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Kimiko, jeune en quête d'elle-même

Chapitre 13

Le début des réponses

Divers
Je ne sais pas vraiment comment m’habiller pour rencontrer Yuna, la maîtresse de ce club douteux où viennent les hommes pour satisfaire leur appétit. La première fois, je suis venue à elle bien malgré moi et sans la chercher, mais c’est une femme tellement exigeante que je suppose ne pas pouvoir me présenter à elle sans faire d’efforts.
Je finis par me décider et m’apprête de la sorte. J’enfile une chemise blanche et une jupe noire tombant jusqu’aux genoux avant de mettre une veste assortie à la jupe. C’est un ensemble tailleur que j’utilise pour mes entretiens d’embauche ou à l’université lors des oraux. Elle me porte chance cette tenue et j’ai bien besoin d’un peu de chance en ce moment alors que je suis tellement dans le vague. Je n’ai toujours pas reçu de réponse de mes parents, à aucun de mes messages et cela commence à sérieusement peser sur mon moral. Max est gentil et il essaye de me rassurer sur le fait que ça leur passera, mais ce n’est pas comme si j’étais partie il y a une semaine... Kairi essaye de me faire me détendre et  penser à autre chose, mais je dois bien avouer que même si nos moments ensemble sont parfois exquis, ils me perdent également un peu plus. Est-ce que j’aime vraiment la personne que je deviens petit à petit depuis que je suis ici ? Je ne suis plus sûre de rien...
Je quitte l’appartement en signalant à Max que j’ai une course urgente à faire et qu’il ne doit pas s’inquiéter s’il ne voit pas rentrer tout de suite. Il faut que je prenne le métro pour me rendre jusqu’au quartier de Shinjuku pour ensuite gagner Kabukicho et l’établissement de Yuna qui veut me voir. Je fais en sorte d’arriver là-bas en avance pour ne pas risquer de la mettre de mauvaise humeur. Je ne sais pas ce qu’elle me veut, son ton ne révélant rien de bien particulier au téléphone. Comme prévu à l’heure dite je me présente au videur de l’établissement qui prévient la gérante des lieux pour me faire entrer.
Je suis conduite par une dame très belle jusqu’au bureau de Yuna. Elle a le visage blanc neige, les lèvres peintes en rouge vif et les yeux mis en valeur également par différentes couleurs très exotiques, sombres et subtiles. Je serais bien incapable de la reconnaître en la croisant dans la rue sans ce maquillage traditionnel. Ses cheveux noirs comme le charbon sont coiffés en chignon haut avec des baguettes ornées pour le maintenir en place. Elle porte un yukata qui a l’air d’être en soie, rouge avec de nombreux motifs variés, comme des fleurs de cerisier et un dragon dans le dos. Il est absolument magnifique. Elle finit par ouvrir les portes coulissantes avant de les refermer après mon passage.
Lorsque j’entre, cette dame, telle une impératrice sur son trône, me fait un signe de la main pour m’inviter à m’asseoir dans l’un des deux fauteuils devant son bureau majestueux. Je ne la fais pas attendre et je m’installe rapidement.
— Vous vouliez me voir ?— Oui. J’ai parcouru ce que tu m’as rendu et nous y reviendrons le moment venu.— D’accord. — Tu veux vraiment savoir ce qu’il s’est passé et pourquoi tes parents ne t’ont jamais rien dit ?
— Oui ! Absolument ! Ça compte plus que tout pour moi.
— Très bien. J’ai donc quelque chose à te proposer. Tu es étudiante, donc je suppose qu’un petit boulot t’irait.
— Quel genre de petit boulot ?
— Un travail de serveuse, ici même, dans le bar de cet établissement. Je ne moque jamais des filles qui travaillent ici, c’est donc plutôt bien payé pour un travail de serveuse. Toutefois, si tu veux à ce point des informations, je retiendrai dix pourcents de ton salaire et en échange tu auras des informations chaque semaine sur ta mère ou ton père.

Dix pourcents d’un salaire, cela représente une certaine somme tout de même et l’idée est de permettre à Max de prendre un appartement plus grand à partager. Ce n’est pas facile comme choix, mais je me risque à négocier avec cette dame me faisant presque peur.
— Et pourquoi pas cinq pourcents ?
Elle fige son visage dans une expression d’étonnement, rivé sur moi, ses yeux dans les miens. Puis elle devient perçante et j’ai l’impression qu’elle pourrait me tuer rien qu’avec son regard.
— Je vois que tu ne doutes de rien. Hum... Va pour cinq pourcents, mais tu ne me poseras aucune question, je choisirai ce que je te donnerai comme information. Tu n’auras le choix qu’entre ton père ou ta mère. Crois-moi, j’en sais autant sur Sayaku que sur Naoki.
Là, à cet instant, je savais qu’elle avait dit vrai sur sa connaissance de mes parents. Comment pourrait-elle connaître leurs prénoms sinon ? Je suis troublée par la mention des prénoms de mes parents et je n’arrive clairement pas à le cacher. C’est un peu comme avoir trouvé un trésor.
— J’accepte ces conditions ! — Très bien. Dit-elle avec un sourire satisfait. Pour sceller notre accord je te donne une information sur eux. Tes parents sont tous les deux originaires de la préfecture d’Ishikawa. Pour le reste, tu devras attendre ton premier salaire. Je rémunère une fois par semaine. Tu demanderas tes horaires en sortant.
— Merci beaucoup.
— Ne me remercie pas. Tu vas travailler pour avoir ces informations. Tu ne le dois qu’à toi.

Je ne réponds pas. Je m’incline en me levant avant de tourner les talons et de quitter son bureau sans un bruit. Je ne dois qu’à moi ? Ce sont ses mots. Je ne sais pas pourquoi, mais ces quelques mots maintenant ancrés dans ma tête sont vraiment une source de réconfort dans la tourmente dans laquelle je me trouve.
En sortant du bureau, je vois que la demoiselle qui m’a conduit ici est toujours là et c’est elle qui s’occupe de fermer les portes derrière moi une nouvelle fois. Elle me conduit alors dans une partie de l’établissement que je ne connais pas. En réalité, elle me fait faire une véritable visite guidée. Tout l’immeuble appartient à Yuna-sama, telle est la façon de l’appeler. Elle ne donne pas son nom de famille, à personne, une particularité surprenante. Le bâtiment tout entier est le club et il se structure de la manière suivante. Au quatrième étage se trouvent le bureau et les appartements privés de Yuna. Au troisième, j’apprends qu’il y a de petits studios pour les filles qui vivent ici et économisent en attendant de pouvoir s’offrir mieux ainsi que des bureaux pour la comptabilité et la maintenance, ce genre de choses. Au deuxième étage et au premier, il y a des chambres pour les services qu’offre l’établissement. Au rez-de-chaussée, il y a le club avec son bar où l’on passe de la musique pendant que des filles dansent ainsi que de nombreuses tables pour manger, ce qui implique également la présence des cuisines. C’est là que s’arrête ma visite, mais je sais qu’il y a un ou même plusieurs sous-sols. J’ai vu un escalier qui descend.
Je repars de là avec mon uniforme pour le service ainsi que mes horaires. Il me tarde déjà d’être dimanche prochain pour avoir une information de plus. En attendant, j’ai des recherches à faire sur ce que je sais déjà.
 
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