Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Histoire vraie
  • Publiée le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 103 J'aime
  • 6 Commentaires

Lana

Chapitre 8

Vacances sur l'Ile de ré

Travesti / Trans
Vacances sur l’île de Ré
Préliminaires :
Il y a trois semaines, je passe huit jours à la campagne avec mon vieil ami Philippe, un hétéro convaincu, macho et séducteur, il a un réel succès... En clair, notre seul point commun, l’hétérosexualité, pour le reste, il est aux antipodes de ce que je suis...
En quelques heures, tout bascule, il me fait découvrir la sexualité, mais pas celle dont je rêvais... Il a fait de moi sa femelle, ma dépravation est intégrale... le plus grave ce n’est pas la honte, ou l’humiliation d’être homo, non, la véritable ignominie, c’est ce plaisir fou, exaltant que je ressens, un plaisir que je n’ai jamais connu jusqu’à présent, et si épanouissant...
Ma semaine de job d’été terminé, je pars en auto-stop rejoindre mes parents sur l’Ile de Ré. Ce voyage en auto-stop est l’occasion d’une rencontre surprenante, un homme mûr, cette rencontre ne fait que confirmer mon homosexualité...
Premières semaines
Seul sur le quai de l’embarcadère de La Palice, un brin mélancolique, je songe à Jacques, ce sexagénaire, charmeur et surprenant. Mon voyage, ma nuit avec lui resteront un moment fort de ce nouveau moi... Malheureusement, il ne m’a laissé aucun espoir de le revoir, c’est son choix...
J’embarque pour cette petite traversée, mes parents m’attendent. Nos retrouvailles sont chaleureuses, presque excessives, une seule ombre au tableau, le regard de ma mère, elle me scrute, sans un mot !
Pourtant je suis comme d’hab, une tenue de vacancier! Un débardeur vieux rose délavé, mon short en jean, effiloché, que j’ai coupé moi-même, il laisse un peu voir la naissance de mes fesses et mes converses blanches... Un look de vacancier, elle m’a déjà vu cent fois comme cela, mais visiblement elle n’approuve pas...
Peut-être mes cheveux trop longs à son goût, ils couvrent mes épaules et ce matin je les ai laissés libres, c’est vrai, d’habitude je les tire en arrière et les attache en catogan !
Le pare-soleil baissé, j’entrevois son regard acerbe, j’ai cette impression désagréable, qu’elle lit en moi… Enfin le Bois Plage, petit village où se trouve notre petite maison familiale.
Mes parents restent avec ma sœur Mio et moi, les trois premières semaines trois semaines, après nous serons plus de cinq semaines, seuls avec une amie de ma sœur qui doit nous rejoindre.
Les premiers jours sont consacrés à quelques petits bricolages, un peu de peinture, du jardinage, la maison est fermée depuis l’été dernier. Tout le monde se mobilise, nous bricolons dans la bonne humeur, seule ombre, je sens en permanence le regard inquisiteur de maman.

Un soir après dîner, je m’allonge nu sur mon lit, j’écoute la musique de mon Walkman, les écouteurs sur les oreilles, ma mère entre sans frapper, je me rends compte de sa présence alors qu’elle se pose sur le lit.
Surpris, je me relève brusquement, sa main sur ma poitrine, elle me repousse.
— Non, reste, je veux que nous parlions un peu.
C’était écrit, difficile d’y échapper, immédiatement elle remarque l’absence de poils sur le torse et sur mes bras, son regard court sur mon corps.
— Tu t’épiles à présent ?
Ça commence très mal, je ne peux tout de même pas lui dire que mon amant, Philippe, me préfère lisse.
— Maman, ce sont des trucs personnels !— Je suis ta mère, il me semble que j’ai le droit de te poser la question, j’aimerais simplement comprendre ce qui motive cette originalité esthétique !— Eh bien, j’en avais assez de ces poils clairsemés qui poussent ici et là, c’est laid, et j’en ai si peu que j’ai décidé de les éradiquer...— Même sur le pubis !— Tu m’ennuies, j’ai 18 ans, je me rase où je veux !— Bon, bon, je vais te dire ce qui me turlupine depuis un moment, depuis ton escapade avec Philippe, je trouve que tu as changé. Est-ce que tu as rencontré une fille... As-tu enfin fait la chose !— Maman, je n’ai pas envie de parler de ça avec toi.— C’est bien dommage, il n’y a pas si longtemps, tu me confiais tes doutes mêmes les plus intimes, tu n’avais pas de secret pour moi ! Bon, bon, je respecte ton intimité, mais je regrette, c’est bien dommage, bonne nuit, mon chéri.
Elle a perçu des changements depuis mon retour, je la connais, elle ne me lâchera pas avant de savoir, je dois rapidement en parler ma sœur.
Le lendemain soir, nous partons à vélo avec ma sœur à Saint-Martin déguster une succulente glace. Pour moi, c’est l’occasion de me confier à elle, c’est ma confidente depuis toujours, son oreille est bienveillante.
Je lui déballe absolument tout, je n’occulte rien, ma semaine avec Philippe, mon voyage en auto-stop et cet homme mûr. Elle m’écoute sans m’interrompre.
— Tu culpabilises, tu as honte, je comprends, c’est une réaction naturelle. Alan, notre éducation catho, conservatrice, ne connait que l’hétérosexualité, tout cela n’est qu’hypocrisie, l’homosexualité est une réalité, elle est aussi vieille que l’humanité, ce n’est pas une maladie...
Tu découvres que tu n’es pas vraiment hétérosexuel, bienvenue au club... C’est un choc émotionnel sérieux, c’est certain. Regarde le côté positif, tu étais consentant, tu en avais envie, tu as pris du plaisir, pour une première fois, c’est une chance énorme. Une première relation réussie, ça n’arrive pas à tout le monde. Tu n’es ni malade, ni pervers, oublie la honte. Respire, détends-toi, hétérosexuel, homosexuel, qu’est-ce que tu en as à foutre, l’important c’est de prendre son pied, d’être heureux... Allez, déguste ta glace... Nous aurons tout le temps d’en reparler.
Je déguste ma glace sans conviction, juste après, nous reprenons nos vélos.
— Mio, s’il te plaît, surtout pas un mot à maman, elle va te cuisiner, elle se doute de quelque chose...— T’inquiète, je maîtrise la mère.
Je passe beaucoup de temps à lire, mais le soir, dans la solitude de ma chambre, mes aventures homos me hantent. Je me masturbe, ma libido bouillonne, jamais je n’ai connu une telle effervescence masturbatoire. Ce ne sont pas mes branlettes qui me chagrinent, mais plutôt ma libido et son unique sujet d’inspiration : le sexe avec les hommes, leurs queues, celles de Philippe et de cet homme mûr !
Après deux semaines de temps moyen, le beau temps qui s’invite. Enfin la chaleur, ma sœur sort presque chaque soir, elle rentre tard. Mio est mon aînée de six ans, célibataire convaincue, elle est à peine plus grande que moi, mais aussi fine, avec une belle poitrine et un superbe beau cul, ça, c’est de famille, blonde, aux jolis yeux verts, elle est canon.
Elle termine ses études de kiné avec Dania, son amie, qui doit nous rejoindre. Elles partagent un appartement à Vincennes. Elles se sont connues au début de leurs études, Dania est bisexuelle, et ne s’en cache pas. Je suis certain que ma sœur profite de son orientation sexuelle.
Ma sœur est une femme libérée, elle aime le sexe, mais pas les contraintes. Elle est hétéro, et sans doute une bi opportuniste... Le moins que l’on puisse dire d’elle, ce n’est pas une romantique ! Deux jours avant le départ de mes parents, Dania nous rejoint, c’est l’occasion d’un super dîner convivial et bien arrosé.
Dania est une jolie Antillaise, vingt-quatre ans, un mètre soixante-seize, musclée, une sportive, cheveux coupés ras, des yeux gris-bleu et des formes canon. Ex-championne d’athlétisme, le sport de haut niveau lui a forgé le caractère. Elle est très taquine, en particulier avec moi.
Elle vient régulièrement chez mes parents, et il m’arrive de passer le week-end chez elles de temps en temps, à Vincennes. J’avoue, je craquerais bien pour elle, hélas, je ne suis pas son genre !
À peine mes parents partis, Dania n’a qu’une idée en tête, faire la fête et aller en boîte. Moi je ne suis pas fan de ce genre d’endroits, mais ma sœur est partante. À partir de ce jour, elles partent en goguette quasiment chaque soir.
Elles rentrent tôt le matin, souvent éméchées. Quelques fois, elles font irruption dans ma chambre, se jettent sur mon lit, me réveillent à l’aide de diverses chatouilles. Les filles bourrées sont pires que les mecs, elles repartent en riant, vers la chambre qu’elles partagent.
Un soir, après un dîner bien arrosé, elles s’acharnent sur moi et finissent par me convaincre de les suivre en boîte. Elles estiment que mon look habituel doit être amélioré.
Elles m’habillent classique, une chemise blanche sans col, un bermuda vieux rose et mes éternelles converses blanches. C’est l’été et le dress code de ce genre de lieu est décontracté.
Nous voilà en route, à vélo, en direction la discothèque. Je résiste le plus longtemps possible, mais elles finissent par m’entraîner sur la piste de danse. La foule est déchaînée, l’ambiance enfumée est étouffante, mais l’euphorie domine, la musique et les gins toniques me font de l’effet.
Mes cheveux longs libres s’agitent au rythme de ma danse, ils caressent mes épaules, de dos cela doit donner une image de moi trompeuse, pas très masculine... C’est moi, quoi !
Nous dansons depuis un bon moment au milieu de cette foule compacte, lorsque des mains se posent sur mes hanches et un corps se colle contre moi, au rythme de la musique...
Je tente de me dégager de cette emprise, ses mains remontent jusqu’à ma poitrine primitive et me pelotent... Je hurle en me retournant !
— Lâche-moi, connard...
Le mec est devant moi, grand et baraqué, une petite trentaine d’années, l’air bien aviné. Dans un réflexe à la con... Je tente de lui balancer une baffe ! Il pare le coup et d’une pichenette m’envoie voler sur le cul au milieu des autres danseurs, qui s’écartent formant le ring d’un potentiel combat. Sur le cul, mais sans dommage, je le fixe méchamment, lorsqu’il s’écrie :
— Putain, une tarlouze !
Ma sœur m’aide à me relever, Dania se jette devant lui, elle est aussi grande ou presque. Sa silhouette athlétique et sa peau noire dégagent de la puissance. Elle avance, vers lui, ils sont nez à nez ... Elle lui parle sur un ton agressif... Je ne saisis pas ses paroles...Le mec tourne la tête vers moi et hésite. Les videurs arrivent, le saisissent par les bras et l’entraînent dehors, fin du combat par abandon...
L’incident met fin à notre soirée, il n’est pas loin de trois heures lorsque nous enfourchons nos vélos. Les filles tentent de me réconforter, moi, j’accuse le coup. Je transpire l’homosexualité, et ça se voit, ce que je craignais est arrivé. Je le porte sur moi, quelle honte... Humilié devant tous ces gens ! Le chagrin m’envahit, je sanglote tout en pédalant. Nous arrivons, je file dans ma chambre sans un mot. Quelle honte, ça se voit !!!
Mes larmes coulent, je peste sur mon physique de pédale. Je n’arrive pas à dormir lorsque la poignée de ma porte tourne doucement. La lumière faiblarde de mon chevet me permet de reconnaître la sublime panthère, elle avance, nue, et entre dans mon lit.
— Éteins, s’il te plaît.
Elle se colle à moi, je sens son corps rafraîchi par la douche, elle me caresse l’épaule, glisse sa main jusqu’à ma poitrine... Et descend au plus bas de mon ventre et s’arrête. Tout contre moi, je sens son souffle, sa tendresse, je me laisse bercer, avant de sombrer dans le sommeil. À mon réveil, elle est toujours là, dans la même position. Je me tourne vers elle, elle sourit, j’ai tellement honte, je ne sais que dire...
— Dania, je voulais... enfin... merci d’être là, d’être venue à mon secours, merci vraiment.— Merci, mais de quoi, il n’est pas question que tu me remercies pour m’être mise en travers d’un gros connard. Encore moins d’être venue partager un peu de chaleur humaine. J’ai moi aussi été victime de ce type d’agression, j’ai été montrée du doigt, insultée pour ma couleur ou ma sexualité. Depuis l’adolescence, j’ai subi tellement d’humiliations de toutes parts, y compris de ma famille ! Je me suis forgée une carapace, la société n’aiment pas les différences, moi je suis black et gouine... Alors imagine !
Je t’ai senti très perturbé, blessé, c’est à cause de l’homosexualité...
J’allais me lancer le récit de mes récentes expériences, mais elle m’arrête...
— Ce n’est pas nécessaire, ta sœur m’a tout raconté !— Tout est nouveau pour moi, cette sexualité, je n’en connaissais que l’adjectif il y a encore un mois, jamais je n’avais eu la moindre expérience avec un homme... d’ailleurs plus avec une femme...— Mais je ne comprends pas, tu étais conscient, consentant, tu n’as aucune raison d’en être honteux, ton comportement, c’est ta nature, ta personnalité, ça n’a rien humiliant ! Tu dois t’accepter comme tu es, il ne faut pas être en conflit avec toi-même, si tu refoules ce que tu es, c’est la dépression assurée... L’homosexualité est aussi vieille que l’homme ! Je te l’accorde, c’est difficile, le regard de notre société n’est pas bienveillant sur ce sujet de nos jours.
Alan, tu n’as jamais fait l’amour avec une femme, je suis de nature altruiste, franche et directe, en particulier, lorsqu’il s’agit de bagatelle...
— De quoi ?— De sexe, de cul... Capito !— Ah, OK, OK, excuse, mais pour moi, bagatelle, ce sont des terrains de sport, à côté de Neuilly...— Je veux baiser avec toi Alan!
Je suis stupéfait par sa spontanéité, mais comment peut-elle avoir envie de moi, de ce corps au physique si peu viril, un corps d’homo, si j’en crois le connard de la boîte ! Je ne comprends pas, je la croyais lesbienne !
— Je suis très touché par ta proposition, toutefois je pense qu’il y a erreur sur la personne, tu n’es pas lucide, un homo, puceau, non... En plus lorsque tu vas voir mon pénis, tu vas te moquer... Non, hors de question de me faire à nouveau humilier. Franchement, je ne vois vraiment pas ce qui te fait envie chez moi. Prends une bonne douche, après tu n’y penseras plus !— Je n’ai rien entendu, je n’ai pas envie de faire l’amour avec un gringalet, homo, mais avec un être humain avec qui je viens de passer la nuit, un jeune homme émotif, sensible... Je ne baise pas avec des particularités physiques, ou sexuelles. Je baise lorsque mon instinct me dit que j’ai un bon feeling, et avec toi il est très gros mon feeling...— Merci, tu es adorable, mais je n’ai aucune expérience, en particulier des femmes, non, s’il te plait, je ne veux pas me ridiculiser davantage.
Un grand sourire illumine son visage,
— J’ai envie de toi comme tu es, arrête de te prendre la tête, je ne veux pas un hardeur, je veux juste passer un moment sensuel avec toi, capito...— Non, n’insiste pas, je suis nul...— Alors là, mon petit bonhomme tu viens de faire couler une goutte d’eau de trop entre mes cuisses... J’ai une terrible addiction aux gringalets androgynes, à petite bite, ils me rendent folle... Sois-tu me bouffes le minou sur-le-champ, soit je te viole !
Une véritable actrice, elle prononce ses mots avec un superbe sourire, et beaucoup d’humour. Comment la dissuader pour de bon... Elle déterminée... Je fais l’offusquer, je la regarde, l’air contrarié.
— Madame pour qui me prenez-vous... Vous bouffer le minou, ou me faire violer... Vous divaguez ma chère, vos mots, votre ton, sont ceux d’une forte des halles... Désolé, je dois décliner votre immonde proposition, je apprécie les femmes féminines et romantiques... Vous êtes du genre garçon manqué, vulgaire et nymphomane, vous n’êtes pas ma tasse de thé...
Du tac au tac.
— Jeune damoiseau, auriez-vous l’extrême obligeance de mettre à mon service, votre appendice buccal. Mon berlingot d’amour est en manque de compassion, si d’aventure vous acceptiez dans un élan d’altruisme de le butiner, de m’offrir le nirvana d’un orgasme, je serais votre éternelle obligée... Et comme ça, petite salope, ça te convient !!!
Un ange passe, elle a de l’humour, de la répartie, ses yeux brillent, elle est extrêmement séduisante.
— Eh bien, comment dire, c’était presque parfait, presque... J’ai bien failli craquer, mais il y a eu, à la fin, ce mot fort maladroit, blessant. Non, c’est inacceptable, je dois décliner.
À peine ai-je terminé ma phrase, en moins de deux, elle s’extirpe des draps, se jette sur moi et me maîtrise en deux temps et trois mouvements, je crie pour la forme...
— Au secours, au viol !
J’en rajoute, et de toutes mes forces.
— À l’aide, on me viole.
Je n’attends aucun secours, il n’y a que ma sœur et elle ne va pas s’alarmer pour si peu. Dania me chevauche, je l’observe, je découvre plus en détail cette véritable beauté, un corps d’athlète, féline, une déesse.
Elle relâche sa prise, avance ses genoux, m’emprisonnant les bras. Son sexe est au-dessus de mon visage. Son regard ne me quitte pas, sans un mot, elle approche sa vulve de mon visage, peu à peu il disparaît dans le compas de ses cuisses.
Face à moi, un mince triangle noir profond, sa toison taillée avec soin, le rose vif de sa vulve contraste avec la couleur de son corps. Le premier sexe de femme que je vois d’aussi près. Novice, puceau, mais totalement pas ignorant, je pose mes lèvres sur le haut de ses petites lèvres, d’un petit coup de langue, je goûte son délicat clito, elle frémit. Sa saveur est complexe, un fruit de mer iodé, musquée… Ma langue titille ce bouton saillant, je le mange, comme une gourmandise. Sa cyprine coule généreusement, sur ma langue, je la bois, la lèche avec une application gourmande. Alors je regagne son clito et ses petites lèvres, elle m’agrippe par les cheveux.
— Oui, oui, encore, lèche-moi bien, petite salope !
Elle fait onduler sa chatte sur ma bouche, elle gémit davantage, ma bouche lui plaît, mais tout de même, "petite salope", ça fait deux fois. Elle vocalise sans scrupules...
— Aaaaah ooouuuuih ! Oui, oui, oui, encore ! Ooooh, huuumm !
Ses vocalises s’accompagnent de petits halètements, son corps vibre, se crispe, s’arc-boute, ses cuisses musclées enserrent mon visage barbouillé de ses sucs, elle chante dans une langue inconnue une mélodie indécente, lubrique.
Un spasme violent révèle son orgasme, elle jouit, son extase est tenace. Quelques minutes s’écoulent avant que lentement ses muscles s’adoucissent, ses cuisses me relâchent, de faibles frissons l’agitent encore légèrement, elle se délecte de son orgasme. J’observe cette créature, la jouissance la rend encore plus belle... Mais elle n’est pas rassasiée, elle réclame.
— Encore Alan ! Encore, s’il te plaît ! Fais-moi jouir encore !
Naturellement, je capitule, changement de position, elle s’allonge, les cuisses relevées. A genoux aux pieds du lit, je plonge dans sa fournaise. Ses mains me guident, entraînent mon visage au contact de sa vulve liquéfiée. Je hume les fragrances tenaces de son orgasme, ma bouche lutine en douceur ce fruit trop mûr. L’abondance de cette sève intime agit comme puissant stimulant, je bande, excité par cette caresse et le plaisir de la faire jouir.
Je me découvre une nouvelle passion, le cunnilingus, je la mange avec l’appétence du débutant, l’envie de la voir jouir me stimule.
Ma langue s’active sur ce clito gonflé de désir, deux de mes doigts investissent son sexe liquéfié, je lui pistonne sensuellement le vagin. C’en est trop, elle se débat, serre les cuisses, me tire les cheveux, une véritable furie, elle est extrêmement exubérante, une main sur sa bouche, elle tente d’étouffer ses plaintes qui résonnent dans la maison. Très vite, sa jouissance la délivre, un jet puissant m’inonde le visage, impossible de tout capter, je la bois, le visage maculé de sa sève, je reprends difficilement mon souffle. Elle m’arrache de son sexe, me tirant par les cheveux, elle veut unir nos lèvres, elle m’enlace, dans un baiser furieux, gourmand et parfumé de ses orgasmes. Ses mains effleurent mon dos, puis elle s’immobilise, son corps se relâche, apaisé par ses tumultueux orgasmes.
La trêve ne dure pas, je suis projeté sur le dos, quelle force ! Une seconde plus tard, elle se jette littéralement sur moi, je suis sous son joug... Elle prend l’initiative, j’essaie de caresser sa belle poitrine, mais elle me repousse...
— Pas touche ! Laisse-toi aller, je ne veux entendre que ton plaisir, rien d’autre, je vais te dépuceler définitivement.
Décidément mes pucelages sont une source de convoitise... Voilà des années que je rêve de ce moment, et en à peine plus d’un mois j’aurais perdu toutes mes virginités. Elle n’ergote pas, elle me butine le cou, lèche ma poitrine, mes tétons. Ses mains courent sur mon corps, elles sont douces et vives, elles courent de ma poitrine à mes cuisses, mon ventre, curieusement elles ignorent mon sexe, pourtant fièrement dressé, ému de ces douceurs charnelles. Caresses toutes féminines, délicates, je suis sur un nuage, baigné dans une béatitude érotique.
Les yeux clos, je me laisse aller aux caprices voluptueux de cette créature féline.
Lorsqu’une chaude humidité me fait ouvrir les yeux, sa bouche pulpeuse me suce le gland. Cette gourmandise charnelle est magique, elle engloutit sans difficulté ma petite queue et ses noisettes. Elle me suçote, me pompe comme une gloutonne, un doigt titille mon anus et me pénètre, je l’accueille poliment, une chaude effervescence m’envahit.
Son doigt éveille mon ambiguïté, sa bouche me rend folle, mon excitation est intenable, je m’agite comme une anguille sensuelle, mes gémissements n’ont vraiment rien de viril. Devinant l’éminence de mon plaisir, elle abandonne ma verge. Pas pour longtemps, elle m’enjambe, saisit mon petit kiki tout dur et le guide jusqu’à sa vulve.
Doucement, son bassin vient à la rencontre de ma verge, je découvre pour la première fois la douceur d’une chatte féminine. Ma première pénétration hétéro, quelle douceur subtile, je glisse dans cet écrin de velours. Son bassin s’agite, elle frotte sa vulve, entraînant mon pénis dans un subtil massage. Nos gémissements s’accordent dans une symbiose voluptueuse. Il ne lui faut pas longtemps pour avoir raison de mon désir, je jouis trop timidement. Elle accélère, se démène comme une diablesse, profitant des derniers instants de ma rigidité, pour se libérer de son troisième orgasme dans un feulement animal.
— CRrrOhhuuioh ! Ouuiiiiii ...
Nos corps rassasiés se détendent un moment. La perte de ma dernière parcelle de virginité ne m’émeut pas plus que ça. Je suis radicalement déflorée, physiquement et intellectuellement. Après un moment, je réalise, je viens de faire l’amour à une femme, et quelle femme, une superbe créature, elle m’a fait découvrir son sexe, son odeur, le goût de son désir, et ses orgasmes. Que dire de sa sensualité, de ses divines caresses, féminines, altruistes.
Heureux d’avoir enfin perdu ce pucelage hétéro, en revanche, la jubilation n’est pas au rendez-vous, je ne suis pas déçu, non, juste désabusé...
Depuis le temps que je l’attendais, mon émotion n’est pas à la hauteur, mon hétérosexualité n’était qu’une légende, Philippe a révélé ma vérité... Je suis homo, point à la ligne. Ma libido ne connaît qu’une convoitise, les hommes et leurs sexes, les magnifiques orgasmes qu’ils m’ont offerts, ne souffrent d’aucune comparaison avec le timide plaisir que je viens de ressentir...
Mal à l’aise, c’est évident, Dania a remarqué ma déception, je dois me faire pardonner, elle n’est pas en cause, je suis seul responsable. Alors qu’elle commence à ouvrir les yeux à son tour, nous échangeons un baiser où se mêlent les effluves de nos voluptés. Je veux lui parler, elle le devine, son doigt sur mes lèvres...
— Ah non, je vois à tes yeux, tu vas encore t’excuser... Nous avons fait l’amour, ce n’est pas ce dont tu avais rêvé... c’est le risque lorsqu’on idéalise trop ! Laisse-toi du temps, et comme moi un jour tu apprécieras les deux versants de ta sexualité, moi, j’ai bien aimé...
D’un bond, elle se lève, nous partons nus vers la cuisine, tous les deux avec de grands sourires. Ma sœur nous observe.
— C’est plutôt l’heure de déjeuner, vous êtes trop souriants pour être honnêtes ...
Ma sœur nous observe...
— Ah mais, je comprends, Ouuuulalalala... Dania tu viens lui faire perdre ce qui restait de son pucelage... Eh ben, ma salope... Bravo... Quant à toi mon petit gars, ça va te coûter un bras, tu vas nous payer la prochaine bouteille lorsque nous irons en boîte...Je vous laisse, j’ai un rencard, je rentre en fin de soirée, bises !— Bises, à plus.
Ma sœur s’amuse de notre aventure. Après un petit encas, une sieste, un petit tour à la plage et nous regagnions la maison à vélo. Cette première nuit avec Dania, un superbe cadeau, inattendu, je la dois à ce gros con et à mon spleen. Elle est revenue dans mon lit par intermittence... Puis au bout de quelques nuits, nous n’avons plus fait l’amour, nos ébats se sont limités à des caresses...
Nous avons beaucoup bavardé, la sexualité notre principal sujet... Ce fut très instructif, j’ai appris comment elle avait découvert son attirance pour les filles, ses premières aventures. Elle en parle librement sans inhibition, sans honte, comme elle aime le dire ; certaines sont belles et blondes, moi je suis gouine et black, c’est mon karma... Son vécu me rassure, la décontraction avec laquelle elle en parle, me déstresse, me libère un peu.
Depuis le départ des parents, l’ambiance s’est résolument détendue. Le soleil est de la partie, à la maison, nous nous baladons quasiment à poil du matin au coucher du soleil, une chance le terrain nous garantit une intimité totale, avec ses hauts murs en moellons.
Le premier samedi du mois d’août, après un début de soirée et un dîner bien arrosé, nous débutons une partie de poker, avec pour mise des allumettes... Un moment plus tard, l’ennui gagne mes compagnes, elles proposent de pimenter le jeu, celle, ou celui qui perdra aura un gage, que les deux autres choisiront. La partie se joue en dix tours, le perdant sera celui qui compte le plus de défaites... Je ne suis pas favorable à cette nouvelle règle, d’autant que je suis un piètre joueur...
La partie commence d’entrée très mal pour moi, je perds les deux premiers tours... Les salopes, je suis certain que c’est un coup monté, je ne sais pas ce qu’elles mijotent, mais sûr, elles l’ont prémédité... La chance me sourit, du moins les cartes, elles perdent, les cinq tours suivants, je suis à égalité de défaite avec ma sœur, deux partout, Dania trois... Ma chance ne dure pas, je perds deux fois de suite, le dernier tour est crucial, mais je peux encore être sauvé en cas d’égalité avec Dania... Ça ne sera pas le cas, je perds, les cartes ne sont pas mes alliées...
D’une seule voix, elles m’exposent mon gage... Ce qui confirme la préméditation... Elle me propose de me féminiser, me travestir... j’accepte sans conviction !
Le lendemain, au petit déjeuner, elles précisent les détails de mon gage, elles vont pendant le reste de la semaine me transformer en fille, après quoi je devrais sortir avec elles en discothèque, le samedi suivant... Très remonté, et sur un ton agressif...
— Il n’en est pas question, vous avez vu le résultat de ma dernière sortie en discothèque, je pense que vous vous en souvenez, et vous voudriez en plus que je me travestisse, non ce n’est un gage c’est un suicide... Allez vous faire foutre...— Calme-toi, ce n’est qu’un jeu, tu ne seras pas seul, nous serons avec toi. Le club où nous voulons t’emmener n’a rien à voir avec la boîte de l’autre jour, ce n’est pas un club de vacanciers. La clientèle est éclectique tous les genres et toutes sexualités s’y côtoient dans la bonne humeur et le respect, demande à Dania, nous avons découvert ce club l’an dernier et cette année c’est toujours aussi fun...— Non et non, vous me faites chier...
Je les plante, je file dans ma chambre... Le lendemain, je sors de la maison en douce, elles dorment encore, pas question de me faire harceler, je connais ma sœur, elle va me promette la lune pour me faire craquer... Je file à vélo direction Saint Martin... Je rentre tard dans l’après-midi, personne à la maison, elles sont certainement à la plage. Finalement, pas de gonzesse au moment de dîner, un petit casse-croûte et vers vingt-trois heures, je file dans ma chambre bouquiner.
Je dors... Lorsque Dania se glisse dans mon lit et colle à moi, la sensation de son corps encore frais de la douche est délicieuse. À peine ai-je ouvert les yeux, elle me branche sur mon refus. Le débat s’éternise, elle insiste lourdement, je proteste et refuse tout aussi énergiquement. Je ne sais pas combien de temps dure notre polémique, mais elle ne lâche pas le morceau.
Tout en parlant, elle me caresse, au début de manière discrète, puis de plus en plus sensuelle et son charme opère... Elle n’écoute pas mes objections, elle joue avec ma queue, évidemment, je bande, elle me suce les seins, avant de reprendre le débat, la cohérence de son discours s’en ressent. La lumière blafarde de mon chevet, ne me perd à peine de la voir... Elle jette le drap à mes pieds, glisse le long de corps, avant d’engloutir ma petite verge dans sa merveilleuse bouche...
Le silence, plus de débat, juste les bruits de nos souffles, de sa succion. Je me laisse aller à cette sensualité inopinée, sa bouche est d’une douceur infernale, elle ne cherche pas ma jouissance, elle me déguste avec une infinie douceur.
Ma queue, toujours dans sa bouche, voilà qu’elle relève mes cuisses, les pose sur ses épaules, ce qui pour effet de me surélever les fesses tout en fléchissant mon corps, ce n’est pas confortable...
Pas le temps de me plaindre, elle lâche ma queue, pour lécher mes petites noisettes, sa langue surfe sur mon périnée, avant de fondre sur ma rondelle... Qui ne tarde pas à s’émouvoir... Elle me mange les fesses, glisse sa langue dans mon antre femelle, me voilà gémissant, remuant les fesses, son baiser lubrique est affolant, mais ce n’est que le début...
L’émotion me gagne davantage, lorsque deux doigts remplacent ses lèvres sulfureuses, je m’ouvre pour les accueillir... La salive qu’elle a généreusement déposée lui permet de glisser en moi aisément, elle me pistonne onctueusement, en s’attardant systématiquement sur ma glande...
Quelle belle vicieuse, c’est la première fois que ses doigts sont aussi conquérants... Elle a déjà franchi la barrière de mon bourgeon, mais jamais avec deux doigts, d’ailleurs son intérêt pour ma sensible glande est une nouveauté... La tension érotique s’accroît, sa caresse très localisée devient vite difficilement supportable, mon érection faiblit, des ondes voluptueuses déferlent de toutes parts. Mes petits gémissements se meuvent en couinements, ils n’ont vraiment plus rien de masculin, les yeux clos, je perds pied...
Lorsqu’elle reprend ma verge en bouche, je ne sens plus mon érection, je ne sais pas, mais elle déclenche une réaction voluptueuse, je me cabre, et dans un spasme, je jouis entre ses lèvres, un orgasme violent qui me terrasse... Il me faut un long moment pour reprendre mes esprits.
— Dis-moi, LANA...— Pourquoi, tu m’appelles Lana...— J’imagine que tu t’en doutes un peu, tu jouis comme une gonzesse, voilà pourquoi Lana...— Je sais, je n’ai pas une voix très virile et dans l’extase c’est pire...— Il n’y a pas que ta voix, ce comportement lascif, la façon de bouger ton corps lorsque tu prends ton pied, une vraie fille… Fais-moi plaisir, accepte, c’est une occasion unique, une expérience où tu mettras en accord ta silhouette, ton look et ta sexualité... Nous serons avec toi, je suis certaine que tu vas aimer !— Vraiment, vous êtes deux salopes, vous manigancez ce plan foireux depuis un moment, Je veux bien me transformer, je ne suis pas chaud pour aller en club comme ça... je ne veux pas me retrouver dans une situation pourrie, comme l’autre jour.— Impossible dans ce club, la clientèle est un panel de toutes les sexualités, l’ambiance est super, le tri à l’entrée de la boîte, hyper-stricte. D’ailleurs la moyenne d’âge est plus élevée, que les discothèques pour campeurs...
À demi-mots, j’ai accepté, toujours à hésiter entre deux extrêmes. Dès le lendemain, je deviens leur Barbie, un cobaye... Elles essaient, testent, les coiffures, avant d’opter pour une natte large et courte, mes cheveux longs épais le permettent.
Le maquillage est un art, il devient une torture, lorsque les deux tatillonnes vous maquillent. Elles sont très pros, mais ne cessent de se disputer, sur les couleurs, la quantité de ceci ou cela, un enfer. Là encore, les essais sont nombreux. Après pas mal de débats, elles tombent d’accord. Les sourcils épilés, affinés, du mascara, du fard à paupières, le fond de teint discret, le blush et du rouge pour mes lèvres. En plus de la technique, il faut un arsenal de produits ! Enfin, elles s’accordent, elles tiennent le bon maquillage...
Le corps maintenant, une épilation intégrale, soigneuse, mes rares poils sont éradiqués à quatre mains, il n’y a pas que des tortures, avant l’épilation, elles m’ont douché, elles sont occupées de moi comme d’un bébé... Après toujours à quatre mains, mon corps entièrement massé, avec une huile hydratante, un délicieux moment...
L’aspect purement esthétique est acquis du moins, elles savent exactement ce qu’il me faut. Maintenant, le plus pénible, mes attitudes, je dois apprendre à me mouvoir, me déplacer, et avec des talons, ou des semelles compensées, elles hésitent encore. Ma formation est continue, à chaque moment de la journée, je suis analysé corrigé, j’en peux plus...
Je défile dans notre jardin, sur une bande de dallage irrégulier de six ou sept mètres de long. Mes premiers essais en talons de dix centimètres ne sont pas très prometteurs... Je précise, je défile nu, enchaînant les allers et retours... Outre les conseils, j’ai le droit à tout un tas de commentaires plus ou moins humoristiques, voire salaces... Sur ce dallage bosselé, avec des talons je ne suis pas à l’aise, je suis sauvé, les semelles compensées, enfin je mets un pied devant l’autre sans trébucher. Ma démarche s’améliore en un clin d’œil, plus hautes que les escarpins, elles m’allongent les jambes, et me donne une jolie cambrure.
Après deux jours consacrés à la coiffure au maquillage, et à mon allure, vient le temps des essayages, les sous-vêtements... Elles en piochent dans leur collection impressionnante, du sexy au plus classique. Je défile devant elles, en string, bas, et talons aiguilles... Devant mon manque d’équilibre flagrant, elles renoncent, je sortirais avec les semelles compensées, ouf… Les seins à l’air, aucun soutien-gorge n’étant à ma taille, mais l’essentiel n’est là, ma nudité, juste habillée de dessous de dentelle, ma coiffure et mon maquillage... je suis méconnaissable, saisissante, je me plais, c’est nouveau, vraiment sexy...
À suivre…
Diffuse en direct !
Regarder son live