Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 184 J'aime
  • 5 Commentaires

Jumeaux

Chapitre 1

Inceste
Ma sœur jumelle et moi venons d’emménager dans la maison de nos grands-parents. Ou plutôt l’ancienne maison. Mes grands-parents sont morts l’année dernière, ma mère a donc hérité de leur maison. Les parents avaient l’intention d’en faire une ’’résidence secondaire’’ mais au lieu de laisser cette maison à l’abandon pendant la majeure partie de l’année, ma sœur m’a fait part il y a quelques mois, de son idée de nous y installer pour notre année de terminale. Nos parents étant tous les deux militaires, ma sœur et moi avons passé notre vie dans des casernes aux quatre coins du pays, avec tous les inconvénients que ça comporte : galère pour se faire des potes en arrivant ; galère pour s’en séparer en partant ; toujours changer d’école (parfois en cours d’année) ; et les histoires d’amour n’en parlons pas - à quoi bon s’attacher à quelqu’un qui finira obligatoirement par s’en aller ? Nos parents étaient plutôt réticents à l’idée de laisser deux ados vivre seuls. Mais après avoir exposé les arguments que je viens d’énoncer, et parce que nous venions d’avoir 18 ans, et aussi parce que c’était l’année du bac et qu’il fallait de la tranquillité pour réviser, ce qui n’est pas le cas dans une caserne, et aussi parce que nous avions déjà des amis de notre âge là-bas, nous finîmes par les convaincre de nous laisser nous inscrire au lycée d’Amon pour l’année. Cette petite ville du sud, qui jusqu’à maintenant était l’endroit ensoleillé de nos vacances serait à présent l’endroit ensoleillé de notre quotidien. Ainsi début août nous débarquions à Amon avec nos valises et les clés de ’’notre’’ maison. Toutefois l’installation ne fut pas aussi simple qu’on l’avait prévu. Déjà il fallait nettoyer la maison de fond en comble, ce que les parents s’étaient bien gardés de nous dire. Et aussi, comme nous n’avions pas le permis, il fallut faire le tour de la ville pour trouver des commerces pas trop éloignés de la maison qui avaient les produits nécessaires du quotidien. Il nous fallut une semaine pour compléter notre installation.
On pouvait à présent profiter des dernières semaines de vacances. Pour cela on renoua avec nos vieilles connaissances : Robin, Maxime et Camille. Des amis que nous connaissions depuis l’enfance mais que nous voyions seulement pendant les quelques semaines que nous passions ici chaque été. On leur donna rendez-vous et on leur expliqua que nous avons emménagé dans la maison de nos grands-parents et que nous restions pour l’année. Passé l’effet de surprise je pus constater que la nouvelle les ravit au plus haut point. Ils ont certainement compris qu’à présent ils avaient un endroit où passer des soirées tranquilles, sans aucun adulte pour les surveiller. Le lendemain soir déjà après avoir passé toute l’après-midi à la plage avec Maxime et Robin, pendant que Camille montrait à ma sœur les endroits de la ville à connaître, on se retrouva tous les cinq à la maison. Les filles, pendant leur tour en ville, étaient revenues avec tout ce qu’il faut pour un barbecue.On passa la soirée dans le jardin, à manger et à parler. On regarda le soleil se coucher – la vue depuis la maison était particulièrement grandiose. Comme nous étions sur les ’’hauteurs’’ de la ville, nous avions une vue plongeante sur les rues et les toits qui descendaient jusqu’à la plage avec au fond du décor l’horizon qui sépare la mer et le ciel. On continua de parler de choses et d’autres jusqu’à ce qu’il fasse totalement noir. C’est la vieille ampoule au-dessus de l’entrée qui éclairait nos bavardages à présent. Ma sœur et moi nous étions installés dans la balancelle laissant nos invités autour de la table de jardin.
— Vous vous ressemblez moins qu’avant tous les deux, lança Robin qui nous fixait depuis un moment.— Tu trouves ? Répondit hypocritement ma sœur, sachant bien qu’il disait vrai.
La dernière fois qu’ils nous avaient vus, nous devions avoir 13 ou 14 ans et c’est vrai qu’à cette époque nous nous ressemblions davantage. Déjà nos corps n’étaient pas aussi développés qu’aujourd’hui : ma sœur était quasiment plate niveau poitrine – la taille de ses seins est encore un de ses complexes, même si elle ne peut plus être qualifiée de ’’plate’’ – ses hanches et ses fesses aussi se sont transformées pour devenir celles d’une jeune femme ; quant à moi, une certaine musculature s’est naturellement révélée et la pilosité, bien que raisonnable, avait fait son chemin. Une autre différence qui est apparue avec le temps est l’assombrissement de mes cheveux. Enfants et au début de l’adolescence, nous étions Julie et moi blonds « comme les blés » pour citer ma mère et bien que ma sœur ait conservé sa blondeur, mes cheveux ont mystérieusement viré au châtain avec le temps. Toutefois on ne pouvait pas, malgré les différences, ne pas voir que nous étions jumeaux : la même forme de visage arrondie, le même petit nez en trompette, la même bouche charnue et surtout les mêmes yeux bleu acier. Après le jeu des sept différences, nos amis restèrent une petite demi-heure de plus avant de repartir chez eux. Ma sœur partit prendre une douche pendant que je débarrassai les quelques bricoles qui traînaient encore, avant de m’installer sur la balancelle pour flâner sur mon portable à la belle étoile. Au bout de 20 minutes, Julie vint me rejoindre dans le jardin, les cheveux encore humide, vêtue seulement d’un t-shirt et d’une culotte.
— Tu vas attraper froid comme ça, il fait pas si chaud la nuit.— Ça va, t’inquiète pas.
J’étais toujours sur mon téléphone, allongé dans la balancelle alors qu’elle s’était installée à la table. Quelques secondes plus tard elle recula la chaise pour pouvoir ramener ses jambes dessus, elle plaqua ses cuisses contre son buste et enveloppa ses jambes avec son t-shirt trop grand – pour se tenir chaud certainement.Elle ne disait pas un mot et ne faisait que gigoter sur sa chaise avec sa tête à moitié enfoncée dans le col de son t-shirt puis touillait ses cheveux - signe qu’elle était contrariée. Il fallut cinq bonnes minutes pour qu’elle se décide à parler :

— Hé...— Hm ? — Camille a un truc pour toi, me dit-elle en regardant ses pieds. — Un truc ?— Un truc, un crush, un coup de cœur, appelle ça comme tu veux, répondit-elle toujours sans me regarder.— Pourquoi tu dis ça ? — Elle me l’a dit. Cette après-midi quand on se baladait. Elle trouve que t’es devenu hyper beau. Et puis même si elle m’avait rien dit, suffit de voir comment elle te bouffe du regard. — J’ai pas remarqué. Par contre toi c’est Robin qui te bouffe du regard. — Je m’en fous ! fit-elle du tac au tac sans même y réfléchir. Tu vas faire quoi avec Camille ? — Rien du tout.— Quoi, tu la trouves moche ? — Honnêtement j’ai pas vraiment fait attention.
Elle ne répondit plus.
— Bon, je vais aller prendre une douche et je vais me coucher, repris-je. Tu fermeras les lumières et les portes. Ajoutai-je avant de l’embrasser sur le front et de partir.
Après avoir pris me douche, je redescendis pour récupérer mon chargeur de téléphone et pour vérifier au passage si Julie avait bien fermé les portes à clé, avant de remonter une fois pour toutes. Il y eut quelques autres soirées du genre au cours du mois, ainsi que de nombreuses journées plage. On peut dire qu’en quelques jours nous faisions, ma sœur et moi, partie intégrante de cette petite bande. Les parents avaient appelé pour prendre des nouvelles de notre installation et pour savoir comment se passait notre nouvelle vie. On leur expliqua que tout se passait pour le mieux, qu’ils n’avaient aucune raison de s’inquiéter. On leur raconta également comment nous avions rapidement renoué avec nos amis d’Amon – en omettant les soirées qui s’étaient déroulées dans la maison – ce qui les rassura de savoir que nous n’étions pas seuls ici. Le jour de la rentrée, Robin, Maxime et Camille sont venus nous chercher chez nous pour faire la route jusqu’au lycée - car pas une seule fois pendant le mois nous avions pensé à demander où il se trouvait. Nous nous y rendions donc pour la première fois le jour de la reprise des cours. En cherchant nos classes, j’eus la surprise d’apprendre que pour la première fois de notre scolarité je ne serai pas dans la classe de ma sœur. Ça a toujours été ma mère qui gérait les inscriptions dans les nouvelles écoles, je pense que c’est elle qui demandait qu’on soit ensemble, ce que nous n’avions pas pensé à faire. Je me retrouvais dans la même classe que Camille et Robin alors que Julie se retrouvait avec Maxime. Bien que j’avais été surpris de ne pas être dans sa classe, Julie elle l’avait vraiment mal pris, au point de faire la gueule toute la journée et de m’en parler toute la soirée. Je fis de mon mieux pour la calmer, après tout nous étions dans le même lycée juste séparés pour quelques heures, mais sans grand succès.
Les deux premières semaines de cours se passèrent tranquillement. Je pus constater pendant ses deux semaines ce que Julie m’avait dit à propos de Camille. Effectivement elle avait un crush sur moi. En classe elle se précipitait pour être assise à côté de moi dans quasiment tous les cours et même en dehors elle se mit à passer à la maison à la moindre occasion. Tant qu’elle ne se déclarait pas officiellement je n’avais aucune raison de prendre mes distances surtout que je la trouvais fort sympathique et de plus lui mettre un stop aurait sans doute mis une sale ambiance dans le groupe.Un soir Camille resta une partie de la soirée à la maison. Nous avions un devoir à rendre pour la semaine d’après alors nous nous sommes mis d’accord pour le commencer ensemble après les cours. On resta à plancher sur le devoir tous les deux dans ma chambre jusqu’aux environs de 23 heures. Voyant qu’il se faisait tard et qu’elle avait encore la route à faire – bien qu’elle habitait à quelques rues au-dessus - je dus trouver un prétexte pour en rester là car elle ne montrait aucun signe de vouloir s’arrêter. Je lui affirmai que je commençais à fatiguer et que je n’arriverais bientôt plus à me concentrer. Je n’eus pas de mal à voir qu’elle était déçue d’entendre ça. Sur l’instant je pensais qu’elle espérait faire durer le travail assez tard pour que je finisse par lui proposer de dormir ici. Mais j’avais peur, en l’invitant à passer la nuit, qu’elle se fasse des illusions sur mes sentiments pour elle et qu’elle finisse par tenter un rapprochement, ce qui m’aurait obligé à la repousser. De plus, ma sœur était restée enfermée dans sa chambre depuis que nous sommes arrivés sans même venir nous parler une seule fois.
J’avais remarqué depuis quelque temps qu’elle était de plus en plus froide avec Camille.Après avoir reconduit Camille jusqu’au bout de la rue, je retournai à la maison. Pendant que je débarrassais les affaires de cours qui traînaient encore sur le sol de ma chambre, Julie passa devant ma porte et me lança un regard noir avant de continuer son chemin vers les escaliers. Je me levai en vitesse et sortis dans le couloir avant qu’elle n’eût le temps de descendre.
— C’était quoi ça ? Lui demandai-je fermement.— Quoi ? — Ce regard que tu viens de me jeter. Ça veut dire quoi ? — J’ai cru qu’elle serait restée dormir l’autre. — Non, je viens de la raccompagner.— Tant mieux. dit-elle avant de me tourner le dos et de commencer à descendre les marches.— Pourquoi t’es pas sortie de ta chambre depuis toi à l’heure ? Tu t’es embrouillée avec elle ? — Pas du tout. Tout va bien, répondit-elle sans s’arrêter de descendre.
Je restai planté dans le couloir pendant quelques instants à essayer de comprendre ce qu’elle avait avant d’abandonner et de retourner dans ma chambre. Le lendemain matin Julie ne descendit pas pour déjeuner. Je pensai d’abord qu’elle commençait plus tard que moi mais au moment de sortir rejoindre Robin avec qui je devais faire le trajet, je vis que Maxime l’accompagnait et il m’assura qu’il commençait à la même heure que nous. Je me précipitai donc en haut pour trouver Julie toujours au lit.
— Julie ! Oh Julie ! dis-je en la secouant par le bras. Qu’est-ce que tu fais, c’est l’heure là !— Laisse-moi. J’ai été malade toute la nuit je vais pas en cours, balbutia-t-elle encore à moitié dans les vapes.
Elle avait effectivement le visage assez rouge. Je mis ma main sur son front et constatai qu’elle était brûlante.
— C’est vrai t’es bouillante là. Tu veux que j’appelle un médecin ? Commençai-je à m’inquiéter.— Non. Va en cours, je vais dormir et je verrai après si ça va mieux.
Ce n’était pas la peine d’insister plus, têtue comme elle est ça n’aurait fait qu’empirer son état. Puis les deux autres devaient s’impatienter devant la maison. Je la quittai, absolument pas rassuré de son état, pour rejoindre Maxime et Robin et partir en cours. Malgré le soutien des autres, que j’avais mis au courant de la situation, je ne pus m’empêcher d’angoisser toute la journée. Surtout que Julie ne répondait à aucun de mes messages pour m’informer de son état.À la fin de la journée, sur le chemin du retour, je tentai une nouvelle fois de la joindre sans succès. Je réussis même à refiler mon stress à Camille qui m’accompagnait.
— Tu veux que je t’accompagne ? Me demanda-t-elle une fois arrivés devant chez moi.— C’est gentil mais si elle est encore fiévreuse elle aura besoin de calme alors je préfère rester seul avec elle.— Comme tu veux. Bon bah à demain.— Oui à demain.
Pendant que je regardais Camille s’éloigner, je crus apercevoir, du coin de l’œil, le rideau de la fenêtre de chambre de ma sœur bougeait. Je fixai sa fenêtre quelques secondes mais plus rien ne bougea. En rentrant je vis une assiette sur la table de cuisine, ce qui me rassura de savoir qu’elle s’était levée et qu’elle avait réussi à manger quelque chose. J’entrai dans sa chambre pour la trouver endormie. Je fis le moins de bruit possible en m’approchant d’elle et en posant ma main sur son front je constatai que, bien qu’elle était encore chaude, sa température avait baissé.J’ai passé ce qui restait de l’après-midi et une bonne partie de la soirée dans le salon en espérant qu’elle se lève. Je voulais savoir comment elle se sentait et si elle avait pris des médicaments pour calmer sa fièvre mais elle ne descendit pas. Je partis me coucher encore inquiet et un peu amer. Je n’avais pas l’habitude de passer des journées entières sans ma sœur. Ma nuit fut particulièrement agitée. Moi qui ai d’ordinaire un sommeil tranquille, je mis du temps à m’endormir et c’était pour me réveiller à peine deux heures plus tard. Je gardai les yeux fermés sans bouger en espérant pouvoir me rendormir facilement mais en vain. Les minutes passaient et l’état de somnolence dans lequel j’étais par mon réveil soudain se dissipa complètement pour que je me retrouve de nouveau pleinement éveillé. Comprenant que le sommeil ne reviendrait pas seul, je voulais descendre dans le salon pour me faire un film, très chiant, en espérant me fatiguer les yeux et m’assoupir. Mais en gigotant pour me lever, maintenant que j’avais retrouvé pleinement mes sens, je sentis une masse derrière moi. Ce que je croyais depuis tout à l’heure être une partie de la couverture qui s’était amoncelée dans mon dos ne l’était définitivement pas. J’étais allongé sur mon côté droit et quelque chose se trouvait de l’autre côté du lit et monter jusqu’à mon épaule. En me concentrant un peu plus je pus entendre une respiration.
J’avais déjà des doutes mais cette fois c’était sûr qu’il y avait quelqu’un dans mon lit.
Je tournai la tête pour voir ce qui était sur mon épaule et je reconnus la main blanche de Julie. Je me mis lentement sur le dos pour pouvoir mieux voir de l’autre côté. Son bras tomba à plat sur le lit tandis que je me retrouvai nez à nez avec elle. Malgré quelques mèches de cheveux qui lui masquaient une partie du visage je vis qu’elle était endormie. Je restai à la regarder sans bouger pour ne pas la réveiller, en me demandant ce qu’elle faisait là. Elle dormait profondément ce qui voulait dire qu’elle était là déjà depuis un moment. Je remontais délicatement ses cheveux pour coller le dos de ma main sur son front. Sa fièvre avait complètement disparu à mon grand soulagement. Quand je retirai ma main de son front elle se mit à s’agiter. Je crus qu’elle allait se réveiller mais elle se tortilla juste pour se rapprocher encore plus de moi. Elle était maintenant collée contre moi. Un de ses seins s’écrasait contre mon bras et sa jambe chevauchait la mienne. Si en haut, son maillot empêchait que je sois en contact direct avec sa poitrine ce n’était pas le cas du bas où - comme j’étais en boxer - je sentais qu’elle n’était pas plus vêtue que moi. Elle devait porter une simple culotte ou un shorty la connaissant. Lorsqu’elle bougeait, ne serait-ce qu’un peu, sa jambe frottait contra la mienne et je commençais à être réellement mal à l’aise d’être collé à ma sœur à moitié nue. Je repris l’idée d’aller voir un film dans le salon, alors je me mis à tenter une délicate évasion. Je glissai littéralement hors de l’étreinte de Julie et réussis à sortir du lit sans la réveiller. Sans un bruit je quittai la chambre et refermai la porte derrière moi. Avant de descendre j’aperçus le pantalon de pyjama de Julie qui traînait par terre dans le couloir entre sa chambre et la mienne. À peine une demi-heure après je m’endormis dans le canapé devant le film que j’avais mis. Je me réveillai vers 10 heures avec la lumière du jour qui avait envahi le salon. La télé affichait un écran noir. Je quittai le canapé pour aller à la cuisine, me passer la tête sous l’eau - en m’essuyant le visage je vis Julie à travers la baie vitrée, assise à la table de jardin.
— Ça va ? Lui demandai-je en ouvrant la baie. Tu te sens mieux ?— En pleine forme. Ma fièvre est partie et j’ai plus de migraine.
Elle était déjà habillée ce qui était étonnant pour un samedi matin.
— Bon tant mieux alors. J’étais vraiment inquiet tu sais.
Il y eut un petit moment de silence. Je repensai à la nuit qui venait de se passer.
— Au fait, pourquoi t’es venue dans ma chambre cette nuit ? Finis-je par lui demander— Ah... J’avais du mal à dormir. Hier soir j’avais comme des angoisses, alors je voulais pas rester seule. Je suis venue dans ta chambre mais tu dormais déjà. Ça te gêne ? — Non, ça m’a surpris de te trouver dans mon lit c’est tout. — C’est pour ça que t’as dormi dans le salon ? T’es parti quand tu m’as vue ? Me demanda-t-elle en se retournant vers moi. — Non, je me suis réveillé au milieu de la nuit et j’arrivais plus à me rendormir alors pour pas te réveiller j’ai été dans le salon.
Elle retourna sur son portable et je partis prendre une douche. L’après-midi, Robin m’envoya un message pour nous proposer d’aller à la plage avec les autres ce que Julie accepta volontiers après avoir passé une journée entière enfermée. C’était la première fois qu’on retournait tous ensemble à la plage depuis la rentrée. Ma sœur resta sur le sable sous les parasols à flâner. (Julie étant allergique au soleil, elle ne pouvait pas rester trop longtemps exposée et devait se couvrir d’une crème spéciale quand elle sortait. C’est pourquoi malgré nos semaines passées dans le Sud elle garda son teint pâle. ) Elle fut cependant très vite rejointe par Robin qui n’allait pas rater une occasion de rester seul avec elle, pendant que moi je profitai de la mer avec Maxime et Camille. On s’amusait tous les trois à se ’’battre’’ dans l’eau, quand un moment Maxime réussit à enlever le haut du maillot de bain de Camille qui se retrouva topless. Bien qu’elle fît mine d’être choquée au début, elle avait en fait l’air plutôt amusée par la situation. Elle cachait ses seins avec un bras et essayait de récupérer son haut des mains de Maxime avec l’autre. Il finit par me le jeter pour ne pas qu’elle l’attrape. Je marchai dans son jeu et commençai à m’enfuir quand Camille se mit à me poursuivre, sans chercher le moins du monde à cacher ses seins cette fois. Je m’arrêtais net, n’essayant plus du tout de lui échapper - j’avais complètement oublié ce que j’étais en train de faire, envoûté par ce spectacle. Ses seins se balançaient de haut en bas alors qu’elle s’approchait de moi rapidement. Je me sentais rougir, toujours sans pouvoir ôter mes yeux de sa poitrine. Elle avait vraiment de très beaux seins et d’une taille plus que généreuse. Libres, ils avaient même l’air plus gros que d’ordinaire.

Camille me rattrapa et me sauta dessus pour récupérer son maillot - et aussi pour en profiter et me serrer dans ses bras au passage. Je fis mon possible pour qu’elle ne remarque pas la gênante érection qu’elle avait provoquée mais je pense, au vu du sourire en coin qu’elle affichait en renouant son haut, qu’elle l’avait bel et bien sentie.
On repartit de la plage vers 19 heures pour se diriger vers une pizzeria. Depuis le jeu du maillot Camille me collait encore plus que d’habitude. Ma réaction de tout à l’heure avait apparemment redoublé sa confiance sur ses chances de me séduire, alors que de mon côté rien n’avait changé - même si la vue de ses seins m’avait effectivement fait de l’effet. Je ne me voyais tout simplement pas démarrer une histoire avec elle - surtout que son crush avait l’air sérieux et pas seulement un léger coup de cœur. Si Camille ne m’avait pas lâché, ma sœur elle, m’avait à peine décroché un mot depuis que j’étais sorti de l’eau. Après avoir mangé le groupe se sépara directement à la sortie de la pizzeria car Maxime, Robin et Camille devaient rejoindre leurs parents à une soirée organisée par la mairie. Ma sœur et moi sommes donc repartis tous les deux de notre côté, toujours sans m’adresser la parole.
— Bon qu’est-ce que t’as à la fin ? Lui dis-je une fois rentrés— Rien.— Arrête, tu fais la gueule depuis tout à l’heure, c’est pénible sérieux.— C’est vrai que toi tu l’es pas pénible, fit-elle avec un rire moqueur.— Quoi, qu’est-ce que j’ai fait ?— Oh rien ! Tu te laisses juste allumer par l’autre pouffe. À part ça, ça va.— C’est quoi ce délire encore ? — Elle t’a pas collé toute l’après-midi peut-être ? — Et alors ? — Bah oui, toi j’imagine que quand une chaudasse te fout ses seins sous le nez ça te dérange pas. Bah moi ça me fait chier voilà !
Après ça, elle monta directement dans sa chambre alors que je restai là, interloqué par sa réaction.Je passai le reste de la soirée à regarder une série sur mon ordi dans le salon avant de monter dans ma chambre un peu après minuit. Dans mon lit, je ne pus m’empêcher de repenser aux seins rebondissants de Camille qui courait vers moi et je ne pus m’empêcher non plus d’avoir une nouvelle érection. Cette fois j’avais bien l’intention de profiter de celle-ci. Je commençai à me masturber quand je vis Julie dans l’encadrement de ma porte, que j’avais malheureusement oublié de fermer. Je fus tellement gêné par l’idée qu’elle m’ait vu que je ne pus dire un mot.
— Je peux dormir avec toi ? Finit-elle par demander.— Pourquoi, t’arrives toujours pas à dormir ? — Non.
J’hésitai un moment, toujours embarrassé par mon état. J’essayais de cacher la bosse faite par ma bite, qui avait déjà rétréci mais restée voyante.
— Bon viens, finis-je par lui dire.
Elle grimpa dans le lit, à la même place qu’hier. Instinctivement je me mis sur le côté pour lui faire dos. Mon érection avait enfin disparu et malgré ce moment de gêne, j’étais moins mal à l’aise qu’hier qu’elle soit dans mon lit. Déjà parce qu’elle m’avait demandé la permission et aussi parce que cette fois elle avait bien un pantalon de pyjama. Un silence s’installa pendant une minute ou deux. Je me demandais si elle était toujours en colère de mon soi-disant comportement de cette après-midi.
— Tu peux continuer tu sais. Finit-elle par dire, brisant le silence qui s’était installé.— Continuer quoi ? Demandai-je, de nouveau embarrassé, espérant qu’elle ne faisait pas allusion à ce que je croyais. — Ce que t’étais en train de faire quand tu m’as vu. — Je faisais rien.— D’accord, dit-elle en riant, alors regarde-moi !
Comme je ne bougeai pas, elle m’attrapa l’épaule et me retourna brusquement vers elle.
— Pourquoi t’es tout rouge si tu faisais rien ?
Elle affichait un sourire que je devinais être un sourire censé se moquer de mon embarras.
— Tu pensais à quoi en le faisant ? Poursuivit-elle.— Arrête Julie ça me fait vraiment pas rire.
Je tentai de me retourner de nouveau pour ne plus avoir à la regarder en face, ce qui augmentait ma gêne, mais elle m’en empêcha.
— Je suis sûre que tu pensais à Camille.
À peine eut-elle fini sa phrase que je sentis sa main m’agripper la bite à travers mon short.
— Dis-le que tu pensais à elle, insista-t-elle.— Arrête ! Qu’est-ce que tu fous ?!
Elle attrapa mon short des deux mains et le fit descendre jusqu’à mes genoux avant de ressaisir ma queue.
— Je vais le faire pour toi si tu veux pas.
Elle commença à bouger sa main, assez maladroitement - elle me serrait le sexe bien trop fort pour que ça soit agréable. J’étais quasiment sûr que c’était la première fois qu’elle touchait le sexe d’un mec. Après quelques montées-descentes - elle dut comprendre à mon expression qu’elle s’y prenait mal - son geste devint bien plus efficace. Je voulais la repousser mais j’étais comme paralysé, je n’arrivais même pas à lui dire d’arrêter. Et pour ne pas arranger les choses je ne pouvais m’empêcher de gémir
— Tu penses toujours à elle ? Me demanda-t-elle vicieusement.
Je fis semblant de ne pas entendre et enfonçai ma tête dans mon oreiller pour ne plus croiser son regard et pour qu’elle ne me voie pas rougir de plus en plus. J’approchais de l’orgasme. Mes gémissements étouffés par l’oreiller s’intensifiaient et mes hanches bougeaient toutes seules.
— C’est elle ou c’est moi qui te mets dans cet état ?
Je ne répondais pas à ses inlassables questions mais à cet instant je ne pensais certainement pas à Camille. L’explosion finit par arriver, l’oreiller étouffa mon dernier râle. Je ne m’étais pas masturbé depuis plusieurs jours alors il fallut bien six longs jets avant que mon orgasme finisse. Quand je ressortis la tête de mon oreiller je ne pus échapper à son regard. Elle affichait un énorme sourire, apparemment satisfaite de m’avoir fait jouir pendant que moi je crevais de honte d’avoir giclé devant elle.
— Regarde le bazar que t’as fait, dit-elle enlevant la couverture pour me montrer sa main et son maillot tachés de sperme. Va falloir que je repasse à la salle de bain à cause de toi.
Elle sortit de la chambre tranquillement. Je n’avais toujours pas décroché un mot, cela devait faire maintenant 10 minutes que j’étais incapable de parler. J’espérais qu’elle ne revienne pas, qu’elle retourne dans sa chambre et qu’on fasse comme si rien ne s’était passé. Mais elle finit par revenir. Elle avait changé son maillot pour un débardeur gris clair. Elle se réinstalla dans mon lit tout à fait normalement.
— Pourquoi t’as fait ça ? Réussis-je enfin à dire. Son absence m’avait aidé à recouvrer mes esprits.— Pourquoi tu m’as pas arrêté ? Répliqua-t-elle très sérieusement.
Je balbutiai quelques sons indescriptibles ne sachant quoi lui répondre, lorsqu’elle reprit :
— Je voulais te montrer que t’as pas besoin d’une autre pour ce genre de chose.— T’es ma sœur ! Répondis-je avec un sursaut d’énergie. — Ta jumelle. Je suis ta jumelle. On fait partie l’un de l’autre t’as oublié ?
Elle me dit ça avec une gravité qui ne lui ressemblait pas, comme si je venais de lui faire un affront terrible. Je ne sus quoi lui répondre une fois de plus. Je ne comprenais pas sa phrase – ou peut-être j’avais peur de la comprendre. Je préférai lui tourner le dos, disant que j’étais crevé et que je ne voulais plus jamais en parler. Pendant facilement deux heures, je ressassai en boucle ce qui s’était passé, incapable de trouver le sommeil. Je sentais la chaleur du corps de Julie derrière moi qui, je pense, s’était endormie depuis longtemps. La nuit était tellement calme que je pouvais entendre sa respiration. Chacune de ses inspirations et expirations semblait se moquer de moi, me rappelant cette présence que j’essayais désespérément d’oublier. C’est seulement passé trois heures, alors que j’avais arrêté de le chercher, que le sommeil finit par se montrer et s’avéra être plus fort que mes cogitations. La suite bientôt...
Diffuse en direct !
Regarder son live