui offre. “Vas te doucher, j’ai faim, il faut aller manger!” riant en le grondant gentiment, lui donnant une petite claque sur la main.
Je me regarde dans la glace et m’amuse à mon reflet, essuyant ma tête blonde, je ressemble à une militaire avec mes trois cm de longueurs de cheveux, qui commencent déjà à boucler.
Je me passe de soutien gorge, enfilant une petite robe légère, jaune fleurie et ajuste les lacets des escarpins sur mes chevilles, m’asseyant en me maquillant sommairement pour aller dîner.

Le concierge nous appelle un taxi et nous roulons dans un Hanoï, presque vide, je suis impressionnée par l’entrelacs de câbles électriques qui pendent de tous les côtés dans un ordre anarchique impressionnant.
Il nous dépose devant un luxueux restaurant du quartier des ambassades, des grosses voitures garées devant, visiblement des pontes de l’administration ou des industriels locaux qui ont fait fortune avec l’ouverture à la concurrence des commerces, des usines.
Le service est parfait et je me délecte des plats tous aussi délicieux les uns que les autres et nous retournons à l’hôtel, éreintés, fatigués de ce long vol.
Damien se réveille le premier et sourit en me voyant endormie, le drap a glissé dans la nuit et dévoile ma poitrine. il se lève, ravi de de ce qu’il vient de voir et la douche me réveille à mon tour.
Je le rejoins dans la salle de bain, souriante, ravie d’être là, avec lui et me douche en même temps, jouant un peu contre lui. Nous rejoignons la grande salle des petits déjeuners où s’active une jeune femme charmante qui fait les yeux doux à mon fiancé. Cela m’amuse et je mange comme quatre...
“On va aller à l’ambassade ce matin, il faut que l’on se présente et nous aurons besoin des autorisations pour aller dans le nord.”
“Ça t’embête si je te laisse y aller seul? j’ai envie de me promener dans la ville.”
“Non pas du tout, on se rejoint à l’hôtel pour midi, ok?”
Je souris, lui prend la main en la portant à mes lèvres et me lève, le laissant terminer son omelette. Je remonte dans notre chambre et enfile un jeans confortable et un tee-shirt puis prenant mon petit sac à dos, l’appareil photo dans la main, comme la parfaite touriste je descends, heureuse de pouvoir être seule.
Je sursaute, surprise, on a changé la petite rue dans la nuit... plus de trottoirs, un foutoir incroyable, je souris regardant les petites échoppes qui sont toutes ouvertes à présent, débordant sur la rue et je sors, tressaute évite de justesse une charmante gamine qui slalome dans la circulation dense, pas ou presque pas de voiture, je me laisse conduire par le flot, assaillie de toute part par tous ses scooters
Il ne fait pas encore très chaud et je marche depuis deux bonnes heures, submergée par les odeurs, les couleurs de la ville, j’ai l’impression d’être une géante avec mon mètre soixante cinq, je ne perçois aucune agressivité et mitraille sans arrêt, m’en mettant plein les yeux de ce spectacle vivant de cette fourmilière qui s’active.
Je m’enfonce dans la profondeur de la ville sans rencontrer un seul européen.
Quelques bar à l’européenne mais j’évite, voulant m’imprégner et m’installe au milieu de vieux messieurs qui me regardent comme si j’étais une extra terrestre, assise sur un siège bas, en plastique, je sirote une bière locale, légère “Hanoï” pas vraiment original comme nom et je reste un moment, observant les gens qui passent répondant en souriant à un semblant de drague de la part d’un espèce d’oligarque bedonnant, sûr de son fric qui massacre allègrement un anglais impossible.
Je sursaute, prise par mes rêveries, je n’ai pas vu passer l’heure et je réponds amicalement à un pouspous à vélo qui me ramène à l’hôtel, Damien m’attend, visiblement agacé de mon retard mais, le sourire qui me fend le minois le rassure. “Désolée mon chéri, je n’ai pas vu passer l’heure. ” l’embrassant tendrement sur la joue
“Cela s’est bien passé à l’ambassade?” lui prenant le bras en marchant à nouveau la cohue, emportée par l’étrangeté de cette ville incroyable.
“Oui nous aurons un guide chauffeur à notre disposition dès demain matin, mais on va où là?” me regardant marcher comme si je savais très bien où je me rendais... j’esquisse un petit sourire, amusée et ne lui réponds pas, l’entraînant dans des ruelles étroites, encombrées de petits restaurants où les gens mangent sur des petites tables ou pas de table, assis sur un tabouret bas, en plastique informe ou accroupis sur leurs talons. Des vieilles femmes cuisinent dans des petits braseros et les odeurs de graillons se mélangent aux épices pour former un fumer impensable pour l’odorant des petits européens que nous sommes.
“Non on va pas manger ici, t’es folle!” J’éclate de rire en le voyant incrédule alors que j’essaye de parlementer avec un tout petit bonhomme décharné qui me sourit avec son unique dent.
“Crabes, gambas grillés et boulettes de viande mon cher, avec service 4 étoiles...” lui faisant une révérence en m’installant aux côtés d’une grosse matrone, la patronne visiblement qui regarde Damien, un large sourire doré aux lèvres.
“L’aubergiste” nous installe devant une petite table basse où il installe des “amuses gueules” je pouffe de rire en voyant la tête de Damien et je lui tends la main pour l’inviter à s’asseoir à mes côtés, voyant bien qu’il fait la tête et j’en rajoute, amusée, ravie même...
“Heu en ce qui concerne la viande, je ne garantis pas l’origine chéri, mais rassure toi, les boulettes seront bien grillées...” alors que l’édenté pose sur la tablette, le sol, jonché de papiers gras, deux assiettes de neims avec des petites coupelles de sauce.
Je le remercie du regard et, prenant les baguettes, je ris en laissant tomber une petite neim dans la coupole qui se renverse, faisant éclater de rire tous les vietnamiens de la rue...
La bonne humeur finalement atteint Damien qui se décoince et on mange comme des goulus, riant à chaque bouchées.
Je jette un oeil sur mes voisins qui mangent de bon coeur et, surprise de les voir faire, ils jettent au sol les déchets sans se poser de question inutile, notre table est vite encombrée de détrituts de toutes sortes et des minettes qui font le “service” viennent débarrasser en riant, parlant entre elles et je les vois, stupéfaite, dépiauter les reste des crabes que nous avons finis de manger. j’en reviens pas, éclate de rire.
“Tiens regarde ce qu’il y a dans la soupe ensuite!!”
“J’en reviens pas.. c’est délicieux, bien meilleur qu’aux 5 étoiles d’hier!!” Damien sourit, la bouche pleine oubliant enfin les codes de la bonne société. On passe plus de trois heures, essayant de se faire comprendre des clients qui nous entourent, occasionnant à chaque phrase de grands éclats de rire, de toute l’assemblée.
Je fais signe à l’édenté, d’un geste international, et d’un large sourire, il me fait comprendre qu’il nous offre le repas... j’insiste, essaye de discuter mais visiblement il ne veut rien entendre, prenant dans ses bras sa petite fille qui me regarde d’un regard qui emplit mon cœur.
Je n’ose pas la toucher, elle est si belle, je la fixe, imprime son visage dans mes yeux... et je dépose délicatement mes lèvres sur son front en souriant, me redressant me confondant en remerciement à ce brave homme qui garde son sourire, il a du naître avec, et il est figé ainsi pour le reste de sa vie.
Je regarde Damien qui visiblement est aussi ému que moi.
“Reste la, je reviens.” m’éloignant, je file dans la ruelle adjacente, furète rapidement dans les innombrables boutiques à ciel ouvert et reviens, les mains pleine de jolies robe de soie et discrètement, je les donne à la vieille matrone au sourire dorée, elle comprend sans mot mon intention et je prend le bras de Damien, heureuse.
“Je t’aime ma chérie, tu es si belle quand tu es heureuse.” Damien me prend dans ses bras et m’embrasse au milieu de la rue alors que les petites motos nous évitent, certains sourient mais pas une nous klaxonnent.
Je me blottis contre lui, fermant les yeux, me laissant me ramener à l’hôtel et ce grand couillon se perd dans les dédales des petites rues, occasionnant un nouveau fou rire. Finalement nous rentrons après avoir marché de longues heures, bras dessus, bras dessous.

L’¨île Rousse, le matin, Corine a profité de ce début de permission pour faire la grasse matinée. Elle se prépare à rentrer dans son rôle d’espionne. Un certain frémissement, de plus, elle va rencontrer l’ex Commandant Linus, une pointure, paraît’il. L’émotion la prend, va t’elle réussir sa prise de contact, la surveillance ce n’est pas son métier.
Elle joue gros, en cas de succès, elle va peut être arriver à sortir du rôle de doublure où elle est cantonnée, toujours dans l’ombre et en plus passer quelque jours avec le mercenaire n’est pas pour lui déplaire. Elle charge son sac à dos sur les épaules, elle ajuste un chapeau en toile à large bord en sortant de l’Hôtel,.
Une belle journée d’été, elle réalise qu’elle a oublié de prendre une crème solaire et rentre dans la première pharmacie rencontrée. Elle prend un spray de protection solaire, puis, voyant le rayon préservatifs à côté, prise d’une impulsion, elle saisit une boîte, le modèle Tentation. “Ce serait trop bête... Pourquoi pas.”
Le pharmacien ayant compris qu’il avait à faire à une touriste randonneuse, “attention Mme un gros orage est prévu sur Calvi et les environs vers 19h00 - 19h30. Il ne fera pas bon traîner dehors.
Elle règle ses achats, se protège le visage et les bras puis ajuste son sac à dos et direction Calenzana. Sa bonne étoile lui a souri, elle sait comment mettre le pied dans la porte de sa cible, la parisienne perdue, douchée sous l’orage et boitillante, la cheville légèrement foulée, un galant homme n’y résistera pas. Elle s’imagine en vêtements trempés et se dit que son charme n’en souffrira pas au contraire.
Le GPS en main, elle quitte la petite route et s’engage sur le sentier. Le ciel est bleu, sans aucun nuage, mais en Haute Corse, le temps peut se dégrader rapidement et de nos jours on peut avoir confiance en la météo.
S’étant fixé environ 19h30, au plus fort de l’orage, pour sa prise de contact, Le lieutenant Lepin décide de ne pas se presser, de profiter de cette belle journée de mai et de s’adonner à sa passion pour la photographie, multipliant les arrêts, de profitant de cette féerie de couleurs, la mer au loin, les sommets encore enneigés, le maquis avec ces cistes blancs et roses. S’ajoutant à ce plaisir des yeux, les charmes odorants de cette végétation . Venant d’arriver à Solenzara en février, elle n’avait pas encore eu le temps de faire du tourisme et de découvrir ces paysages de la Haute-Corse.
Alors qu’il lui reste une bonne heure de marche pour arriver, Corine prend conscience que la météo est en train de changer brutalement, le ciel se couvrant de nuages menaçants et le vent commençant à se lever. La jeune femme se presse avance d’un pas plus rapide, tout en gardant un oeil sur le ciel, des premières grosses gouttes d’eau tombent accompagnées de grêlons. Elle a bien géré son affaire, elle est juste à cinq cents mètres de la résidence de l’ex Commandant.
La pluie devient violente, de plus en plus de grêle, un éclair zèbre le ciel à proximité, le tonnerre. Inquiète, elle accélère le pas, à petites foulées, descendant la colline couverte de maquis.
Elle se repère, la porte de la maisonnette est ouverte, la lumière est allumée à l’intérieur. Elle devine même une silhouette dans l’encadrement de la porte. Ce faisant, elle n’a pas vu un fourré épineux devant ses pieds et trébuche, s’étale de tout son long,. Elle se relève, et continue boitillante, elle en pleurerait presque, un genou et une cuisse écorchée, une cheville douloureuse, des épines enfoncées dans les paumes et son sac qui s’est ouvert et prend l’eau. Ses vêtements lui collent à la peau et les bords de son chapeau de toile pendouillent sous le poids de l’eau. Le sac à dos à la main, elle continue à avancer courageusement, un pincement au cœur, le moment du contact étant tout proche.
A l’abri dans l’entrée de sa maisonnette, Jean, en short et tee-shirt, profite du spectacle de l’orage sur les montagnes de Haute Corse, il hume ces odeurs de maquis mouillées qui lui rappellent sa jeunesse, près de Nîmes.
Tout d’un coup, il voit venir vers lui, une silhouette, clopinant, boitant bas et tenant un sac à dos à la main. Il n’en revient pas, encore un de ces touristes inconscients, sûrement un Parisien. Un bref instant, il reste immobile, observant en spectateur et se disant qu’une bonne leçon ne fait de mal à personne.
Puis se rappelant de ses erreurs récentes en Serbie, il fonce sous la pluie vers cette brebis égarée. D’une main il se saisit du sac à dos dégoulinant, il découvre qu’il s’agit d’une jeune femme et de son autre main, il l’aide à avancer en soulageant sa cheville blessée. Il pose le sac à dos dans l’entrée de la maison. La jeune femme est debout, à l’intérieur, prenant appui sur le dossier d’une chaise.
Jean la découvre enfin à la lumière. Une rousse, bien faite, l’allure sportive, dans un piètre état, un bras et une jambe écorchés et rapés par les cailloux et les arbustes épineux, les paumes des mains abîmées.
Il ne peut s’empêcher de fixer un peu trop son chemisier et son short qui lui collent à la peau, mettant en valeur son physique. Des images de Betty, provocante dans sa robe mouillée lui reviennent en tête, des envies … Heureusement celle ci est plus décente, il devine juste un soutien gorge et une culotte.
Corine grelotte, pour partie à cause du froid, pour partie sous l’effet du stress, elle se dit que le bonhomme n’a pas l’air commode.
Jean ne vaut guère mieux, en deux minutes sous l’orage, il est aussi totalement trempé. “Moi, c’est Jean, il faut vous réchauffer Madame, vous êtes dans un drôle d’état, on parlera ensuite. Il y a une salle d’eau là. Il prend un peignoir. Voila il vous en reste un, et prenez une douche bien chaude. Je prépare un remontant”.
Il referme la porte. Méthodique comme d’habitude, il fait chauffer de l’eau dans la bouilloire, prépare deux grandes tasses, du café, du thé. Dans la pièce annexe, il vide ensuite le sac à dos, une partie va dans le sèche linge, le reste tout ce qui est fragile sur le fil, cela sera sec demain. Il s’amuse à étendre les dessous, pensant cette petite dame se soigne, et apprécie le maillot orange flashy. Il pose le reste, sur la table de la salle, la trousse de toilette, le GPS et le téléphone portable sur la table. Et termine par la boîte de préservatifs, bien aplatie.
Il entend toujours la douche, sa visiteuse imprévue devait avoir besoin de récupérer. Il en profite pour se sécher et se changer rapidement.
Le bruit de douche s’arrête. Jean a décidé de laisser venir les explications de cette drôle de pin-up tombée du ciel, cela devient une habitude. De toute façon, il prendra discrètement en photo son visage et une recherche d’images sur Internet lui permettra de vérifier les dires de la demoiselle.
Il s’installe à table. La porte s’ouvre, cette rousse est vraiment plaisante, la chevelure ébouriffée, dans un peignoir blanc sort, l’air gênée pas très à l’aise, le pas hésitant. “Pas mal se dit il, le stéréotype de la rousse aux yeux verts avec quelques taches de rousseur et en plus avec ce peignoir qui s’arrête à mi cuisse et légèrement décolleté... cela me change des légionnaires”.
“Asseyez vous Mme … “ …
“Corine Lepin, et Mademoiselle”
“Café ou thé... pain et charcuterie corse ou gâteaux secs locaux …”
Il a un sourire repensant à Betty, se rappelant de l’épisode du train, pour elle après une telle épreuve, il n’y aurait pas eu photo, cela aurait été pain, charcuterie corse et gâteaux secs. Il se promet de l’inviter à un repas en tête à tête avant son départ pour le Chili, histoire d’évoquer cette expédition Serbe et de garder le contact”.
Il fixe intensément sa naufragée, il la sent mal à l’aise, ne dit rien, la mettant sous pression du regard, laissant le silence s’installer.
Elle baisse les yeux, elle sent l’émotion monter, trahir cette homme qui l’accueille sans arrière pensée, s’occupe d’elle, la dorlote presque, c’est nouveau pour elle. En même temps, voyant les yeux noirs qui la scrutent, elle prend peur, craignant la réaction du Commandant si il découvre qu’elle l’a trompé. Elle décide de vider son sac, de tout raconter, et tant pis pour ce qu’il adviendra.
Elle parle sous le coup de l’émotion, de manière hachée, puis petit à petit son élocution devient plus facile. “Je suis le Lieutenant Corine Lepin, basée à Solenzara”. Puis elle explique. La demande du préfet, la mission qu’il lui a confié par l’intermédiaire du Commandant de la base de Solenzara, elle reprend leurs mots, “mettre sous surveillance ce corsaire, être sur qu’il se tient à carreau”. Pour la durée c’était une semaine. Le préfet a fait cette demande quand il a su qu’une huile de la Marine Nationale était intervenue pour aménager la peine de l’ex commandant Linus. Ses yeux tombant sur la boîte “Tentation”, “ils ne m’ont pas demandé de coucher avec vous, juste vous surveiller c’est tout, pas vous impliquer dans un viol. Sur ce point, cela vient de moi. Dans leurs idées, ils m’ont choisi parce qu’après les quelques jours d’isolement au Camp du 2ème REP, une femme serait peut-être plus la bienvenue. “
Sans rien laisser paraître, Jean s’amuse, en voyant qu’il alimente les fantasmes de cette inconnue. Il se dit qu’elle est vraiment très tentante physiquement. Concentrée sur sa confession, elle n’a pas conscience que le peignoir s’est assez largement ouvert.
Toujours le silence, le regard qui la fixe, juste un hochement de tête, d’encouragement à continuer, Jean a réussi à maîtriser une impulsion première, la livrer au Colonel avec une accusation d’effraction et d’incitation au viol.
Il sent un accent de vérité dans la voix de Corine. Elle complète “Je pense que c’est votre amie qui a intercédé en votre faveur Monsieur Linus. Elle m’a posé des questions sur vous, votre histoire, dans l’hélicoptère la ramenant vers Nice. Et quand j’ai été au courant de votre sort par une indiscrétion, je l’ai prévenue à son bureau. “. Elle se tait, épuisée, toujours sous pression, elle a vu le visage de l’ex-Commandant se fermer, il s’est radouci un peu à l’évocation du rôle de son amie.
Après un moment de silence, comprenant que Corine a été au bout de sa confession, Jean reprend la main. “Je vous remercie de votre franchise Melle, vous vous êtes évitée de gros soucis. Maintenant nous allons manger tranquillement. Vous irez vous coucher et demain nous aviserons ensemble, il insiste sur le mot ensemble. Je vous laisse la chambre, je m’installerai dans le convertible de la salle.”
Jean assure le service, amène la jeune femme à parler d’elle, de sa vie, de sa situation. Petit à petit, elle se détend, elle se laisse aller, appréciant d’avoir une oreille attentive en face d’elle. 30 ans, célibataire. Un père militaire, fille unique, bonne élève au Lycée. Une formation scientifique, reçue à l’école de l’air, un semi-échec à la sortie, elle n’est pas admise pilote de chasse, elle se retrouve pilote d’hélicoptères, d’abord près de Paris, à la base aérienne 107 à Villacoublay, puis mutée d’office depuis quatre mois à Solenzara. Ici, elle ne connaît personne et en butte à une hiérarchie misogyne, elle lutte pour faire son trou. Pour elle, la mission confiée par le préfet Maritime, une opportunité pour respirer , voir autre chose. Elle parle de son hobby, sa passion pour la photo, la randonnée, le cinéma, elle se découvre petit à petit ....
Le temps passe. “Nous allons avoir une grosse journée demain, réveil 7h00, nous irons prendre ensemble le petit déjeuner au village, je pense que votre cheville ne devrait pas vous faire souffrir. C’est juste un bobo. Désolé pour l’horaire, j’ai mes habitudes de vieux garçon, et je ne gère pas un club de vacances pour jeunes femmes célibataires sexy.”
“Et nous allons aussi voir le conte que nous allons raconter au préfet et à votre chef d’escadron pour notre profit à tous les deux. Et si nous pouvions passer quelques jours de détente ici ensemble cela nous fera du bien. Bonne Nuit, Corine.”
Le 4x4 luxueux attend, garé en double file alors que le chauffeur se grille une cigarette. Damien est le premier à descendre et se présente au au jeune homme qui lui répond dans un Français parfait, teinté d’une petite pointe d’exotisme
Le bagagiste installe nos affaires à l’arrière et je me fais attendre, râlant après le décalage horaire de ne pas pouvoir appeler Clémenté pour avoir des nouvelles, savoir si le président a tenu parole... mais je doute fortement et envoie un message à Nicole pour la rassurer. Je descends enfin, me disant que Damien a assez attendu et fais un petit signe amical au concierge qui me le rend bien. “Bonjour monsieur…“, tendant ma main au charmant jeune Vietnamien qui me sourit d’un large sourire sincère. “Tim Madame, appelez moi Tim”
Je lui rends volontiers et ajoute “Alors moi ce n’est pas Madame mais Betty et mon fiancé, Damien..” m’installant à l’arrière alors que Damien fait un peu la gueule en me voyant faire les yeux doux à ce beau chauffeur.
Je pose ma tête sur son épaule, le rassurant d’un câlin et le 4x4 chinois roule dans le flot des scooters, je me demande comment il n’en renverse pas au passage tant la circulation est dense.
Nous roulons sur une longue avenue pour sortir de la ville et Kim, fier de son pays, tourne la tête, nous désignant une fresque murale sur le muret qui longe la route. “C’est la plus longue fresque mosaïque du monde et elle est dans le guide des records” je souris, prends quelques photos et nous sortons enfin de cette ville tentaculaire et le véhicule s’arrête à un péage. Damien me fait remarquer la vétusté des lieux.
Deux heures plus tard Kim s’arrête dans une petite ville minière, je suis surprise de la noirceur des lieux et lui demande la raison. “La poussière Betty, il y a ici une des plus grosses centrales à charbon du pays, avec sa mine d’extraction. Le nombre de cancers est incalculable” Effectivement toutes les personnes croisées arborent un masque anti-poussière.
“Kim trouvez un hôtel, je vais me renseigner, on restera un jour ou deux ici”.
“Mais Betty, il y a rien a voir ici...” son regard interrogateur... il ne comprend pas que je puisse être intéressée par cet endroit sinistre. Je le rassure de ma main sur son épaule et il acquiesce sans rien dire de plus, évitant le regard de Damien qui a l’air exaspéré à l’idée de passer deux jours ici. J’insiste auprès de Kim qu’il me prenne rendez vous avec le directeur de la centrale et de la mine puis avec le maire.
Nous les rencontrons, les deux directeurs, deux personnages identiques, petit rondouillard au sourire sympathique mais j’ai compris que dans ce cas là ce n’était que façade, le maire par contre, à mi mot, n’osant pas ouvertement critiquer, se lance dans un discours moderne et progressiste. je ressors, satisfaite, ayant de quoi faire un petit reportage, il ne me reste plus qu’à me balader en ville et Kim me sert d’interprète, les gens, surtout les femmes me répondent facilement.
“Contente de toi ma puce?” Damien, dans mon dos, commence à trouver le temps long alors que je pianote sur le portable, terminant mon papier, après trois jours entiers à fureter dans les moindres ruelles de cette ville étrange, noire et attachante.
Je lui souris, fermant le PC, m’étire... et me lève, le rejoins sur le lit, m’allonge à ses côtés...” Tu prendras le temps de le lire demain? avant de partir?”
Sa main sur ma joue se fait caressante, douce et il répond d’un petit signe de la tête, je frisonne alors que sa main glisse sur le haut de mes seins.
Nous n’avons pas encore fait l’amour depuis que je suis rentrée, je sens à son regard, son envie, sa passion et je m’allonge, frémissante alors qu’il déboutonne lentement mon chemisier
Je tressaute, sa bouche sur mon sein gauche, et ferme les yeux, me laisse aller, tremblante, me retenant de pleurer alors qu’il me déshabille amoureusement, prenant son temps, il s’allonge sur moi, tendrement. Je tremble, une envie forte de le repousser, mais je reste allongée, respirant fort; évitant son regard alors qu’il me caresse les seins, glisse sur mon ventre, sa langue me fait frissonner le corps mais ma tête reste impassible, je ne ressens aucun désir en moi et je m’en veux de cette simulation alors que sa bouche s’empare de mon vagin, glisse sa langue, je ferme les yeux, gémissant faiblement en me cambrant, allant à sa rencontre, il s’enivre de mes odeurs intimes je le sens fébrile et il me possède lentement, soufflant au dessus de mon visage, s’activant en ondulant des reins.
J’ai du mal à retenir les larmes qui me montent, et tourne la tête, mimant un plaisir en poussant des petits râles sous ses coups de reins. Il souffle de plus en plus fort, je le sens prêt à jouir et pose mes mains sur ses épaules pour l’accompagner alors qu’il se répand dans mon ventre en s’écrasant sur moi. Restant silencieux, je lui caresse le dos, lui murmurant des mots doux à l’oreille, le rassure en me maudissant de ma duplicité et il se retire, s’allonge à mes côtés, heureux de m’avoir retrouvé. Je pose ma tête sur son torse, fermant les yeux... triste et m’endors contre lui alors qu’il me regarde dormir, me souriant, caressant mes petites boucles blondes qui commencent à repousser.
Jean se réveille, se prépare et toujours aucun bruit dans la chambre. Il est 7 heures passées. Il tape légèrement à la porte. Pas de réaction. Il ouvre et découvre Corine allongée sur le ventre, les bras repliés sous un oreiller, les jambes écartées. Elle est profondément endormie, une respiration régulière. Elle est nue, le drap a glissé. Il admire un instant cette femme, sa peau est légèrement halée, ses petites fesses, un soupçon d’odeur d’agrumes, sa chevelure rousse frisée .Il devine la naissance sur le côté de ses petits seins Un sourire aux lèvres, il remonte le drap sur le dos de la jeune femme, pose la main sur l’épaule de Corine, la secoue doucement .
la jeune militaire s’étire, se retourne pour faire face à Jean, découvrant ainsi sa poitrine. “C’est l’heure, le programme de la journée est chargé. Tout d’abord petit déjeuner à Calenzana, puis vous enverrez votre rapport de surveillance au Préfet Maritime ensuite la navette jusqu’à Calvi. Là, j’ai réservé un Zodiac pour une excursion dans le golfe de Calvi, promenade et baignade au large tranquille et enfin au retour arrêt au Camp Raffalli pour que j’aille pointer chez mon Colonel. Le programme convient-il à Melle ?“
Corine hoche la tête
“C’est parfait pour moi. Merci de ne pas enfermer votre surveillante”.
“Je voudrai vérifier votre cheville, pour être sûr...”
Corine s’assied sur le bord du lit nue, face à Jean, puis replie sa jambe pour lui présenter la cheville, exhibant délibérément son entrecuisse et sa toison épilée maillot. Il ne peut s’empêcher de le fixer quelques instants puis décide de couper court à cette provocation.
“Je vous attends dehors dans le jardin, prenez un maillot et un tee-shirt, la journée va être chaude et le soleil tape en mer …”
Corine excédée par ce ton paternaliste, se lève nue se met au garde à vous
“Oui Mon Commandant...”
et éclate de rire.
“On croirait mon père...”.
Jean vaincu s’éclipse, décidément les jeunes femmes d’aujourd’hui, c’est trop pour lui.
Elle se prépare rapidement, enfile son maillot de bain, il est comme une seconde peau orange vif, avec un effet mouillé garanti, l’ajuste avec soin, elle adore le contact de ce tissu, puis passe par dessus son short long et un tee-shirt bleu roi et termine par son chapeau de toile. La touche finale, un léger nuage de parfum. Elle pense, “Je vais bien arriver à la faire craquer la légende vivante”.
Jean s’est installé sur un banc dans le jardin. Il potasse son guide de conversation Corse. A l’apparition de la jeune rousse, il se lève et tous les deux se dirigent vers le village. Ils se mettent vite d’accord sur un message à envoyer au Préfet Maritime, un message qui laisse à penser que Jean est totalement abattu, au point de ne penser qu’à s’exiler pour devenir vigneron au Chili tout en valorisant l’habileté et le savoir faire de Corine vis à vis du Chef de la base de Solenzara et du Préfet. Alors qu’ils arrivent devant le café de la Place Centrale du village, le message est prêt et Corine l’envoie.
Jean baragouine quelques mots de Corses, la patronne est conquise puis il passe commande d’un petit déjeuner copieux et d’un panier repas pour la promenade en mer. Il explique qu’il a loué un gros Zodiac sur le port à Calvi jusqu’à demain soir, pour explorer le Golfe, l’ïle Rousse... “Vous ne pouviez pas mieux choisir,” lui répond la patronne “les paysages sont superbes, la météo est bonne et vous avez une charmante accompagnatrice, Vous pourriez même pousser jusqu’à la plage de l’Ostricone, c’est calme, les touristes ne sont pas encore arrivés et l’endroit est merveilleux. Je parle, je parle, je vous laisse tous les deux et profiter pleinement de votre excursion ...”. Puis elle s’éclipse.
Dès la fin du petit déjeuner, la réponse du Préfet arrive. Il s’autofélicite d’avoir choisi de confier cette mission à Corine, et lui promet d’avoir un entretien pour discuter de son avenir lors d’une prochaine visite à Solenzara. Corine est ravie, montre le message à Jean et lui fait la bise, tout en posant sa main fermement sur sa cuisse.
Après un petit trajet en navette, le couple arrive sur le port. Le Zodiac de 8 mètres avec ses deux puissants moteurs est vite réceptionné et le couple quitte le port de Calvi. Corine s’est assise contre Jean. Le bateau est parfait, une large plage à l’avant pour bronzer à l’abri des regards et à l’arrière, deux petites plages pour plonger.
Le Palais de l’Elysée, juste avant le Conseil des ministres, le président prend à part son chef de cab, “Marc, prévenez le DirCab de Matignon, qu’il fasse lever la mise à l’arrêt de l’ex Commandant Linus, c’est clair, il peut aller où il veut en France seulement, son passeport reste confisqué. Et Melle Betty Duval va rejoindre le staff de la Présidence début juillet après son Mariage. C’est confidentiel bien sûr. Notez, pour le mariage, vous enverrez un gros bouquet et mes voeux de bonheur aux époux, puis rentre dans la salle du Conseil.
Sur ordre du Président, la machine politique et administrative se met en route. Le préfet maritime ne peut que s’incliner se demandant comment ce corsaire, ce presque mutin, peut bénéficier d’appui aussi important, pour que la Présidence en personne intervienne. .
Il appelle le Colonel Bollot, lui explique brièvement la situation et ils conviennent qu’il y a pas urgence, le Colonel informera Linus quand il viendra pointer le lendemain à la caserne.
En sortant du port, Jean a pris le cap vers l’Ouest en longeant la côte vers la Pointe de la Revelata. Corine prend photos sur photos et ne résiste pas à l’envie de faire une photo de Jean à la barre, celui-ci se prête au jeu de bonne grâce, arrivant à gommer provisoirement ses remords Serbes.
Le Zodiac fend une mer d’huile à vive allure. la militaire s’est ’installée sur la plage avant, vêtue de son adorable maillot, le regard tourné vers le pilote, les jambes repliées, légèrement ouvertes. Elle se sent bien. La douce chaleur, l’air marin, les embruns, ses soucis professionnels mis entre parenthèses, la présence de Jean. Les yeux mi-clos elle l’observe, s’amusant à le provoquer, s’exhibant devant lui et devinant son regard se fixant sur son corps. Son esprit vagabonde, alimenté par des fantasmes érotiques, puis elle reprend le contrôle pour éviter de se laisser totalement aller devant lui.
Le bateau s’arrête, elle se redresse sur ses coudes. L’ex commandant jette l’ancre un peu au large d’un coin de côte sauvage, il est midi passé. “Si vous voulez vous baigner c’est le moment, l’eau est à 19°C. Pour moi, ce sera pour une autre fois, j’ai gardé une mauvaise blessure, un cadeau de mercenaires Serbes et c’est loin d’être cicatrisé.” .
Il s’est assis sur le rebord de la plage arrière du bateau, les pieds dans l’eau. La naïade dans son maillot orange s’approche, se déhanchant comme un mannequin lors d’une présentation de mode. Elle se met à genoux les fesses tournées vers lui pour tremper une main dans l’eau, s’asperger le corps. A quelques centimètres de son nez, elle exhibe délibérément son adorable petit cul, et lui offre une vue panoramique sur sa petite poitrine, l’élasticité et le gainant parfait du tissu rendent ce spectacle encore plus érotique.
Jean craque, agenouillé à côté d’elle, il attrape Corine par la taille l’attire vers lui toujours à quatre pattes. Il glisse une main sous le maillot et caresse lascivement le sein, il sent sa victime se laisser aller, s’offrir. L’autre main, entre les cuisses, masse délicatement la vulve au travers du tissu tout en écartant les fesses. la jeune femme se cambre, s’offre totalement, le provoque. Quoique muette, la posture est sans équivoque, elle s’offre à ses caresses, ne pouvant retenir quelques soupirs. Encouragée par cette complicité passive, il fait glisser le maillot, d’abord le long des bras, puis découvre totalement la poitrine, le roulant jusqu’à la taille. Les deux seins s’agitent, libérés, tentants, les mains reprennent leurs caresses, sautant d’un mamelon à l’autre, taquinant les pointes ou se concentrant sur l’entrecuisse, sur cette toison rousse. Les caresses deviennent de plus en plus ferme, des doigts s’enfonce dans ce sexe au travers du tissu, l’autre main joue avec les fesses, les écartent, un pouce s’enfonce entre les fesses et s’agite d’un mouvement circulaire, cherchant à ouvrir l’anus. Corine se retourne, se contorsionne et finit d’ôter complètement son maillot, elle a envie d’être prise totalement nue. Elle dégage une de ces mains, esquisse un début de geste pour baisser le short de son amant. Elle saisit un sexe déjà tendu, raide. Elle pose un baiser, ajoute quelques coups de langues, pour accroître cette érection, les yeux dans les yeux. Jean se débarrasse de son short. D’un geste sans équivoque, Corine lui fait comprendre que le tee-shirt est de trop aussi et celui-ci atterrit promptement sur le pont du Zodiac. Elle a soif de le sentir contre elle, tous les deux nus, de se coller à son contact.
Habilement elle sort de son sac, un préservatif, narguant son partenaire d’un jour, et habille le sexe dressé puis le serre dans ses doigts, lui faisant face. Les deux amants basculent allongés, sur la plage arrière se pressent l’un contre l’autre Corine guide Jean en elle, l’attire, il la plaque contre lui, il donne des coups de rein, la pénétrant, s’enfonçant en elle. Il roule sur le dos, permettant à sa maîtresse de s’empaler profondément, et elle plaque la main de Linus contre un sein, elle offre sa poitrine aux caresses de son amant. Leurs respirations, les coups de rein s’accélèrent, de plus en plus puissants. Il sent son sexe pris en étau dans le vagin de cette rousse totalement dés-inhibée, il la sent jouir, la voit s’allonger sur lui… il jouit en elle à son tour, ils s’abandonnent tous les deux épuisés, reprenant leur souffle côte à côte. Après un long moment silencieux, les mains poursuivant leurs explorations, Corine, l’air mutin le regarde. «Alors cela ne vous a pas fait du bien, Commandant, une partie de jambes en l’air, je vous rassure, pour moi c’est une envie physique, et cela serait bien de recommencer d’ici la fin de la semaine, j’en ai bien besoin, je veux me sentir désirable. Et ce soir, on arrête de faire chambre à part »
voyant un sourire léger se former, elle poursuit,.
«moi, cela faisait quatre mois, depuis que mon copain m’a plaqué comme une vielle chaussette à l’occasion de ma mutation en Corse, pour une super nana, type latino, peau mate, à gros nichons, bien sous tous rapports, une bonne famille, une bonne situation... j’ai accusé le coup, dur dur l’arrivée en Corse”
Puis par association de pensée.
“Avec tous mes respects, mon Commandant, pourquoi avez-vous laissé partir la petite tondue, je suis sûre qu’elle en pince fort pour vous, il fallait la voir dans l’hélico…»
Jean reste muet, puis s’explique, le grand mariage parisien prévu dans un mois, un fiancé de longue date, la différence d’âge, puis ce qui le taraude le plus, ce qu’il a fait subir à Betty lors de leur rencontre en Serbie, il s’est laissé aller et pour lui c’est impardonnable.
Corine le regarde, l’écoute, puis en remettant son maillot.
«j’entends, j’entends, moi je vous dis ce que j’ai vu, je suis une nana, réfléchissez y, je suis sûre que vous ne lui en avait pas parlé.»
Elle se relève, et sentant l’émotion, elle a remué le couteau dans la plaie, elle conclut
“la baise en plein air, c’est bien mais ça creuse…»
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