Le voyant clignote et s’éteint. Je passe une meilleure nuit que la veille, mais le sommeil a été tout de même léger. Je me suis réveillée plusieurs fois, et à chaque fois, le voyant était rouge, elle nous regardait. A sept heures, la porte s’ouvre sur Julie qui me fait signe de la suivre dans la salle de bain. Quand j’entre, elle est déjà nue et se jette sur moi pour m’embrasser. –Putain, j’attends ça depuis des heures.–Tant que ça ?–Tu ne t’imagine pas la torture que c’est de te voir toute la nuit nue dans ton lit. –Non, mais j’imagine un peu. Nous prenons une douche en nous faisant plaisir. Je la fais jouir deux fois tellement elle est demandeuse. J’entends Michel qui est réveillé, Julie se rhabille et sort. Je me sèche et sors nue de la salle de bain, mais oh surprise, l’infirmière noire de la veille est là et discute avec Sophie. Elle me regarde avec un petit sourire gourmand. Je fais mine de rien et vais prendre mon tee-shirt pour l’enfiler. –Ne vous dérangez pas pour moi, je suis juste passé voir si tout allait bien. Je constate que votre frère va bien, il a bien dormi et sa température est normale ainsi que sa tension. Tu me suis Sophie ? Elle sort suivie par Sophie. Je m’habille, je dois rentrer chez nous, je suis assez fatiguée. J’embrasse Michel qui attend les infirmières pour ses soins et quitte la pièce. Sophie est dans le couloir discutant toujours avec l’infirmière. Quand j’arrive à leur hauteur, elle m’arrête. –Michelle, je te présente Aïcha, elle te trouve très belle et aimerait faire plus ample connaissance. Je la regarde différemment, je sais ce que veut dire « plus ample connaissance », et vu son physique, je suis partante. –Et tu ne serais pas jalouse ?–Non, c’est elle qui devrait être jalouse, c’est ma copine, et elle n’est pas jalouse.–Ok, quand peut-on faire « plus ample connaissance » ?–On en discute tout à l’heure, je vais voir ses disponibilités, nous n’avons pas les mêmes horaires.–Ok, je vous laisse, je suis crevée, à plus chérie.–A plus chérie. Je rentre chez moi, mes parents sont sur le point de partir au travail, ils ne rentrent que ce soir, je dispose de toute la journée, vu que je ne retourne pas voir Michel, c’est Sophie qui prend le relais. Quand ils partent, je prends un café et me fait couler un bain. Je me prépare doucement, je suis au ralenti. Je me glisse dans mon bain chaud quand j’entends du bruit à côté, je n’ai pas entendu la porte s’ouvrir, ce n’est pas Sophie. Je suis sur le point de sortir du bain quand la porte s’ouvre sur Manon. Elle est nue et vient prendre une douche.
–Coucou sœurette, tu vas bien ?–Oui, je me détends un peu, je n’ai pas eu une excellente nuit.–Je m’en doute sur ce lit de camp, ton bain est bon ?–Oui, très chaud.–Fais-moi une place. Je n’ai pas le temps de réagir qu’elle entre dans le bain. C’est une très grande baignoire, mes parents prennent toujours un bain ensemble, il y a de la place. Mais nous, nous n’avons jamais pris de bain ensemble, je suis étonnée qu’elle fasse ça, mais surtout, je suis inquiète, Sophie arrive dans à peine une dizaine de minutes. Malgré l’espace disponible, elle passe une jambe entre les miennes, et l’autre sous mon autre jambe. Sa cuisse appuie sur mon pubis, comme la mienne appuie sur le sien. Elle me regarde droit dans les yeux. A quoi joue-t-elle ? Je n’ai pas trouvé la réponse quand j’entends la porte d’entrée s’ouvrir. Elle me regarde avec un air étonné. –C’est Sophie qui arrive, nous avions rendez-vous.–Dans ton bain ?–Elle me connait sous toutes mes coutures comme je la connait, tu sais très bien qu’il n’y a pas de gêne entre nous.–Ouai, c’est ce qu’on dit. Elle me fait signe de me taire, je suis obligé de le faire, je ne veux pas qu’elle se doute de quelque chose. Il se passe un certain temps avant que la porte ne s’ouvre sur Sophie. Elle est nue !!! Manon éclate de rire devant l’air ahuri de Sophie. –Allez ma belle, entre avec nous, il y a suffisamment de place. Sophie me regarde, hésite une seconde, et finit par enjamber le bord de la baignoire. Elle se glisse côté Manon, leurs corps se touchent. Manon me regarde. –Je peux jouer avec vous ?–Qu’entends-tu par jouer ?–Partager le moment de plaisir que vous allez vous donner.–Mais….–Ecoute sœurette, je vous ai vu arriver hier, il ne fait pas de doute qu’il s’est passé quelque chose entre vous, et je dois dire que moi aussi, j’aimerais qu’il se passe quelque chose entre nous.–Comment ça ?–Depuis ma puberté, depuis que mon corps s’est éveillé au plaisir, depuis que je me caresse pour en avoir, je ne pense qu’à toi dans ces moments. J’aimerais tant que l’on partage un de ces moments, que tu fasses vibrer mon corps, et que je fasse vibrer le tien en retour.–Tu as déjà fait l’amour avec une fille ?–Non, jamais, et j’aimerais que vous m’initiiez.–Tu as dis nous ?–Oui, toutes les deux, je suis sûre que ça va être merveilleux pour moi. Sophie pose sa main sur son ventre et la fais remonter juste sous ses seins. Elle ferme les yeux. Mes mains se posent sur ses jambes et remontent jusqu’aux cuisses. Son bassin commence à onduler. Mes mains contournent ses hanches et remontent jusque sous ses seins. –Oh oui, oui Je me redresse, Sophie se penche et embrasse un de ses seins. –Oh oui, oui Je fais signe à Sophie de s’arrêter. Je prends Manon par les mains et la tire hors de l’eau. –Nous serons mieux dans mon lit. Elle se laisse faire, sort du bain, se laisse essuyer par Sophie qui en profite pour passer ses mains sur tout son corps. Elle se laisse faire en fermant les yeux. –C’est super agréable tes mains sur mon corps.–Et tu n’as pas tout vu. Elle nous suit jusque dans mon lit. Je la fais allonger sur le dos en lui écartant un peu les jambes. –Laisse toi faire petite sœur chérie, nous allons te faire monter aux rideaux. Tu m’as dit que tu n’avais jamais eu des rapports avec une fille, c’est ça ?–Jamais, tu es la première, j’aimerais que ce soit toi qui t’occupe de moi, je veux connaitre mes tous premiers émois saphiques avec ma sœur, tu ne m’en veux pas Sophie.–Pas du tout, à condition que moi aussi je m’occupe de toi après.–Cela va sans dire. Je m’allonge à côté d’elle, ma main parcoure son corps, n’épargnant aucune zone accessible, elle vagabonde entre ses lèvres hautes et basses. Je pose ma bouche sur la sienne, elle l’ouvre et nos langues font connaissance pendant que ma main lui titille un peu ses lèvres intimes. Son bassin commence à onduler, ma bouche descend lentement vers son pubis lisse. Je le lèche pour arriver sur le clitoris. –Oh oui, oui Ma langue s’amuse un peu avec lui, mais j’ai envie de la boire avant qu’elle ne jouisse. Je me glisse à quatre pattes entre ses jambes que j’écarte au maximum, ma bouche plonge sur sa vulve. –Oh oui, oui Je l’aspire, la lèche, la boit. Sa cyprine coule à flot, je n’ai pas beaucoup d’expérience saphique, mais c’est la première fois que je vois un sexe couler aussi abondamment. Je me régale de son jus d’amour. Son bassin roule de plus en plus, je remonte vers son clitoris pour l’aspirer lorsqu’une bouche vient se coller à ma vulve. C’est Sophie qui me lèche du clitoris à l’anus. Je suis parcouru d’un violent frisson, mais je me concentre sur le sexe de ma sœur. Elle se raidi, me plaque la tête contre son sexe et explose. Ma tête monte avec son corps, ses fesses sont à dix centimètres du lit. –OOOOOOOHHHHHHH, OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Je suis submergé par un flot de liquide que je m’empresse de boire, ma sœur est une femme fontaine, elle éjacule un liquide clair quand elle jouit. Son corps redescend sur le lit et je remonte jusqu’à sa bouche pour y déposer mes lèvres et l’embrasser. Nos langues se trouvent, se testent, s’aiment. Mon cœur déborde, je suis submergée par l’émotion, je suis sur ma sœur, nous nous embrassons et j’aime ça. J’aime le corps de ma sœur, comme j’aime le corps de Julie et celui de Sophie, je me rends compte que je n’atteins la plénitude de mes sens qu’avec des corps de femmes. Je suis lesbienne et il va falloir que j’en tire les conséquences. Je me demande ce que je vais faire avec Paul, je me sens de moins en moins attirée par lui. Je m’allonge à côté de Manon, Sophie se glisse entre ses jambes et s’attaque à sa vulve. Je sens Manon se tordre de plaisir à côté de moi. Je ne peux résister et me tourne vers elle pour l’embrasser. Ma main se promène sur son corps pendant que Sophie s’évertue à la faire monter au septième ciel. Son corps se tend petit à petit jusqu’à ce qu’elle explose dans un terrible orgasme. –AAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHH OOOHHH ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii OOOOOHHHHH OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Elle ne s’arrête pas, son corps exulte et la transporte dans les nuages. Doucement elle redescend sur terre, prend ma tête entre ses mains et m’attire sur sa bouche pour échanger un nouveau baiser. Sophie m’écarte un peu les cuisses et s’empare de mon sexe pour y faire promener sa bouche et sa langue jusqu’à ce que mon corps exulte à son tour. Nous sommes toutes les deux sur le dos, repues, sereines, heureuses. Sophie s’est redressée et nous contemple. –Comme dirait Julie, vous êtes deux magnifiques stradivarius et j’adore jouer avec. Je l’entends à peine, perdue dans mes pensées, je suis dans un état second, je ne voudrais pas que ça s’arrête, je veux encore goûter au parfum de ma sœur et de Sophie et subir leurs assauts pour repartir dans la stratosphère. Manon se tourne vers moi. –A moi. Sa bouche se pose sur mon sein gauche et descend lentement vers mon pubis. Elle se met entre mes cuisses ouvertes, sa bouche arrive vers mon sexe. Elle me hume, s’imprègne de mon odeur. Sa bouche se pose timidement sur mes lèvres puis, d’un seul coup, s’enhardie et m’aspire le clitoris. Elle part à la découverte de mon sexe en allant du pubis au périnée en passant par ma vulve et mon vagin dans lequel elle plante sa langue. Je réussi à attirer Sophie et la fait mettre au-dessus de moi. Je la fais s’assoir sur ma bouche et m’offrir son sexe que je titille avec ma langue. Une bouche sur mon sexe, des mains sur mes seins, ma bouche sur un sexe dégoulinant de cyprine, il ne m’en faut pas plus pour partir dans un gigantesque orgasme. J’ai l’impression que mon corps explose en de multiples morceaux dans une grosse boule rouge et libère des millions d’étoiles.…/…
