Eh bien! le moyen existait, il était simple, mais ce fut mon mari qui le trouva. Le caractère de mon mari me laissait penser à une complaisance. Sans doute qu’il a deviné mon amour ou qu’il a éprouvé lui-même un plaisir à me voir heureuse avec Julien. L’administration de mon mari l’a élevé à un haut grade. Il me prit à part et me dit:" Ma chère Gabrielle, me voilà nommé à ce poste, c’est très bien. Mais je dois accomplir certaine besogne. Je veux bien mais à mon âge, il me faut un secrétaire. Que dis tu du jeune Julien? Il est intelligent laborieux, il n’a pas encore de position, celle que je lui offre peut lui être utile en lui créant des relations: je suis sûr qu’il s’en tirera parfaitement". Il est des grâces du ciel. Il ajouta: "tu connais ce garçon mieux que moi. Parles lui la première de ce projet et tâches qu’il accepte. Il était alors tard. J’avais le coeur si bouleversé que je n’ai pu tenir, je descendis dans le jardin, tout obscure, tout silencieux. Je levais les yeux, une lumière brillait dans la chambre habitée par julien. Il ne dormait pas encore. Brusquement une idée me vint et tout de suite me posséda, monter jusqu’à cette chambre, voir le cher enfant sans retard, lui soumettre le projet de mon mari, obtenir son accord. Toutes les objections de convenances, toutes les révoltes de pudeur, je les repoussais. L’instant d’après je frappais à sa porte. Il dit: " entrez " d’une voix distraite et j’entrais. Mais à peine le seuil franchi, quand j’aperçus Julien assis devant la table de travail, vêtu seulement d’une chemise mal fermée et d’un short. Son adorable visage éclairé par la lampe, mon courage m’abandonna. Je sentis que le sol fuyais sous mes pieds, mes doigts se crispèrent à la porte et je serais tombée si Julien ne s’était pas élancé vers moi et ne m’avait reçus dans ses bras. Oh! le réveil après cet évanouissement, Julien agenouillé près de moi, ses mains sur ma poitrine, ses cheveux dorés tout près de mes lèvres! Je demeurais quelques secondes ainsi, sans bouger me laissant faire, puis je saisi la tête blonde, je la relevai doucement je baisais les yeux frémissants, la bouche entre ouverte . Et comme il me rendait mes baisers je murmurais à son oreille:" Que pense-tu de moi maintenant?" Il me répondit: " Je t’adore ma tante...ne me repousse pas je t’en supplie!" Je n’ai guère résisté. Il me dégrafa mon corsage et s’empara de mes seins qu’il caressait d’abord doucement en y déposant des baisers brûlants puis de plus en plus fiévreusement. Il me tétait, jouait avec les bouts érigés puis il me caressa tout le corps. J’étais liquéfiée et ivre de bonheur. A bientôt le 4
