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Un karaoké au Japon

Chapitre unique

Erotique
L’histoire qui va suivre s’est passée il y a quelques années. J’étais au Japon pour travailler, je vivais à Tokyo dans un petit immeuble anonyme, dans un quartier dont le nom m’échappe aujourd’hui. Les applications de rencontre étaient l’un des moyens que j’avais trouvés pour tromper la solitude, et Tinder fonctionnait plutôt bien dans cette région densément peuplée.
On était en plein été, une saison très chaude et humide au Japon, durant laquelle les nuits font à peine baisser les températures. La chaleur m’a toujours beaucoup excité. Après mes journées de travail, il m’était difficile de résister à la tentation d’ouvrir l’application, et, si quelque chose se passait, d’aller passer la soirée avec une fille. C’était distrayant la plupart du temps, et parfois, ça débouchait sur de belles rencontres. Dans les meilleurs des cas, il m’arrivait de trouver une partenaire avec qui je partageais une parfaite alchimie sexuelle. Si l’envie était réciproque, nous n’hésitions pas à nous revoir plusieurs nuits.
Avant de rencontrer Yuri, j’avais peu échangé avec elle : je savais seulement qu’elle vivait dans une banlieue un peu lointaine, qu’elle avait trente-trois ans — quelques années de plus que moi —, qu’elle parlait suffisamment anglais pour tenir une conversation et que, d’après ses propres aveux, elle aimait beaucoup l’alcool.
On s’est retrouvés près d’une petite gare, à mi-chemin de nos quartiers, au bout d’une galerie commerciale couverte comme il en existe des milliers à Tokyo. J’étais venu en vélo. Ses photos sur l’application m’y avaient plus ou moins préparé, mais j’ai quand même été surpris. Yuri n’était pas le style de fille que j’avais l’habitude de fréquenter : lentilles de couleur, beaucoup de maquillage, de vernis à ongles, ses cheveux parfaitement lisses étaient teints, peut-être même portait-elle des extensions. Elle avait une belle voix, un peu rauque, de fille qui fait beaucoup la fête. Bref, pas le genre de fille à l’air plutôt sage que je rencontrais d’habitude, au Japon ou en France... mais tant mieux si, pour une fois, l’algorithme me poussait à sortir de ma zone de confort.
Ayant vécu à l’étranger, elle se débrouillait en fait aussi bien que moi en anglais, ce qui facilitait les choses. On s’est installés dans un petit restaurant où la bière ne coûtait rien, on a trinqué et la conversation a commencé naturellement dès la première gorgée avalée.
Yuri parlait beaucoup, à toute vitesse, et, très vite, je me suis aperçu qu’elle dirigeait la conversation exactement là où elle avait envie qu’elle aille. Je n’avais qu’à me laisser entraîner : elle était captivante, extraordinairement libre et libérée, passionnante. Elle ne parlait que d’elle, de ses histoires d’amour et de ses relations... pas une seule fois elle ne m’a demandé ce que je faisais au Japon, ni même dans la vie. Mais dès les premières minutes, j’ai adoré l’écouter, et ça m’allait aussi bien comme ça.
En rebondissant sur mes questions, elle m’a raconté le métier qu’elle avait exercé de nombreuses années. Elle avait été hôtesse dans un cabaret-club, une sorte de bar luxueux où des hommes viennent dépenser des sommes astronomiques pour profiter de la compagnie de femmes jolies, agréables, et souvent beaucoup plus jeunes qu’eux. Ces bars sont très répandus au Japon.
C’est comme ça, m’a-t-elle expliqué, qu’elle avait découvert et cultivé ses talents naturels pour faire la conversation, et créé une ambiance excitante juste par le ton de sa voix et les sujets qu’elle abordait. Elle avait appris à maîtriser, et attiser, le désir des hommes sans contact physique, par la chaleur de ses mots et la petite flamme perverse qu’elle savait faire briller au bon moment dans ses yeux. En quelques rencontres, ses clients étaient prêts à tout pour Yuri. Il lui suffisait d’entretenir l’illusion qu’ils comptaient pour elle. Cela se manifestait par leurs visites incessantes au club, mais aussi par les cadeaux qu’ils lui offraient : sacs à main, bijoux, chaussures... sa plus belle prise, cependant, avait été une voiture, offerte par un client d’âge mûr qui adorait Yuri.
Bien sûr, peut-être qu’elle en rajoutait, voire qu’elle mentait : pourtant, après une heure avec elle et quelques bières bues ensemble, si j’en avais eu les moyens, j’aurais été prêt à lui offrir un jet privé. Elle était magnétique, solaire, addictive — sans doute un peu cruelle, à en croire le sourire qu’elle masqua à peine en me racontant que tous ses ex étaient devenus à moitié fous lorsqu’elle les avait quittés.
Sans être une fille cérébrale, elle avait une intelligence qui m’émerveillait et, évidemment, m’excitait de plus en plus. Elle le sentait très bien, et elle en jouait : on a fini par parler de sexe, et mes compliments ou les allusions que je voulais subtils étaient aussitôt démasqués ; elle les révélait, me montrait qu’elle n’était pas dupe, mais les recevait quand même avec plaisir. Il lui arrivait même de glisser elle aussi un compliment de temps en temps.
Elle a refusé de me laisser payer la note, étant, selon elle, trop européenne, et voulant peut-être éviter qu’avec tout ce qu’elle m’avait raconté, je ne la prenne pour une fille vénale. En sortant du restaurant, je me suis rendu compte que j’étais déjà bien ivre, et Yuri, qui devait faire vingt kilos de moins que moi, ne devait pas être dans un meilleur état — quand je lui ai posé la question, elle a confirmé avec un sourire radieux. C’est aussi là que j’ai remarqué, alors que l’arcade commerçante s’était vidée, que les hommes qui passaient avaient tous un regard, discret ou appuyé, pour Yuri. Et j’ai enfin pris conscience qu’elle était incroyablement sexy.
On a marché un peu, sans but, et, en passant devant un karaoké, elle m’a proposé d’y aller. Lorsqu’on va au karaoké au Japon, on ne chante pas dans un bar, devant tout le monde : on loue une petite pièce, payée à l’heure, avec une télé, un canapé et des micros. Je n’y étais jamais allé avec une fille seule, mais l’idée de ce qu’il pourrait s’y passer m’a tout de suite traversé l’esprit — j’ai fait en sorte que Yuri ne s’en aperçoive pas, et je n’ai pas cherché à savoir ce qu’elle pouvait penser.
On a commencé par prendre la salle pour une heure. Un serveur nous a apporté de nouvelles bières. Étant ensemble depuis déjà quelque temps, et tous les deux éméchés, chanter l’un devant l’autre n’avait rien d’embarrassant.
La proximité, en revanche, commençait à faire effet. Alors qu’elle chantait sa troisième chanson, j’ai commencé à lui passer une main dans le dos, en bas de ses longs cheveux, sans trop y penser. Elle n’a pas réagi directement. Quand j’ai ensuite pris le micro, je la voyais me regarder. J’ai détourné les yeux de la télé. Yuri souriait. Je me suis approché pour l’embrasser, en prenant suffisamment de temps pour qu’elle puisse détourner la tête. Elle s’est laissé faire, mais son accord ne me suffisait pas. Je voulais que le désir vienne d’elle : j’avais passé le dîner à boire ses paroles, je devais lui montrer que je n’étais pas aussi facile à convaincre que ses clients du club.
Je me suis détourné en souriant, et j’ai repris le micro, l’air soudain désintéressé. Yuri a joué la fille offusquée, mais, alors que la télé continuait à faire défiler le clip et les paroles de la chanson, elle ne me lâchait plus du regard. Elle a fini par s’approcher de moi, poser ses mains sur mes épaules, et elle s’est lentement assise à califourchon sur mes genoux, en me laissant bien le temps de réaliser ce qui m’arrivait. J’ai posé le micro sur la table, saisis sa taille, et elle m’a embrassé, cette fois sans aucune passivité. Rapidement, elle s’est mise à murmurer qu’elle était très excitée, en laissant mes mains aller sur son corps, de ses hanches à ses seins que je sentais serrés dans son soutif. Puis, en souriant, elle s’est mise à défaire sa ceinture.
Sans être expert en karaoké, il m’était arrivé de nombreuses fois, en revenant des toilettes, de me tromper de porte, et même, si j’avais trop bu, d’entrer chez les voisins. De plus, notre porte avait une partie vitrée, un fêtard enthousiaste n’aurait même pas à se tromper : il lui suffirait de jeter un œil, en passant, dans notre petit salon pour apercevoir ma main qui serrait fermement les fesses ondulantes de Yuri.
Mais celle-ci, lisant dans mes pensées, me susurrait qu’elle n’en avait plus rien à faire, tout en faisant glisser ma main sous son t-shirt, sur son ventre et, tant bien que mal, dans sa culotte dont le satin rose paraissait luire dans la pénombre. J’ai ouvert son jean pour laisser mon pouce atteindre sa chatte bien lisse, et au moment où j’ai effleuré son clitoris, elle m’a mordu la lèvre en poussant un profond soupir. Elle a relevé son t-shirt pour dévoiler son soutien-gorge assorti à sa culotte, je l’ai baissé afin de libérer ses seins : sans surprise, ils étaient parfaits. Je les ai embrassés, je léchais ses tétons et les mordillais, sans cesser de faire aller mon pouce, de haut en bas, le long de sa fente de plus en plus humide.
Elle m’embrassait avidement, tout en poussant de petits gémissements, mais n’était pas en reste : c’est ma ceinture qu’elle ouvrait maintenant. D’une main, j’ai libéré mon sexe qui n’en pouvait plus d’attendre ses caresses. Elle l’a saisie et s’est remise à m’embrasser en me masturbant, nos langues se mélangeaient, puis elle s’est dégagée, s’est mise à genoux sur la banquette, à côté de moi, et a commencé à me sucer. Cette fille savait tout faire, même dans l’urgence, elle suçait fort et profond, m’aspirait les boules avant de remonter le long de ma bite qu’elle enfonçait à nouveau dans sa bouche brûlante et humide, tandis qu’elle cambrait les fesses alors que, de mon côté, j’avais descendu son pantalon pour la caresser par-derrière.
Tandis que mon index et mon majeur faisaient de petits va-et-vient à l’intérieur de sa chatte, et que mon pouce titillait son clitoris, je surveillais la porte, inquiet que quelqu’un ne passe un peu trop près... Sans sortir mon sexe de sa bouche, Yuri m’a jeté un regard électrique, avec ses lentilles bleues, dans l’obscurité. Comprenant mon angoisse, elle a souri et m’a répété que se faire surprendre ne la dérangeait absolument pas. Finger me, a-t-elle ajouté avant de recommencer à me sucer, avec toujours plus de passion.
Son excitation me faisait perdre la tête. Je l’ai fait basculer sur le dos, j’ai retiré une jambe de son jean et de sa culotte, qui était plutôt un minuscule string, je l’ai embrassée et je me suis agenouillé, pour écarter ses cuisses et la lécher à mon tour. Yuri, la tête rejetée en arrière, malmenait ses tétons entre ses doigts, tout en accompagnant mes coups de langue de ses mouvements du bassin. J’aspirais son clitoris, ses lèvres, enfonçant mes doigts et ma langue à l’intérieur, encouragé par ses cris à peine étouffés. J’étais persuadé que nos voisins, s’ils avaient arrêté de chanter, l’auraient immédiatement entendue.
Yuri a relevé ma tête pour m’embrasser encore, et j’ai baissé mon pantalon jusqu’à mes genoux pour pouvoir mettre une capote et la pénétrer, ses fesses au bord de la banquette, sans laisser à nos deux langues l’occasion de se détacher. La porte se trouvait derrière moi, les mains de Yuri allaient dans mes cheveux ou encourageaient mes coups de reins, et je lui enfonçais les doigts dans la bouche quand je la sentais prête à crier trop fort. Ça ne manquait pas de l’exciter encore plus. Je n’avais pas encore pu voir son cul, mais vu la douceur de sa peau parfaite, je sentais qu’il serait dommage de s’en priver. Je lui ai fait signe de se mettre à quatre pattes. Elle a gentiment obéi, les genoux au bord de la banquette, cambrée et offerte à ma bite, que j’ai replongée dans sa chatte encore plus profond qu’auparavant. Elle a gémi.
Je l’ai baisée comme ça pendant quelques minutes, serrant fermement ses fesses moelleuses, caressant son clitoris avant de lui faire sucer mes doigts... et la sonnerie annonçant la fin de notre heure de karaoké a retenti. J’ai appuyé sur l’écran pour prolonger notre idylle de dix minutes, avant de reprendre mes mouvements, puis Yuri a joui, le visage contre le mur, ne me laissant aucun doute, cette fois, sur le fait que les voisins nous avaient entendus.
Je me suis dégagé et elle s’est retournée, décoiffée, souriante et essoufflée. Elle a retiré la capote et m’a branlé. Sans effort, elle m’a fait jouir sur son ventre nu, éclaboussant sa peau dorée de plusieurs généreuses giclées de sperme. Elle a encore sucé un instant ma bite qui se détendait, et a remonté mon boxer en se mordant la lèvre, toujours pantelante.
En sortant du salon, après avoir à peine remis un peu d’ordre, on a croisé un groupe qui sortait de l’ascenseur et s’apprêtait à hériter de notre petit salon, que la clim ne devait plus vraiment refroidir. Le jeune qui s’occupait de l’accueil, à qui nous avons réglé notre heure prolongée, n’a rien laissé paraître, mais Yuri a tout fait pour me persuader, jusqu’à ce que l’on se sépare, que tout le bâtiment nous avait entendus.
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