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Justine ou les bonheurs de la vertu

Chapitre 1

Erotique
À dix-huit ans, Justine avait déjà clairement pris conscience du fait qu’elle était bien plus attirée par les filles que par les garçons. Les quelques expériences qu’elle avait eues avec ces derniers étaient loin de lui avoir procuré le plaisir intense qu’elle ressentait au cours des jeux érotiques auxquels elle se livrait avec certaines de ses copines de lycée.

Elle avait aussi compris qu’il était assez aisé de repérer les filles qui appréciaient les relations homosexuelles. Il y avait quelque chose dans l’attitude, dans le regard aussi, qui lui permettait généralement de savoir qu’elle pouvait tenter des approches sans courir un trop grand risque d’essuyer une rebuffade. Son plus grand plaisir, elle l’éprouvait dans les manœuvres de conquête de celles qui cachaient le plus possible leur penchant. Faire succomber une de ces filles qui refusait de s’avouer son lesbianisme était particulièrement suave.
Dans ce domaine, ce fut avec une femme - une femme de trente-cinq ans - qu’elle connut l’aventure la plus extraordinaire. Il s’agissait de sa prof de français, une personne assez jolie, mais d’aspect fort sévère, toujours vêtue de façon stricte et cachant son regard derrière d’imposantes lunettes de myope.
Pas assez cependant pour que Justine ne surprenne, lors de brefs instants de distraction, certaines façons d’observer des élèves un peu court vêtues qui l’avaient amenée à se demander si, derrière cet apparent bloc de glace, ne se cachait pas des désirs inavoués.
Il faut dire que l’hypothèse était hardie, car Mme Grinon - c’était son nom - ne faisait rien pour plaire. Particulièrement dure dans sa manière de noter, autoritaire durant les cours, exigeante dans le travail, elle s’en tenait résolument à des relations scolaires avec ses élèves, évitant systématiquement toute attitude familière.
Justine se mit à l’observer d’un regard neuf. Elle tenta de deviner, sous le tailleur, les courbes et les formes du corps de sa prof. Ce n’était pas simple, car elle en montrait peu. Il n’était pas aisé, par exemple, de se faire une idée du volume de sa poitrine. Pourtant, la fraîcheur de peau de son visage laissait supposer une chair douce et pulpeuse. Justine l’imagina nue, avec des seins un peu lourds, presque neigeux, avec des cuisses bien rondes et un ventre douillet, agrémenté d’une toison rase, mais fournie. Elle l’imagina même en train de se caresser, s’efforçant de deviner ces transformations du visage que le plaisir charnel imprime aux traits et qui devaient - chez Mme Grinon - métamorphoser son air distant et hautain habituel.
* * *
Un beau matin, Justine décida de se livrer à un test. Elle mit un soutien-gorge particulièrement pigeonnant et un chemisier blanc dont elle pouvait défaire à loisir plusieurs boutons. Se livrant à un essai devant son miroir, elle constata que, avec deux boutons ouverts, elle restait parfaitement décente ; avec trois, elle laissait entrevoir le galbe arrondi de ses seins, mis en valeur par le soutien-gorge. À l’issue du cours de français, alors que les élèves sortaient, elle défit subrepticement le troisième bouton de son chemisier, s’approcha de Mme Grinon et lui demanda une explication sur une faute sanctionnée dans une de ses épreuves écrites. L’accueil fut assez rude, la prof s’étonnant qu’elle ne puisse apercevoir elle-même la grossièreté de l’erreur commise. Justine dut en convenir, se pencha légèrement pour reprendre sa copie sur le bureau et s’éloigna rapidement.
Mais au moment où elle s’était penchée, elle avait vu, à travers les verres épais des lunettes, les yeux de Mme Grinon se fixer sur l’échancrure de son chemisier et y rester un temps légèrement plus long que ne le réclame un regard distrait. Simple étonnement, simple curiosité ? Ou plaisir de voir, trouble ? Une chose portait Justine à pencher du côté du trouble : c’était le fait que sa prof n’avait rien dit, n’avait fait aucun commentaire acerbe sur sa tenue. Ça ne lui ressemblait guère.
Dans les jours qui suivirent, Mme Grinon se révéla injustement sévère à l’égard de Justine. Il faut dire que la sévérité de Mme Grinon allait habituellement de pair avec un sens aigu de la justice. Or, manifestement, elle réprimandait maintenant Justine bien au-delà de ce qu’elle méritait, d’autant que celle-ci était une bonne élève.
Justine décida de tenter une deuxième expérience. Elle s’installa un jour au premier pupitre de la classe et, en cours de leçon, croisa délibérément les jambes assez haut alors que sa courte jupe plissée était remontée à mi-cuisses. Il fallut un certain temps pour que Mm Grinon baisse une première fois le regard sur les jambes de Justine. Mais il en fallut beaucoup moins pour qu’il y revienne. Il n’y avait pas de doute, elle était attirée par le spectacle offert.
Elle se mit même à hésiter dans son exposé, manifestant qu’elle parvenait plus malaisément à se concentrer sur son cours. Puis, alors qu’elle avait parlé jusque-là debout à l’estrade, elle s’approcha lentement de son fauteuil et s’y assit. De là, elle pouvait encore mieux plonger le regard sous le pupitre de Justine.
Tout cela se fit cependant de manière imperceptible et Mme Grinon conservait une grande maîtrise d’elle-même.
Elle prenait soin de laisser son regard vagabonder longtemps sur l’auditoire avant de venir, comme par hasard, échouer sous la jupe de Justine. Mais celle-ci remarqua que, invariablement, elle y revenait. Elle accentua le croisement de ses jambes, de sorte que soit dévoilée davantage la face postérieure de sa cuisse. Pourrait-elle même apercevoir un petit bout de sa culotte ? Elle n’en savait rien. Il fallait bien sûr veiller à ne pas en faire trop et à rester dans les limites d’une innocence feinte.
Alors que le cours s’achevait, Mme Grinon décida d’interroger quelques élèves sur ce qu’elle venait d’exposer. La troisième et dernière à subir cet interrogatoire fut Justine. Elle s’en tira bien. Pourtant, elle dut subir de sérieuses réprimandes injustifiées et s’entendre gratifier d’une note de cinq sur dix.
Une bouffée de colère la submergea et elle dut faire un important effort sur elle-même pour ne pas exploser. Après la classe, plusieurs condisciples vinrent lui demander ce qu’elle avait bien pu lui faire pour provoquer pareille injustice.
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