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Lana

Chapitre 2

Travesti / Trans
Lana, 2 – Une attractivité honteuse.

Préliminaires :
Deux amis d’enfance, Alan et Philippe, fraîchement bacheliers, se retrouvent à la campagne pour une semaine de détente. Pendant le voyage, Philippe conte ses exploits sexuels. Un déjeuner dans le jardin, quelques apéritifs, une chaleur orageuse, et le climat licencieux entretenu par Philippe, trouble Alan, l’émeut...

Premier jour, suite :
Il me regarde, ça ne lui plaît pas de se faire traiter... En revanche, il se tripote la queue raide, sans vergogne, il pense...
J’ai l’impression que son érection est permanente...
— Moi pédé, oh que non... d’ailleurs pour être homosexuel, il faudrait que je désire un homme, tu es tout sauf un homme, tu es une créature hybride, une analogie féminine... Comme celle de mon rêve... Tu t’efforces de dissimuler ton désir, mais comme dit le proverbe « chassez le naturel, il revient au galop ». Ta verge bande, je t’excite... Pourquoi le nier ! Regarde-moi, je suis fier de bander, fier de te monter comme tu m’excites, approche-toi. Oublie tes préjugés, notre amitié, nous sommes deux êtres excités, avides de sensualités, de plaisirs...— Alan. Approche-toi, touche mon sexe, sens mon désir vibrer sous tes doigts...— Stop ! Philippe, tu délires, je ne suis pas à ton service. Je ne comprends pas ce qui nous arrive, l’alcool, la chaleur, la fatigue.— Quand vas-tu cesser de te mentir ? Je vois ton émotion, tu bandes, à la vue de mon sexe turgide, il t’excite même. Tu n’as pas encore perdu ton pucelage, parce que tu n’oses pas, tu n’assumes pas tes désirs, aucune initiative. Tu vas rester puceau, jamais une gonzesse ne t’ouvrira ses cuisses à ces conditions. — Jette-toi à l’eau une fois dans ta vie, essaie au moins. Laisse-toi pénétrer par la sensualité de l’instant, ressens le plaisir que tu donnes, et celui que tu éprouves en retour, si je me trompe, si tu n’aimes pas, tu arrêtes.— C’est hors de question, je ne veux pas te toucher, toi ou ton sexe. Tu fantasmes sur mon physique, tu es devenu débile, j’aime les femmes et je n’ai pas envie de ta queue. — Franchement, tu es ridicule et pathétique, c’est une occasion unique pour toi de vivre une véritable expérience sexuelle. D’être acteur de ta sexualité, non tu préfères te réfugier derrière ta légende hétérosexuelle, parlons-en justement... Des flirts minables, du touche pipi, avant de rentrer chez toi frustré pour te finir à la main...
Puis plus fermement, sur un ton autoritaire :
— Je ne vais pas te le demander cent fois, caresse-moi maintenant.— Non, ne compte pas sur moi, tu me déçois profondément. Je te laisse, je vais dehors, tu n’as qu’à te soulager seul, peut-être retrouveras-tu un peu de lucidité après.

Seul dans je jardin, je me verse un grand verre de rosé, que j’engloutis d’un trait ! Je suis fatigué de cette discussion, de son comportement. Que dire du mien, je frissonne lorsqu’il me touche, je rougis et bande à la vue de son sexe.
Jamais un homme ne m’a excité, toutes les semaines, je vois des mecs nus sous la douche, ça ne m’a jamais fait bander. Malgré tout, il a raison, avec les filles, je suis nul, j’hésite, je n’ose pas, je ne fais que me masturber, espérant un miracle pour perdre mon pucelage, et avoir enfin une vraie relation sexuelle exaltante, jouissive.
Pourquoi ne pas faire un essai, ça n’engage à rien, nous sommes seuls, cela restera entre nous. Dans ma tête, ça tourne en boucle, pourquoi je suis excité lorsqu’il me touche, et cette attraction pour son sexe... Je reviens au salon, il n’a pas bougé. Je m’avance vers lui, j’ai honte, il a compris, ses yeux brillent, salaud... Histoire sans paroles, une fois devant lui, je descends et me pose à genoux entre ses cuisses, qu’il écarte pour m’accueillir. Devant moi se dresse l’ignominie lubrique, son pieu turgescent, je le fixe, en évitant le regard de son propriétaire, j’avance une main timide vers sa hampe.
Mes doigts l’entourent timidement la base de ce pieu de chair, il est large, ma main n’en fait pas le tour !
À son contact, une émotion me saisit, est-ce l’appréhension, la honte ou l’envie !
— Alan, tu sais comment caresser une queue, tu as déjà une longue expérience avec la tienne, fais comme si c’était la tienne.
Difficile, la mienne n’a rien à voir. J’entame une branlette assez maladroite, en revanche, j’ai l’impression que cette chair vivante s’exprime...La chaleur, la rigidité, les veines noueuses qui palpitent, je suis incapable de traduire ce langage...
Son sexe, une longue tige, elle s’affine progressivement jusqu’à son gland. Arrivé à ce niveau, je peux enfin en faire le tour avec ma main. Son gland effilé suinte sa perverse liqueur, ma notion du temps a disparu, je branle sa verge sans conviction mécaniquement.
Je ne ressens rien, du moins c’est une sensation neutre, lui est affalé dans le canapé, les fesses au bord de l’assise et les cuisses grandes ouvertes, comme un pacha ! Inconsciemment, ma seconde main vient se poser sur couilles, elles sont lisses, pas un poil... Je n’y avais pas prêté attention.
De ma propre initiative, j’applique ma technique masturbatoire sur sa verge, je masse son gland entre mes doigts chargés de salive, et de l’autre je joue avec ses grosses couilles. Malgré la différence de taille entre nos sexes, l’effet produit semble identique...
Mes débuts de branleur n’avaient pas l’air de le faire grimper aux rideaux. Je viens de mettre mon initiative en œuvre, je sens qu’il apprécie... je ferme les yeux, je pense à quelque chose d’excitant, immédiatement, je pense scène de la cuisine, lorsque son corps est venu se coller au mien, et lorsque j’ai deviné son érection... Cette pensée me stimule, mon érection immédiate, dans le même instant, les pulsions de sa verge semblent approuver ma technique...
Mon inhibition s’évanouit, mes mains se libèrent, mes caresses en sont plus spontanées, je ressens davantage les détails de verge. Mes caresses gagnent en fluidité, s’affinent, finalement c’est agréable, j’y prends goût...
Une osmose sensuelle se crée avec ce gros braquemart, il n’est pas antipathique. Toujours en mode pacha, Philippe savoure, je sens clairement qu’il apprécie, j’ai l’impression de le branler depuis une éternité ! Inconsciemment, je m’implique plus sensuellement, je bande très fort, mes gestes, de plus en plus voluptueux, ses veines pulsent de plus en plus intensément, il m’observe, et découvre ma vergette excitée.
— Une belle preuve de ton intérêt pour ma queue, cela t’excite de me caresser. Nous allons encore aller plus loin, j’exalte davantage ton désir, prends mon sexe dans ta bouche et suce-moi.— Non, s’il te plaît, j’ai fait ce que tu me demandais, je n’ai pas envie d’aller plus loin. Je veux bien te faire jouir avec mes mains, mais rien d’autre... — Je compte bien que tu me fasses jouir, pas avec tes mains, avec ta bouche, goutte cette nouvelle sensualité, encore plus intime, elle va t’enflammer, décupler ton excitation. Laisser-toi aller, je sens que tu es prêt.— Ça suffit, et après tu vas vouloir quoi... m’enculer ?
Malgré ma tentative de mutinerie, j’ai gardé son sexe en main !
— Alan, ne sois pas grossier, pour le moment, je veux ta bouche, prends le temps de découvrir les caresses dont tu rêvais, essaie, regarde, comme tu aimes ma queue tu ne la lâches plus, goûte-la...
Il me fait chier, je regarde son énorme chose bandée, avec en fond sonore, le chant des oiseaux et des insectes, dans la chaleur orageuse. Et moi agenouillé entre ses cuisses, mes mains caressant son sexe. Quelle journée, le climat torride, l’ambiance lubrique, cette bite qui me trouble.
Pour la première fois, je caresse un sexe d’homme, celui de mon ami. De quoi suis-je le plus honteux, de le caresser ou d’être excité et de bander en le faisant ? Paradoxalement, je n’ai jamais vécu une situation aussi enivrante, exaltante ! Sur un ton plus impérieux :
— Suce-moi, laisse-toi aller, tu as aimé me branler, alors que tu refusais, tu vas adorer me sucer, je suis certain que tu ne le regretteras pas.
Pas convaincu, pourtant j’approche mes lèvres, je me motive, j’espère qu’une fois qu’il aura joui, je serai enfin tranquille !
La première impression est olfactive, le gel douche, avant qu’une fragrance puissante ne la remplace, un mélange complexe de liquide séminal et de phéromones mâles, l’odeur est musquée, poivrée, prégnante... Au bout de son gland, perle une goutte, mes lèvres se posent délicatement, le goût iodé, métallique, fort, mais pas désagréable. Je l’embrasse ! Je suçote son gland, comme une grosse sucette, sans appétit.
J’essaie de me remémorer les récits des fellations de sa maîtresse, la cougar. J’avale un peu plus ce long morceau de chair chaude et vivante, je suce et avale quelques centimètres supplémentaires, je pompe très lentement.
Ma bouche est remplie, alors que j’ai à peine avalé la moitié de sa longue hampe. Elle heurte le fond de ma gorge, difficile de respirer, je pompe, ma salive afflue. Les bruits de ma pipe humides sont obscènes. Lorsque son gland flirte avec ma gorge, je suis à la limite de l’étouffement, je manque de vomir.
Il s’agite, grogne doucement, des pulsations intempestives ébranlent sa verge. Ma bouche lui donne plaisir, je m’applique davantage, je suce, pompe avec fluidité, j’alterne la vitesse, la pression de mes lèvres, de ma langue, il geint plus fort encore...
Mes mains n’épargnent aucune parcelle de son sexe, elles branlent, caressent, hampe, bourses, d’ailleurs énormes et toutes lisses et douces. Elles s’affranchissent, elles partent à découverte de son corps. Ses gémissements, son excitation de plus en plus perceptibles sont aphrodisiaques, ma bouche est prise de passion, elle devient gourmande, voluptueuse, j’aime sucer sa bite, elle me plaît, sentir son plaisir est très excitant, valorisant...
Ma turgescence est insupportable, douloureuse, mais impossible de me toucher, je ne peux le priver d’une de mes mains à cet instant.
La fréquence de sa respiration, de ses gémissements culmine, des spasmes ardents parcourent sa verge, je m’enthousiasme, son plaisir me pénètre voluptueusement, je suis au bord de l’extase, et sans que j’intervienne...
Mon Dieu, qu’est-ce qui m’arrive ? Je jouis, j’éjacule en suçant un homme !
Il y a dix minutes, je refoulais ses demandes perverses, maintenant je le suce totalement désinhibé, libéré. Tout ça avec un naturel inné, une sensualité que je ne me connaissais pas ! Incroyable, je suis obsédé par sa jouissance, je veux ressentir son plaisir charnel, dans ma bouche. Mes lèvres l’aspirent, ma langue flatte, lèche, je turlutte à un rythme endiablé, une dernière accélère, son membre palpite dangereusement, son érection est à son apogée, son corps s’agite, vibre, se crispe, et dans un cri de bête.
— Aaaarrh, oui, je jouis !
Il explose dans ma bouche, sans m’avertir, salaud ! Ses mains dans mes cheveux pour prévenir mon éventuelle fuite, je n’y ai pas eu le réflexe, je veux le goûter, au point où j’en suis !
Les giclées se succèdent puissantes, épaisses volumineuses, une saveur ignorée, métallique, âpre, la première giclée, me surprend, le goût est plaisant, la seconde, la troisième, me grise littéralement. Ma bouche sature, je ne me pose pas de question, je déglutis. L’éjaculation tarie, sa queue se détend un peu.
Ma bouche chargée des restes de son foutre, je commence à me relever, pour enfin respirer, je regarde ma vergette tendue à l’extrême, le gland est violacé, je presse mon mon gland, un spasme violent m’anéantit, je jouis, tremblant, effaré, devant Philippe, pris en flagrant délit !
Un orgasme spontané, sans me toucher, je suis écarlate, la tête basse, honteux... Quelle honte, je suce un homme, je le fais jouir dans ma bouche et cela me fait jouir ! Je suis devenu complètement cinglé, j’ai aimé ça ! Suis-je pédé, je serai un homo refoulé ?
— Alan, regarde-moi, ne baisse pas les yeux, tu viens de découvrir que tu aimais donner du plaisir, que tu en jouissais !Tu n’es pas l’hétéro que tu pensais, tu es bisexuel et alors ! Quoi que tu en penses, tu m’as vraiment épaté, quelle sensualité... Tes caresses sont délicieuses, tu as un don, une véritable sensibilité toute féminine. Pour une toute première fellation, tu es vraiment doué. J’imagine ce que tu seras capable de faire dans quelques jours, tu vas devenir une reine de la turlutte. Je sais, tu vas me dire que je délire, que je suis un fou pervers, maintenant j’en suis persuadé, tu viens de découvrir ta vraie nature Alan, accepte et tu pourras enfin t’épanouir.— Cela me dépasse, comment en suis-je arrivé là ? Jamais je n’ai eu de désir homo, c’est toi et tes discours lubriques, ce comportement exhibitionniste, ton whisky, la chaleur et ma grande naïveté. Oui, je sais, tu vas me dire que j’ai aimé, je ne dis pas le contraire, j’ai même été excité, j’avoue. Mais c’était une expérience, je l’ai fait une fois, il est hors de question que je te suce toute la semaine, tu délires... — Détends-toi. Viens, Alan, allons prendre notre dessert dans le jardin avec un petit café, installe-toi, je m’occupe de tout, j’ai encore beaucoup de choses à te dire.
Philippe revient avec les deux assiettes de pâtisseries et des cafés. Il me sert et s’assoit. Nous commençons à déguster notre dessert, puis il reprend la parole.
— Alan, pourquoi chercher des excuses, j’en avais très envie et toi aussi, tu as su dépasser tes inhibitions, tu as profité d’un moment de plaisir comme tu n’en as jamais connu, nous avons joui, c’est magnifique ! J’ai envie de vivre une expérience charnelle intense avec toi. Je vais être direct, je veux que tu deviennes ma maîtresse. Oui, j’ai bien dit maîtresse, je veux que tu libères ce côté androgyne, cette féminité que tu refoules, abandonne cette légende d’hétéro frustré. Et j’allais oublier, je t’appellerai LANA, comme dans mon rêve, dans notre intimité !
Knock-out, KO, je viens de prendre un direct au foie. C’est un véritable cauchemar, en quelques heures, je passe d’ami hétéro, puceau, à bisexuel tailleur de pipe, et il veut me prénommer LANA, que je devienne son amante, féminine et libérée sexuellement, les bras m’en tombent.
— Tu m’as invité dans le seul but de détruire notre amitié ? Je suis d’accord avec toi sur un point, oui tu m’as troublé, et finalement j’ai apprécié, mais stop, c’est terminé. Tu veux faire de moi ton amante, depuis que nous sommes amis, jamais mon comportement avec toi ni avec aucun autre garçon n’a été ambigu. J’ai honte pour toi et pour tes projets pervers, honte de t’avoir cédé.J’ai cédé par faiblesse, tu as abusé de ma naïveté comme toujours... Je n’ai aucune force de caractère, certes, mais je ne suis ni homo ni femelle, j’aime les femmes, je refuse de devenir ton jouet sexuel. Oui, j’ai un physique androgyne, tu connais très bien mes soucis hormonaux, ce n’est pas une raison pour m’appeler Lana ! Dis-moi que tout cela n’est qu’un cauchemar ou alors tu es vraiment machiavélique et pervers. Comment peux-tu penser que j’accepterais une telle dépravation.— Alan, calme-toi, tu me connais depuis longtemps, je ne suis rien de cela, je suis un hétéro convaincu et bien dans ma peau. Écoute-moi, laisse-moi te parler de ce rêve, s’il te plaît, accorde-moi un instant.
Comme je ne lui réponds pas, il débite son rêve :
— Nous passons la soirée ensemble, comme souvent tu restes dormir à la maison. Tu partages mon lit, comme à chaque fois que tu dors à la maison. Avant, nous jouons quelques parties de cartes, puis allongés sur le lit, nous regardons une VHS que j’ai piquée à mes parents "Dernier tango à Paris "
Le film comporte quelques scènes érotiques, elles nous excitent pas mal et nous délirons et en plaisantons. Malgré mon excitation, je m’assoupis brutalement. Dans mon sommeil, je suis réveillé par une douceur humide, une bouche caresse mon sexe. Ce corps efféminé, allongé entre mes cuisses, me suce divinement, passionnément. Ses caresses sont un feu d’artifice de sensualité, je suis dans un état d’excitation incroyable. Je veux voir son visage, l’enlacer... Elle lève les yeux vers moi, mon Dieu, stupéfaction... C’est toi Alan, rien ne te différencie, si ce n’est ta féminité exacerbée.Je hurle, non je veux pas Alan, arrête... Je tente de me débattre, impossible de bouger. De nouveau et de toute mon énergie, je proteste, Alan, non, arrête, je t’en supplie... Sans répondre, lentement elle délaisse ma verge et tourne un regard ardent vers moi, et d’une voix très sensuelle dit : " Je suis Lana !"
Elle est splendide, sa chevelure flotte dans l’air, légèrement maquillée, ses lèvres peintes d’un rouge intense et ses ongles longs vernis de la même couleur. Tout en elle, est charnelle, sexuelle, lorsqu’elle m’implore :
— Philippe, viens, prends-moi, baise Lana.
Elle se retourne m’offrant sa croupe indécente, je m’agrippe à ses hanches, mon sexe entre dans ses fesses, je la sodomise, je la pilonne bestialement, elle gémit, couine comme en femelle en rut, ses cris décuplent mon désir... Brutalement, le réveil, en sueur, une trique douloureuse, fin de mon rêve.Voilà comment j’ai commencé à te voir autrement, comment mon désir pour toi est né. Ce rêve je le fais régulièrement, c’est devenu un fantasme, une obsession, c’est un rêve prémonitoire, j’en suis certain !Je n’ai jamais désiré un homme, mais aucune femme ne m’avait autant excité.Tu es le fruit défendu, ni masculin, ni féminin, tu es une parfaite analogie, et je veux être celui qui éveillera ta véritable nature.Je conçois que ce soit un choc psychologique pour toi, je me dois d’être franc pour t’ouvrir les yeux et te faire accepter de vivre cette aventure avec moi.Accepte ta véritable nature comme j’accepte mon désir pour toi. Tu ne peux bien sûr refouler ta nature, mon désir. Mais se serait une erreur, je t’assure ce n’est pas une tare ni une maladie, c’est un don et demain, si tu l’acceptes, tu t’épanouiras.
Je sors de mon silence léthargique :
— Malade, tu es un grand malade, tu rêves et me voilà bisexuel, transsex ou je ne sais quoi d’autre et je devrais assouvir tes fantasmes libidineux. Oui, tu m’as quelquefois émoustillé avec les récits érotiques ou tes allusions, ton sexe bandé contre mon corps ou tes attouchements, mais voilà, rien de plus. Je viens de te faire une pipe et oui ce n’était pas désagréable et alors ! C’était une expérience, comme tu dis, ça ne va pas changer ma vie. Et ce putain de rêve, où je t’implore de m’enculer, le nirvana pour Lana, la femelle... Non merci, je ne sais pas quelle est la nature de ton problème, mais cette fois tu vas trop loin. Un dernier mot, après tu me conduis à la gare, je me casse, tu me dégoûtes !Ta thérapie à deux balles, tu peux te la foutre au cul, j’occulterai cette face de ma sexualité, et toi, le docteur Freud de pacotille, tu me libères, va te faire foutre, c’est grotesque !
Une seconde de silence, il est surpris par ma première véritable rébellion, mais il me réplique :
— Tu crains la vérité, je comprends...— Stop, j’ai dit, je m’habille, je prends mon sac et tu me conduis à la gare.— Désolé, mais la gare est à quinze kilomètres, et les trains rares le samedi à cette heure !
Je me rassois en m’éloignant de la bête.
— Tu as le droit de refouler ce que tu es, tes désirs, de vivre dans le déni, la frustration. Tu devrais simplement penser à ta pauvre sexualité, compare-la à ce que tu viens de vivre... Mais je respecte ton choix, je n’insiste pas. Tu peux penser que je suis un connard, un psychopathe sexuel, dominateur, sans empathie, mais je suis tout le contraire, tu te trompes, je te veux du bien. Demain matin, si tu n’as pas changé d’avis je t’accompagne à la gare.
Je me lève, j’attrape dans l’entrée mon sac de voyage, j’en extrais quelques vêtements, mes Converses, mon walkman et me voilà parti.
Deux heures à me balader dans la campagne. Je revis chaque instant de cette terrible journée, plaisir et honte se succèdent dans mon esprit, et ce prénom, Lana, ne cesse de résonner dans mon crâne. Lorsque je rentre. Il est allongé sur un transat dans le jardin, un verre d’alcool à la main. Il tourne la tête et me regarde.
— J’ai monté ton sac et préparé notre chambre, tu peux y dormir tranquille, je ne t’agresserai ni cette nuit, ni jamais d’ailleurs, je te veux consentante. Tu trouveras la chambre tout au bout du couloir, juste après la salle de bain. Tu as de quoi grignoter dans le frigo si tu veux. La nuit porte conseil, enfin, je te le souhaite.— OK, je prends une douche et je me couche.— Bonne nuit.
Je file vers la douche, je règle le mitigeur, l’eau est juste fraîche, je me glisse sous l’eau. La fraîcheur m’apaise, mes pensées sont confuses, je vis un paradoxe, son horrible projet, faire de moi sa maîtresse, et mes sensations émouvantes, excitantes, ressentis. Que dire de mes érections, et le summum, je l’ai fait jouir dans ma bouche ! Ma confusion psychologique est totale, je l’ai sucé, fait jouir, et j’ai pris du plaisir au point d’en jouir moi-même en me touchant à peine... Tout se bouscule, je ne suis que contradictions. Assis en tailleur sous la douche toujours j’essaie d’oublier, mais ses paroles résonnent en moi, ma féminité, mes désirs bisexuels refoulés, je ne peux nier les faits, je refuse cette vérité et l’avenir qu’il me propose. Même si cette journée lui donne raison, je dois fuir ce pervers. Il est 21 heures passées lorsque je quitte la douche, je me sèche et descends chercher de l’eau, et un truc à grignoter.
Philippe est assoupi dans le canapé, un verre de whisky presque vide sur le sol. Toujours nu, son corps brille de sueur avec cette chaleur orageuse. Je l’observe, il est canon, ce salaud, sculptural, de beaux muscles bien dessinés, mais sans excès. Et ce sexe énorme même au repos !
Demi-tour, direction la cuisine, une pâtisserie, une bouteille d’eau, le walkman sur les oreilles direction la chambre.
La chambre est très grande, les couleurs printanières, gaies, deux grandes portes-fenêtres donnent sur le jardin. Au milieu de la pièce, un lit très large, avec un drap blanc, vu la chaleur ça suffira. Je m’allonge, mes écouteurs sur les oreilles, j’éteins la lumière, je songe, l’esprit bien encombré par les événements de cette journée avant de sombrer dans les bras de Morphée ...
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