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Kimiko, jeune en quête d'elle-même

Chapitre 9

Une rencontre qui peut tout changer

Erotique
Les jours ont continué de s’enchaîner encore et encore. Rien n’a vraiment changé entre Kairi et moi au final. Je ne vous cache pas une certaine gêne le lendemain en nous levant, mais en réalité, cela n’a conduit à rien d’autre, mis à part à nous rapprocher encore un peu plus.

Elle ne veut pas de copine, bien que c’est pour elle l’occasion de me révéler qu’elle est lesbienne. Pour moi, cela est une révélation tout de même. Je ne suis pas lesbienne, mais je pense pouvoir dire sans l’ombre d’un doute que je suis bisexuelle maintenant. Je garde une attirance et un certain attrait pour le plaisir féminin depuis mon expérience avec mon amie. Je me surprends maintenant à regarder des filles dans la rue en plus des garçons, je me sens chaude et fiévreuse à la vue des filles nues dans les hentaïs que je regarde le soir avant de me coucher.
Aujourd’hui, je me rends à Kabukicho. Ce fameux quartier de Shinjuku où aurait été prise la photo de mes parents plus jeunes. Il faut que je demande à des gens de ce quartier s’ils peuvent m’indiquer où trouver l’établissement que l’on voit légèrement en arrière-plan. Kairi comme Max m’ont vivement déconseillé de traîner dans le quartier une fois que le soir commence à poindre, car c’est là que l’endroit se transforme. Cependant, avec les horaires de cours que j’ai à suivre à l’université, je n’ai pas vraiment le choix. Le temps de m’y rendre, les horaires de travail sont majoritairement terminés et les gens commencent à affluer dans les lieux de distraction.

C’est une chose qui est très étrange finalement, car les Japonais ont ce flegme, ce sérieux qu’on leur connaît et leur donne une image guindée, pour ne pas dire cul-serré. En réalité, au Japon, à la sortie du travail, ils restent souvent entre collègues pour aller boire plusieurs verres et se défouler. On peut dire d’eux qu’ils sont excessifs dans leur sérieux, mais aussi dans leur façon de se divertir et s’amuser. Kabukicho, c’est un peu la cristallisation de cette manière d’être des Japonais. Vous pouvez trouver de tout ici, des bars plus luxueux ou miteux les uns que les autres. C’est me quartier des clubs de charme également ou autres love-hôtels comme ils sont appelés. En revanche, c’est aussi un secteur dangereux, un véritable coupe-gorge pour les touristes qui se font inviter dans les bars et rançonner d’une ardoise hors norme.
C’est avec cette idée en tête que j’arpente les ruelles du quartier, bien rassurée d’être japonaise dans mon apparence et de maîtriser la langue aussi bien.

J’avance dans une rue qui commence à se remplir de monde. Les enseignes lumineuses commencent à s’allumer, créant une ambiance néon comme on le voit dans les films ou les animés. Ce n’est finalement qu’à cet instant que je me suis rendu compte que ce n’était que peu exagéré dans la fiction. Des femmes se positionnent à l’entrée de différents établissements, dans des tenues traditionnelles pour certaines, modernes pour d’autres, mais toujours assez provocantes et dans des positions lascives. Certaines sont très clairement des geishas, ici pour appâter le client.
Il est difficile de trouver de véritables geishas au Japon aujourd’hui. Lors de l’arrivée de la mise sous tutelle militaire américaine et des nombreux militaires en station, une transformation s’est opérée. Alors que les geishas n’étaient jusque-là que des dames de compagnie raffinées n’offrant pas de faveurs sexuelles, certaines devant les comportements plus rustres des Américains ont cédé aux pratiques de la prostitution, désacralisant le métier. Au cours des décennies suivantes, le phénomène s’est accentué. Je ne dis bien évidemment pas qu’il n’y a plus de geisha authentique, mais c’est un métier qui se perd et beaucoup de prostituées continuent de jouer de cette image pour attirer les clients.
Je vois une vieille dame, parée d’une toilette digne d’une geisha de grand standing. Elle a une prestance, une aura qui est véritablement envoutante. Comme si dès que vous croisez son regard, elle savait tout de vous et pouvait vous offrir tout ce dont vous pouviez rêver. Totalement fascinée par elle, je décide de m’avancer dans sa direction et de la saluer.
— Veuillez m’excuser, mais vous connaissez bien le quartier ? — Oh ! En voilà une jolie friandise ! Je suis la grande Yüna ! Évidemment que je connais ce quartier !

Elle dit cela sur le ton de l’évidence, comme si elle était une véritable institution locale que personne ne pouvait ignorer. Je la crois de bonne grâce lorsqu’elle dit ça.
— Je... je cherche à retrouver l’établissement de cette photo, vous le connaissez ?

Je lui tends la photo qu’elle prend du bout de ses longs doigts, fins et élégants, parés de plusieurs bagues. Elle la regarde avec attention et lève un sourcil dubitatif avant d’afficher un air proche de la stupéfaction. Elle retrouve néanmoins son flegme assez vite et redevient impassible. Je ne suis en revanche pas dupe. Elle a reconnu l’endroit, c’est évident.
— Oui, je connais l’endroit, très bien même. Mais pourquoi le cherchez-vous jeune fille ? — Ce sont mes parents sur la photo et je cherche un peu à connaître leur passé, l’histoire de ma famille.

Elle affiche soudainement une nouvelle fois un visage surpris, comme si j’avais dit une bêtise.
— Quelque chose ne va pas ? — Eh bien c’est étrange. Dit-elle avec un large sourire. Je n’aurais jamais cru voir un fragment de passé aujourd’hui et encore moins la fille d’une vielle amie. Mais tu ressembles beaucoup à ta mère, j’aurais dû le voir. — Vous connaissiez ma mère ? S’il vous plaît, racontez-moi tout ce que vous savez sur elle ! Je vous en supplie. — Suis-moi.

Elle se tourne sur ses mots et entre dans ce qui est un établissement très luxueux. Plusieurs femmes tout apprêtées comme des geishas sortent et nous croisent pour prendre position dehors. Je comprends donc que Yüna est sans doute la propriétaire de l’endroit.
Nous arrivons rapidement dans un grand bureau. Elle prend position derrière un long bureau, impressionnant et luxueux. Tout est très design tout en étant foncièrement traditionnel, un mélange des plus audacieux. Elle me toise de toute sa magnificence avant de prendre la parole.
— Donc tu veux tout savoir sur ta mère ? — Oui ! Oui je vous en supplie ! — J’ai connu ta mère dès l’âge de ses quatre ans jusqu’à son départ du Japon. Cela fait beaucoup de choses à raconter, beaucoup de temps à te consacrer. Qu’est-ce que j’y gagne ?

Je ne sais pas trop quoi lui répondre. Elle n’a pas tort dans le fond, je veux tout savoir et c’est une femme d’affaires. Evidemment qu’elle ne se contente pas de me dire ce que je veux autour d’une tasse de thé avant que je ne reparte.
— Ecoutez... J’ai quitté ma famille et la France dans le seul but de savoir le passé de mes parents, connaître mes origines. Je veux tout savoir et je suis prête à tout pour ça. — Vous apprendrez que toute information a une valeur dans ce quartier. — Je... je n’ai pas beaucoup d’argent... — Tu as dit être prête à tout non ? Retire tous tes vêtements dans un premier temps.

Je suis surprise à sa demande, mais mes mains se mettent tout de suite à l’ouvrage et commencent à déboutonner mon chemisier. Je le laisse glisser en arrière le long de mes bras avant de faire de même avec mon soutien-gorge. J’ouvre ma jupe tailleur et la laisse tomber au sol également avant de descendre ma culotte dans le mouvement pour me retrouver totalement nue devant elle. Elle se lève et vient tout près de moi, me tournant autour comme un terrible prédateur le ferait autour d’une proie, mais je n’éprouve aucune peur. Je suis sereine et déterminée à l’idée d’obtenir les réponses que je suis venue chercher. Je sens quelque chose de froid sous mon sein gauche et je la vois en train de le tâter doucement du bout d’une sorte de pipe longue et fine, pour ne pas dire en train de le soupeser avec.
— Très joli tout ça. Un certain potentiel. L’endroit que tu cherches sur cette photo n’existe plus. Il a été démoli il y a treize ans maintenant et remplacé par un autre établissement faisant sensiblement la même chose. C’était un club privé de luxe où ta mère travaillait, pour ne pas dire se cachait. — Se cacher ? Mais de quoi ? Pourquoi ? — Je t’ai dit tout ce que je pouvais pour le moment. Pour le reste, je veux savoir si tu es prête à donner de ta personne. Dit-elle en s’asseyant dans son grand et confortable fauteuil en cuir. — Je vous l’ai dit, je suis prête à tout pour savoir. J’ai une petite idée du genre de choses que vous allez me demander et ça ne me fait pas peur. Je suis juste... disons que je n’ai pas d’expérience dans votre domaine d’activité, mais je veux savoir, même si ça veut dire travailler pour vous pour ça ! — J’en prends bonne note. Remplis ça. Me dit-elle avant de me tendre une sorte de formulaire de plusieurs pages sortie de son bureau. Tu me le fais parvenir une fois complété et on en reparle. Maintenant, habille-toi et quitte cet endroit. Tu n’es pas encore à ta place ici, tu ferais mieux de rentrer.

Je m’exécute aussi vite que je le peux avant de me saisir, de ranger le formulaire dans mon sac et de la saluer, puis de partir. J’ai l’étrange sentiment d’avoir réussi une sorte d’entretien d’embauche. En tout cas, je quitte l’endroit avec encore plus de questions qu’avant.
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