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Kimiko, jeune en quête d'elle-même

Chapitre 15

Premier soir

Divers
Ce soir c’est mon premier soir. Je suis un peu fatiguée, la journée a été longue et j’ai peu dormi à cause de la soirée avec Max. Je ne suis plus aussi sûre que je l’étais la veille, mais il faut que je m’accroche. Je dois me présenter à l’arrière de l’immeuble du côté des livraisons où se trouve l’entrée des employés. Lorsque j’arrive je vois un homme qui fume une cigarette et me dévisage. Il est assis sur les marches.
— C’est toi la nouvelle ? Sasaki Kimiko ? — Heu.. Oui c’est moi. — Moi c’est Shinji, juste Shinji, tu ne poses pas de question. — Oui, d’accord. — Je suis le chef de la sécurité pour Dame Yuna. Si t’as un problème avec un mec, tu fais signe à l’un des videurs ou à moi-même ok ? — Oui, merci.
Il n’a pas l’air bien épais pour un chef de sécurité, mais il a quelque chose dans le regard qui me terrifie. Il a l’air d’avoir entre vingt-cinq et trente ans, dans ces eaux-là. Il a les cheveux blonds peroxydés, évidemment décolorés, coupés très courts et en bataille. Il a des lunettes rondes aux verres violets qui m’empêchent de voir la couleur de ses yeux. Il porte un costume noir impeccable à la veste ouverte me laissant voir une chemise rouge sombre. Il porte aussi une petite boucle d’oreille sur celle de droite et je vois dépasser de sa nuque ce qui doit être un tatouage. Quand je m’approche, il m’ouvre la porte et c’est là que je vois qu’il lui manque deux phalanges à l’annulaire droit.
— Bon courage pour ton premier soir ma belle ! — Merci.
J’entre rapidement et arpente le couloir. Il y a plusieurs pièces de part et d’autre et des gens vont et viennent sans se soucier de moi. Des hommes ou des femmes viennent chercher des bouteilles ou d’autres fournitures pour le bar ou les cuisines. J’arrive à un embranchement de couloir et je vois la jeune femme toute apprêtée et costumée qui me fait signe de venir. Il s’agit ici du couloir donnant sur les “loges” des filles qui dansent dans la salle du bar ou font le service.
— Bonsoir Kimiko ! Tu veux bien que je t’appelle par ton prénom ? C’est plus sympa ici. — Heu oui pas de soucis. — Moi c’est Sumire ! Bienvenue ici. Tu as ton uniforme ? — Oui oui, j’ai tout ce qu’il me faut pour ce soir. — Ok, je te laisse te changer et je t’explique un peu comment ça se passe ici. — D’accord.
Elle me montre un casier où je peux déposer mes affaires. Je ne vois pas de cabine pour me changer ou de paravent derrière lequel je pourrais me dissimuler. Je constate que les autres filles vont et viennent et se changent sans faire attention à la nudité des autres ou d’elles-mêmes. Je prends une grande inspiration et je décide de m’effeuiller au milieu de tout le monde ce qui est une véritable première. Déjà à l’école, pour la piscine ou les douches c’était toute une histoire et un parcours du combattant car je ne voulais pas qu’on me voit toute nue.
— Oh t’es mignonne comme tout ! S’exclame Sumire alors que je viens de faire tomber mes dessous au sol. — Heu, merci.
Je suis bien trop gênée par la situation pour arriver à dire quoi que ce soit d’autre.
— Surtout, comme c’est ton premier jour, tu ne laisses personne te toucher hein. Dit-elle en posant sa main sur la naissance de mes fesses. — Hein ? — Bah oui, jolie comme tu es, tu vas attirer les regards et les mains pendant ton service. Mais c’est précisé, pas de contact. — Parce qu’il y a des contacts d’habitude ? — Eh bien oui, évidemment. C’est même encouragé de se laisser un peu tripoter pendant le service car ça augmente les pourboires. Certaines font même quelques extras hors chambre. — Qu’est-ce que tu veux dire ? — Bah tu sais. Elles touchent un peu le client ou parfois lui font une petite pipe discrètement et rapidement.
L’établissement est tellement chic que j’oublie presque qu’il s’agit d’un établissement dédié à la débauche.
— Et toi tu... — Moi ? Non ! Je suis une geisha, une dame de compagnie qu’on ne touche qu’avec les yeux. Je suis là pour être aux petits soins avec les clients et les encourager dans leur consommation en étant de bonne compagnie. Cela peut aussi être un service personnel dans une chambre où je suis à la disposition du client pour lorsqu’il mange, boit ou ce genre de choses mais dans un cadre plus intime. Il y a quelques chambres qui sont de véritables salons en haut et où des soirées privées entre hommes influents sont organisées. C’est là qu’on fait appel à moi ou aux autres geishas de l’établissement. — Ah je vois, tu ne vends pas ton corps. — Non, ou en tout cas pas souvent. Dame Yuna veille à ce que nous soyons des geishas traditionnelles ici. Il y a d’autres filles pour les demandes sexuelles. Moi c’est particulier, j’ai renoncé à être une geisha traditionnelle et donc je fais quelques extras, mais seulement si la négociation passe par Dame Yuna et que tout est approuvé. — Et ça ne risque rien ? Je veux dire... Tout le monde respecte ? — Ils n’ont pas trop le choix. T’as déjà vu Shinji ? Notre chef de la sécurité. — Oui je l’ai croisé dehors. Quel rapport ? — Bah avec lui, on n’a pas trop de soucis à se faire. — Pourquoi ? — C’est le petit-fils d’un Oyabun* très puissant ici. Il n’est pas très recommandable, mais il a un accord avec Dame Yuna et il protège toutes les filles ici. — D’accord. Merci de me l’avoir précisé.
Je commence mon service peu de temps après notre conversation. J’ai du mal à naviguer dans ce bar, de table en table et de me souvenir quelle table a quel numéro. Je fais de mon mieux, mais il m’arrive de me tromper dans les commandes des clients. Je me fais d’ailleurs réprimander par Kaïto, le barman. Mia, la barmaid, est plus compréhensive et rappelle son collègue à l’ordre souvent dès qu’il hausse trop le ton selon elle sur moi. Un vieux lubrique porte sa main sur ma fesse, sous la dentelle directement au contact de ma peau, je me retrouve presque comme tétanisée sur place, n’osant plus du tout boucher. C’est là que Shinji surgit de nulle part et attrape le bras de l’homme.
— Hey le vieux ! On demande avant de se servir !
Il ne fait pas impressionnant à première vue, mais il semble faire très mal à l’homme rien qu’à la force de sa poigne. Il le pousse à se lever et le jette hors de l’établissement sans ménagement. Ce qui me choque le plus dans cet événement, c’est le regard presque sanguinaire et ce sourire sur le visage du chef de la sécurité. C’est là que je comprends ce que Sumire a voulu me dire avant mon service. Comme convenu, je termine à 23h, pas une minute de plus. À la fin c’était beaucoup mieux et le stress est parti. Mais je suis contente de pouvoir rentrer chez moi. Max doit m’attendre dehors. Avant que je ne quitte les lieux, Shinji arrive près de moi.
— Tiens, tu prends ça et tu le porte genre sur ton sac, bien en évidence quand tu rentres le soir, t’auras pas de problème. — Merci.
Je m’incline et je continue mon chemin. Il s’agit d’une sorte de badge avec un symbole que je ne connais pas. Une sorte de logo. Je retrouve Max à l’extérieur et nous faisons la route ensemble jusqu’à chez lui. Je lui raconte ma soirée dans le moindre détail pour qu’il soit au courant de tout.

*Oyabun est le terme pour désigner un chef de famille chez les Yakuzas. C’est la personne tout en haut de la pyramide.
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