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Lady Klit.

Chapitre 11

Les piercings.

Inceste
Comme la veille avec M’man nous nous sommes endormies enlacées, et quand je me réveille le lendemain matin je nous retrouve séparées et allongées côte à côte. Sauf que cette fois elle dort encore, alors c’est mon tour de la regarder avec tendresse en attendant qu’elle ouvre les yeux. Avant de nous lever je lui fais un anulingus, que je ne vous raconterai pas étant donné que je m’efforce de reproduire aussi fidèlement que possible, ce qu’elle m’a fait il y a à peine quelques heures. Ce qui ne me provoque aucun dégoût mais au contraire une grande satisfaction, d’autant plus que si j’en juge sa façon de réagir à mes caresses buccales je ne suis pas un trop mauvais épigone.
 C’est lorsque nous prenons ensuite notre petit-déjeuner, qu’elle me fait remarquer :
 ― Tu es plutôt calme, pour une qui va se faire torturer dans pas longtemps. ― Alors je vais encore plus t’étonner, car ce qui me fait le plus flipper, c’est que je vais me retrouver à poil devant un type que je n’ai jamais vu avant aujourd’hui.  ― Ce qui sera pour toi un très bon exercice pour la suite. Car la première fois que tu te retrouveras avec un amant, un qui ne fait pas partie de la famille, tu auras au moins déjà vécu ça. 
 Cette remarque très pragmatique me fait sourire, et je décide bravement de comme elle rester nue dans le but d’accueillir cet homme m’étant inconnu, mais qui de par son métier en a vu d’autres. En me disant que de toute manière, étant donné les endroits de mon corps sur lesquels il va opérer, je n’aurai plus aucun secret pour lui quand il repartira.  Cédric puisque c’est son prénom arrive à 10 heures pétantes,vu que c’est à ce moment précis que retentit le carillon de l’entrée. Mais cette fois c’est M’man qui le connaît depuis longtemps qui va l’accueillir, tandis que je les attends à présent un peu nerveuse sur la terrasse, et après que les présentations ont été faites elle lui propose un thé qu’il accepte, ce qui va nous permettre de papoter un peu et de nous accoutumer lui et moi l’un à l’autre.
χ χ

 Ce perceur-tatoueur est assez éloigné de l’idée que je me faisais de lui, par rapport au métier qu’il pratique. Je m’attendais en effet à un barbu aux cheveux longs genre baba-cool des années 80, même si je me doutais qu’il ne devait pas être beaucoup plus vieux que ma M’man, alors que je me retrouve face à un type qui a dans les 45 ans, des cheveux courts châtain-clair pas encore dégarnis, et avec un visage impeccablement rasé. 
 Il m’est cependant impossible de vous parler de son style vestimentaire puisqu’il s’est mis tout comme nous nu, ce qui fait que sur ce point nous sommes à égalité. Quant à son sexe dont le gland est recouvert par un prépuce, il est entouré de tous ses poils d’origine et ne m’intimide pas plus que ça, étant donné qu’il n’est pas beaucoup plus gros que celui de Papy, en tout cas au repos, et que c’est le cinquième que je vois depuis mon arrivée sans compter celui de P’pa sur la vidéo. Pour ce qui est du reste de son corps, eh bien je dirais qu’il l’entretient mais sans excès, et il ne porte aucun ornement comme s’il réservait le fruit de son travail à ses clients.
 Le fait que Cédric ne soit pas impressionnant mais au contraire quelconque, en plus de sa bonhomie m’aide grandement à me sentir en confiance. C’est la raison pour laquelle je suis redevenue sereine, quand nous allons dans ma chambre et que je m’allonge sur mon lit. Je suis même légèrement amusée lorsqu’il sort de la mallette contenant son matériel, un feutre avec lequel il fait des marques de chaque côté de mes tétons, dans le but de repérer les points d’entrées et de sorties des tiges de métal qui ne vont pas tarder à me transpercer. 
 Ensuite il place sur celui de droite une pince du même genre que celles dont on se sert pour mettre les boucles d’oreilles, mais peut-être plus sophistiquée, et je serre les dents dans l’attente de la souffrance. La douleur est fulgurante mais je m’y attendais, si bien que je ne lâche aucun son, et elle ne tarde pas à refluer pour devenir supportable même si elle est toujours bien présente. 
 Quand je tourne la tête pour regarder ma mère, qui est restée debout, contrairement à Cédric qui s’est assis près de moi dans le but d’être plus à l’aise dans ses manipulations, je constate qu’elle est blanche comme un linge et légèrement chancelante. Je lui demande aussitôt inquiète :
 ― Ça va, M’man ?!

χ χ

 Elle me répond en hochant la tête de haut en bas, ce qui ne me convainc pas vraiment, et elle lâche un : excusez-moi faiblard avant de sortir de ma chambre. Je reporte alors mon attention sur le tatoueur, qui m’explique :
 ― Il ne faut pas t’inquiéter, car ça arrive parfois même si c’est en général à un conjoint, car il est exceptionnel qu’un parent assiste à ce genre d’opérations sur l’un ses enfants. Mais c’est le même phénomène, que le mari qui tombe dans les pommes pendant l’accouchement de sa femme. 
 Puis il ajoute, en se levant :
 ― Je vais d’ailleurs aller vérifier que ça ne lui est pas arrivé, car elle pourrait s’être fait mal en tombant. Même s’il y a peu de chance que ce soit le cas, vu qu’on n’a entendu aucun bruit de chute. Ensuite je reviendrai ici alors tu vas m’attendre tranquillement, et surtout ne pas toucher à ton piercing, car il est stérilisé.
 Je n’avais de toute façon l’intention d’aller nulle part, ni même de me défiler, et je suis au contraire dépitée car à l’heure qu’il est mon deuxième téton devrait lui aussi être orné d’un bijou identique. Mais bon, je ne vais tout de même pas reprocher à ma M’man son moment de faiblesse, même si avant aujourd’hui je la croyais inébranlable.  
 Je profite pour regarder la source de ma souffrance, et bien que je m’y attendais je suis déçue qu’il s’agisse de simples boules chirurgicales qui ne viennent même pas s’appuyer contre mon petit cylindre de chair, vu que la tige qui les relie dépasse de chaque côté d’un bon millimètre. 
 Cédric est rapidement de retour, et cette fois il me dit :
 ― Elle est sur le canapé du salon et je lui ai amené un verre d’eau, mais je doute qu’elle revienne vers nous. 
 Il renouvelle l’opération alors qu’il s’est assis de l’autre côté du lit, et je pousse un petit cri malgré que la douleur ne soit pas plus vive qu’avant, et s’atténue d’une façon identique. Ensuite il me demande :
 ― On continue ? Car même si tu as été très brave jusqu’à présent, tu peux en croire mon expérience, ça doit tout de même te chatouiller un peu. 
χ χ

 Cet euphémisme me fait sourire, et prenant ma réaction pour une réponse positive ce qui est le cas, il s’intéresse cette fois à ma vulve. Contrairement à ce que j’avais pensé je n’éprouve aucune gêne quand il touche le capuchon de mon clitoris pour palper ce dernier à travers, bien que mon petit bourgeon qui ne se doute pas de ce qui l’attend augmente de volume, tout heureux qu’on s’occupe de lui. Quant à Cédric qui en a vu d’autres grâce à ses années d’expériences, en bon professionnel il est d’une placidité que ne renierait pas un bouddha. 
 J’ai droit aux mêmes marques faites avec le feutre mais il y en a plus, lorsque je suis à nouveau transpercée je constate que si la souffrance est toujours aussi fulgurante elle n’est pas plus forte, et ce sont à présent deux tiges se terminant par des petites boules toujours identiques, qui transpercent deux fois mon capuchon. Ce qui revient à dire qu’il a maintenant quatre trous qui ont été faits deux par deux, et par lesquels entrera ou sortira l’alliance qui baguera dans un futur proche mon clitoris. Ce qui sera d’une manière pas si symbolique que ça, un mariage avec le plaisir. 
 Contrairement à ce que j’aurais pensé ce dernier n’est pas retourné se cacher apeuré par la douleur que je ressens, mais il est au contraire toujours aussi gorgé et ne se prive pas de palpiter sous l’effet de l’afflux de sang qui l’a fait doubler de volume, parce qu’il est maintenant stimulé par les tiges de métal qui viennent s’appuyer en haut et en bas contre lui. Ce qui je n’en doute pas, va faciliter le travail de Cédric qui me demande :
 ― On va jusqu’au bout ?
 Je répond oui et hochant la tête et je me retrouve avec deux nouvelles petites marques de chaque côté de mon pistil, qui comme les autres vont disparaître pour laisser la place à de l’acier chirurgical. Au moment-où ça arrive je pousse cette fois un véritable cri de souffrance, au point que M’man entre précipitamment dans ma chambre quelques instants plus tard, et me demande affolée :
 ― Ça va, ma petite caille ?!?!
 J’ai les larmes aux yeux et il me faut reprendre mon souffle, car je me suis vidés les poumons comme pour tenter d’expulser la douleur, et alors que cette dernière devient nettement moins vive tout en restant comme aux autres endroits où j’ai été percée bien présente, je peux enfin lui répondre :
 ― Si c’est comme ça quand on accouche, je ne suis plus très sûre de vouloir un jour des enfants. 
χ χ

 M’man éclate de rire, sans que je sache si c’est nerveux ou parce qu’elle est soulagée que je sois toujours en mesure de faire de l’humour, mais encore du fait que la torture volontaire que j’ai décidé de subir soit à présent terminée, puis elle vient s’asseoir sur le lit pour me prendre dans ses bras, en faisant attention de ne pas toucher mes tétons. Tandis qu’elle me cajole, elle me dit tout bas :
 ― Je suis très fière de toi, ma Petite Pucelle très cochonne. Car tu as été très courageuse, bien plus que moi à l’époque, et même aujourd’hui alors que je n’ai fait que regarder. 
 Cédric qui ne semble pas étonné de m’entendre appelée de cette manière, mais en même temps il sait puisqu’il est son ami quelle est l’activité de ma maman, surenchérit sur les paroles de cette dernière :
 ― Je ne me souviens pas comment tu as réagi à l’époque, Fantine, vu que depuis pas mal d’eau a coulé sous les ponts, mais c’est certain que par rapport à mes clients récents, car de plus en plus d’hommes se font percer et même pour certains au gland, ta fille a été d’un courage exemplaire. Car s’il est fréquent que comme elle il y en ait qui envisagent de se faire opérer à plusieurs endroits dans la foulée, pour ne faire qu’un voyage, vous n’imaginez pas le nombre qui s’arrêtent au premier, voire au second. Et si l’un d’entre eux vous dit un jour qu’il n’a qu’un téton percé parce qu’il a voulu se démarquer des autres, ou une connerie du style : c’est avant tout symbolique, évitez de le croire.  
 Ces précisions ayant été données, d’autres plus hygiéniques les suivent. Il y a bien évidemment celle de ne pas toucher les premiers jours les morceaux d’acier qui ornent à présent mon corps, afin d’éviter au maximum les risques d’infection. Mais aussi la manière de les nettoyer, avec un flacon de lotion antiseptique qui est fourni et dont la valeur est comprise dans le service. Et pour terminer le conseil de ne pas hésiter à aller consulter un médecin, de préférence un dermatologue voire un gynécologue si la douleur devient plus vive au lieu de s’atténuer, ou si je ressens des démangeaisons à un des endroits de mon corps qui ont été perforés.  
χ χ

 Ensuite M’man nous propose d’aller boire l’apéritif, et je lui souris avec tendresse quand elle m’aide à me lever comme si j’étais malade, alors que je suis parfaitement capable de me débrouiller toute seule. Au moment de repartir Cédric me donne sa carte de visite, en me disant :
 ― Pour les tatouages, en principe je ne fais jamais deux fois le même. Mais c’est vrai que vous vous ressemblez tellement avec ta maman, que j’ai accepté de faire une exception. En plus, comme tu l’as compris nous sommes amis depuis longtemps, alors elle n’a pas eu vraiment besoin de me forcer la main. 
 Il continue, tandis que j’assimile ces informations :
 ―Quand tu seras décidée car j’imagine que tu as besoin d’y réfléchir, il te suffira de me contacter. Sauf que ça se passera dans mon salon, et il ne sera pas trop difficile pour toi d’y venir maintenant qu’on se connaît. D’autant que tu je sera pas obligée de te mettre complètement nue, et ce sera aussi plus simple pour moi car je n’aurai pas à transporter mon matériel. Sinon, si tu me préviens quarante-huit heures à l’avance, vu que tu n’es pas une modèle ordinaire mais la fille de Fantine, je m’arrangerai pour être disponible. 
 Je souris en me disant qu’il ne me considère pas comme étant une cliente, mais plus comme un support sur lequel il va peindre une de ses œuvres, ce qui n’a rien de dégradant mais est au contraire valorisant, si j’en juge la qualité de ses réalisations sur la peau de mes parentes, qu’elles le soient de sang ou par alliance. Car si ça n’a pas été précisé en ce qui concerne ces dernières, je ne doute pas un seul instant qu’il en est également l’auteur. Son travail même s’il est exceptionnel au niveau de la qualité n’en reste pas moins son gagne pain, c’est pourquoi je suis surprise quand il ajoute pour ma maman :
 ― Pour le règlement, je ne changerai pas d’avis Fantine. Car tu m’as fait tellement de publicité quand je n’étais encore qu’un débutant, que c’est toujours moi qui te suis redevable.
 Pas besoin d’un dessin ou peut-être au contraire que si, pour comprendre le sens de ces paroles et la seule chose qui m’étonne, est que ma maman ne proteste pas mais rougisse légèrement. Les choses ayant été mises au point, Cédric nous quitte après nous avoir fait chastement la bise. 
χ χ

 Puis vient mon tour de m’en aller pour retourner dans mon école sans que j’aie revu les autres membres de ma famille, si la douleur que je ressens est toujours présente la véritable souffrance n’est déjà plus qu’un souvenir, et j’ai remis des sous-vêtements dans le but de me protéger même si le frottement du fin tissu irrite mes chairs encore à vif, qui sont également stimulées par ces corps étrangers auxquels elles n’ont pas eu le temps de s’habituer. Ce mélange de douleur et de plaisir étant pour moi très étrange, pourtant il ne manque pas de me rappeler ce que j’ai ressenti, quand ma rondelle a été écartelée. 
 Je ne sais pas si cette précaution me sera vraiment utile, étant donné que le bouclier du bas sensé prévenir l’attaque d’éventuels microbes, mais également en théorie de cacher mes parties intimes à la vue des autres, est l’une des culottes qui m’ont été offertes pas Louis. Celle qui malgré une coupe classique n’en est pas moins transparente vu qu’elle est composée d’une fine résille ne cédant rien à la pudeur, et doit en toute logique également laisser passer l’air. Mais toujours est-il que si son contact est agaçant, il a en même temps quelque chose de rassurant. 
 M’man m’a bien entendu raccompagnée à l’aéroport, élégamment vêtue d’une de ses robes très sages sous laquelle contrairement à moi il n’y a rien, car bien qu’elle ait à présent fait son coming-out vis à vis de tous ses enfants, elle n’a visiblement pas l’intention de changer l’image que ceux qui ne la connaissent pas vraiment ont d’elle. 
 Nous nous enlaçons tendrement puis je la quitte, la démarche désormais assurée, étant donné que ça fait maintenant deux jours que je m’entraîne à me déplacer avec mes talons aiguille de trois centimètres de haut. J’ai un moment de doute quand je passe sous le portique, vu que j’ai peur qu’il se mette à sonner à cause de la quantité de métal que je transporte sur moi, mais il doit être réglé en conséquence et il reste muet. 
 Une fois parvenue à destination, je dois aller chercher mes affaires dans mon ancienne chambre sous les regards envieux de celles qui vont rester dans le même dortoir, et dont certaines sont mes amies. Elles ont bien évidemment remarqué mes nouvelles chaussures, alors qu’elles n’ont pas le droit d’en porter du même genre, et elles affichent des mines sceptiques lorsque je leur annonce avant de les quitter, que rien ne va changer entre nous. 
 Quand j’arrive dans mon nouveau dortoir accompagnée d’une surveillante qui est là juste pour me montrer mon nouvel espace privé, qui ne sera pas si différent de l’ancien étant donné que c’est surtout ce que j’aurai le droit d’y faire qui ne sera plus pareil, je suis accueillie dans le couloir par les regards amusés voire ironiques des autres Grandes. surtout je pense par rapport à la modeste hauteur de mes échasses, car si je fais désormais partie de leur groupe, je suis encore à leurs yeux la petite nouvelle qui va devoir faire ses preuves. 
 Pourtant les choses changent radicalement, quand je décide ensuite et par bravade de me rendre jusqu’à la salle de bain dans le but de prendre une douche, uniquement vêtue de mon gilet en soie arachnéenne et des mules qui lui sont assorties. Même si ma démarche n’est plus vraiment assurée, en étant perchée à six centimètres de hauteur sur des aiguilles et sans que mes talons ne soient tenus.
χ χ

 J’arrive tout de même à me déplacer dignement sans une seul faux pas et mon rythme lent surtout destiné à ne pas me casser la figure, doit en tout cas je l’espère me draper d’une aura de dignité, ce qui en plus de mes piercings même si je les trouve moches en comparaison des bijoux intimes de ma M’man, impressionne les deux filles qui sont restées à traîner dans l’allée puisqu’elles arrêtent de bavarder, pour suivre mon passage en ouvrant de grands yeux. D’autant plus que mes tétons restent désormais en permanence érigés et pointent fièrement vers l’avant, tout comme mon clitoris qui s’habitue plus rapidement que moi au fait d’être toujours de sortie.  
 Même si je sais que j’ai rougi devant elles je suis assez fière de l’effet que j’ai produit sur ces deux chipies, étant donné que je suis convaincue d’avoir renversé la situation. Pourtant aucune d’entre elles ne vient me déranger pendant ma toilette, que je fais sans me presser en prêtant attention à mes blessures de guerre, évitant de mettre du savon dessus et ne les touchant qu’avec du coton imbibé de lotion antiseptique. 
 Je ne suis pas étonnée lorsqu’en retournant dans ma chambre après m’être séchée, de constater que toutes les Grandes et même celles qui n’appartiennent pas à notre dortoir, car nous en occupons plusieurs, sont alignées de chaque côté contre les murs comme pour me faire une haie d’honneur. Les regards que celles qui m’ont vue avant posent sur moi ont changés, étant donné qu’à présent j’y lis du coin de l’œil car je garde la tête bien droite, du respect et de l’admiration.
 Si cette fois encore je m’empourpre légèrement j’arrive à garder un air que j’espère serein, même si ce qui domine dans mon esprit c’est le plaisir de m’exhiber devant elles, ainsi que la joie de leur montrer que je ne suis pas la petite dinde qu’elle s’imaginaient voir arriver. Ce qui va clouer le bec à ces langues de vipères vu que les filles sont rarement tendres entre elles, et qui après tout n’ont que quelques mois de plus que moi, voire un an pour les redoublantes.
χ χ

 Pourtant si certaines de ces filles majeures me font la cour dans les jours qui suivent me pressant de questions au sujet de ce qui m’est arrivé, car plus d’une m’a vue nue quand nous étions mineures et par conséquent elles savent parfaitement que ma transformation a été subite, je me contente de leur donner des réponses évasives. 
 Je reste malgré la tentation qui est n’est pas des moindres, fidèle à la règle de conduite que je me suis fixée. C’est la raison pour laquelle je refuse leurs propositions pour aller faire un tour en ville après les cours, ce qui ne m’empêche pas de quitter l’école seule dans le but de me balader, sans parler des deux heures de conduite en vue de passer mon permis. J’apprécie ma nouvelle liberté d’action, et j’en profite même pour faire quelques achats pour mes anciennes camarades de chambrées, qui contrairement à moi sont toujours privées de sorties. 
 C’est également avec ces dernières que je passe mon mercredi après-midi, car une autre chose qui a changée c’est que la nounou sous la surveillance de laquelle j’étais a été remerciée, après de longues années d’un service irréprochable. Bien entendu elle était prévenue depuis belle lurette, ce qui je l’espère pour elle lui a donné le temps de se trouver une nouvelle situation, et M’man m’a également assuré qu’elle avait reçu une bonne prime de départ, ainsi qu’un certificat de travail élogieux. 
 Si avec mes amies j’ai droit également à un véritable interrogatoire, alors qu’elles sont en même temps heureuses et surprises que je ne leur aie pas tourné le dos, mes réponses sont plus gentilles et plus précises. Même si je n’entre pas dans des détails qui pourraient heurter ces filles de bonnes familles, que leurs parents ont décidé de préserver du monde extérieur en les enfermant dans une école de luxe, dans laquelle elles sont pratiquement coupées du monde extérieur. Car j’estime que ce sera à elles le moment venu de vivre leurs propres expériences, et de découvrir le monde des adultes à leur manière. 
χ χ

 Une autre chose qui a changé et qui est certainement la plus importante, c’est qu’à partir de maintenant quand le vendredi arrivera ce n’est plus ma maman qui va venir me voir, mais moi qui vais aller vers elle. Car jusqu’à la fin de l’année scolaire je prendrai l’avion tous les week-end dans le but de retourner à la maison, ce qui fait que même si cette semaine pleine de nouveautés à passé relativement vite, je risque de trouver les suivantes bien longues. 
 J’ai profité de ces quelques jours pour prendre ma décision en ce qui concerne mes tatouages, et j’ai pris rendez-vous avec Cédric qui m’a annoncé que quatre séances de deux heures seraient nécessaires. Une pour chaque cuisse et deux pour le buste, par lequel nous terminerons si je suis résolue à devenir la copie conforme de ma maman.   
 Alors que nous nous sommes parlées pratiquement tous les jours au téléphone, principalement parce qu’elle s’inquiétait au sujet de mes piercings qui ont pourtant commencé leur lente cicatrisation sans me poser aucun problème, M’man est là pour m’attendre à l’aéroport de Marignane en fin d’après-midi. 
 Elle est beaucoup plus détendue que la fois d’avant, mais toujours dans une robe élégante qui ne montre rien de plus que le nécessaire, et elle sourit en constatant que je porte à présent une paire de sandales avec des talons aiguille de deux pouces de haut, autrement dit six centimètres. Car j’ai profité de notre séparation pour m’entraîner, et comme j’arrive à me déplacer avec ces nouvelles échasses avec assurance à défaut de grâce, je ne vais pas tarder à monter encore d’un échelon dans l’affirmation de ma féminité.
 Nous nous enlaçons dès que je me suis suffisamment rapprochée d’elle, et quand nous nous sommes séparées elle me demande :
 ― Tu as fait bon voyage, ma Petite Caille ? ― Oui M’man, merci. Et j’ai hâte d’être à la maison. 
 Lorsque nous montons dans son Q5, nous retroussons toutes les deux nos jupons pour poser directement nos fesses nues sur le cuir des sièges le plus naturellement du monde, comme s’il en avait toujours été ainsi. Ma maman ne semblant pas remarquer que j’ai effectué le voyage sans porter de culotte, et ainsi traversé deux aéroports à la merci du moindre courant d’air, car elle a l’air de penser que ce que je considère encore comme étant un acte de bravoure, est une chose parfaitement normale.  
χ χ χ

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