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Justine ou les bonheurs de la vertu

Chapitre 3

Erotique
Le samedi soir suivant, Justine se représenta chez Mme Grinon. Elle avait mis un pull à col roulé et à manches longues, une jupe étroite et des bas. Mais cette tenue plus stricte n’était pas exempte d’arrière-pensées : le pull lui moulait la poitrine de façon assez agressive et, sous sa jupe, elle cachait un porte-jarretelles assez coquin.
Depuis sa première visite, sa prof s’était montrée plus bienveillante avec elle qu’elle ne l’était auparavant. Aussi, sa curiosité était-elle extrême lorsque celle-ci l’introduisit dans son salon et l’invita à s’asseoir dans un gros fauteuil club tandis qu’elle prenait elle-même place en face d’elle dans un profond divan.
— Je peux vous appeler Justine ? commença-t-elle.— Oui, bien sûr.— Eh bien, Justine, j’ai beaucoup réfléchi à ce qui vous est arrivé. Un accident, j’espère. Mais un accident auquel il faut réfléchir pour qu’il ne se reproduise plus. Justine écoutait en silence. De temps à autre, elle posait le regard sur les genoux de Mme Grinon qui débordaient de sa robe, une robe paysanne boutonnée sur le devant et que sa position assise dans ce divan retroussait légèrement.— Parlons franchement, Justine. Votre problème réside probablement dans un manque d’activités. Vous restez sans doute trop souvent désœuvrée, ce qui laisse facilement l’imagination vagabonder dangereusement.
Vous êtes une bonne élève. Mais vous le devez plus à votre intelligence qu’à votre travail. Voilà ce qui vous perd. Vous devriez faire du sport.
— Oui, Madame.— Aimez-vous le sport ?— Oui, mais...— Mais quoi ?— Je ne crois pas que le problème est là.— Ah ?... Pourquoi ?— Je crois que les désirs charnels ne se guérissent pas par le sport.— Vous croyez ?
Justine observa un instant son interlocutrice. Elle semblait calme et disposée à écouter.
— Vous-même, Madame, vous n’avez jamais de désirs ?— Si, bien sûr.— Quand votre chatte se met à fondre, rien qu’à l’idée d’un corps entrevu, vous pensez que le sport peut vous calmer ?

Le visage de Mme Grinon se crispa.
— Pourquoi parlez-vous comme ça ? Vous ne savez pas parler de ces choses en restant polie ?— Si. Mais si je parle de votre chatte, c’est précisément pour que votre chatte s’en émeuve.
Prenant le ton patient du professeur contrarié :
— Vous recommencez. À quoi cela peut-il vous mener ?— À ceci, Madame. Votre chatte n’est pas un pur esprit. Elle est là, sous votre robe, dans votre culotte. Elle est là, tout près de moi et j’en parle. Vous ne pouvez pas ne pas en être troublée. Oseriez-vous le nier ?— Mais qu’est-ce que tout ça veut dire ?— Cela veut dire qu’il y a là une petite prune bien fendue, surmontée d’une toison intime et chaude qui ne vous laisse certainement pas indifférente. Le visage de Mme Grinon s’était légèrement empourpré.— Je ne me fâcherai pas, dit-elle après un silence.— Mais vous ne voulez pas me répondre... Elle ne vous laisse pas indifférente, n’est-ce pas ?— Qu’est-ce que ça veut dire ?— Dites-moi : en ce moment, mouillez-vous un peu ?— Vous êtes vraiment une dévergondée, répondit la prof avec un air de résignation désespérée.— Vous ne voulez pas répondre ! s’écria alors Justine.
Comment voulez-vous qu’on parle franchement : vous ne jouez pas le jeu !
Et après un long silence, elle reposa sa question :
— Répondez : vous mouillez ?— Non ! Voilà, vous êtes contente ? Je vous ai répondu.— Vous ne dites pas la vérité. Je suis sûre que vous mouillez.— Vous mettez ma parole en doute, par-dessus le marché !— Oui, parce que je suis certaine que vous mouillez.
Je ne peux pas me tromper.
— Eh bien vous vous trompez !
Un nouveau silence s’installa, puis Justine reprit à mi-voix :
— Laissez-moi vérifier.— Vous êtes folle, Justine !— Je sais que cela a l’air un peu fou. Mais laissez-moi d’abord vous dire comment nous allons procéder. Vous allez déboutonner le bas de votre robe et je vais glisser la main entre vos cuisses jusqu’à ce que je pose les doigts sur votre slip, à l’endroit de votre chatte... Qu’en dites-vous ?
Mme Grinon n’en croyait pas ses oreilles.
— Je pense que nous allons en rester là, fit-elle en se levant.
Et Justine fut prestement poussée dehors.

Les jours qui suivirent, Mme Grinon conserva vis-à-vis de Justine une attitude bienveillante, comme si elle craignait, en manifestant de l’agressivité, de paraître accorder de l’importance aux événements vécus.Justine avait d’abord pensé abandonner la partie. Puis, elle s’était ravisée, convaincue que son instinct ne pouvait la tromper.
L’occasion de progresser dans son attaque se présenta par hasard. La fête du lycée approchait et la directrice avait demandé à quelques professeurs et à quelques élèves de décorer le grand réfectoire où devaient avoir lieu les festivités. Mme Grinon et Justine étaient de la partie. L’après-midi fut occupée à confectionner des guirlandes et des lanternes en papier et, alors que certains participants quittaient les lieux, les derniers finissaient d’accrocher les décorations.
Munie d’une grande escabelle, Justine s’était chargée de fixer au plafond les attaches des guirlandes. Mme Grinon était parmi celles qui lui passaient les attaches et les guirlandes. Or, ce jour-là, Justine avait mis un porte-jarretelles et des bas, ce que sa position perchée laissait voir à qui venait sous son escabelle.
Alors que Mme Grinon lui passait une attache, Justine fit un mouvement qui déstabilisa légèrement l’escabelle.
— Oh ! Mme Grinon, s’il vous plaît, vous voulez bien tenir l’escabelle, fit-elle.— Oui, oui, s’empressa celle-ci.
Justine reprit alors son travail. Mais tout en faisant mine de se concentrer sur une attache, elle jeta un œil vers le bas. Mme Grinon, la tête renversée, l’observait. Et son regard plongeait sans équivoque sous la jupe plissée de son élève. Justine imagina ce qu’elle voyait : les jambes gainées de nylon, les cuisses barrées d’une couture sombre au-delà desquelles éclatait la blancheur de la peau nue ; et, plus haut, comme désignées par les jarretelles noires, les fesses largement dévoilées par un petit slip de dentelle noire.
— Ça va ? demanda Mme Grinon.— Oui, mais tenez bien l’échelle ; j’ai peur de tomber.— Ne craignez rien : je la tiens.
Lorsque sa prof lui eut passé la guirlande suivante, Justine se pencha pour l’accrocher. Et, dans ce geste, elle écarta un peu les jambes, convaincue de dévoiler ainsi son entrejambe. D’un coup d’œil, elle vérifia que le spectacle était goûté. Mme Grinon, dont les lunettes gênaient le champ de vision, avait ployé la nuque pour mieux voir au-dessus d’elle. Mais dès que Justine se retourna, elle fit mine de regarder au loin.
Les derniers profs et élèves crièrent un au revoir et disparurent.
— Nous avons fini, dit Mme Grinon, signifiant par là qu’il fallait aussi partir.— Non, il y a encore plusieurs guirlandes à accrocher, répondit Justine.
Et elle porta l’escabelle à un autre bout du réfectoire.
— Vous venez tenir l’échelle ? fit-elle.
Mme Grinon hésita un instant, puis :
— Oui, bien sûr.
Le manège reprit et Justine s’appliqua à se tortiller pour multiplier les angles de vue.
A un moment donné, constatant que sa prof se tenait immédiatement devant les dernières marches de l’escabelle, elle descendit un peu et se retourna. Une jambe pliée sous elle et l’autre tendue, sa jupe resta accrochée sur la cuisse relevée. À quelques centimètres du visage de Mme Grinon, elle exhibait ainsi son pubis, à peine voilé par le slip et suavement encadré par la blancheur des cuisses. Elles restèrent toutes deux immobiles un instant, puis Mme Grinon, dont le visage s’était empourpré, s’écarta.
L’escabelle fut transportée dans un autre coin du réfectoire.
— J’ai un peu mal aux bras, dit Justine. Pourriez-vous me remplacer ?
Mme Grinon hésita un moment avant d’accepter :
— Mais ce n’est pas la peine de tenir l’échelle, s’empressa-t-elle d’ajouter. Je n’ai pas peur du tout. Lorsqu’elle fut juchée au sommet de l’escabelle, Justine vint cependant se poster au pied de celle-ci. Sans se cacher, elle regarda sous la robe de sa prof. Celle-ci se contorsionna pour restreindre le spectacle ainsi involontairement offert, mais en vain. Elle précipita son travail et dévala les marches en s’exclamant :
— Voilà ! C’est terminé : nous pouvons nous en aller.
Lorsqu’elles se quittèrent devant le lycée, Mme Grinon dit gentiment :
— Au revoir Justine. À bientôt.
Et celle-ci lança :
— Dites, Madame, vous devriez mettre des bas plutôt que des collants. C’est plus agréable à porter et plus joli à voir.
Et, sans attendre la moindre réponse, elle tourna les talons et s’éloigna.
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