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Kary

Chapitre 21

SM / Fétichisme
Lundi matin 6h45, je suis descendue de ma voiture dans le stationnement de l’hôpital. Une collègue qui arrivait en même temps que moi a immédiatement remarqué mon crâne rasé. Enfin le petit duvet qui commençait à peine à repousser.
He ! Karine qu’est-ce qui t’est arrivée ?
Bennn... Tout ça est à cause d’une petite fille.
Une petite fille ?
Bien oui... Je vais t’expliquer.
Alors tout en entrant à l’hôpital, je lui ai raconté que lorsque nous sommes arrivés au camping lors de notre première journée de vacances, il y avait une famille qui campait juste à côté de nous. Un de leurs enfants, une petite fille, était très maussade et pleurait tout le temps. Je me suis approchée de la petite fille et j’ai essayé de la faire sourire et de comprendre sa peine. Elle faisait tellement pitié. Mais rien à faire, elle était muette, elle ne disait pas un mot. Je suis alors allée voir ses parents et ils m’ont expliqué que leur fille avait fait de la chimio pour combattre un cancer. Là, tout allait bien, les pronostics étaient bons, sauf que pour la petite fille de 11 ans, la perte de ses cheveux avait été une épreuve terrible, et elle ne s’en remettait pas. Elle se trouvait laide et avait perdu beaucoup d’estime d’elle-même.
Tout cela s’est passé dans l’avant-midi, après avoir installé notre VR. Sur l’heure du midi, j’en ai parlé avec Pénélope. J’avais une idée, mais il fallait que ma compagne soit d’accord. Pénélope m’a seulement dit qu’elle n’en revenait tout simplement pas que j’étais prête à faire cela pour remonter le moral à cette petite fille. Mais elle m’a dit que c’était mon corps et que je pouvais en disposer à ma guise et qu’elle ne m’aimerait pas moins pour autant.
Alors après dîner, je suis allé à la salle de bain, et avec l’aide de Pénélope, je me suis coupé les cheveux très courts pour ensuite les raser. Nous sommes sorties et je suis allée voir la fillette. Je lui ai demandé si elle me trouvait belle. Elle a dit oui et je lui ai répondu qu’elle l’était aussi. Je lui ai aussi dit que les cheveux, ça repousse, et que c’est pour cela que je n’ai pas hésité à me les couper pour être solidaire avec elle. Je l’ai serrée très fort dans mes bras en lui disant qu’elle était très jolie et que même lorsque ses cheveux seront repoussés, cela ne changera rien.
— Tu veux que je te dise Ariane... Le retour du sourire dans le visage de cette petite fille ainsi que la gratitude de ses parents en a valu la peine. Ça a été le plus beau moment de nos vacances.— Wow ! Karine, je ne te croyais pas capable de faire une telle chose... C’est tellement... Beau...— Tu vois Ariane, je vois tellement d’enfants malades ici, que cela attendrit mon cœur et me pousse à me dépasser pour eux.— Tu as complètement raison Karine.— Je ne veux pas dire que je vais toujours me raser le crane pour arriver à mes fins, mais je suis sensible à la souffrance des gens, cela me touche et je veux faire ma part pour en alléger leur fardeau.
Toute l’avant-midi, j’ai raconté mon histoire et la nouvelle s’est propagée sur les étages. J’avais un peu honte de ce mensonge, mais cela m’a fait voir ma profession d’un autre point de vue. Sans le savoir, Madame a modifié ma façon de voir les gens et leurs souffrances. Depuis cet épisode, je crois que je suis devenue meilleure, autant au travail que dans la vie en générale.
Au fur et à mesure que la journée avançait, je me suis senti plus confortable d’arpenter les corridors avec mon crâne rasé. Quoiqu’à chaque fois que quelqu’un me gratifiait de compliments pour mon geste, je rougissais de honte. Enfin, j’ai passé au travers de cette pénible épreuve, et c’est avec des sentiments entrechoqués que je suis entré à la maison.
Comme toujours, j’ai signifié à Madame mon retour à la maison par texto. Je me suis fait à souper, et ensuite, j’ai immédiatement ouvert mon ordi pour rédiger mon journal comme tous les soirs avant d’aller au lit. Mais ce soir-là, j’avais débuté l’écriture tôt, car après deux semaines de vacances, j’avais beaucoup de choses et d’émotion à lui livrer. Pour faire simple et parce que je sais que Daniel publie le récit de ma vie sur un site d’histoires, je vais faire un copie-coller du journal de ce soir-là.
« Cher journal
Les deux dernières semaines ont été une expérience formidable.
Karine a passé de merveilleux moments avec Pénélope. Elle est vraiment devenue amoureuse d’elle. Les petits repas romantiques les balades en kayak avec un petit arrêt sur une île en retrait, hum. Pénélope est drôle et câline. Il y a une chimie entre les deux qui fait qu’elles sont très bien assorties. Oui, ce fut vraiment des vacances de rêve pour Karine.
Pour moi Kary, ces vacances ont été la continuité de mon apprentissage en tant que soumise. Ce fut un grand plaisir de servir Madame et de tout faire pour lui plaire. C’est souvent difficile, mais je sais qu’au final, je vais en tirer de grandes leçons et je vais m’améliorer en tant que soumise. J’ai une grande confiance en Madame et je sais qu’elle va toujours tout faire pour me faire progresser tout en préservant ma vie vanille. Elle me fait évoluer de façon progressive et soutenue, sans rien brusquer. Elle m’a déjà dit que le chemin vers la soumission était un chemin long et ardu, mais qui me procurerait une grande satisfaction.
Au travers de tous les épreuves et défis que Madame m’impose, je me découvre et m’améliore. Des fois, cela me fait très peur. Je me demande si je suis normale d’éprouver ces choses. Je me souviens encore de la première fois où j’ai posé mes lèvres sur la vulve de Madame. Le dégoût que j’avais ressenti. Puis avec le temps, sa vulve est devenue une vraie petite friandise pour moi, j’aime la dévorer avec passion pour lui procurer le plus intense des plaisirs.
Il en va de même avec d’autres expériences que Madame me fait vivre avec le temps. Je me souviens encore de mon inconfort que j’avais ressenti avec ma culotte complètement trempée d’urine. Un inconfort physique, mais aussi un inconfort psychologique à cause de tous les passants qui me dévisageaient en me croisant dans le sentier. Après quelques sorties du genre, j’en suis venue à apprécier de faire cela pour son plaisir et d’éprouver un sentiment étrange de fierté en voyant le regard stupéfait des passants.
Pendant les vacances, Madame m’a enfermée dans un compartiment sous le plancher du véhicule. J’avais envie, sans possibilité d’aller à la toilette. Je n’ai pu me retenir et j’ai uriné dans le compartiment. Le lendemain, je me suis retrouvé la figure dans l’urine et je m’en suis mise sur les doigts. J’ai même senti mes doigts. J’ai honte, j’ai peur, j’ai éprouvé du plaisir dans cette situation. Enfermée, baignant dans mon urine, utilisée par Ma Maîtresse, heureuse de la servir... J’éprouve du plaisir dans les situations dégradantes où Madame me plonge. J’éprouve du plaisir lorsque Madame m’inflige de la douleur. J’aime me retrouver dans des conditions inconfortables pour elle. Plus elle me dégrade, plus elle m’utilise, plus elle me fait souffrir, plus je sens que je lui appartiens, plus je sens que je suis sa chose, plus je l’aime et plus que je suis heureuse.
J’ai honte et j’ai peur cher journal. Comment puis-je être heureuse dans ces conditions ? C’est contre nature. Je suis incapable de me l’expliquer. Et le pire dans tout cela, c’est que je ne vois pas ma vie autrement. Chaque fois que je suis seule à la maison, Madame me manque terriblement. C’est comme si elle faisait partie de moi, ou plutôt comme si je faisais partie d’elle.
Oui, j’ai peur, j’ai honte, je suis heureuse, je suis de plus en plus salope, ma vie change, mon esprit change. Jusqu’où tout cela va-t-il me mener ? »C’est ainsi que s’est déroulé mon retour à la dure réalité du travail. Enfin, une étape de franchie. Il restait encore ma fête d’anniversaire la fin de semaine suivante chez mes parents...
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