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Justine - Baby-sitting de rêve

Chapitre 21

Erotique
Je me réveille le lendemain matin dans une chambre que je ne connais pas. Je suis seule dans un grand lit qui me rappelle ceux de chez mes grands parents. Un lit relativement haut avec des draps de coton blanc, des oreillers blancs ornés de dentelle. Je suis bien je semble avoir dormis longtemps. Je suis nue dans ce grand lit. Le soleil semble vouloir percer les volets. Il n’y a pas un bruit dans cette maison. Suis-je toujours dans le manoir de JP. Je ne me souviens de rien après la séance de flagellation sur la divine Alexandra, le trou noir.Il faut que je me lève. Je repousse la couette et le drap blanc. Je me lève. Le contact de mes pieds nus sur le sol froid me fait rechercher mes chaussures. Mais il n’y a rien dans cette chambre. Rien de ce que je portais hier. Il faut dire que je ne portais pas grand-chose. Je regarde autours de moi, détail l’ameublement de la pièce.Le grand lit des chevets de part et d’autre. Une coiffeuse avec son miroir. Une armoire ancienne. Deux portes … La première est verrouillée. La seconde ouvre sur une salle de bain spacieuse et parfaitement équipée. Je suis donc enfermée dans cette chambre avec pour seul accès celui de la salle de bain privative.Je décide de me rafraichir. Nue dans la salle de bain j’examine mon visage. Il est reposé. J’ai bien récupérée. Je passe une main sur mes fesses, plus aucunes douleurs. Je me tourne pour vérifier dans le grand miroir : pas de marque non plus. Après un petit coup de dentifrice je décide de prendre une douche.La douche italienne avec son jet de massage est un délice sur ma peau. Je suis dans un état de bien être, je reste de longues minutes sous l’eau tiède. Je sors m’essuie avant de m’envelopper d’un peignoir de coton blanc. Des mules assorties comme on en trouve dans les saunas les plus chics sont à disposition. Je me sèche les cheveux. Me coiffe. J’ouvre les petits tiroirs et trouve tout ce qu’une femme peut avoir besoin pour un léger maquillage. Je note au passage que tout cela est constitué de produit de marques. Je suis sure que je le vaux bien ! Me voila prête à me montrer. Mais à qui ? Et comment ? La porte est fermée, je revérifie. La fenêtre de la chambre. Je l’ouvre et ouvre les lourds volets de bois. Le soleil emplie la pièce m’aveuglant momentanément. Le parc est là devant moi baignée de soleil.La terrasse sous mes yeux borde la piscine immense, dans laquelle nage telle une sirène la belle Alexandra. Elle est sublime nageant nue dans ce cadre splendide. Tout n’est que charme chez cette jeune femme, même si d’où je suis-je peux apercevoir les marques laissées par la cane sur son délicieux petit cul rebondi.Après la séance d’hier soir je n’ose l’interpeler. Pourtant je ne vois pas d’autre solution. J’attends que la belle sorte de l’eau pour appeler.
— Alexandra je suis enfermée en haut.— Je sais Justine. Je vais prévenir Maitre JP
Cette simple phrase m’électrise ainsi je suis donc bien chez JP. Déjà l’anxiété me gagne. Je suis à l’affut du moindre bruit. Des pas approchent. Une clé dans la serrure de la porte de la chambre. La porte s’ouvre sur JP, élégant dans un costume noir porté sur une chemise blanche et une cravate noire.
— Bonjour Justine, votre nuit a-t-elle était agréable ?— Parfaite JP, quelle heure est-il ?— Il est 15 Heures ma belle. Souhaitez-vous descendre prendre un café sur la terrasse. Alexandra va nous préparer cela.— Je vous suis.
Attentionné et prévenant JP m’accompagne vers le rez-de-chaussée meublé avec gout de cette belle demeure. Le parc s’ouvre devant nous avec ces arbres superbes dont un séquoia monumental. Un grand salon en teck est aménagé sur la terrasse à l’ombre de grands parasols en bois exotique et toile écrue. Le tout domine la grande piscine, dont la surface reflète un ciel bleu sans aucun nuage.
— Justine il faut que je vous explique comment vous vous êtes retrouvée à dormir ici. Après la délicieuse séance de cane vous vous êtes littéralement effondrée sur cette pauvre Alexandra. Vous étiez inconsciente et Mathieu qui est médecin, nous a rassurés en nous expliquant que, l’émotion nouvelle pour vous, vous avez certainement conduit à cet évanouissement salvateur. D’un commun accord nous avons convenu que vous dormiez ici. J’ai prévenu Ludo il doit venir vous chercher en fin d’après midi.— Mais pourquoi aviez vous verrouiller la porte de ma chambre.
— Par simple sécurité ma belle, je ne voulais pas vous voir tomber dans les escaliers après un réveil trop brutal en pleine nuit.
Charmant, je dois le reconnaître. La collation nous est amenée par Alexandra, totalement nue perchée sur des Louboutin noirs vernis aux semelles rouges sang. Elle dépose le plateau sur la table et me sert une tasse de café noir ainsi qu’un verre de jus d’orange bien frais. Une corbeille de mini viennoiseries accompagne le tout. Elle sert ensuite une tasse de café à JP. Sans un mot, la tête et les yeux baissés. Je ne peux m’empêcher de l’admirer. Elle est superbe son corps est si parfait. Je me sens rougir alors que mes yeux se posent sur sa croupe encore striées des marques que la cane de rotin a laissée sur ses fesses. JP s’en aperçoit.
— Justine c’était une première pour vous, et vous en êtes encore troublée. Sachez qu’Alexandra a apprécié le traitement et que les petits bobos qu’elle porte aujourd’hui auront très vite disparu.
Je baisse les yeux à mon tour. Troublée par cet homme, par sa voix.
— J’allais oublier, j’ai fait laver vos vêtements ils sont dans l’armoire de votre chambre. Je suis certain que Ludo appréciera de vous trouver dans la tenue qu’il vous avez choisie. — Merci je vais aller me changer— Alexandra va vous aider et vous n’oublierez pas votre bijou intime, il est dans le chevet de droite.
Rougissante je me lève, toujours vêtue de mon peignoir en coton blanc. Alexandra ne dit pas un mot et me suit dans l’escalier. J’ouvre la porte de la chambre et me retourne face à elle. Elle est là devant moi, nue perchée sur ses talons aiguilles, la tête baissée.
— Alexandra je voudrais m’excuser pour hier, mais comment me pardonnerez-vous ?— Mademoiselle il ne faut pas. J’ai accepté ce traitement et ma condition de soumise. Laissez moi simplement l’assumer seule.— …
Je ne sais quoi répondre. Alexandra se déplace, ouvre l’armoire ou mes vêtements ont été rangés.
— Monsieur m’a demandé de vous aider, je vous en prie laisser moi faire.
Elle s’approche de moi et délicatement dénoue la ceinture de mon peignoir. Elle l’ouvre et le retire lentement. Elle pose sur mes hanches le divin porte-jarretelles en dentelle noire. Elle me fait assoir sur le bord du grand lit, avant de gainer mes jambes de bas voile noir. Me chausse de mes Louboutin aux talons vertigineux avant de me faire relever. Le miroir de la coiffeuse me renvoi l’image de la jeune libertine que j’étais hier soir. Mon regard se dirige vers le chevet que JP m’a désigné. Alexandra s’en aperçoit et s’y dirige pour en sortir mon plug anal. En me souriant elle le porte à ses lèvres, l’humectant de sa salive et de sa chaleur. Debout devant elle je me plie en deux en appui sur la coiffeuse j’écarte les jambes. Le contact frais de ce petit bijou d’acier me fait frissonner. Elle force légèrement je me crispe avant de me relâcher. Il entre lentement. Me voila parée.J’enjambe la mini jupe en cuir noir qu’elle me présente avant de la faire monter le long de mes jambes gainées de nylon noir. Délicatement elle remonte le petit zip dans le creux de mes reins. Je la vois déplier le fin chemisier noir, que je passe avant qu’elle ne le boutonne jusqu’en haut.Me voila comme j’étais hier soir dans l’espoir de retrouver Ludo… Lui pardonnerais-je le pacte qu’il avait passé avec JP et ses amis ?Quelles seront ses explications ?
Il est prés de 16 heures lorsque j’entends la voiture de Ludo dans l’allée. Mon cœur s’affole. Depuis mon réveil je me pose mille questions sur l’attitude à avoir vis de mon chéri. Comment a-t-il pu oser m’offrir ainsi à des inconnus ? Quelle était donc cette dette qui ne pouvait une autre monnaie d’échange que d’offrir mes charmes ? Comment me suis-je ainsi laisser aller lors de cette soirée à autant de dépravations ?Pourquoi ai-je ressenti autant de plaisir à m’offrir aux regards de tous ses hommes, que ce soit les amis de JP ou les inconnus sur les quais et à la gare ?Je suis seule dans la chambre attendant un signe de JP ou Ludo…
C’est Alexandra qui vient me chercher.
— Mademoiselle, votre ami est ici. Il vous attend en bas.— Merci Alexandra je vais descendre.
Je reste encore quelques minutes assise sur mon lit ne sachant que faire, ou tout du moins essayant de me raisonner car ma décision est prise.
Je descends l’escalier, je sens mes jambes tremblées. Mes joues s’empourprer. Mais ma décision est prise.
— Bonjour ma chérie— Bonjour Ludo. Ta formulation n’est pas parfaite aujourd’hui tu aurais du dire : « Bonjour mon ex-chérie » ! Je me retiens de te donner une gifle pour avoir oser me faire cela sans même assumer le fait de me le demander. Mais tu sauras et se sera là ta seule satisfaction que finalement j’y ai pris plaisir.— … Ludo est totalement interloqué par ma réplique. J’aperçois un léger sourire au coin des lèvres de JP.— JP vous voudrez bien me raccompagner ?— Evidement Justine.
Ludo a l’extrême politesse de ne pas en rajouter. JP fait preuve de mille attentions en me guidant jusqu’à son 4x4 et en m’invitant à y prendre place à ses cotés.
— Où souhaitez-vous que je vous dépose ma chère amie ?— Chez mes parents, je lui donne l’adresse.
Nous n’échangeons pas un mot, le parcours me semble extrêmement long avant que JP ne stoppe dans notre rue. Là devant chez mes parents il essaye de me raisonner, me demandant de pardonner à Ludo. J’écoute poliment mais ma décision est irrévocable. JP n’insiste pas trop, et me tends sa carte avec son numéro de portable.
— Je serais toujours à votre écoute, n’hésitez pas Justine.— Merci JP
Et je passe le portail de la maison familiale, qui heureusement est vide à cette heure là, sinon ma tenue m’aurait value des explications interminables que ce soit avec Benjamin ou avec Maman.Je m’enferme dans ma chambre seule. Les larmes ne me viennent même pas. Pourtant je suis pleine de doutes. Ai-je eu raison de plaquer Ludo ainsi ?Après plus d’une heure je me change passant une tenue beaucoup plus confortable. Une brassière en coton grise et son corsaire assorti, des socquettes blanches et mes tennis. Me voilà quittant la maison, le casque de mon Iphone sur les oreilles. Je me dirige vers le parc où je commence un long jogging revitalisant.J’écoute du R’n’B en boucle, les Bips de la messagerie n’arrêtent pas, je ne veux même pas savoir qui ni quoi. Je ne veux pas tomber sur un message de Ludo.Il y a bien longtemps que je n’avais pas couru autant, près d’une heure et demie. Je suis en sueur lorsque je reviens à la maison. La moto de Benji est dans la cours à coté d’une autre. Il est avec un ami sur la terrasse. Je les salut rapidement avant de grimper dans ma chambre.Vite la salle de bain. Je me déshabille rapidement et me glisse sous la douche. Une nouvelle fois l’eau tiède me permet de m’évader des pensées noires qui m’assaillent.Nous sommes dimanche en fin de journée les parents vont rentrer. Je n’ai pas faim. Je veux éviter un repas en famille. Prétextant une journée de partiels à la FAC je me couche tôt.Une nouvelle fois mon Iphone vibre. Je m’en saisis.
Vous avez 9 nouveaux messages …
Huit de Ludo. Je vous passe les « je ne pourrais vivre sans toi », « comment me faire pardonner » … et autres promesses. J’efface sans regrets. Il était l’heure de passer à autre chose. En tous les cas l’heure de faire un break.
Le dernier est de Chrystelle : « Coucou Justine je suis libre demain à midi on déjeune ensemble ? »« Avec plaisir Chrys, j’ai cours jusqu’à midi. Où se retrouve-t-on ? »« Je passe te prendre demain midi à la Fac. Bisous »« Ok bisous »
La nuit passe, agitée… j’ai fait tellement de bêtises …Il est 7 heures lorsque je sors de mon lit. La journée s’annonce mieux que prévue, il fait déjà un grand soleil. Je passe sous la douche après un café et un jus d’orange. L’eau froide me réveille définitivement. Je passe un peignoir de coton blanc pour filer dans ma chambre. Face à mon miroir je sèche mes cheveux longs. Me maquille légèrement me posant la question ultime : Comment vais-je m’habiller aujourd’hui ?En effet matinée studieuse à la fac puis rendez-vous avec Chrystelle il ne faut pas la décevoir.Après réflexion j’opte pour la tenue idéale de jeune fille étudiante sage de bonne famille. Ce sera blazer marine jupe plissée grise chemisier banc. Pour les dessous se sera un ensemble coordonné en coton écossais rouge balconnet et tanga des dim up chairs satinés et des souliers plats vernis (des derbys pour les amateurs).Me voila enfin prête, je croise Benji au rez-de-chaussée, ses yeux pétillent lorsqu’il ma fait la bise.
— Tu es sure que tu vas à la fac— Mais oui idiot, et ensuite j’ai rendez-vous avec Chrystelle— Ah je comprends tu veux rivaliser en soulignant le fait que tu es la plus jeune. Bien joué sœurette !
Je lui souris et file prendre le bus jusqu’à la fac. Le parcours en bus ne fait que confirmer que mon choix de ma tenue était des plus judicieux. Je suis au centre de toutes les attentions et les regards masculins et féminins m’accompagnent jusqu’à la fac.
La matinée passe plutôt vite. Encore quelques message de ce pauvre Ludo, dont le dernier me trouble.« Justine réponds moi, je suis prêt à tout pour toi … »Mes yeux restent fixés longuement sur l’écran de mon Iphone. Je finis par répondre :« Vraiment tout ? »Comment a-t-il pu répondre aussi vite je ne sais pas, mais je reçois un nouveau message avec un grand OUI.« Laisses moi réfléchir et je t’appelle d’ici la fin de semaine, peut être que tout n’est pas perdu … »
Je retrouve Chrystelle, il est 12H15. Alors que je monte dans sa voiture elle me fait remarquer :
— Tu es en retard ma belle, tu te comportes comme une petite peste.— Bonjour je suis moi aussi ravie de te revoir Chrystelle— Oh cela n’a pas l’air d’aller bien fort ma belle, que se passe-t-il ?— J’ai eu un week-end très difficile— Dis-moi tout Justine.— Je ne sais pas si je dois. C’est si personnel.— Ne sommes-nous pas amies ? tu es ravissante en étudiante sage !— Et voila tu te moques de moi.— Mais non j’adore ton look, moi j’ai passé l’âge mais j’aime bien.— Merci c’est gentil— Bon alors ce weekend end tu me raconteras ?— Oui à table d’accord ?— Allons manger une salade alors.
Chrystelle se gare place Bellecour et nous nous dirigeons vers l’un de ses restaurants préférés. Elle est divine comme toujours, tous les hommes se retournent sur elle. Je le lui dis et elle ose prétendre qu’il se retourne sur moi !Chrystelle porte un tailleur en cuir noir lisse qui a dû être taillé sur mesure. Un boléro avec une jupe droite au dessus du genou, des cuissardes noires en cuir souple avec des talons aiguilles, ses jambes sont voilées de nylon noirs. Je devine sous la jupe magnifiquement ajustée les jarretelles d’une guêpière sans doute. Elle est sublime avec son sac Chanel à l’épaule et ses lunettes de soleil. Nous entrons elle fait la bise à Maxime, qui nous guide jusqu’à un table isolée.Nous nous installons, l’ambiance est feutrée. Chrystelle commande deux flutes de champagne rosé, prétextant que cela devrait m’aider à lui confier mes difficultés du moment.Je lui raconte mon weekend, la tenue offerte par Ludo, puis le rendez-vous que je croyais avec mon chéri alors que j’étais offerte en contrepartie d’une dette. L’opération racolage sur les quais de Soane. La suite de la soirée avec l’exhibition imposée dans la gare et enfin la fin de soirée SM chez Maitre JP et le plaisir confus que j’ai pris à tout cela.Chrystelle m’écoute avec attention me laissant me confier totalement. Je finis par lui confier ma rupture avec Ludovic, j’ai les larmes aux yeux, me rendant compte que j’ai agit avec tant de précipitation.
— Et bien ma belle, lorsque je disais à Xavier que tu avais le potentiel pour devenir une parfaite libertine, je ne me doutais pas que tu irais si loin aussi vite.— Je sais. Je rougis essuyant une larme— Ok ton chéri s’est mal comporté avec toi, mais il me semble à t’écouter que ta soirée n’a pas été seulement un long supplice. Tu semble y avoir pris aussi du plaisir je me trompe ?— Mais non pour qui me prends tu çà me dégoutes d’avoir du faire tout cela— Ah vraiment, moi jouer à l’escort m’a toujours troublée, c’est même l’un de mes plus grands fantasmes. Et il me semble que c’est celui de nombreuses femmes. — L’escort sans doute, mais faire la pute sur le trottoir… c’est autre chose.— Je comprends mais tu as aimé leur donner du plaisir non ?— Heu… non enfin oui mais j’y étais contrainte.— (Sourires) Si cela permet de libérer ta conscience, ok tu y étais contrainte et tu y as pris du plaisir… même chose lorsque tu as dominée cette jeune fille, n’est-ce pas.— Oui on peut dire cela comme çà. Mais je ne l’ai pas dominée, j’étais dans un état second. Ce n’était pas vraiment moi qui lui donnais ces coups de cane.— Je comprends ma puce, mais franchement tu vas laisser Ludovic sans avoir d’explication avec lui ?— Je ne sais pas, je ne sais plus… je lui raconte l’épisode de l’échange de message du matin.
Nous commandons nos salades et une bouteille de Bandol rosé. L’ambiance est de nouveau détendue, j’oublie les tracas du weekend. Le repas est un bon moment entre copines complices.
— Tu avais quelque chose à me demander Chrystelle ?— Oui mais oublies, ce n’est pas le moment.— Tu es mon amie tu peux tout me demander.
Chrystelle souris et pose sa main sur la mienne. Elle me fixe dans les yeux.— j’avais un service à te demander. Plus exactement Xavier avait un service à te demander mais je crains que ton expérience de ce weekend ne soit trop fraiche !— Ah vraiment mais qu’avez-vous donc envisagé ?— Rien ce n’est pas le moment.— Ecoutes Chrystelle chérie je t’adore et tu sais que toi et Xavier pouvez tous me demander.
Le serveur, charmant au demeurant s’approche avec nos salades et notre vin rosé. Encore un qui est charmant comme tout avec les deux clients que nous sommes.
— Bien je veux bien te formuler la requête de Xavier, mais promet moi que si tu as la moindre gène avec celle-ci tu refuseras.— Je te le promets mais dépêches toi de tout me dire— Dans le cadre de ses affaires, Xavier a recours régulièrement à une agence d’Escort Girl, qui lui fournit pour ses clients de charmantes jeunes filles parfaitement éduquées, très souvent étudiantes. Un de ses plus gros clients, doit venir vendredi et la jeune femme qu’il a l’habitude de rencontrer n’est pas disponible. Xavier aimerait que ce soit toi qui le prennes en charge.— Que je le prenne en charge ! Mais tu te rends compte que tu me proposes « d’accompagner » un monsieur que je ne connais pas, qui doit être laid et vieux, toute la soirée et je suppose que cela ne se limite pas au diner …— Ne sois pas fâchée, je t’ai dis que tu pouvais refuser.— Mais je ne me fâche pas, je suis simplement surprise que vous ayez pensé à moi, et que je puisse accepter.— N’en parlons plus ma puce.— …— Pour ton info il n’est pas vieux et il est même charmant ! tout à fait le style qui me ferait craquer !— Ah vraiment et bien alors tu n’as qu’à jouer à l’Escort, dans ta tenue d’aujourd’hui il serait certainement ravi.— Mais qu’a-t-elle ma tenue ? elle ne te plait pas ?— Si mais pas ici pas comme çà. Tout le monde nous regarde.— Et tu adores cela ! Pour en revenir à l’invité de Xavier il apprécie les jeunes filles de bonnes familles, parfaitement éduquées qui savent être à la fois bourgeoises inaccessibles et parfaitement libertines. C’est pour cela que Xavier avait pensé à toi.— …
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