Deux semaines plus tard, le centre commercial allait encore être réservé aux naturistes, cette fois, ce serait pour toute la journée du dimanche.Je ne gardais que de bons souvenirs de la première soirée naturiste : j’avais fait de bien belles rencontres !En attendant cette journée, je restais toujours nue à la maison. Même quand j’invitais des amies pour discuter, je ne portais rien, au risque de choquer. Mes amies comprenaient que je me sentais beaucoup mieux ainsi et certaines d’entre elles m’accompagnaient. Nous passions de merveilleuses soirées entre filles ! Et nous étions toutes nues, oh la la ! Cependant, j’attendais avec grande impatience la journée naturiste. Ce jour-là, au réveil, je me suis habillée d’une façon un peu particulière. Je trouvais cela un peu dommage de porter un chemisier ou une jupe que je devrais enlever, sitôt arrivée sur mon lieu de travail. En fouillant dans mon placard, je trouvai un grand imperméable qui traînait depuis des années, et je l’enfilai en prenant soin de refermer tous les boutons. En sortant de chez moi, je me dirigeai vers l’arrêt d’autobus. Une fois le bus arrivé, je m’installai tout au fond. Je regardais les hommes qui m’entouraient et je trouvais ça plutôt excitant quand ils me regardaient en se demandant ce que j’avais sous mon imperméable. Après être descendue du bus, j’empruntai l’entrée réservée au personnel et aussitôt, je retirai mon imper en le repliant.Je croisais d’autres employés tout habillés dans les couloirs, et ils n’osaient pas me regarder en face ! Je leur faisais peur apparemment.Même Richard, le vendeur de la boutique à côté de la mienne, semblait étonné de me voir dans cette tenue inhabituelle. Je ne m’étais pourtant pas trompée de jour, c’était bien la journée naturiste !
Ce charmant jeune homme était devenu au fil du temps un ami très proche. Il semblait admirer mes seins en connaisseur, j’en étais flattée. Il m’interpella vivement : — Alors ! Déjà en tenue de travail !— J’ai juste eu la flemme ce matin, j’ai sauté de mon lit directement !— Je te félicite en tout cas ! Tu es bellissime !— Merci, vraiment. Ça me touche ! Et toi, prêt pour la journée ?— Tu sais, pour moi, ce n’est pas très difficile, je passe mes vacances tout nu tous les étés !— Ah ! Vraiment ! Tu ne me l’avais jamais dit !— Je n’en parle jamais d’habitude, ça peut choquer certains.
Au milieu de la conversation, un charmant blondinet fit son apparition.Richard s’avança pour me le présenter : — C’est Tom, il est là pour la journée. Il remplace Stéphane, qui s’est désisté au dernier moment, en prétextant qu’il ne se sentait pas bien... mais je pense qu’il n’avait tout simplement pas envie de jouer les nudistes ! Tom devait avoir à peine 18 ans, et lui aussi détournait le regard pour ne pas me regarder. Il avait l’air très timide ! Je tentai de le rassurer : — Salut Tom ! Tu es d’attaque pour la journée ?— Salut ! Tu sais, moi je suis là pour rendre service. Mais on ne m’a même pas dit que c’était la journée naturiste. Je ne suis pas trop du genre exhibitionniste, d’habitude !— Je suis sûr que ça va bien se passer ! Tom n’avait pas l’air convaincu par mes propos. Avec Richard, il se dirigea vers l’arrière-boutique, tandis que je gagnai le vestiaire de mon magasin. Je n’avais qu’à poser mon imperméable, j’étais déjà en tenue. Je décidai de ne pas porter la ceinture à franges offerte par la direction, qui ne me servait à rien.Puis je commençai ma journée de travail dans la boutique : un à un, les clients entraient et sortaient et je les regardais arpenter les rayons.Il y avait de belles poitrines féminines, de belles paires de fesses également ! Je ne m’en lassais pas un seul instant. Et puis, je pensais tout le temps à Richard et à Tom que j’avais hâte de découvrir en tenue naturiste ! Dès la pause de 10 heures, je me dirigeai vers leur boutique. Richard se tenait debout près de l’entrée du magasin, à l’affut des clients. Il était entièrement dénudé ! J’étais impressionnée par sa prestance ! Je ne pouvais pas être insensible au charme qui se dégageait de cet athlète aux pectoraux saillants, et aux biceps bien gonflés ! En passant, j’essayais d’apercevoir Tom, mais comme il était blotti derrière un comptoir, je ne voyais que le haut de son corps.Je proposai à Richard d’aller prendre un café, et peu après, nous étions l’un en face de l’autre à la cafétéria. Il devait se rincer l’œil en voyant mes jolis petits seins ! Quant à moi, je le trouvais plutôt bel homme. Il me racontait ses dernières vacances dans un centre naturiste, et je l’écoutais attentivement. En repassant devant la boutique de mon ami, je remarquais que Tom était en pleine discussion avec une autre vendeuse. De là où j’étais, je voyais surtout son charmant popotin, mais je reconnaissais tout de même Linda. Je retournai travailler à la boutique. J’avais du mal à me concentrer, car je pensais beaucoup au beau Richard. Vers midi, je me dirigeai à nouveau vers la boutique voisine.A ma grande surprise, Tom était debout en plein milieu de la boutique ! Il ne portait qu’une paire de sandalettes et rien d’autre ! Il avait belle allure, le petit nouveau ! Pas autant que Richard, mais tout de même, il se défendait honorablement !A dire vrai, je ne comprenais pas vraiment comment Tom avait pu changer brusquement d’attitude en si peu de temps. Le matin même, il était mort de trac derrière le comptoir. Et maintenant, il semblait parfaitement à l’aise ! Je soupçonnais Linda d’être à l’origine de ce changement. Peut-être avait-elle réussi à trouver les mots justes pour guérir Tom de son complexe vis-à-vis de la nudité !En tout cas, Tom et Linda semblaient bien s’entendre. Je leur proposai de nous accompagner Richard et moi pour aller déjeuner. Peu de temps après, nous étions attablés tous les quatre dans un bistro du centre commercial. Je profitais d’être en face de Richard pour lui faire un petit numéro de séduction ! Linda et Tom jouaient le même jeu.Puis ce fut l’heure de rentrer à nos boutiques. Tout le monde se leva, sauf Tom qui restait prostré. Je mis peu de temps à comprendre quel était son problème. Le pauvre chou avait juste une toute petite érection ! Heureusement que Linda était présente : elle l’a emmené à l’abri des regards au fond du bistro et deux minutes plus tard, l’affaire était réglée. Il arpentait les allées du centre commercial en toute décontraction, avec Linda à ses côtés, suivis par Richard et moi. Mais très vite, je me rendis compte que son petit problème était revenu. Tom était pris de panique en voyant que de nombreux clients passaient tout autour de nous. Linda n’appréciait pas sa réaction, elle lui donna la leçon : — Tu es vraiment très pudique, Tom. Quand je pense que ce matin encore, tu voulais garder ton caleçon dans la boutique, alors que tout le monde était dénudé. J’ai dû le baisser moi-même ! J’avais du mal à imaginer la scène ! J’aurais voulu être là quand Tom s’était retrouvé dépouillé de son seul vêtement ! Il avait dû faire une drôle de tête !Linda poursuivit : — Tout le monde ici est nu, il n’y a pas que toi ! Et si tu as une petite érection, ce n’est pas bien grave ! N’y pense pas et voilà tout !— Je n’y arrive pas ! Ça me gêne énormément ! Je crois que je vais me rhabiller et rentrer chez moi !— N’abandonne pas aussi vite ! Sois courageux pour une fois ! Tom faisait manifestement un gros effort pour rester zen. Au fil des minutes, il parvenait à se calmer et enfin, il reprenait le chemin de la boutique tout à fait normalement.Linda avait toutes les raisons d’être satisfaite, sa leçon ait porté ses fruits. Elle en profita pour lui lancer : — C’est parfait, il te manque juste un peu de muscle ! Tu vas rentrer dans ce club de sport, ça te fera le plus grand bien ! Je poursuivis mon trajet vers la boutique, laissant Tom et Linda. Mais j’étais curieuse de savoir comment si Tom allait se mettre à la musculation !Un quart d’heure plus tard, je repassais devant le club : Tom était juché sur un appareil de musculation, poussant de toutes ses forces sur ses biceps et sur ses quadriceps. Il donnait une impression de puissance étonnante !Mais le plus remarquable, c’est qu’il arborait une magnifique érection ! Et toutes les clientes qui passaient devant le club s’arrêtaient pour admirer ce beau jeune homme dans toute sa splendeur.
