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Kary

Chapitre 5

SM / Fétichisme
Le lendemain 6 avril, j’étais au poste à 8h00 précise près du poteau #10 et avec ma tête penchée pour regarder mes pieds. J’attendais impatiemment l’arrivée de cette femme mystérieuse qui hantait mes rêves et qui meublait mes fantasmes. À peine j’étais arrivée que mon téléphone a sonné.
— Bonjour petite salope.— Bonjour Madame.— Allez, démarre et retourne chez toi.
Je ne comprenais pas, je venais tout juste d’arriver au rendez-vous que Madame m’avait fixé et elle me demandait de repartir chez moi. Pourquoi m’avait-elle fait faire tout ce chemin si c’était pour me renvoyer ? J’ai senti une larme couler sur ma joue. J’avais besoin d’elle, de son autorité, de son sadisme, je n’en pouvais plus de ma petite routine et depuis ce lundi, je me sentais tellement exaltée...
— Allez, démarre.— Mais... Madame...— Ne discute jamais mes ordres petite salope, je t’ai dit d’aller chez toi, allez, démarre et ne va pas trop vite pour que je puisse te suivre.
Elle me demandait de l’amener chez moi. Elle commençait à s’incruster dans ma vie privée. Ma tristesse s’est aussitôt transformée en joie et angoisse. Mais en même temps, mon esprit rationnel s’interrogeait sur l’aspect sécuritaire de cette manœuvre. Mais je devais la laisser faire sous peine de perdre cette chance unique de pouvoir obéir à cette femme. J’ai donc démarré, même si mes jambes tremblaient et que des sueurs froides coulaient dans mon dos. J’étais toujours sur main libre et pendant le trajet, Maîtresse me disait de ralentir parfois.
Je possède un condo, une unité au rez-de-chaussé dans un immeuble en contenant quatre. Au sous-sol, il y a deux garages doubles, donc l’un est à moi. Ce sont des garages privés avec une entrée directe à l’appartement. J’ai donc garé ma voiture dans mon garage. Maîtresse m’a demandé de laisser la porte du garage ouverte et de rester dans ma voiture. Soudain, elle est arrivée à la hauteur de ma portière et m’a ordonné de descendre. Je suis montée à l’étage où se trouvent mes appartements, sous la supervision de Madame bien entendu. Une fois arrivée au salon, elle m’a ordonné de rester debout au milieu et de placer les mains sur ma tête. Hummm j’aimais cette sensation d’être observée et à la merci de cette femme. Mais en même temps, j’étais tétanisée de me savoir chez moi sous le contrôle de cette étrangère.
— Bon maintenant, il faut que je voie la marchandise avant de l’acquérir officiellement. Enlève ton t-shirt et ton soutien-gorge immédiatement et replace tes mains sur la tête.
J’ai fait ce qu’elle m’a dit avec une grande hésitation et je suis devenue toute rouge de honte. Je me trouvais à présent la poitrine exposée devant cette inconnue qui m’observait avec attention. Avec les mains sur la tête, mes seins étaient bien en évidences.
— Humm tu as de beaux seins, petite pute. Ils ne sont pas trop gros, ni trop petits.
Et en me manipulant les mamelons, elle dit.
— Humm... Et j’aime bien leurs pouvoirs érectiles. Humm tu as de grosses tétines et j’aime vraiment ça, que de possibilités.

Oui je me souviens exactement de ses paroles, je ne les oublierai jamais, cette première semaine d’avril a été un nouveau départ pour moi et tout est encore frais dans ma mémoire. Puis elle m’a ordonné de me foutre à poil et de monter sur ma table de salon.
— Allez, retire-moi tout ça, tes espadrilles et tes chaussettes aussi. Et reprends la pause.
Je me suis retrouvée complètement nue devant elle, montée sur ma table. Et, avec des gestes et des pressions qui ne laissaient pas place à l’interprétation, j’ai dû écarter les jambes. À présent, elle pouvait voir mon corps en entier. Ha, que j’avais honte dans cette position. Elle a examiné mes fesses et ma vulve avec minutie.
— Tu as vraiment un beau corps pour ton âge, salope. Ta vulve avec ses grandes lèvres pendantes entre tes jambes te donne un air vraiment salope. J’aime bien aussi tes petites fesses bien rondes.
Mes lèvres vaginales sont vraiment grandes et pendent entre mes jambes effectivement, j’ai toujours eu un complexe par rapport à cela, mais ça semblait amuser Maîtresse et elle paraissait très satisfaite de sa conquête, alors cela me faisait du bien malgré ma honte. Ce qui me faisait du bien aussi c’était de sentir ses mains parcourir mon corps en mode exploration. Jamais auparavant une femme n’avait posé ses mains sur moi. J’éprouvais des sentiments mitigés, le plaisir de ces caresses et une certaine répulsion à ce qu’une femme puisse me caresser. Malgré tout, je sentais ma chatte toute trempée.
— Penche-toi en avant et écarte tes fesses avec tes mains.
Je me suis penchée et j’ai écarté mes fesses avec les mains. Ma honte était à son paroxysme. Je pouvais voir entre mes jambes la silhouette de Madame. Elle se tenait debout derrière moi et contemplait apparemment la partie la plus intime de moi-même. Elle avait une vue imprenable sur mon anus. Elle a contemplé mon intimité pendant un temps qui m’a semblé une éternité. Elle venait de voir une partie de moi, que je n’avais jamais vu moi-même. Il m’est vraiment impossible de décrire ce que j’ai ressenti à ce moment précis. Ensuite elle a fait le tour de la table, elle s’est emparée d’un coussin du canapé, puis s’est assise dans le fauteuil près du foyer. Elle a placé le coussin par terre devant elle.
— Descends et viens te mettre à genoux ici devant moi.
Je suis descendue de la table et je me suis dirigée vers elle. J’ai déposé mes genoux sur le coussin et sans m’en attendre, j’ai reçu une gifle au visage.
— Qui t’a dit d’enlever tes mains de sur ta tête salope.— Excusez-moi Madame.
J’ai aussitôt replacé mes mains dans la position demandée. Une rougeur apparaissait sûrement sur ma joue, mes oreilles devaient être rouges aussi. Une chaleur m’envahissait. Mon corps tout entier tremblait maintenant, comme si le froid me taquinait. Aussi incroyable que cela puisse paraître, je me délectais de cette douleur au visage. Elle avait toujours son masque semi-transparent qui ne me permettait pas de vraiment voir son visage. Par contre, j’avais pu entrevoir sa silhouette. Elle semblait être une très belle femme, ses cheveux blonds, ses yeux bleus et mes rêveries me mettaient dans tous mes états. Elle a sorti un papier de son sac à main et elle me l’a tendu en m’ordonnant de le prendre et de le lire à haute voix. Au premier regard, je me suis aperçu qu’il s’agissait d’un contrat de soumission. Alors, toujours nerveuse, j’en ai commencé la lecture d’une voix tremblante.
— Mercredi 6 avril 2016 à Brossard, moi Kaaariine Mooorin...
Mon nom complet était inscrit sur le contrat, pas mon pseudonyme du monde bdsm, mais mon vrai nom, j’en avais la chair de poule. Tout en me serrant la mâchoire entre son pouce et ses autres doigts, Madame me dit...
— Reprends la lecture et ne t’arrête plus... Allez vas-y...— Oui Madaaaame...
« Mercredi 6 avril 2016 à Brossard

Moi Karine Morin, plus loin désigné sous le nom de soumise Kary. Donne tout pouvoir à Madame Pénélope Arden, plus loin désigné sous le nom de Maîtresse Liane Roper de gérer ma vie à partir de ce jour. Maîtresse Liane en ce jour d’avril prend possession de mon corps, de mon esprit, de mon âme et de ma vie.
Soumise Kary s’engage par la présente à toujours obéir à Maîtresse Liane sans retenu de quelque sorte. Soumise Kary devra toujours faire en son pouvoir pour satisfaire et faire plaisir à maîtresse Liane, peu importe les demandes de celle-ci, et cela sans hésitations ou objections quels qu’elle soit.
En retour, Maîtresse Liane s’engage à respecter les limites de soumise Kary, de ne pas interférer dans sa vie vanille, que ce soit au niveau travail, famille ou amie. Et Maîtresse Liane s’engage à bien prendre soin d’elle.
Et nous avons signé.
Karine Morin : _________________________________
Alias Kary
Pénélope Arden : _________________________________
Alias Maîtresse Liane Roper »
— Tu as bien compris de quoi il s’agit, n’est-ce pas Kary.— Oui Madame.— Si tu signes ce document, je vais prendre possession de ta vie pour toujours. Comme je te l’ai dit sur le bord du fleuve hier, tu as un droit de veto que tu pourras utiliser une seule fois dans ta vie pour mettre fin à notre relation. Mais si tu l’utilises, il n’y aura pas de retour en arrière, notre relation sera terminée pour toujours, tu comprends.— Oui... Madame.— Et tu as ma parole que je vais toujours respecter tes limites. Et une dernière chose. Sache que je ne mettrai jamais ta vie vanille en danger de quelques façons que ce soient, alors tu ne protesteras jamais si je te donne un ordre.— D’accord Madame.— Toujours certaine de vouloir signer ce contrat, petite salope.— HO ! ... Oui Madame.
Elle reprend le contrat et m’oblige à me diriger vers la table de cuisine en me tirant par un sein. Elle dépose le contrat sur la table et me présente un stylo bille. Nos regards se croisent, mon cœur palpite et je fais l’impensable, j’appose ma signature au bas du contrat. Maîtresse signe à son tour.
J’ai un vertige, je viens de signer ce contrat, pire encore, je viens de changer ma vie, de changer de vie. Il y a trois jours seulement de cela, je nageais dans la routine et le désespoir, je n’envisageais pas de voir un jour mon fantasme se réaliser. J’en étais réduite à mes séances d’auto bondage. Mais là, on ne parlait plus de fantasmes, c’était une nouvelle réalité, l’inconnu. Je venais de faire mon entrée dans un monde incroyable, un monde où je serais vulnérable, un monde où je serais la propriété d’une personne et où je devrai lui obéir constamment, j’étais heureuse dans un sens, mais terrifiée aussi.
Ma vie venait de basculer, j’étais à présent la propriété de Maîtresse Liane. Après quelques minutes, figée près de la table de la salle à manger, j’ai repris mes esprits et je me suis conditionné à accepter ma nouvelle réalité. Je me devais d’obéir aveuglément à ma propriétaire pour la satisfaire et prendre ma place comme soumise, c’est ce que j’espérais depuis toujours, alors il fallait que je sois à la hauteur. Le silence et mes réflexions ont été interrompus par Madame...
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