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Lady Carolyn

Chapitre 1

Esclave, misère, mort, ou lumière dans la nuit ?

Erotique
Deux choix s’offrent à vous pour ce récit
— Une utilisation de la roulette de votre souris jusqu’aux *************pour en arriver directement a des faits érotiques pour ce premier chapitre. — Une longue introduction pour en arriver aux mêmes scènes,

Holton house, Surrey, 12 Mai 1817
Carolyn se força a rester debout, droite et fière face au magistrat qui listait toutes les dernières possessions de son défunt père. Devant eux passaient des hommes devenus anonymes derrière le brouillard de sa rage intérieure et qui emportaient pièce par pièce tout ce qui avait fait la vie de Holton Hall. Plusieurs chariots recevaient ainsi meubles, rideaux, porcelaines, peintures et   jusqu’aux casseroles ; les derniers biens qu’elle n’avait pas vendu pour solder les dettes de son père revenu presque fou de Waterloo deux ans plus tôt et qui, entre maladie et jeu avait tout perdu depuis. Elle voyait aussi la silhouette épaissie de son oncle, cet oncle qui aurait pu sans doute solder toutes les dettes d’un coup s’il l’avait voulu. Mais la condition qu’il y avait mise était tellement vile, tellement immonde que Carolyn avait refusée dans un cri de rage. Et maintenant il était là, tel un vautour, prêt à prendre possession de la maison en tant qu’héritier puisque le père de Carolyn dans un moment de délire avait signé un autre testament l’instituant seul légataire de la grande demeure où elle avait passée toute sa vie. Elle n’entendit pas l’homme de loi lui présenter encore ses condoléances tant elle était proche de s’effondrer. Mais du diable si elle offrirait ce plaisir à son oncle.Et soudain celui-ci fut devant elle, emplissant tout son espace vital — Et voilà la demeure est désormais débarrassée de tout ce fatras qui ne m’a jamais plu, je vais lui rendre le lustre que les folies de ton père lui ont fait perdre, a t’on idée de vouloir offrir plus qu’ils ne méritent à ces idiots de paysans !— Pourquoi tant de haine envers lui ?Carolyn n’avait pu empêcher les mots de jaillir malgré elle, comme si une partie de son esprit, cet esprit si aiguisé selon le défunt, cherchait comme toujours des réponses. Mais à sa grande surprise, son oncle lu irépondit, à vrai dire, il se délecta même de sa réponse énoncée de sa voix vipérine.— C’est moi qui devais épouser ta mère, moi qui devait vivre dans cette demeure qu’elle lui a offert, moi qui l’aimait. Quel juste retour des choses que maintenant elle et surtout toi vous allez m’appartenir... Totalement !— Jamais !— Oh mon enfant, dois-je te rappeler que je suis ton tuteur pour encore trois ans— Sauf si je me marie.— Et qui voudrait de toi, tu n’est plus rien, tu n’as plus un sou et toute la bonne société sait que tu n’auras rien de moi puisque tout reviendra à tes trois cousins. Ton rang de Lady ne te sauvera pas, fille d’un joueur ivrogne.— Ce n’est pas sa faute !— Ce n’était pas ! N’oublie pas qu’il est mort ce brave rêveur trop faible pour supporter les guerres, et tu as un peu raison, j’ai du faire quelques petits efforts pour le rendre adepte des plaisirs de Bacchus et truquer quelques parties de ci, de là....— Oh ! Je vais...— Qui te croirais ma chère. Toi la demi folle qui veut étudier et n’est pas encore mariée à vingt-deux ans ou un frère éploré à qui tout le monde doit de l’argent !
— Je m’enfuirais !— Pour te retrouver à l’asile du comté ou dans les bas-fonds de Londres. Et sois sûre d’une chose, je serais avec toi ce soit à ton dernier bal et aucun homme ne viendra t’inviter. Profite en bien et sois heureuse que Lady Golgoth aie déjà envoyé les invitations avant tout ce scandale sinon tu serais déjà enfermée ! Allez emmenez là ; nous devons être à Guildford ce soir n’est ce pas…Deux hommes au faciès de brute, qui suivaient toujours son oncle où qu’il aille l’empoignèrent solidement et la portèrent presque dans le carrosse où son oncle avait déjà pris place.
Fouettés par le cocher à la trogne tout aussi suspecte que les deux hommes de main, les chevaux s’ébranlèrent et en deux heures ils furent rendus à Guildford la capitale du Surrey. Débarquée dans la maison de ville de son tuteur pervers, elle fut conduite dans une pièce fermée où une chambrière terrorisée l’aida à se préparer. Résister n’eut servi à rien et les deux colosses derrière la porte seraient entrés et l’auraient changée de force. Carolyn se creusait la tête pour imaginer un échappatoire. Profiter d’un moment pour fuir ? Elle serait vite rattrapée. Crier au scandale et à l’aide ? Elle se retrouverait internée avec les fous dangereux. Trouver un sauveur ? En admettant qu’on l’invite vu les oripeaux qu’elle était en train de revêtir, une vieille robe usagée datant de deux ou trois saisons indiquant sans détour son statut de femme déjà passée dans la plèbe. Non, son unique espoir était de solliciter l’aide de son amie Ella qui devrait être sur place . Ella nouvellement mariée à un Lord pourrait sans doute l’aider. Oui, plus elle y pensait plus cela lui paraissait la solution de la dernière chance. 
Trois heures plus tard et des dizaines de regards aux mieux indifférents sur elle, reléguée dans un coin de la salle et surveillée de prés par son tuteur jouant la comédie de l’oncle inquiet pour sa nièce fragile, elle attendait toujours un retour d’Ella à qui elle avait pu par chance glisser quelques mots. Ella qu’elle suivait des regards pendant qu’elle parlait à son époux, un petit bonhomme replet aux cheveux poivre et sel déjà bien absents qui avait bien vingt ans de plus que son amie. Il lui fit un sourire qui fit presque peur à Carolyn avant de se tourner vers un homme de haute taille qui s’adressait à lui et qui avait du tout entendre de la conversation. Elle ne le voyait que de dos et nota sa carrure puissante, ses cheveux noirs fournis noués en catogan, des cuisses musclées et de longues jambes. Soudain, et comme s’il avait senti son regard, l’homme se tourna et son regard sombre croisa celui de Carolyn. L’homme avait des traits rudes, un front haut et un nez droit, elle pensa immédiatement à un pirate, mais un pirate a la beauté du diable et avec un petit sourire qu’on ne pouvait aucunement interpréter. Enfin Ella arriva vers elle et lui parla à l’oreille. Oh cela ne dura pas longtemps et, quand elle repartit sous son regard outré, Carolyn du mobiliser toute sa volonté pour ne pas s‘effondrer. 
Sa dernière chance venait de s’envoler et elle avait désormais le choix entre Charybde et Scylla puisque Ella lui avait proposé de l’aider à condition qu’elle serve de maîtresse à son époux car elle même ne supportait plus ses étreintes. Le sourire libidineux du mari de son ancienne amie s’effaça quand elle lui transmit la réponse de Carolyn. L’espace d’un instant la jeune femme eut une pensée pour la vie que devait mener ou plutôt subir Ella dans son petit manoir isolé,L’espace d’un instant seulement car elle tourna déjà son esprit vers une ultime solution impliquant un long voyage en bateau ; sûre que son oncle n’imaginait pas qu’elle aurait ce courage.— Milady ?Carolyn releva la tête et se trouva face à l’homme qui avait parlé au mari d’Ella De prés il était encore plus ténébreux, et elle fut saisie d’un frisson face à la férocité qu’elle sentait en lui. Ses yeux étaient si sombres, brillants d’un éclat de colère, non de fureur contenue. Elle se fit la réflexion que l’expression d’un tigre avant l’attaque devait ressembler à cela. — Oui ?— Vous reste t’il une place sur votre carnet de bal ?— Chance ou manque d’attrait pour la mode imposée il est libre.— Alors je vous invite. Je n’imagine pas une opposition de votre tuteur n’est ce pas ?Les mots avaient été prononcés à voix presque basse mais, était-ce l’incongruité de la situation , la tension émanant de l’homme, en tout cas un silence se fit pendant que l’homme regardait son oncle debout derrière elle.— Euh non Marquis bien entendu euh allez y.La main de l’hommes’empara de la sienne et il l’emmena danser. Du monde extérieur qui tourbillonnait autour d’elle elle ne voyait plus rien mais entendait quelques commentaires sur son partenaire qu’elle identifia enfin comme le Marquis de Castlewan. Elle réalisa que parmi tous les hommes du pays, seul lui avait le courage, la folie, de l’inviter à danser. Sa réputation ; d’original pour les plus diplomates et de fou ténébreux pour les autres était même parvenue jusqu’aux oreilles de Carolyn. Elle savait qu’il demeurait prés de Bath et s’était au grand dam de la société retiré de presque toute vie sociale se fichant comme d’une guigne de sa réputation.— Je sens au raidissement de votre corps que vous savez désormais qui je suis— j’ai le sentiment Mylord, que vous vous glorifiez de votre réputation d’asocial et la certitude que vous aussi, vous savez parfaitement qui je suis.— Finement observé. Lady Golgoth à qui je suis apparenté a daignée me donner quelques indications— C’est donc elle la bonne fée à qui je dois mes dernières minutes de liberté.— Et vous aimeriez être libre ?Carolyn avait la certitude que cette petite discussion menée en valsant était la plus importante de son existence et elle répondit avec soin — Nous pourrions philosopher durant plusieurs danses sur la notion de liberté elle-même et dériver ensuite sur libre-arbitre, poids de conventions, puissance royale, mais comme mon temps de liberté actuel risque d’être court, c’est oui. Et c’est oui aussi à votre question suivante— Donc prête à tout risquer pour cela.— Qu’est ce qui pourrait être pire que l’existence de morte vivante qui m’attend,— Allons je suis sûr que vous avez déjà en tête un scénario pour vous retrouver à Millbank.— Si je ne satisfais pas votre esprit , la déportation vers l’Australie reste la seule solution.— Que mon esprit ?— Nous savons tous deux que pour vous qui pouvez tout avoir ou presque, le seul défi, le critère primordial sont les jeux de l’esprit et.. Et je me rends compte que ce physique qui semble contraire aux normes doit vous plaire.— Et nous en revenons aux notions de liberté et de conventions sociales. Ah la danse se termine, il est presque temps.Carolyn sut que la décision avait été prise a l’infime changement de ton de son cavalier.— J’imagine que votre oncle va s’opposer à tout— Avec certitude.— J’imagine que vous êtes d’attaque pour une escapade en Écosse.— Je suis prête pour les trente heures de cheval mon cher Marquis.— Et bien lançons les festivités alors.Il fit un signe discret à Lady Golgoth qui, immédiatement et à la tête d’un petit groupe de femmes bloqua la vue de l’oncle libidineux pendant que tous deux sortaient avec une hâte discrète.
Un peu moins de trois jours plus tard, le couple jurait sur l’enclume et se mariaient devant le forgeron de Gretna Green.

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Enfin Carolyn respirait, enfin elle put regarder le ciel immense et si bleu pour une fois sans craindre que tout se termine, qu’elle soit rattrapée au dernier moment. Mais c’était bien vrai et le regard mystérieux de son époux lui fit comprendre qu’elle était désormais la Marquise de Castlewan. Et cela avec tout ce que cela impliquait évidemment. Mais même en ayant compris que son époux devait forcément la trouver à son goût, elle avait du mal à l’admettre. Mince, élancée, le corps musclé par la pratique de l’équitation et des courses folles à travers bois, des seins plutôt petits par rapport aux critères des hommes selon ce qu’elle en savait, une crinière rousse presque toujours indisciplinée, des yeux verts pâles, des…Il s’approcha d’elle pour son premier baiser d’époux. Ses lèvres chaudes se posèrent simplement sur les siennes, si douces par rapport à son apparence brute. Il l’enserra dans ses bras puissants , pressant son corps contre le sien et Carolyn se sentit fondre, le ventre rapidement envahi d’une espèce de brasier. Oh elle avait parcouru son corps nu dans son bain puisque plus aucune domestique n’était présente depuis longtemps dans sa demeure, mais cet état de langueur n’avait jamais été atteint aussi vite. Était ce donc cela les emportements, les mauvaises pensées dont la société disait qu’il fallait lutter contre ! Et ce n’était là qu’un baiser !Ils reprirent la route mais de façon bien plus détendue car il restait plus de 300 milles à couvrir. Son époux lui indiqua qu’ils feraient halte dans des auberges ou des relais de poste avant d’atteindre enfin sa demeure à Bath.— Vous verrez ce sera très agréable, loin des vaines querelles de cette société— Le repaire idéal pour Barbe-Bleue !— Ta langue acérée fait partie de ton charme ô mon épouseLe tutoiement lui semblait naturel qu’ils poursuivirent ainsi plaisamment leur badinage.
Le soir ils firent halte dans une petite auberge de village. Après un repas sommaire, elle se blottit contre son époux, angoissée,  tendue par la nuit de noces qui s’annonçait. Mais à sa grande surprise, Will car tel était son prénom ne fit que l’enlacer tendrement, lui offrant encore une autre facette de sa personne. Au bout d’un moment elle n’y tint plus et lui demanda si une nuit de noce était sensée être ainsi.— Oh Carolyn, cette chambre froide, triste et morne, même si ta présence l’illumine ne doit pas être le lieu de nos premières amours, nous attendrons d’être chez nous pour t’offrir un écrin digne et propice.— Je croyais...— Que j’allais me comporter comme le premier soudard venu voire comme ton oncle ou le mari d’Ella.— Il n’a pas !— Je le sais bien. Mais tu assez souffert pour que le chemin jusqu’à Bath soit pavé de pétales de rose plutôt que d’épines de brutalité— Mon Dieu, que dirait la société si elle découvrait que sous ton déguisement de brute sans coeur tu est en réalité un poète— Femme, je t’enfermerais dans mon donjon si tu en parles, en attendant viens poser tes lèvres sur les miennes.Au mépris de tout elle obtempéra avec joie et l’embrassa. Soudain, elle sentit qu’il taquinait délicatement ses lèvres de sa langue et, saisie de cette fureur intérieure, elle osa répondre de la même façon. Langue contre langue dans un ballet sensuel sans fin et brûlant. Ce jeu se poursuivit un long moment et à nouveau elle sentit une boule dans son ventre, cette chaleur entre ses cuisses avant que l’épuisement la fasse sombrer dans le sommeil.
Le même scénario se répéta dans les chambres des autres étapes qui avouons le était dépourvues des commodités dont elle avait l’habitude même si tout était plutôt propre. Pas de bains, d’eau chaude, Mais des baisers, des baisers dans la journée, le soir et au matin, en fait on aurait dit que Will et elle passaient leur frustration dans des baisers. Avec lui elle apprenait cet art et devenait expertes. Comme cela était différent de ce qu’elle avait lu ou entendu, et si cela était le prix de la damnation et bien tant pis. Elle apprit aussi à se coller contre lui ou à le laisser la serrer, pour lutter contre le froid. Elle se sentait toute chose et sentait aussi l’émotion de Will dans une certaine manifestation physique. Ce qu’elle sentait parfois contre elle, lui paraissait énorme et bien différent des conversations surprises. Elle se sentait bizarre toute la journée, attendant ce contact, le recherchant et se se sentant toute chose ensuite. Il n’y avait encore rien eu mais le désir était mille fois plus fort que lors de ses bains solitaires. Ses jeux de langue, ses lèvres mordillées par ses dents blanches, ses baisers et petites morsures le cou, oh c’était un expert et si attentif à elle. Elle se sentait défaillir de plaisir, plus ivre de sensations que jamais,Le froid ne lui paraissait plus piquant, tant elle brûlait d’un feu intérieur continuel.Quand enfin, un matin ils arrivèrent en vue de Bath et après un nouveau langoureux baiser, elle comprit enfin que à contrario de toutes ses connaissances, elle n’avait plus peur de sa nuit de noces, non les discussions, les baisers, les frôlements continuels, elle avait juste hâte d’enfin déguster les plaisirs de la chair et le regard échangé avec lui était juste un aveu de cette impatience, de cet amour.

Nota : Je me suis amusée à jouer l’échauffement dans ce récit, la suite si vous êtes d’accord sera évidemment bien plus délurée, n’ oublions pas que Bath est réputé depuis toujours pour ses sources d’eau chaude...
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