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Lady Klit.

Chapitre 14

Les photos.

Inceste
Lorsque j’ai fini de lui faire un nettoyage symbolique Léo m’aide à me relever, il essuie délicatement la salive qui a coulé sur mon menton, puis constatant qu’Emma est restée affalée sur son canapé et est en train de digérer son orgasme, je vais cette fois me mettre à genoux devant elle pour passer ma langue sur sa vulve. Après m’être régalée de la semence de son amoureux je fais la même chose avec sa mouille, que je trouve différente de celle de notre M’man alors qu’il y a des saveurs communes, et elle me laisse aller à ma gourmandise bien qu’elle doive être repue de plaisir.  Ma petite belle-sœur va même jusqu’à poser ses mains sur mon crâne pour caresser mes cheveux comme l’a fait mon frère peu de temps avant, ce point commun au niveau du comportement ne manquant d’ailleurs pas de m’amuser, et une fois que j’ai fini de lui faire à elle aussi sa toilette intime, elle me demande :
 ― Tu es la seule à ne pas avoir joui, tu veux que je te lèche aussi pour réparer notre manque d’hospitalité ?
 Je lui souris, avant de répondre tout en m’installant à côté d’elle sur le sofa :
 ― Tu sais, cette semaine au lycée je ne me suis pas caressée tous les soirs, parce que je n’en ai éprouvé ni le besoin ni l’envie. En plus, samedi dernier je me suis faite sodomiser par tous les hommes présents, alors que les autres femmes ont fait ficelle. Et le plus important, c’est que j’ai découvert qu’on peut prendre du plaisir à en donner, ce qui même si ça n’a rien à voir étant vu que c’est mental et pas physique, est tout de même très gratifiant.  ― C’est une très belle manière de voir les choses, et tu avais raison quand tu as affirmé que les filles mûrissent plus vite que les garçons.  Tandis que Léo proteste mollement, elle le mouche :
 ― Tu ronchonnes, mais il ne te viendrait même pas à l’idée de prendre ton plaisir en nous servant un drink, mon Biquet. 
χ χ


 J’éclate de rire alors que son amoureux pique un fard, mais une fois qu’il nous a demandé ce que nous voulions boire et qu’il a disparu pour aller chercher ce qui va lui manquer, car comme je l’avais supposé l’essentiel se trouve dans la table basse qui fait également office de bar, je sermonne Emma :
 ― Tu es un peu dure, car de mes trois frères il est de loin le plus attentionné. Tu ne sais pas quelle chance tu as, d’être tombée sur lui.  ― Détrompe-toi. Je sais parfaitement quelle est ma chance, et je ne l’échangerais pour rien au monde. Mais en ce moment, je suis un peu en rogne contre lui.  ― J’espère que ça n’a rien à voir, avec le reste de la famille ? ― Pas directement. C’est juste que voir Manon si épanouie, et je ne parle pas du fait qu’elle écarte les cuisses sans complexe devant des caméras, ça m’a donné moi aussi envie de faire un petit. Mais ce gros macho qui ne voit pas plus loin que le bout de sa queue, prétend que tant qu’il n’aura pas terminé ses études de médecine, ça ne sera pas possible. ― Et il se trompe ?
 ― Bien entendu. Le fait que mon père soit mon patron, nous donne bien des avantages. Non seulement il est prêt à aménager mon temps de travail pendant ma grossesse, mais également à suspendre le crédit qu’on a fait auprès de lui, pour acheter la maison. Si j’arrive à décider Léo, on ne recommencera à rembourser que quand il aura attaqué à travailler. Mais cette tête de mule, ne veut rien entendre.  ― Tu ne manques pas d’arguments, mais si ça ne te fait rien étant donné qu’il s’agit de mon frère, je vais rester neutre dans votre embrouille. Car si je ne sais pas encore grand-chose de la vie, j’ai tout de même appris qu’il faut éviter de se retrouver entre le chasseur et sa proie. ― Mince, moi qui croyais que tu allais m’aider à le convaincre. Mais en même temps je ne vais pas non plus te le reprocher, puisqu’il s’agit effectivement de ton frère. 
χ χ

 Léo revient et étant donné qu’il a repris du poil de la bête, il nous demande tandis qu’il nous sert des malibus noyés dans des jus de fruits :
 ― Alors, vous avez bien comploté contre moi ?
 Emma lui répond après avoir souri, ce qui démontre qu’elle n’est pas si en colère que ça :
 ― J’ai essayé de l’enrôler dans ma bande pro-bébé, mais il semblerait que les liens du sang soient plus forts que l’amitié.
 Je rectifie aussitôt :
 ― La vérité, c’est que j’ai refusé de prendre parti. Et même si je n’y ai pas pensé tout de suite, c’est une décision importante qui va vous engager tous les deux pendant un bon bout de temps, si ce n’est pas pour perpète. Par conséquent, je pense que vous devez la prendre entre quatre yeux et sans tenir compte des avis des autres, qui eux ne feront que profiter des bons moments. 
 Mon frère sourit, avant de lâcher :
 ― C’est marrant, M’man nous a dit peu ou prou la même chose. Tu es sûre, que tu n’es pas son clone ? ― Non mon chéri. C’est juste que contrairement à toi, elle est déjà devenue adulte.
 Pour essayer de faire diversion et peut-être également tenter ma chance, car je suis curieuse de savoir jusqu’où ils sont allés, je change de sujet :
 ― Et sinon, les photos d’Emma en tenue d’Ève, vous les gardez rien que pour vous où vous les avez déjà montrées à d’autres personnes ?
 À ma grande surprise ils rougissent tous les deux, et c’est elle qui me répond :
 ― Tu dois bien être la dixième, à nous poser la question.  ― Oui, enfin, si vous en parlez à tout le monde histoire de faire baver les gens d’envie, il ne faut vous étonner de rien. Car une dizaine de personnes, ça comprend notre famille mais aussi une partie de la tienne. À moins que certains de vos amis, soient également au courant. Alors que si vous aviez gardé vos coquineries pour vous, vous auriez été tranquilles. 
χ χ

 Emma réplique, à présent amusée :
 ― En même temps, c’est pas faux. 
 Puis Léo, donne son avis :
 ― Mais en même temps, c’est pas juste non plus. Car ce que tu considères comme étant des photos coquines, moi j’appelle ça des clichés artistiques.   ― Donc, j’en déduis que vous avez montré le fruit de ton travail, à ceux qui vous l’ont demandé avant moi ?
 Ils sont à nouveau embarrassés, puis il se justifie :
 ― Non, car nous ne sommes pas encore prêts à les montrer aux autres. Et peut-être, que nous ne le serons jamais.
 Il ne me viendrait pas à l’idée de le lui reprocher, car j’aurais peur dans la même situation de me trouver horrible en me voyant en images. C’est la raison pour laquelle je suis bien décidée à ne pas insister, cependant, ma petite belle-sœur me pose une question qui relance la conversation :
 ― Et toi, tu serais prête à poser ? Pour faire comme M’man, ou plus simplement comme moi ?
 Je n’ai pas besoin de réfléchir bien longtemps car j’en ai eu le loisir pendant toute une semaine, si bien que je lui explique :
 ― Pour ce qui serait de suivre le même chemin que M’man ou Manon, car cette dernière est de notre génération ce qui facilite la comparaison, même si je ne critique pas leurs choix et que je les accepte parfaitement, eh bien je pense plutôt comme vous. Je n’ai pas envie de m’exhiber devant des gens que je ne connais pas, et encore moins de devenir leur objet de désir ou de fantasme. Et pour ce qui serait de faire comme toi, Emma, c’est à dire poser au nom de l’art, j’aurais trop peur qu’on ne voit que mes défauts physiques.  ― Parce que tu en as, des défauts ? Où ça ?!
 C’est mon frère qui vient de s’exclamer, et je précise :
 ― Quand on est complexé, on s’en trouve plein quitte à les inventer.
χ χ

 Léo qui a retrouvé toute sa contenance, et même un certain entrain puisque la photographie est l’une de ses passions ce qui l’a amené sur un terrain connu, prêche pour sa paroisse :
 ― Pour y a arriver, il te faudra partir du principe que les autres ne te verront pas de la même manière, que toi tu le feras. Car si tu vas te focaliser sur ce qui te dérange, eux le feront sur ce qui leur plaît.  ― Oui, je sais que c’est une question de point de vue. Mais sans être nombriliste, ce qui est important à mes yeux c’est ce que moi je verrai, et pas eux.  ― Tu sais, certains acteurs et pas des moindres, et là je parle du cinéma traditionnel, refusent de voir les films dans lesquels ils ont tourné. Ce qui ne les empêche pas, de continuer à faire leur métier.  ― Probablement, parce qu’il leur permet de s’en mettre plein les fouilles.  ― Où tout simplement, parce que si tout comme toi ils se trouvent des défauts, ils ont envie de se dépasser dans le but de faire plaisir aux autres. Ce qui revient à dire, que c’est pour eux un challenge.    ― Si je ne te connaissais pas si bien, je croirais qu’effectivement tu es en train de me lancer un défi. 
 Il rougit légèrement ce qui est un aveu de culpabilité de sa part, et j’en profite pour consolider ma position :
 ― Je ne comprends pas trop le sens de votre démarche. Car d’un côté vous avez pris des photos que vous ne voulez montrer à personne, et d’un autre vous voudriez que je m’expose. Ça n’a rien de logique. ― Pour commencer, nous parlons juste de faire des photos et pas de les exposer sur la toile. Car seulement ceux que tu auras choisis, mis à part moi bien entendu puisque je vais les prendre, auront le droit de les voir. Pour Emma c’est pareil, et après en avoir discuté on a décidé de te montrer les siennes, mais seulement si tu nous promets de n’en parler à personne. Car si les autres l’apprennent, ils vont nous saouler jusqu’à ce qu’on craque.
 Je lâche, sur un ton ironique :
 ― Waouh. Tu dois être sacrément motivé, pour prendre le risque que je critique ton travail. 
χ χ

 Puis j’ajoute sérieusement, tandis qu’il pique à nouveau un fard :
 ― En général, quand il y a un pour commencer il y a également un ensuite ― Eh bien, en fait, l’idée ce serait que tu poses avec M’man.
 Je fronce les sourcils, et il se dépêche d’ajouter :
 ― Mais bien entendu dans des attitudes artistiques, qui n’auront malgré votre nudité rien de pornographiques.  ― Autrement-dit, tu vas photographier nos fentes mais on gardera les cuisses serrées, c’est bien ça. ― C’est dit un peu crûment, mais c’est effectivement le concept. Car il ne s’agira pas non plus, d’un traité d’anatomie.  ― Bon, admettons, mais pourquoi ?
 La réponse ne se fait pas attendre et elle arrive par salves, à la fois rapides et articulées de manière à donner du poids a ses arguments :
 ― Ça me semble pourtant évident. Vous êtes toutes les deux magnifiques, en même temps identiques et différentes. La mère et la fille, le passé et le futur. 
 Cette fois mes sourcils je les hausse, et je lui demande :
 ― C’est de cette manière que tu lui as présenté ton projet, à M’man ? En lui disant qu’elle appartient au passé, et moi à l’avenir ?
 Il rougit à nouveau, avant de se défendre :
 ― Non, bien entendu. Je la respecte trop, pour lui parler de cette manière. Mais il y a quand même une chose qu’il faut que tu saches, qui est que même si elle m’a emballée, au départ c’était son idée. Quand elle a su que je m’étais décidé à faire des photos d’Emma, qu’elle est d’ailleurs la seule à ne pas avoir demandé à voir, elle m’a dit que ce serait bien si vous posiez toutes les deux.  ― Mais elle t’a raconté la même histoire qu’à moi, pas vrai ? Que quand elle l’a fait pour la première fois avec P’pa, même si elle voulait juste gagner de la thune pour payer ses études, ça l’a excitée en pensant que d’autres mecs allaient ensuite la mater. Et que si elle ne me l’a pas précisé, c’est très probablement ce qui l’a incitée à aller plus loin, et à devenir une actrice de films de boules. Car même si je suis encore une débutante, j’ai tout de même l’impression que pour certains la sexualité est une addiction. Ils ont envie d’aller toujours plus loin, jusqu’à ce qu’ils atteignent leurs limites.
χ χ

 De toute évidence Léo n’avait pas envisagé les choses sous cet angle car il reste interdit suite à mon réquisitoire, et c’est Emma qui nous a écoutés en silence tout en sirotant son malibu ananas, qui vient à son secours :
 ― Il est possible, qu’effectivement certains développent une dépendance. Mais je pense qu’il faut avoir des prédispositions pour ça, et que l’exhibitionnisme en fait partie. Ce qui n’est pas mon cas, car si j’aime me balader à poil chez moi et même à l’occasion sur des plages naturistes, car j’en éprouve un sentiment de liberté qui n’est comparable avec rien d’autre, il ne me viendrait pas à l’idée de me déshabiller au milieu de gens qui ne font pas pareil. C’est même moi qui suis la plus réticente, à l’idée que nous montrions nos photos à nos proches.  
 C’est une excellente avocate bien qu’elle n’ait pas fait des études de droit, et ses arguments ont fait mouche. De plus, que l’idée vienne de notre M’man ne m’a pas laissée insensible car malgré ce que mon discours pourrait laisser penser, jamais elle ne m’entraînerait sur ce terrain si elle le considérait comme étant glissant. Car non seulement le libre arbitre est quelque chose de très important pour elle, mais en plus je suis convaincue qu’elle m’aime énormément, et peut-être même plus que ses autres enfants pour la simple raison je suis sa seule fille. Bien qu’elle ne l’avouerait pour rien au monde, afin de ne pas montrer de différence entre mes frères et moi. 
 Je suis donc à présent pratiquement convertie à cette idée, mais il me reste une objection à faire qui n’est pas des moindres :
 ― Bon, OK. Disons que je suis d’accord sur le principe, mais il y a tout de même un problème et il est de taille.
 C’est mon frère qui a retrouvé toute sa sérénité, probablement par rapport au fait qu’il a vu sur mon visage l’évolution de mes émotions, qui me demande :
 ― Ah bon, et lequel ? ― Déjà je ne m’aime pas trop physiquement, mais en plus, comme vous avez pu le remarquer mon corps est en chantier. J’ai des piercings qui ne ressemblent pas du tout à des bijoux, mais juste à des morceaux de métal qui me transpercent le corps, et même si c’est un passage obligé c’est quand même dégueu. Si vous vouliez vraiment représenter le passé et l’avenir, il aurait fallu que je reste comme j’étais avant.  ― C’est pas faux. Mais on peut aussi attendre que ta métamorphose soit terminée, ce qui augmentera votre ressemblance à M’man et toi. Car je te rappelle qu’il s’agit d’un projet artistique et pas d’une opération commerciale, par conséquent rien ne nous presse. 
χ χ

 Cette fois ils ont remporté la partie, d’autant plus que rien ne m’obligera ensuite à regarder les photos qui auront été prises de moi, et selon leur principe j’aurai même le droit de décider qui en aura la possibilité. Ce qui m’amène à leur demander, quand ils ont l’intention de remplir leur part du marché :
 ― Et Emma, il faudra que j’attende d’avoir posé pour la voir transformée en œuvre d’art ?
 Sur le beau visage de cette dernière s’affiche un petit sourire, en même temps amusé et ironique, elle se saisit d’une télécommande qui était glissée sous un coussin, et quelques clics plus tard elle apparaît en image sur le grand écran de la télévision. En constatant qu’elle n’est pas plus troublée que ça en vrai, j’en arrive à me demander s’ils ne m’ont pas joué la comédie dans le but de m’influencer, et que tout n’a pas été prémédité. Mais comme elle a parfaitement interprété mes doutes, ma petite belle-sœur m’explique :
 ― Je ne t’ai pas menti. Car si contrairement à toi, ce que d’ailleurs je n’arrive pas à comprendre car tu es magnifique, je ne me trouve pas moche. Là où je te rejoins par contre, c’est que des étrangers qui n’ont aucune idée de qui je suis en réalité se masturbent en me matant à poil, moi aussi ça me dérange. C’est pourquoi la clef USB qui contient ces photos est pluguée en permanence sur la télé, invisible mais bien présente, et de temps en temps avec Léo nous les regardons. Mais plus comme des critiques que comme des voyeurs, et en nous demandant ce qu’on aurait pu faire pour que ce soit mieux. ― J’en déduis, que vous allez recommencer.  ― Nous l’avons déjà fait, car ce que tu vas voir c’est en réalité deux séries différentes prises à trois mois d’intervalle, que nous avons mélangées pour ne garder que les images qui nous plaisent le plus.  ― Et les autres, vous les avez effacées ?  ― C’est ce que Léo, en esthète voulait faire. Mais moi j’étais contre le fait de gâcher son travail, du coup elles ont fini sur un autre support de stockage, dans un sous-sous-sous dossier.
χ χ

 Bien entendu je m’intéresse ensuite à ce qu’il y a sur l’écran, j’hérite même de la zappette afin de pouvoir faire défiler les photos à mon rythme, et je découvre ma belle-sœur uniquement chaussée d’une paire de sandales aux talons aiguille vertigineux. En tout cas pour elle car s’ils ne doivent pas mesurer plus d’une douzaine de centimètres, ses pieds minuscules étant donné qu’ils sont proportionnés à sa petite taille, sont très fortement inclinés. Au point que je me demande, comment elle peut arriver à marcher avec.
 Contrairement à ce à quoi je m’attendais, sa vulve qui une fois ouverte comme un fruit mûr devient très attractive reste close, et je n’ai par conséquent pas droit au papillon de nuit mais à la petite crête de gallinacé. De plus, malgré sa nudité je ne tarde pas à déceler le côté artistique de la chose, non seulement par rapport à la qualité des clichés au niveau de la définition, mais aussi du cadrage que l’on devine recherché et non pas fait à la va-vite. Pour terminer les poses qu’elle a prises ont l’air parfaitement naturelles, tout en mettant ses formes qui sont loin d’être généreuses en valeurs, sans qu’elle soit pour autant provocante et encore moins vulgaire. 
 Ce que je ressens en visionnant doit se voir sur mon visage, étant donné que Léo qui me semblait au départ tendu comme s’il s’attendait à une critique de ma part, a l’air beaucoup plus serein quand je le regarde à nouveau. Un sourire illumine même son visage, lorsque je finis par lâcher :
 ― En fait, c’est ça que j’aimerais faire. 
 Il a parfaitement compris ce que j’ai voulu dire, contrairement à Emma qui me demande :
 ― Genre ? ― Genre faire des photos, pas poser dessus. Car même si j’imagine que ça doit être un sacré boulot, vu que tout à l’air si parfait, je crois bien que ça me plairait. 
 Elle pousse alors un soupir à fendre l’âme qui m’amuse car je suis convaincue qu’il est exagéré, et elle se tourne vers mon frère pour lui demander :
 ― On avait parié combien, déjà ? ― Cinq-cent, et tu sais déjà ce que je vais en faire. 
 Il me faut quelques secondes pour réaliser qu’ils ont misé au sujet de la réaction que j’allais avoir, et je m’exclame quand je m’en rends compte :
 ― Pour de bon, vous avez parié sur moi ?!? Vous m’expliquez, là ?!
χ χ

 C’est lui qui me répond, légèrement sur la défensive :
 ― Ça n’a rien de bien méchant. Emma était convaincue que nos photos te donneraient envie de poser, et moi que tu voudrais au contraire passer de l’autre côté de l’objectif. 
 Je me garde bien de lui faire remarquer que j’étais déjà décidée à m’exposer avant, autant pour faire plaisir à notre M’man qu’à lui, car cela pourrait remettre sa victoire en question étant donné que dans ma tête il s’agit d’un match nul. Je n’en suis pas moins fair-play vis à vis de sa dulcinée, puisque je dis à la place :
 ― En même temps, tu me connais depuis toujours et elle ça fait seulement un an. Et encore, même si ça va changer à partir de maintenant, on ne s’est pas vues bien souvent jusqu’à présent. ― Oui mais ça elle le savait, alors c’est tant pis pour elle. 
 Je n’insiste pas, me disant que même s’il se sont amusés à parier à mes dépends ça n’a rien de dérangeant, que c’est à présent à eux de se dépatouiller, et je continue de regarder les photos. Les suivantes me plaisent autant que les précédentes et lorsque j’ai terminé le visionnage je les félicite, ce qui leur amène le sourire aux lèvres autant l’un que l’autre, puis je leur demande :
 ― Bon, il y en a un de vous qui me ramène, ou je dois rentrer à pied ?
 C’est Emma qui me propose :
 ― Tu pourrais aussi dormir ici, car on a de la place.  ― C’est gentil de vouloir prolonger l’invitation, mais je suis curieuse de savoir quelle tête il a, ce Laurent. D’autant plus que si j’ai bien compris, je suis la seule à ne pas l’avoir encore vu.  ― Tu sais, il s’agit d’un premier rendez-vous. Alors il est possible qu’ils se la jouent classique, et qu’elle ne lui propose pas de venir boire un dernier verre chez elle. 
χ χ

 Sachant que nous parlons d’acteurs de films pornographiques cette idée me fait sourire, et je réponds:
 ― En attendant de savoir qui de nous deux a raison, demain-matin moi aussi j’ai un rencard. Avec Cédric, le tatoueur perceur mais néanmoins artiste.  ― Pour de bon, tu t’es décidée ? ― Oui, et le plus tôt sera le mieux, si vous voulez faire ces photos avant que M’man ait des cheveux blancs. 
 Léo qui nous a écoutées, intervient :
 ― Si ça se trouve elle en a déjà, et elle se fait des couleurs. Mais de toute manière, même avec la tête grise elle restera toujours magnifique.  ― Là tu n’es pas très objectif. Et tu dis ça parce qu’elle est notre maman, ou parce qu’elle a été ta première femme ?
 Si je suis étonnée de le voir devenir de la même teinte qu’une pivoine, j’enfonce tout de même le clou en caressant ses fesses nues, alors que nous nous sommes levés :
 ― T’inquiètes de rien grand-frère, tu vas finir par t’y habituer. 
Ensuite avec lui nous nous disons au revoir comme nous l’avons fait pour nous dire bonjour, en mélangeant nos salives, vu qu’ils ont décidé que c’est Emma qui a été attendrie plus qu’amusée par la gêne qu’a éprouvé son homme, qui va me ramener chez moi.
χ χ χ

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