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La jument brune

Chapitre 2

les chemins de traverse

Erotique
Maman chante dans sa cuisine et elle est tout sourire, me voyant rappliquer sur le coup de onze heures du matin.
— Eh bien, Marion ! Tu es rentrée tard ? — Assez oui.— Tu t’es bien amusée au moins, chez ton amie Nadia ?— Hein… ?— Tu ne m’écoutes pas ? Ta soirée s’est bien passée chez ton amie ?— Oui ! Oui, très agréable même.
Pour un peu, j’aurais dans l’idée de lui demander si la sienne n’avait rien de spéciale. Je me retiens à la dernière seconde. Pas la peine de lui faire savoir que je suis au courant de ses frasques chez l’ami de papa. Et si elle me posait également la question de savoir comment je suis au courant, je serais bien empruntée pour expliquer mes sources. Et puis zut… ce ne sont pas mes affaires. Papa et elle sont adultes et ils font ce qu’ils veulent de leur vie. Alors pourquoi ce gout amer qui me reste en travers de la gorge ?
C’est vers dix-huit heures qu’elle se rend à la gare TGV pour récupérer mon père à son arrivée. Son retour à la maison est toujours pour moi une bénédiction. Mais voir maman minauder, lui faire les yeux doux alors que je sais pertinemment qu’elle s’est tapée un, voire plusieurs mecs, me révolte intérieurement. Comment cette femme que j’ai toujours cru sage peut-elle être capable de ces gestes tendres avec son mari alors qu’hier… mince alors ! Je me raisonne une fois de plus et je suis depuis un bon moment sur mon PC dans ma piaule lorsque je les entends qui vont se coucher.
Maman glousse et j’imagine bien ce qui va se passer entre eux. Comme quoi… c’est invisible la tromperie quand on sait rester discret. Et de ce côté-là, ma mère n’a jamais laisser transparaitre quoi que ce soit qui ait pu me mettre la puce à l’oreille. Une bonne heure plus tard, alors que je vais querir un verre d’eau, j’entends encore leurs chuchotements. Je tends le cou pour espérer comprendre ce qu’ils peuvent se raconter. Malheureusement, je ne pige pas grand-chose, hormis les soupirs de… réels ou imaginaires ? Encore une fois, je songe que peut-être mon cerveau me joue des tours.
Mon retour dans ma chambre et surtout dans ma couche se fait dans un silence quasi religieux. Pas question qu’ils se doutent que je joue les espionnes. Et ce qui déraille dans ma caboche me rattrape avant que je ne parvienne à trouver le sommeil. La petite pointe qui me chauffe les reins, comment m’en débarrasser sans me servir de mes mains ? Et qui dit main, dit doigt. Le résultat est instantané. Je laisse mes pattes vagabonder au gré des souvenirs que je garde de cette folle soirée chez l’ami de papa. Les fesses de celle qui en cet instant les lui prête, je les revois largement écartées par…
C’est vrai que la queue du faux cheval m’a semblé… impressionnante. Bien plus que la pauvre trique qui m’a forcée la glotte. Mais là encore, je peux me gourer dans mes appréciations, ou déformer la réalité. Les flash-back qui me persécutent ont vite raison de mon envie de sagesse. Et je mords les draps pour feutrer le plus possible ces gémissements qui me montent aux lèvres. Misérable jouissance ? Pas du tout ! À tel point que je dois vite essuyer les coulures pour ne pas trop souiller ma couche.
Une autre pensée vient perturber mon crâne. Maman sait-elle seulement avec qui elle a couché ? Elle portait un bandeau… et les deux mecs les a-t-elle seulement entrevus ? Me voici pour le coup secouée de nouveau et quelque part, je me dis que ça doit être si jouissif de ne pas savoir. Qu’est-ce qui me prend soudain d’avoir de telles images perverses ? Qu’est-ce que Bruno a dit au juste ? Que j’étais aussi bonne que maman ? De là à ce que je suive ses traces, il y a encore quelques pas que je me refuse à envisager.
Si Papa est allé voir en Belgique, un de ses plus gros clients, nous sommes cependant toujours en congés annuels. Et l’envie de parcourir la forêt sur « Théaule » me taraude depuis mon réveil. Ce n’est qu’aux alentours de vingt heures que je passe ma culotte de cheval, attrape au vol ma bombe, et pour finir enfile mes bottes de cavalière. Je suis prête. En passant dans l’entrée, papa lève les yeux vers moi. Il me fait un geste de la main, me lance quelques mots.
— Alors toi aussi tu vas voir mon vieux pote Bruno ?— … je vais surtout voir ma jument… enfin Théaule, ma préférée.
— Je ne m’y ferai jamais à l’odeur de bourrin que vous transportez dans vos vêtements au bout d’un moment. Maman est déjà partie, dès la fin du diner. — Ah ? Je n’ai pas entendu sa voiture partir.— Elle a pris la mienne… la sienne est au garage pour une révision. Bon amusement alors.— Oh papa ! Tu n’aimes donc pas l’équitation ? C’est pourtant si chouette de faire corps avec son animal.— Ouais ? Pas persuadé que ce soit si sympathique que ça. Ta mère a souvent des traces rouges après ses longues chevauchées en forêt. Il faut être un minimum masochiste pour se faire secouer le derrière sur une selle, ma parole. Enfin… chacun trouve son plaisir là où il le désire, n’est-ce pas ?— Mais toi papa ?— Quoi ?— Tu le trouves où le tien de plaisir ?— Tu es bien curieuse ma fille… dans le calme d’une lecture, dans la vie que je partage avec vous deux. Dans cet amour inconditionnel que m’offre ta maman. Il y a plein de manières de vivre une existence riche, tu sais. Le plaisir des yeux vaut parfois celui plus remuant d’une course à cheval.— … je présume que tu as raison, mon petit papa… je t’aime, tu sais !— Oui ! Et moi également, bien sûr !
Mes yeux viennent spontanément de s’embrumer à ces mots d’amour paternels. Je m’approche pour venir l’embrasser. Mon smack sur sa joue se heurte à la rugosité de sa barbe. Il rigole lorsque je lui jette nonchalamment :
— Oh ! Tu pourrais te raser mieux que ça. Tu piques bon sang !— Ta mère adore ça la barbe de deux ou trois jours. Et puis sauve-toi, tu pues trop le cheval. Berk !
Fort heureusement, cet intermède me permet d’évacuer les quelques perles d’amour qui sont au coin de mes yeux. Il ne les voit pas ou ne m’en montre rien de spécial. Je file pour cette promenade semi-nocturne. En roulant vers le haras, je pense à cette maman qui cache si bien son jeu. Comment peut-elle faire ça à ce père si tendrement amoureux ? Et elle a donc parfois des traces ? Dues dit-elle à ses chevauchées régulières ? En fait j’ai une idée toute différente de l’origine de ces marques. Impossible cependant de divulguer quoi que ce soit à mon père.
Voilà ! Je suis sur la place discrète où je remise mon véhicule. Je marche donc vers le box de ma copine à quatre pattes. « Théaule » semble m’attendre. Ses grands yeux noisette, sa robe brune et ses petites oreilles qui se tournent dans ma direction… elle est impatiente d’aller se balader ? Elle a certainement fait quelques promenades dans la journée, je n’ai pas l’exclusivité de son dos. Je la câline un petit moment, la selle et puis en lui tenant la bride nous marchons vers le sentier qui s’enfonce dans la verdure.
Verdure qui souffre déjà d’un trop grand soleil d’aout. Une fois aux abords des premières essences forestières, je mets le pied à l’étrier. Commence un petit voyage ou Théaule et moi sommes en osmose. Elle sait où marcher et je chaloupe sur son dos, évitant les branches basses de certains arbres. Je lui flatte l’encolure, baissée sur son cou et nous sommes bien. Heureuses de nous retrouver là, ensemble pour un bout de chemin qui nous mène vers un décor sur lequel tombe lentement la nuit.
J’arrive à un carrefour que pompeusement les gens du cru appellent « l’étoile » en référence à une place parisienne très courue. Là, j’ai des fourmis dans les jambes et je décide donc de descendre de mon perchoir. Côte à côte, je guide la jument et nous entrons de quelques pas sous les frondaisons moins domestiquées par les nombreux passages des hommes. Ça sent l’humus et le parfum de la terre. J’ai toujours apprécié ces senteurs subtiles que nous restituent les sous-bois encore un peu sauvages. Et là, je sais où dénicher un tronc abattu sur lequel je veux faire une brève halte bucolique.
C’est « Théaule » qui m’alerte d’une présence, longtemps avant même que j’en aie conscience. Ses petites oreilles se dressent, tournent et je la sens soudain plus nerveuse. Un animal ? Quelque chose ou quelqu’un qui la met sur ses gardes ? Sans doute qu’elle détecte un danger ou ce qui pour elle peut le devenir ? Je stoppe ma progression. Mes regards fouillent les environs et je ne bouge plus pour écouter ce faux silence d’un crépuscule qui s’étend sur notre campagne. C’est vrai que des sons singuliers me parviennent au bout d’une minute ou deux.
Comme si… oui ! Je crois que je devine de quoi il s’agit. Un couple fait l’amour dans un recoin perdu de ce fourré. Drôle d’idée de venir baiser là dans la verdure. Enfin… un endroit discret pour amants en quête d’un peu d’intimité ? Peut-être ! Je ne tiens pas plus que cela à jouer à la voyeuse. Et ma jument et moi rebroussons chemin, abandonnant les deux amoureux à leur quiétude boisée. À notre retour sur le croisement des sentiers, je sais de suite que nous ne sommes plus seules Théaule et moi.
C’est indéfinissable ce sentiment qui m’étreint. Une sorte de peur, de crainte engendrée par la tombée rapide de la nuit. Encore quelques mètres et alors que je vais remonter en selle, je suis hélée par une voix masculine.
— Décidément Marion ! Je te retrouve partout depuis quelque temps. Tu es de nouveau allée mater ta mère ?— Hein ? Qu’est-ce que vous dites ? C’est vous Bruno ?— Qui veux-tu que ce soit ? Le diable ? Tu sais bien que lui s’habille en « Prada ». Et moi je suis comme toi, en culotte de cheval.— Il y a quelqu’un d’autre dans les parages ? Vous avez vu maman ?— Laisse tomber ! Tu veux bien que nous regagnions le haras ensemble ? Ou préfères-tu rentrer seule ?— Non ! Vous êtes chez vous dans ces bois, il me semble. Alors marchons un peu voulez-vous.— Tu as raison, ne remontons pas nos chevaux. Les sentiers dans l’obscurité peuvent s’avérer dangereux.
J’ai envie de lui balancer que dès qu’il est dans les environs tout est dangereux. Je m’abstiens de le faire. Et nous avançons l’un près de l’autre comme de vieux amis. Mais je dois dire que notre dernière rencontre a fait de nous plus que cela. Des presque amants et je serais bien mal venue de lui en vouloir. Après tout, je lui avais donné un blanc-seing. Je lui avais pour ainsi dire signé un chèque en blanc, et puis… j’en ai largement profité également. Un long moment il reste silencieux et je ne tiens pas plus que cela à briser ce silence de complaisance.
Mais… tout à une fin et dans le petit chemin qui nous ramène vers son domaine, sa voix se fait suave pour me poser une question que je juge déplacée.
— Alors tes bijoux ? T’en es-tu resservie ?— … Comment ça !— Eh bien oui, quoi ! Les rosbud sont faits pour être utilisés et les boules de Geishas apportent toujours un vrai plaisir aux dames qui en connaissent l’existence et qui en possèdent.— Ah ! Non ! Je ne suis pas perverse contrairement à ce que vous semblez croire. — Il n’y a aucune perversité à se faire plaisir et je te rappelle que la jouissance chez les êtres humains reste un bonheur qui leur fait traverser les pires épreuves sans trop avoir mal.— … ? Je ne saisis pas vraiment vos propos là !— Je peux t’expliquer si tu le désires. As-tu aimé que je te donne des ordres par exemple l’autre soir ?— …— Ton silence est éloquent. Il parle pour toi. Tu vois, imagines que là maintenant, je te demande de faire ceci ou cela, tu serais obéissante ?— Pourquoi voulez-vous absolument que je devienne votre chose ?— Pas ma chose. Seulement une femme qui aime le sexe et qui s’offre aux désirs de son compagnon ou complice. Par jeu, par envie et puis au fil du temps… par besoin. Comme Kathleen quoi !— Qu’est-ce que ma mère vient faire là-dedans ?— Oh ! Je ne pense pas que ce soit à moi de te l’expliquer. Tes parents sont un couple… comment dire, assez spécial, et c’est à eux que tu devrais parler. — Mes parents ? Mais mon père ne met jamais les pieds sur votre domaine, sauf pour y déjeuner en votre compagnie lorsque vous l’y invitez.— Je t’accorde qu’il ne vient pas souvent. Ça ne veut pas dire qu’il ne sait pas ce qui s’y passe, vois-tu ! Les images que tu as visionnées l’autre soir… elles ne se sont pas tournées toutes seules non plus. Et qui dit film, dit possibilité de le regarder à distance.— Mais… — Je te laisse réfléchir à la question, ma belle Marion. — Vous m’avez filmée aussi ? Je suis dans votre cinémathèque ? Mais…— Chut ma belle ! Pour l’instant je suis l’unique personne à connaitre ton secret. Bien léger, reconnais-le ! Alors ? Tu veux que nous reprenions notre jeu, celui de l’autre soirée ?— Notre jeu ? Quel jeu ?— Celui débuté devant un écran de télé… mais cette fois à l’air pur de notre campagne. Avec pour uniques témoins nos deux chevaux…— Je… vous êtes fou vous, hein !— Peut-être, mais à quelque chose folie est bonne. Allons un petit effort.— Comment ça ?— Eh ben… commençons par nous écarter du chemin où peuvent encore passer les deux baiseurs que tu as vus ou entendus. Viens !
— xxXXxx —

Insensiblement, sa main se rapproche de mon bras qui la côtoie. Et puis comme je ne réagis guère, nous entrons dans un fourré. Quelques dizaines de mètres de plus, et à l’écart du sentier que nous venons de quitter, nous arrivons à une sorte de clairière. Il doit savoir où il est. Il me tend la main sans que je comprenne bien ce qu’il désire.
— Donne-moi les rennes de ta jument. Je vais attacher nos chevaux !— …
Machinalement je lui remets le guide et il revient ensuite vers moi.
— Voilà qui est fait. À nous maintenant. Déshabille-toi !— Quoi ? Vous êtes dingue ?— Pas le moins du monde, ou alors juste de ta beauté. À poils, jolie salope.— …— Tu vas devoir te soumettre ou il va-t’en cuire.— Mais… — Je vois que tu as mal entendu ! C’est la dernière fois que je te le redemande. À poils !— …
Je ne bronche toujours pas. Mal m’en prend, car il vient de lever sa main. Celle qui tient sa cravache, et elle s’abat sur ma croupe. Pas d’une manière violente, non juste pour que je goute le début d’une petite douleur.
— Allons ! Il te faut un dessin ? Ce n’est qu’un aperçu de ce qui va t’arriver si tu ne files pas doux.
Mes doigts tremblent malgré moi. Et j’ouvre les boutons de mon caraco. Lentement je le retire totalement. Puis je fais un vrai effort pour déchausser mes bottes. Ce qui a l’air de l’amuser prodigieusement. Enfin j’y parviens, non sans devoir me retenir à plusieurs reprises après un arbuste. Et je quitte mon pantalon ainsi que ma culotte. J’ai un frisson. Froid ou une envie imbécile qui vient se nicher entre mes cuisses ? Je ne fais guère la différence. Les deux sont possibles ou s’allient en fait pour me donner une chair de poule bizarre.
Je m’attends à une volée de coups, c’est tout autre chose qui arrive. D’abord sa main est douce alors qu’elle court sur ma croupe dénudée. Puis elle écarte mes deux fesses et je sens le souffle de son mufle qui suit la raie de mon derrière. Le contact délicieux d’une langue et de mon anus me surprend. Mes frisons reviennent en plus forts, en plus drus également. Et je ferme les yeux, m’abandonnant ainsi à l’exquise feuille de rose. Lui respire d’une manière plus saccadée, et il vient adjoindre un doigt à son appendice humide.
L’effet est instantané. Je fonds à l’idée qu’il va… me sodomiser à l’aide de son majeur, ou index. Plus d’importance du reste le choix de celui qui va me pénétrer. Et c’est presque langoureusement que j’ondule des hanches, indiquant par ce simple mouvement à Bruno, mon entière acceptation de ce qu’il fait. Ça dure un long moment et j’avoue que je mouille abondamment. Mais là encore, hormis l’entrée digitale, il ne tente pas de me prendre avec son sexe. Finalement lorsqu’il interrompt ses caresses… c’est frustrant. Il se redresse.
— Bon ! Ma belle, il est tard. Rhabille-toi ! Tu dois rentrer chez maman papa. Allez, on y va !— Mais…— Pas encore ! Pas maintenant ! C’est trop tôt, tu veux aller trop vite. Chaque chose en son temps. Tu auras ce que tu mérites, mais pas comme ça, pas au milieu de nulle part. Allons ! Ne fais pas l’enfant ma jolie.— …
Je m’exécute, la mort dans l’âme. Salaud qui me fait grimper dans les tours et qui m’abandonne en me laissant languir. Je ne comprends rien de ce qu’il veut, pas plus que je ne saisis les réactions folles de mon corps. Pour un peu, je lui sauterais dessus, lui collerais une baffe de me traiter de cette façon. Pour qui il se prend ce sale type ? Et nous regagnons le sentier principal déjà dans une pénombre quasi totale. Notre retour au haras se fait dans un silence religieux, seulement perturbé par nos chevaux.
À chaque retour, je m’occupe de flatter un peu ma jument. Elle apprécie aussi ses petits moments qui nous rapprochent elle et moi. Dans ses grands yeux, je lis une certaine forme d’amour et dans le mouvement de sa caboche qui vient se caler contre ma joue, je ressens sa tendresse. C’est presque comme si elle me consolait de n’avoir pas… été baisée. A-t-elle senti cette frustration violente qui m’habite ? Peut-être ! Les chevaux sont très intelligents et si on est gentil avec eux, ils sont capables d’une affection sans borne.
Haras maison, un trajet très court et seule la bibliothèque montre un semblant de vie chez nous. Sur la pointe des pieds nus je traverse l’espace qui me mène au corridor de la partie « nuit » de notre « Chez-nous ». Je me glisse dans ma chambre, prends une douche et puis, en nuisette je vais à la cuisine pour récupérer une bouteille d’eau dans le réfrigérateur. Des voix feutrées provenant de l’endroit allumé de la demeure m’indiquent la présence de mes parents. Maman est donc rentrée ? J’approche sans bruit de la porte entrebâillée.
Si elle est bien là, elle est dans une posture ne laissant planer aucun doute quant à ses occupations. Papa est couché sur le sofa, son livre ouvert posé sur la table basse qui fait face au divan. Et ma mère à genoux s’affaire avec la bouche sur… le centre du corps de mon père. Bon ! Cette vision d’une scène plus porno qu’érotique vient encore ajouter une note plus épicée de frustration, à ce trouble qui me poursuit. J’oscille entre en regarder plus et filer me cacher sous mes draps. La curiosité malsaine dont je fais preuve d’un coup me renvoie l’image d’une fille perverse.
Là, de l’autre côté de la porte, les gémissements paternels m’apprennent que le dénouement est proche. Il vaut mieux que je ne sois pas vue ou surprise dans la position de la voyeuse compulsive. Alors, de retour dans mon espace personnel, je finis par ouvrir l’écrin rouge, celui qui renferme le rosebud. Après moult hésitations, tâtonnements en tous genres, je le pousse dans le conduit, celui qu’il a déjà visité. Et ma main finit par me donner ce plaisir que Bruno m’a refusé. Le sommeil après cette délivrance m’accueille à bras ouverts.
La sensation de l’objet qui me dilate l’anus est des plus réelles à mon réveil. Et avec mon retour à la vie, l’envie de me caresser monte en moi, avant le lever. Pourquoi résister à la tentation ? Aussi tôt pensé aussitôt fait. Les draps froissés me voient me noyer, m’engluer dans un orgasme solitaire qui ne doit rien au hasard. Une petite jouissance matinale ingrate et pourtant libératrice me permet d’appréhender la nouvelle journée avec un entrain parfait. Il n’y a jamais de petits bonheurs, seulement de grande solitude.
L’odeur de café qui flotte partout dans la cuisine m’ouvre l’appétit. Dehors, il pleut. Journée tristounette qui contraste avec cet engouement passager qui m’habite. Maman, elle aussi a un air enjoué. Sa pipe de la veille y est-elle pour quelque chose ? Une fille bien élevée ne pose pas de question de ce style à sa maman ! Je fais comme si j’ignorais tout de ce que ces deux-là ont trafiqué dans la bibliothèque. Après tout, ils ont des mines réjouies et je ne me sens pas le courage de casser l’ambiance. Reste à savoir comment je vais occuper ma journée par ce foutu temps.
Pas de course à cheval sous la flotte. Mais des courses tout court, c’est dans les possibles de ces heures mouillées. Alors, je m’apprête pour un peu de shopping. Aller faire les magasins, une solution toute trouvée pour une journée maussade et j’ai besoin aussi de m’aérer un peu. De voir d’autres gens, de vivre comme une fille de mon âge donc. C’est tout naturellement que je roule vers le centre de la ville voisine. Les boutiques sont elles aussi sous la pluie, mais au moins me distraient-elles pour quelques heures.
— xxXXxx —

Le coup de la promenade sans achats, c’est encore raté. Évidemment, je fonds de suite devant des parures de sous-vêtements affriolantes et trois d’entre elles viennent plomber mon compte en banque. Une drôle d’idée me fait sourire. Pourquoi se couvrir de ces petites fanfreluches si à la moindre demande de tout retirer j’obéis au doigt et à l’œil ? Coquetterie toute féminine et un des grands mystères de l’âme humaine. Ce plaisir trouble de faire le contraire de ce que l’on imagine. Quelque part, je me sens bien dans le rôle de la fille qui se laisse guider. Une manière comme une autre de ne pas prendre de décisions ?
Est-ce que je ressemble à ma mère dans cette situation ? Je n’ai jamais remarqué quoi que ce soit d’anormal à la maison. Jamais mon père ne lui donne d’ordre et il ne se montre guère possessif non plus. Alors ? Est-elle sous la coupe de cet ami de longue date ? Une sorte de pointe de jalousie qui s’accroche à mon cerveau refait surface avec la pensée que ce pote à papa soumet ma maman. Oui ! Il s’agit bel et bien de jalousie, parce qu’au fond de moi, je serais heureuse qu’il s’intéresse vraiment à ma petite personne.
De là à songer que je suis prête à tout pour y parvenir, il n’y a plus guère de chemin à faire. Rien que d’y penser, le fond de ma culotte en dentelle se tapisse de rosée. Suis-je seulement capable d’affronter une situation humiliante pour son plaisir ? Bruno est toujours un beau mec, et sa façon de faire m’attire autant que son corps. Les deux ou trois coups de badine dont il a gratifié mon postérieur m’ont tous mis dans une attente inouïe. De là à dire que je lui suis soumise également… n’est-ce pas aller un peu vite en besogne ?
Comment le savoir si jamais il ne se montre plus ferme ? J’ai envie d’aller plus loin d’un côté et de l’autre, l’appréhension d’une douleur excessive me fiche la trouille. Imaginer des trucs de cet ordre est plus aisé que de les réaliser… mais je me sens prête à assumer. Pourquoi ? Ben, ça je l’ignore toujours. Et puis lui, ce mâle qui me fait envie, ne semble guère pressé de me faire entrevoir son univers. Je ronge donc mon frein en faisant en sens inverse les kilomètres qui me rapprochent de la maison.
Il me faut un certain temps pour comprendre que le soleil brille de nouveau. J’en ai besoin de moins pour me changer et filer vers le haras. Théaule est déjà en main. J’hésite entre attendre son retour ou seller un autre cheval. Puis non ! J’aime bien cette jument brune calme. Je reste donc dans les parages en guettant le sentier d’où elle et son cavalier doivent surgir. Sans méfiance je suis sagement assise sur un banc proche des stalles. La palette de cuir qui se frotte soudain à ma joue me fait sursauter et décroche presque mon cœur de ma poitrine.
Bruno est là ! Il me fixe avec des yeux brillants. Ça me remue les tripes de le savoir là.
— Alors Marion ! Qu’est-ce que tu attends par ici ?— Bonjour Bruno. Le retour de Théaule… vous savez bien que je ne monte que cette jument.— Ah ! Pour les hommes c’est pareil ?— Quoi ? De quoi parlez-vous ?— Tu restes aussi fidèle à un seul homme ? Ou bien préfères-tu être montée par différents mâles ?— Hein ? Mais je…— C’est vrai que tu hésites encore. Tu n’as pas plutôt envie de passer un moment, plus chaud que de coller ton joli cul sur un bourrin ?— … je ne comprends pas…— J’ai deux amis et une jument brune m’a fait faux bond cet après-midi. Alors… tu ne veux pas la remplacer ? — Une jument ? Je ne suis pas…— Ça va ! Ne me dis pas que tu n’es pas une pute, je le sais bien. Je te parle seulement de sexe là et de te prêter à mes amis pour quelques heures en milieu de journée. C’est oui ou c’est non. Pas de quoi en faire tout un pataquès. Et ton cul, je l’ai admiré à deux reprises et il est fabuleux. À toi de décider. Si c’est oui, rendez-vous au box de Théaule à seize heures. — Je ne sais pas si…— Si quoi ? Rien de plus simple ! Tu viens, tu te laisses baiser, tu ne viens pas et personne n’en reparle, c’est tout.— … vous, vous serez présent ?— Si tu y tiens ! Pourquoi pas ? J’aime assez regarder dans le blanc des yeux les pouliches que grimpent mes potes…— Vous ne participez jamais ?— Ça dépend de mon humeur et puis… ce que j’apprécie sans doute le plus c’est de voir, de regarder, de sentir la femme se cabrer sous les coups… de bite. C’est presque plus jouissif pour moi de ne pas être joueur, mais bien spectateur. Bon à tout à l’heure peut-être…— …
Aussi discrètement qu’il est arrivé, il s’éclipse sur la prairie qui ceint les bâtiments de son haras. Me voici dans l’expectative. Me rendre dans deux heures à son rendez-vous ou fuir rapidement les lieux. Le premier de mes réflexes, est de reprendre ma voiture et de rentrer chez mes parents. Mais une fois dans ma chambre, mon esprit se met à travailler activement. C’est comme s’il me propulsait vers un futur immédiat peuplé de sexes et surtout d’envie d’y gouter. Quinze minutes avant l’heure du rendez-vous, je balance encore entre m’y rendre ou non.
La décision est brutale. Juste le temps de me vêtir d’une jupe cette fois et d’un pull qui moule ma poitrine. Oh ! Pas une laiterie exceptionnelle, c’est sûr. Mais deux beaux seins ronds et d’une fermeté sans reproche. Sous mes vêtements de ville, une parure presque identique à celles achetées le matin même. Et une fois n’est pas coutume, des escarpins qui se couplent parfaitement avec l’ensemble que je porte. Bon ! Le résultat est… satisfaisant. Et je file en direction de l’endroit du rencard, les tripes nouées par la peur.
Il est là ! Lui aussi semble pousser un soupir. Satisfaction de me voir arriver ? Il sait d’ores et déjà qu’il va obtenir de moi ce qu’il espère. Je m’avance vers les box, empreinte le couloir qui les sépare et lui est en travers, au milieu de ce passage. Il m’observe avec attention, scrutant minutieusement tous mes gestes. Sa voix chevrote légèrement lorsqu’enfin, il s’adresse à moi.
— Waouh ! Chouette poupée. Pour une fois que j’ai l’occasion de t’admirer autrement que dans tes habits de cavalière, c’est un régal pour les yeux.— … ! Merci.
Je n’ai que ce mot terne qui me vient à l’esprit. Pas de répartie moi qui d’ordinaire ai pourtant une verve cinglante. Il continue sur sa lancée.
— Nous sommes bien d’accord que tu adhères entièrement à ce qui va arriver ?— … oui !— Tu es prête à te laisser baiser pour moi, par mes deux amis, sans crier, sans hurler, sans crainte ?— Ben… si j’ai peur ! Mais je veux bien essayer. Pour vous être agréable !— C’est gentil ! Tu vas donc être pour la soirée, la petite salope de service. Ils vont surement te demander des trucs auxquelles tu n’as jamais songé.— C’est-à-dire ?— Ben… doubles pénétrations, fessées aussi peut-être ! Tu vas connaitre cet endroit que ta mère affectionne tout particulièrement. Je me doutais bien que tu allais marcher sur ses traces… pour ne pas dire ses platebandes.— Vous ne lui avez pas raconté au moins que je suis déjà venue ?— Non ! Ce qui se passe ici reste ici et nous ne parlons jamais de quoi que ce soit à quiconque. C’est une règle de base de notre communauté. Tu vas ce soir y entrer par la grande porte. Tu vas sans doute également en assumer toutes les conséquences…— Vous allez rester, n’est-ce pas ?— Tu le désires ?— Oui… que vous me donniez la main pour que je ne flanche pas.— C’est un motif suffisant, une bonne excuse pour que je prenne mon pied en te donnant la main. Oui, je veux assister à ces montes, toutes tes montes. Parce que ces hommes-là sont exigeants et terriblement endurants ma belle.— Vous voulez me faire encore plus peur ? On peut le croire à votre manière de chercher à me faire fuir.— Pas du tout. Je tiens juste à ce que tu saches dans quel engrenage tu t’apprêtes à mettre les pieds… et bien autre chose.— C’est pour vous, Bruno, que je vais essayer d’aller au bout de cette démarche…— Je vois ! Ta mère elle le fait pour ton père ! C’est donc également un motif qui me fait plutôt plaisir. Je vais faire de toi la plus belle poule de luxe que mes amis n’aient jamais vue. Mais c’est déjà le cas depuis quelques jours. Tu as un autre avantage sur ta mère… celui de la jeunesse.— … ?
Il me prend la main, et nous marchons de concert. Inutile de préciser que mon cœur bat dans ma poitrine, tel un tocsin lors d’un incendie. Mais n’est-ce pas le cas ? Mon cul est en feu au figuré… un peu au propre également. C’est vrai que je mouille, rien que d’avoir eu cette discussion avec Bruno. Je passe devant le réduit où se tient le téléviseur, celui de ma première visite dans cet étrange endroit. Et nous finissons par déboucher dans la salle où se trouve l’estrade. Je reconnais de suite le type musclé qui a entrepris maman…
— Mes amis… je vous présente Marion. Une cavalière émérite qui veut me faire plaisir. Elle est là pour le vôtre et va se dévouer à vous le prouver. Elle est jeune, inexpérimentée, alors je vous prie de lui accorder toute votre indulgence.— Enchantée Marion ! Moi je me prénomme Alexis et mon ami, c’est Auguste, « Gus » pour les intimes.
Cet Alexis… c’est bien lui le plus costaud qui me fait face.
— Bonjour Marion ! Bruno ne tarit pas d’éloges sur toi. Nous aimons surtout nous faire notre propre opinion, et je pense que tu es là pour cela, n’est-ce pas ? — Non ! Je suis là pour faire plaisir à Bruno. Et si ça doit passer par vous, et bien tant mieux pour vous. Mais il n’a ou n’aura qu’un mot à dire et vous redeviendrez des ombres pour moi. Je suis uniquement à lui, vous ne faites, ferez office que de godemichets vivants. N’attendez rien d’autre en retour de ma part. En clair vous n’êtes pour moi que des objets dont Bruno me demande d’user…— Hé ! D’en abuser aussi ma belle ! Je te donnerai la main, mais tu vas devoir te montrer digne de la confiance que je t’accorde. Quant à toi, Gus, ne fait pas la gueule. Elle a raison, c’est elle qui décide si elle fait ou pas ce que je vais lui ordonner de faire.— Tu es le maitre. Nous ne contestons rien Bruno. De plus, elle est aussi belle que la vieille des autres séances.— Allons Alexis… on ne parle pas de nos autres « amies » ! Tu connais les règles.— Oui ! Oui, mais j’avoue préférer les jeunettes… et celle-ci est particulièrement attirante et bien roulée.— Alors, faites-en ce que je demande d’en faire. Ni plus ni moins. Bien ! Marion, tu vas te défringuer pour le plaisir de nos quinquets !
Curieusement cet ordre presque brutal ne m’émeut pas plus que cela. Et devant les trois mecs, je me dévêts sans sourciller. Je sais que je suis en train de basculer dans le sordide, mais j’en éprouve une jubilation jouissive. Mes seins, une fois amenés à la vue de tous se gorgent de sang et les tétons se bandent suffisamment pour que ce soit visible. Aucun des mâles ne s’y trompe et ils sont scotchés, muets soudain. Puis ma jupe aussi quitte mes hanches pour couler sur mes chevilles. Reste cette culotte assortie au soustingue. Elle finit par rejoindre son pendant sur le tas formé par les habits précédemment retirés.
Ce Gus, le moins costaud de tout ce ramassis de mecs tient déjà à la main de quoi me faire perdre temporairement la vue. Je le laisse me priver de ce sens essentiel. Le bandeau se noue gentiment sur ma nuque et cette fois, je suis plus perplexe quant aux événements à venir.
— Que nous permets-tu de faire avec ton corps, Marion ? Jusqu’où es-tu capable d’aller ?— … Sincèrement ? Je n’en sais fichtre rien… je suis une néophyte en la matière.— Bon ! Mes amis… pas de vraies méchancetés. Juste ce qu’il faut pour qu’elle apprenne le gout de la douleur. C’est bien compris ? — Mais oui mon cher Bruno. Nous n’allons pas casser notre nouveau jouet. Nous ne sommes pas totalement fous… pervers, oui, mais pas cinglés. Allez viens ma belle ! Tends-nous donc tes poignets.
Pourquoi alors que j’ai franchement une trouille sans nom, est-ce que je fais ce qu’ils veulent ? Je réalise que ce n’est que pour ce Bruno que je suis là et que pour lui, me voici prête à toutes les compromissions. Ce n’est pas par amour sans doute. J’ai seulement envie de lui faire plaisir, sans vraiment en déterminer la raison réelle. Mes bras sont étirés vers le haut, alors qu’un ronronnement se fait entendre. Celui du moteur qui relie les liens qui me retiennent prisonnière à un filin. Je me retrouve dans la position inconfortable de ne plus avoir seulement que la pointe des orteils qui touche le sol.
Premier tressaillement dû au passage léger d’une longue tige sur mes omoplates. Ce truc se déplace sur mon flanc et puis quitte ma peau. Pas pour très longtemps. Il revient avec un sifflement et s’abat sur mon mamelon gauche avec assez de force pour que je crie. Une patte vient calmer cette douleur aiguë qui me surprend. Un autre grand blanc avant que la badine ne reclaque ma peau, mais cette fois sur mes reins. Second cri, plus d’effroi que de mal. Une caresse suit la baguette qui vient de marquer mon épiderme. La voix de celui qui se prénomme Alexis me tombe dans le creux de l’oreille.
— Tu vas devoir compter ma tourterelle. Si tu ne donnes pas le bon chiffre, ça ne comptera pas pour le score final. Nous partons sur une base de dix, pour te faire danser ?— …— Eh bien ! Donne-nous ton avis Marion !
Là c’est Bruno qui me parle.
— Ou… oui…— Parfait : C’est bon les gars, c’est parti.
L’air semble se figer et j’attends anxieuse l’arrivée sur moi de cette cravache ou de ce qui sert à me dompter. Le coup sec et mat me fait tournoyer au bout de ma chaine.
— Un !— À la bonne heure ! Tu es une grande fille. C’est bon ça.
Puis tout s’enchaine et si j’arrive à serrer les dents pour les quatre premiers atterrissages de la trique, au cinquième les larmes me montent aux yeux. Le bandeau fort judicieusement les retient. Je subis donc le châtiment sensé mettre en appétit les gaillards qui me frictionnent ensuite les zébrures qu’ils m’ont infligées. Je ne les vois évidemment pas, mais je suppose que les traces doivent être bien en évidence sur mes fesses et le haut de mes reins. Quand suis-je allongée sur ce que je perçois comme un matelas ?
Le temps, je n’en garde aucune notion. Je sais uniquement qu’une main prend la mienne alors que je suis doigtée. Légèrement soulevée par des bras inconnus, un coussin assez haut est placé sous mon ventre et les pattes qui rampent sur moi sont plutôt douces. Ma chatte est de nouveau investie par un doigt, deux enfin. Mais le plus surprenant c’est que je suis toujours massée par l’un alors que sans doute l’autre me masturbe. Et lorsque mon anus est titillé, je gémis doucettement sans rien refuser.
Les préliminaires prennent une plus grande ampleur puisque les types me changent de posture. Cette fois toujours étendue sur le matelas, je suis sur le flanc et une bouche lape les contours de mon sexe. Mes fesses elles sont écartées, et aussi bizarre que cela puisse paraitre, une seconde langue fait des va-et-vient le long de ma raie ainsi dégagée. Et enfin elle stationne un long moment sur l’œillet qu’elle prend pour cible. Je ne sais plus ce qui m’arrive. Je me sens la maitresse du monde. J’ai envie de toucher ces hommes qui me tripotent.
Mais ils sont positionnés de telle manière que seuls les visages effleurent mes deux trous. Il ne me reste plus que le corps de celui qui me serre les doigts. Et ma menotte, lancée au hasard rencontre son pantalon. Posés sur sa cuisse, mes doigts aussi remontent fébrilement vers le point de convergence de ses deux jambes. C’est Bruno, j’en jurerais. Et s’il bande, il n’en a pas moins gardé ses fringues. Il ne recule pas au contact de la paume de ma main.
Non ! Au contraire, il avance même son bassin, facilitant de cette façon mon massage. Mais ce que je veux… c’est la peau, le toucher. Et je tente maladroitement d’ouvrir une braguette récalcitrante. Pas moyen d’y parvenir, tant je suis secouée par les attouchements des deux autres. Le recul et le bruit net d’un zip, ouf ! Il a saisi que je le veux. Quelques secondes suffisent pour que cette fois l’endroit soit libre de tout textile. Il n’a surement pas tout retiré, juste baissé son froc. La bite est là, entre mes phalanges fébriles.
Une sensation de plénitude, de bien-être m’envahit et je ressens partout ces attentions subtiles que les léchouilles des deux mecs me procurent. C’est fort, violent, c’est divin. Pourquoi dans ce cas chercher midi à quatorze heures ? Autant profiter de l’instant présent. Je ne serai pas plus salope si je vais jusqu’au terme de mes pulsions. Et ma bouche avance vers la queue que je cramponne. Elle est chaude à souhait. Pas totalement décalottée, c’est bien avec la pointe de ma langue que je mets à jour un gland lisse et doux à la saveur capiteuse.
Le final de ce rodéo d’un nouveau genre se liquéfie dans des pénétrations dont je ne sais pas qui les pratiquent et à vrai dire, je m’en fous. Ce qui arrive est voulu, prémédité et mon cerveau assume bel et bien le fait, que de petite femme sage, je passe dans la catégorie des truies bonnes à baiser. Pour être baisée, je le suis ! Par devant, par-derrière et ma bouche aussi connait le bonheur de sentir un sexe dur s’y épancher. Combien d’assauts me font grimper à des rideaux paradisiaques ? Impossible de compter les points ou les montées d’orgasmes hors-normes.
C’est bien à l’heure du lever d’un nouveau jour qu’enfin tombe le masque qui me couvre toujours les yeux. Il n’y a plus dans cette chambre que Bruno et moi. Nous sommes avachis sur un matelas, au milieu d’une estrade, celle où quelques jours avant j’ai vu… maman qui tenait la place ou je suis couchée. Bruno me cajole le front, il est d’une tendresse qui me plait. Et j’adore ses attentions presque féminines. Je lui touche la bite, un peu flasque pour l’instant. Le résultat n’est guère encourageant et il me fait une grimace.
— Quand c’est éteint, il faut un peu de temps pour que renaisse la flamme. Et puis ma chérie, ça ne marche plus autant, aussi bien que lorsque j’avais ton âge !— Mais… vous n’êtes pas si vieux !— Non ! Mais il y a une petite chose que je dois t’apprendre… pour les pipes, ça peut encore passer. Mais pour baiser… je ne suis pas très doué avec les dames… tu comprends ce que je veux te dire ?— … ? Euh, non pas vraiment.— Alors si c’est ton cul que tu m’offres, oui, parce que je suis homosexuel et que les garçons seulement m’intéressent. Alors avec ce que vous avez de commun de temps en temps… Tu imagines bien que sinon, je n’aurais pas besoin d’artifice tel celui de cette nuit pour te prendre. De plus tu as été magique. Telle mère telle fille dit l’adage, il n’a jamais été aussi vérifié.— Vous… vous aimez les hommes ? C’est bien ce que je dois saisir ?— Voilà ! Et encore suis-je receveur plus que donneur. Tu piges ?— Vous… vous voulez dire que vous vous laissez sodomiser ? C’est ça ?— Ben oui ! Tu vois un problème dans ce genre de chose ?— Non ! Non ! Mais alors… maman n’est pas votre maitresse ? Je croyais…— Ne te fie jamais aux apparences, ma jolie. Tu sais, il y a tant de choses que tu ne sais pas à propos de tes parents. Ce n’est pas à moi de te les apprendre pourtant. Ta maman est assez grande fille pour les assumer… ton père aussi. Tu devrais leur parler, même si j’admets que ce n’est pas simple de questionner ses parents sur leur sexualité.— … ? Vous ne voulez donc pas m’en dire plus ?— Non ! Ce n’est pas mon rôle. Je veux cependant bien te procurer le genre de plaisir que nous venons tous de connaitre depuis hier soir. Mais tu restes maitresse des jeux et c’est bien à toi de décider, qui, où, quand et comment. Moi, je ne veux rester que l’intermédiaire et grappiller les miettes.— Je… bon ! Je dois vraiment rentrer. Il est tard non ?— Tu veux dire tôt le matin ? Le jour est levé depuis quelques minutes.— Bonne journée, Bruno, et vous direz merci à vos… « amis » de ma part !
Il se contente de rire. Je quitte le haras fourbue, lasse, mais relativement sereine. Cette expérience m’a appris à me connaitre mieux. Je sais que je suis une femme épanouie et que j’aime assez être durement prise. La maison dort encore et c’est très discrètement que je regagne ma chambre. Bien entendu que je vais questionner maman, papa. Mais je veux que tout ait l’air de venir d’eux. Je sais comment les amadouer et… les confesser. Il est pour le moment, l’heure de dormir un peu. La séance a été éprouvante physiquement.
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Fin de la première saison !
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