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Julie s'offre à moi

Chapitre 1

La proposition

Hétéro
Je suis professeur de piano et j’aborde la cinquantaine. Marié depuis 32 ans avec Catherine, nous avons deux beaux enfants de 30 et 28 ans. Je n’avais jamais trompé ma femme jusqu’à ce qu’une occasion totalement indépendante de ma volonté se présente.
J’avais eu depuis le début de mon professorat de nombreuses élèves de toutes les catégories d’âges. Mais une seule avait eu le pouvoir de me mettre dans un état second. Cette jeune femme de 19 ans, prénommée Julie, était mon élève depuis plusieurs années. J’avais été le témoin de sa métamorphose, de petite fille, elle était peu à peu devenue une belle adolescente et maintenant, c’était une adorable jeune femme.
La veille de sa venue pour son cours, je ne pouvais m’empêcher de penser à elle. Pas très grande, à peine 1 mètre 60, de grands yeux bleus, des cheveux auburn tombant sur la nuque, une poitrine bien gonflée. Je ne parle pas de ses fesses, avec une cambrure parfaite et des cuisses musclées, car c’était une sportive accomplie.
Notre complicité musicale s’était renforcée au cours des années, elle devenait une pianiste de bon niveau et nous prenions plaisir à jouer des pièces à 4 mains. Parfois, nos doigts se frôlaient pendant l’interprétation des morceaux et une violente érection survenait à ce moment, que j’avais du mal à cacher. Son plaisir était évident quand nous jouions ensemble, son sourire me faisait perdre toute ma contenance, je me surpris à rougir en la regardant. Jamais je n’avais ressenti une telle attirance pour une femme. Mais je devais respecter mes élèves et je n’aurais jamais tenté quoi que ce soit envers elle.
J’adorais la période entre le début du printemps et l’été, car les corps se dénudent. Elle venait souvent vêtue d’une petite jupette, parfois avec un léger corsage qui laissait deviner son opulente poitrine. Mon regard était de temps en temps attiré par un bouton récalcitrant qui fermait mal et qui me permettait d’entrevoir une petite partie de ses beaux seins blancs qui pointaient. Je ne vous explique pas dans quel état je me trouvais à ce moment-là. Pourtant, elle ne faisait rien pour m’attirer, elle était très polie et nullement provocatrice. Elle devait simplement prendre conscience que son corps pouvait avoir des pouvoirs jusque-là insoupçonnés.
Nous arrivions à la fin de l’année scolaire et je trouvais que depuis quelques semaines, elle semblait un peu songeuse, moins volubile. Sans doute l’approche des examens la perturbait-elle un peu. Le dernier mercredi du mois de juin, elle arriva pour son cours. En lui ouvrant la porte, je me rendis vite compte qu’elle avait certainement pleuré. J’en fus bouleversé, mais je fis semblant de n’avoir rien vu. Je n’avais pas à me mêler de sa vie privée.
Nous prîmes place devant le piano, elle commença comme d’habitude avec quelques exercices d’échauffement, puis nous avons joué une sonate de Mozart. Je perçus rapidement que son jeu n’était pas précis comme à son habitude, elle fit quelques fausses notes. D’un coup, elle s’arrêta et se tourna vers moi. Elle planta ses beaux yeux bleus dans mon regard :
— Je suis désolée Monsieur, mais je ne suis pas très concentrée aujourd’hui.— Ne t’inquiète pas, lui répondis-je, ça arrive, tu sais. Nous avons toujours des périodes de concentration moins intenses par moments. — Il faut que je vous dise la vérité, en fait, je vais arrêter de prendre des cours avec vous. Je dois partir à l’étranger pour continuer mes études et je vais partir dans 15 jours.
Elle dut se rendre compte de mon désarroi, car elle me prit la main et me fixa un peu plus intensément :
— Vous pouvez être certain que c’est à contrecœur que je vais partir, mais je n’ai pas d’autres solutions. Vous allez me manquer, j’ai tellement l’habitude depuis ces années de travailler avec vous que ça va être pour moi un déchirement.
J’étais abasourdi par cette nouvelle qui allait me laisser un grand vide, mais je ne devais pas laisser transparaître mes sentiments.
— Il faut bien que tu ailles travailler pour ton avenir, je comprends parfaitement, je n’espère qu’une chose, c’est que ces années passées à travailler avec moi t’auront apporté un peu de plaisir et que tu garderas un bon souvenir de mes cours.— Bien plus que ce que vous pensez Monsieur. Mais cependant, j’aurai une requête à vous faire, je peux ? — Bien évidemment Julie, depuis le temps que l’on se connaît, si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas. — Eh bien voilà, mais c’est un peu compliqué à exprimer. Effectivement, toutes ces années passées à vos côtés m’ont apporté énormément de choses. Votre patience et votre délicatesse m’ont permis de progresser et de me faire prendre confiance en moi. Je vais partir certainement pour toujours loin de vous et aujourd’hui, je me dois de vous dire qu’il y a bien longtemps que je suis amoureuse de vous. Mon cœur va se briser quand je vais partir, rien qu’à l’idée de ne plus vous voir, je n’ai plus envie de m’en aller.
Je l’écoutais parler sans être capable de répondre le moindre mot. Elle aussi avait donc un sentiment pour moi ? Je n’osais y croire. Mais je me devais de la ramener à la raison.
— Vous m’avez tout appris avec une patience et une douceur infinie, sans jamais élever la voix, j’ai une grande confiance en vous. C’est pour cette raison que je voudrais aujourd’hui vous demander de me rendre femme. Je n’ai jamais fait l’amour et vous êtes la seule personne à qui je voudrais offrir mon pucelage. Je sais qu’avec vous, je n’aurais pas peur.
Je faillis tomber de ma chaise. Avais-je bien entendu ? Celle que j’aimais secrètement me demandait de la rendre femme ? Mon cœur se mit à battre à 100 à l’heure, que devais-je faire ?
— Mais tu n’y penses pas, lui dis-je. Tu es mon élève et je n’ai pas le droit de faire ça, de plus, j’aime ma femme et je ne l’ai jamais trompée. Tu arriveras bien à trouver un beau jeune homme qui saura te rendre heureuse mieux que moi. — Si vous refusez, je suis capable de ne pas partir. Je n’ai confiance qu’en vous et je vous aime tellement. Je vous en conjure, réfléchissez bien. Je sais que je vous demande beaucoup, mais j’ai tellement l’impression que vous en avez également envie.
( à suivre) ...
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