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Lady Klit.

Chapitre 15

La rencontre de beau-papa.

Inceste
Quand j’arrive à la villa bien que le Q5 de M’man soit garé devant elle semble déserte, ce qui n’a rien d’étonnant vu qu’il n’est que 11 heures de soir et qu’avec son « rendez-vous » ils avaient prévu d’aller au restaurant, dans lequel ils doivent encore être en train de roucouler. Ce qui ne me pose aucun problème étant donné que j’ai reçu ma propre clef, et après avoir dit au revoir à Emma de la même manière qu’à Léo, ce qui pourrait nous faire passer pour des amoureuses si quelqu’un nous voyait, je sors de sa voiture et elle rentre chez elle. 
 La villa étant silencieuse je vais directement dans ma chambre, et j’y trouve une paire des fameux sabots suédois avec des talons larges de dix centimètres de haut, que bien entendu je ne peux pas m’empêcher d’essayer même si je ne les trouve pas très beaux. Ils sont d’un brun-foncé aux reflets roux qui est assorti à l’ensemble de mes poils, principalement mes cheveux puisque je n’ai plus qu’une petite touffe au niveau du bas ventre, et une fois que je les ai aux pieds je change d’avis en ce qui les concerne, car le les découvre comme mes parentes me l’ont affirmé en même temps stables et confortables.  Je les retire pour me mettre au lit, je dors d’un sommeil sans rêve et à mon réveil il n’y a toujours aucun signe de vie dans la maison, la seule différence d’avec la veille au soir étant que le jour s’est levé. Bien évidemment je suis curieuse de savoir de quelle manière s’est terminée la soirée de ma maman, c’est pourquoi ne mettant que mes nouvelles chaussures je vais guetter par une des fenêtres, pour constater qu’une autre voiture est garée à côté de la sienne. Il s’agit d’un Duster qui est aussi gros que le Q5 mais en comparaison fait parent pauvre, même si c’est un modèle assez récent.  Je souris en me disant qu’il y a un homme dans la maison, un qui ne fait pas partie de la famille et que c’est probablement une grande première, puis je vais prendre mon petit déjeuner de bonne humeur. Je suis en train d’avaler mon repas matinal composé de céréales plongées dans du lait tiède, et je sursaute quand une voix masculine douce et chaude bien qu’elle soit encore ensommeillée, me dit :
 ― Bonjour.
 Quand je tourne la tête pour voir Laurent Cordier car il ne peut s’agir que de lui, il s’excuse :
 ― Désolé, je ne voulais pas te faire peur. Mais j’ai évité de faire du bruit, pour ne pas réveiller Fantine.  Puis il ajoute :
 ― C’est quand-même bluffant, comme tu lui ressembles. Et je comprends mieux pourquoi elle n’a pas voulu me montrer de photo de toi, en prétextant que ce n’était pas la peine. Car j’ai carrément l’impression, de replonger vingt ans en arrière.
χ χ

 Cette fois je pivote sur mon tabouret afin de lui faire face, légèrement rouge car nous sommes nus tous les deux et que me retrouver dans cette tenue devant un inconnu est pour moi une situation inédite, puis tandis qu’il reste les bras ballants prêt à subir mon examen, je découvre un beau mec qui s’il est victime d’un début de calvitie n’en est pas moins brun avec les tempes grisonnantes, ses cheveux courts mesurant moins de deux centimètres de long. 
 Il fait à peine sa quarantaine pourtant bien tassée étant donné qu’il n’a encore que des rides d’expressions, ses traits réguliers lui confèrent un charme indéniable, son visage est mangé par une barbe d’une semaine parsemée de fils blancs ce qui lui donne des airs de baroudeur sympathique, et fait ressortir ses yeux d’un bleu lumineux et hypnotique. 
 Quant à son corps il mesure dans les 1 mètre 75 pour environ 70 kilos, ce qui implique qu’il s’entretient mais sans excès car ses muscles ne sont pas massifs, de plus son abdomen légèrement bombé souligne sa maturité qu’il ne cherche pas à contrarier, en faisant de l’exercice d’une manière intensive. Il assume également sa pilosité puisque son torse est velu, et sa toison brillante composé de poils accordés à ses cheveux devient une fine bande au milieu de son ventre, pour s’étoffer au niveau de son pubis. Pour terminer à ce sujet, il en est également pourvu sur les bras et les jambes mais pas de manière excessive. 

 Si ses bourses légèrement pendantes n’étaient pas chauves derrière son sexe au repos non circoncis qui a de bonnes proportions, et qui doit se situer au niveau de la grosseur entre Lucas et Louis, le premier mot qui me viendrait à l’esprit pour le définir serait : naturel.   
 Ce bel inconnu a un petit sourire aux lèvres qui montre que contrairement à moi il n’est pas intimidé par la situation, mais au contraire légèrement amusé et même satisfait par le résultat de mon examen, qui doit se lire sur mon visage qui n’a jamais su mentir ni même bluffer. C’est la raison pour laquelle à présent je m’empourpre carrément, je resserre les cuisses alors que je ne m’étais pas rendue compte que pour une raison de confort je les avais largement ouvertes, et je ne sais plus quelle attitude adopter.  
χ χ

 Comprenant mon embarras, Laurent m’explique avec gentillesse :
 ― Tu sais, c’est normal que tu sois gênée, car je suis au courant que tout ça est nouveau pour toi. Maintenant, il faut que tu comprennes que je n’ai pas l’intention de prendre la place de ton père, qui était un de mes amis et dont j’ai moi aussi pleuré la disparition. Dis-toi que par rapport à ta maman, je suis juste un amant qui viendra lui rendre visite de temps en temps. 
 J’espère qu’il deviendra plus car s’il est aussi bien qu’il en a l’air il a tout pour rendre ma M’man heureuse, pourtant je garde cette réflexion pour moi car ça ne me regarde pas vraiment, et je réponds :
 ― Mon père, je m’en souviens à peine car j’avais 3 ans quand il est mort. Alors moi ça ne me dérange pas, que vous preniez la place qu’il occupait. Il faut juste que vous me laissiez le temps de m’habituer à la situation, car comme vous l’avez souligné, effectivement il a beaucoup de choses qui sont nouvelles pour moi, et j’ai parfois l’impression que ça va trop vite.  ― Alors on va commencer par le début.
 Après avoir dit ces mots il s’approche de moi, cela me permet de constater qu’il sent en même temps l’homme et le sexe ce qui ne me dérange pas mais au contraire taquine mon odorat, et sans sembler s’en rendre compte il me tend la main et ajoute :
 ― Moi c’est Laurent, et je suis enchanté de faire ta connaissance, Pauline. 
 Bien entendu je la lui serre, enfin façon de parler car il ne fait pas preuve d’une virilité excessive en me broyant les doigts, mais je trouve au contraire cette prise de contact en même temps chaleureuse et caressante. Cet homme a un charisme indéniable qui a dû lui servir dans sa carrière, alors que je suis convaincue que si je l’avais rencontré dans la rue et habillé jamais je n’aurais deviné quel est son métier, et son air sympathique renforcé par des manières simples, font que je ne tarde pas à retrouver toute ma sérénité.  
χ χ

 À présent que nous avons fait connaissance, il me demande :
 ― Étant donné que tu n’as pas le permis de conduire, je suppose qu’il n’y a pas non plus de pain frais, et encore moins de croissants ? 
 Je lui réponds amusée :
 ― De toutes évidence, vous savez beaucoup de choses à mon sujet alors que j’ignore tout de vous.
 Un sourire qui le rend craquant se dessine sur son visage viril, puis il m’explique :
 ― J’ai eu droit à ton sujet à un exposé de la part de Fantine, et surtout à des recommandations du style fais pas ci, fais pas ça, car elle avait peur que tu sois choquée par mes manières.  ― Pourquoi ? Vous vous comportez comme un acteur de films de boules H 24 ? ― Non, et comme tu peux le constater, j’ai passé l’âge de me prendre pour un matamore. Mais probablement parce que contrairement à toi elle a déjà vécu ça avant par rapport à tes frères, elle a parfaitement conscience que ça fait beaucoup de choses à assimiler en peu de temps.  ― Oui, enfin, vous êtes quand-même à poil.  ― Pratiquer le nudisme bien tranquillement chez soi, tout le monde le fait de nos jours. Même des gens, que tu n’imaginerais pas… ― Ça ne me dérange pas non plus, mais ça ne résout pas le problème des croissants. 
 Après un nouveau sourire, il réplique tout en désignant la boite de céréales que je n’ai pas encore rangée :
 ― Ça n’en est pas vraiment un, car je sais m’adapter. J’ai goûté une fois à ces trucs pour faire plaisir à mon fils, et dans mon souvenir ce n’était pas si mauvais que ça.  ― Ah, parce qu’en plus vous avez un fils…  ― Oui, et une fille aussi. Lui a 25 ans, et elle 22. ― Et ils sont au courant, par rapport à votre boulot ? ― Oh oui, et si leur mère au départ était fière d’avoir un étalon comme mari, et ne vas pas croire que je me vante car c’est réellement comme ça qu’elle m’appelait, elle s’est quelques années plus tard servi de mon métier pour obtenir la garde de nos enfants, quand on a divorcé elle et moi. La juge a tout de même estimé que mon travail n’avait rien de déshonorant, alors au grand dam de leur mère, j’ai eu le droit de prendre mes petits avec moi un week-end sur deux. 
χ χ

 Je souris, avant de décider de le taquiner :
 ― Cette juge n’a probablement pas été insensible à ton charisme, et ça a joué en ta faveur. 
 Il ne semble pas remarquer que je suis passée subitement au tutoiement, et il hausse un seul sourcil ce qui justement ajoute à son charme sans que je sache si c’est calculé, avant de répliquer :
 ― Ça n’a effectivement rien d’impossible, mais mon physique étant mon fond de commerce, autant que ça me serve également dans mes affaires privées.  ― Oui, enfin, moi je trouve ça un peu déloyal. Car si on part du principe que la justice est aveugle, un type moche devrait avoir autant de chances qu’un qui est beau.  ― Sur le fond tu as raison, mais on se bat avec les armes qu’on a. Et tu es mal placée pour me faire la morale, car vous les femmes n’êtes pas en reste, quand il s’agit de jouer de vos charmes. 
 Cette conversation a eu lieu sur un ton badin, et mon humeur devient nettement moqueuse quand je constate qu’il est en train de s’escrimer pour se servir de la table vitrocéramique, dans le but de se faire chauffer du lait. Je me lève pour aller l’aider, avec mes sabots suédois et alors qu’il est resté pieds nus je suis presque aussi grande que lui, ce qui me permet de lui donner un coup de hanche avant de m’exclamer :
 ― Pousse-toi le vieux, je vais te montrer comment on se sert du matériel moderne !
 Loin d’être vexé où en colère à cause de ma familiarité il sourit, tout en se déplaçant pour me laisser la place et en m’expliquant :
 ― C’est un fait que je fonctionne toujours au gaz, mais je ne vis pas non plus comme au moyen-âge. 
χ χ

 Tandis que j’appuie sur les touches et qu’il m’observe afin de mémoriser la séquence, la voix de M’man se fait entendre derrière nous :
 ― Je parie, que vous êtes déjà en train de comploter dans mon dos. 
 Nous nous retournons en même temps, et c’est Laurent qui répond :
 ― Non, on n’en est pas encore là. Pour l’instant, j’en prends plein la tronche. 
 Tandis qu’elle fronce les sourcils dans le but de simuler la colère, car elle a compris au ton employé et au peu qu’elle a dû entendre avant que je ne suis pas en train de martyriser son homme, je prend un air aussi innocent que possible et je me défends en imitant la voix d’une petite fille :
 ― C’est même pas vrai, moi j’ai été gentille. C’est lui, qui me traite comme si j’étais encore une enfant. 
 Maman affiche alors un petit sourire, elle s’approche de moi pour m’embrasser à pleine bouche tout en caressant mes fesses, et je peux constater que si contrairement à lui elle sent indubitablement la femme, il y a également dans son odeur des effluves de sexe. Ce qui démontre qu’ils assument tous les deux pleinement vis à vis de moi ce qu’ils ont fait la nuit dernière, étant donné qu’ils n’ont pas pris la peine de se doucher avant de venir me retrouver. Quant à son comportement qui n’a rien de maternel, il n’a pas l’air de surprendre son amant même s’il n’a droit qu’à un bisou sur la joue. Une fois qu’elle nous a dit bonjour, elle nous fait :
 ― J’étais certaine, que vous alliez bien vous entendre tous les deux.
 Puis elle ajoute :
 ― Et si j’ai bien compris, ce matin c’est céréales à défaut de croissants ? ― Je te rappelle que je n’ai pas encore le permis, M’man. Et qu’en plus il ne faut pas traîner, car j’ai rendez-vous chez Cédric à 9 heures. 
 Laurent propose, semblant seulement remarquer mes piercings et ne se privant pas d’effleurer celui de mon téton gauche du bout du doigt :
 ― Si c’est celui auquel je pense, je pourrais t’y déposer en passant car c’est sur mon chemin. ― Mince, moi qui croyais que tu allais passer le week-end avec nous, je suis déçue. Pis en plus, après je retournerai ici comment ? En stop ?
 Maman me répond :
 ― C’est moi qui viendrai te chercher, et j’en profiterai pour aller faire quelques courses avant, car il faudra bien qu’on mange aussi un peu.
χ χ

 Nous faisons donc comme ça a été décidé, les deux amants se contentant d’un chaste baiser sur les lèvres pour se dire au revoir, et contrairement aux piercings je ne vous parlerai pas en détails de ma première séance de tatouage. 
 Si ce n’est que ne sachant pas comment ça allait se passer j’ai mis une culotte pour y aller, ce qui se révèle parfaitement inutile vu mon degré d’intimité avec l’artiste, qui connaît à présent mes parties intimes presque aussi bien que ma gynécologue, et que son salon s’il a un espace clients dans lequel sont exposés des photos de ses réalisations mais également des dessins qui ne sont encore que des projets, possède également une pièce fermée qui tient en même temps de l’atelier et de la salle d’opération. 
 Si je devais résumer en seul mot, ce serait Patience. Car si Cédric s’active en alliant la vitesse et la précision, au point que je me demande s’il n’a pas l’image du résultat final imprimé dans sa tête en 3D, qu’il peut faire pivoter quand il en a envie, moi je dois attendre que ça se passe. Quant à la douleur, comme me l’avait annoncé M’man elle reste fugace sur le haut de ma cuisse droite, qui est tout de même un peu charnue même si je ne suis pas bien grosse, et elle ne se fait vraiment ressentir que quand l’aiguille qui injecte l’encre vient sur l’intérieur, là où ma peau est plus douce parce que plus fine. Mais bien entendu, cela n’a rien à voir avec la véritable souffrance que j’ai ressentie en me faisant percer. 
 L’artiste lorsqu’il a terminé me fait admirer le fruit de son travail grâce à un miroir mural ainsi qu’un autre à main, et le résultat est à la hauteur de mon attente, étant donné que j’ai à présent un tatouage qui est la copie conforme de celui de ma maman, mis à part que les couleurs sont bien plus vives. 
 Si je suis déçue quand il met ensuite dessus un pansement qui le recouvre entièrement, non sans avoir avant appliqué de la pommade cicatrisante, je retrouve le sourire quand il m’explique que je ne devrai garder cette protection que quelques heures. Suit une recommandation, qui est que je devrai éviter de l’exposer au soleil dans les premiers temps pour que les teintes ne passent pas, ce qui vu que nous sommes le 10 avril n’a pas vraiment d’importance à mes yeux. 
χ χ

 Avant de quitter le salon je passe par les toilettes pour me vider la vessie, et j’en profite pour retirer ma culotte que je mets dans mon fourre-tout. C’est par conséquent nue sous ma petite robe et perchée sur mes talons aiguille de deux pouces de haut, que je vais retrouver ma M’man dans un bar qu’elle m’a indiqué. Contrairement à la semaine précédente je n’en éprouve aucune gêne, mais au contraire un sentiment de liberté qui me fait me sentir femme comme je ne l’ai jamais été avant. C’est au point que je me mets à rire doucement, et que les gens que je croise doivent me prendre pour la ravie de la crèche. 
 Lorsque je m’assoie en face d’elle, celle qui m’a mise au monde me fait remarquer :
 ― Tu as l’air toute guillerette. Ce n’est par conséquent pas la peine que je te demande, comment ça c’est passé ?
 Je réponds, en ayant un air et un ton que j’espère dramatiques : 
 ― C’est affreux. J’ai un horrible bandage, qui fait tout le tour de ma cuisse. 
 Puis j’ajoute plus sérieusement :
 ― Franchement, en comparaison de dimanche dernier c’était de la rigolade. Le seul truc qui n’est pas cool, c’est que les couleurs ne sont pas identiques aux tiennes. ― Par rapport au fait que celles des miens de tatouages, sont défraîchies ? ― Oui.  ― Je pense qu’il aurait pu les reproduire, mais tu n’aurais plus eu dans une trentaine d’années qu’un dessin terne, alors que tu seras encore assez jeune pour t’exposer.  ― Ça me fait plaisir que tu dises ça. Même si ton raisonnement n’est pas très logique, vu que toi tu fais tout pour cacher ton corps.  ― C’est pour que les gens ne fassent pas le rapprochement, entre la femme que je suis aujourd’hui et l’actrice de films hard que j’ai été. Car j’ai eu mon petit moment de notoriété.  ― Et tu en as honte ? ― Absolument pas, je l’assume.  ― Moi aussi je l’assume. Même si ça n’aurait probablement pas été le cas, quand j’avais 12 ou 13 ans. Maintenant s’il y en a qui te reconnaissent, ils ne vont certainement pas aller s’en vanter. Car le faire, reviendrait pour eux à avouer qu’ils ont maté tes films. ― En même temps, c’est pas faux.  ― Mais puisqu’on parle de ça, toi qui es toujours habillée si sagement, Emma m’a dit hier qu’à l’occasion elle va sur des plages naturistes. Ça t’est déjà aussi arrivé ? ― Bien entendu. Car l’avantage quand on se rend dans ce genre d’endroits, c’est que les gens sont dans la même tenue que nous. Ce qui fait que non seulement ils sont plus ouverts d’esprit que les autres, mais en plus ils se moquent de savoir qui est quoi le reste du temps. Le principe de base du naturisme, ce n’est pas contrairement à ce que beaucoup pensent de se dire que quand on est à poil on est plus libre, mais plutôt qu’on ne se dépouille pas que de ses vêtements, mais également de son statut social. Ce qui nous rend tous égaux. Mais dis-moi, ça te tenterait d’essayer ? ― Chaque chose en son temps. Je vais d’abord me faire bronzer au bord de la piscine, et après on verra.
 Inutile de préciser, que ma répartie attire un beau sourire sur le magnifique visage de ma maman, ce qui la rend encore plus belle.  
χ χ

 C’est sur le chemin du retour que je lui annonce, alors que nous avons retroussé nos jupons dans le but de poser directement nos fesses nues sur le cuir des sièges de sa voiture :
 ― Je n’irai pas voir le tournage, du film de Lucas et Manon.
 Cette nouvelle n’a pas l’air de l’émouvoir, ce qui ne l’empêche pas de se renseigner :
 ― C’est par rapport au fait qu’ils sont tes parents, où c’est le principe qui te dérange.  ― Ça ne me dérangerait pas de voir mon frère et ma belle-sœur faire l’amour, surtout que comme elle est enceinte ça doit être encore plus touchant. Mais pas dans ce cadre-là parce que malgré ce que vous affirmez, devant des caméras pour moi ça reste de la baise. Par contre assister au tournage d’un film et en profiter pour mater des gens que je ne connais pas, mais aussi par rapport à l’aspect technique car ça m’intéresse, je n’ai rien contre sauf que je ne suis pas encore prête pour ça. 
 Ma réponse loin de la contrarier la fait sourire, et elle me pose une autre question :
 ― Est-ce que je dois en déduire, qu’à défaut de devenir actrice tu aimerais devenir réalisatrice ? ― Pas vraiment, car je crois que ce qui me plairait, c’est la photographie.  ― Tant mieux, car les bons réalisateurs ont tous été hardeurs avant, ce qui leur permet d’avoir un regard différent de celui des autres. Et en ce qui concerne la photo, je suppose que ce qui t’a donné envie, c’est d’avoir vu celles d’Emma prises par Léo ? ― Oui, et je te signale en passant que je suis d’accord pour qu’on pose toutes les deux, mais seulement quand j’aurai mes vrais piercings et que mes tatouages seront terminés. Car l’idéal selon-moi, ç’aurait été qu’on les fasse avant que je commence le chantier, mais pendant ce n’est juste pas possible.
 Cette fois son sourire illumine son visage, et elle réplique :
 ― Je suis heureuse d’apprendre que tu acceptes, car c’est important pour moi. Toutes les deux réunies, alors que ta beauté de femme vient d’éclore et avant que la mienne ne se fane, c’est très symbolique. Surtout que là il est question d’art, et pas de pornographie.
 Je ne fais pas de commentaire par rapport au fait que j’apprécie moyen de me voir en images, d’autant plus qu’elle le sait parfaitement, et nous continuons à rouler en parlant de choses plus anodines. 
χ χ χ

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