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Lana

Chapitre 10

Travesti / Trans
Vacances sur l’île de Ré, suite.

Préliminaire,
Dix-huit ans, hétéro frustré et vierge, en sept semaines, je découvre l’homosexualité, et mes prédispositions pour cette sexualité, puis, je perds l’objet de mes frustrations passées, mon pucelage hétéro, grâce à Dania, l’amie de ma sœur...Cette dernière virginité perdue, elle me laisse un goût amer, mon hétérosexualité semble n’avoir existé que dans mes fantasmes... Manipulé par ma sœur et sa copine... J’écope d’un gage, je dois me faire féminiser, et sortir ainsi travesti avec elles, en boîte !Malgré le stress, je me plais en fille, je séduis même un jeune mec plutôt pas mal ! Son désir me trouble, m’excite... Devant sa fougue impétueuse, pour éviter d’être démasqué, je lui offre une gâterie buccale...Cette nuit est aussi la fin de ma courte relation avec Dania !
Ma seconde fois en fille,
La plaidoirie de ma sœur est gagnante, je suis convié ce vendredi à une nouvelle soirée T. S. F. À peine ai-je l’information, je me précipite sur le téléphone pour donner rendez-vous à Pierre, malheureusement personne, je lui laisse un message sur le répondeur...
Il ne faut pas perdre temps, nous sommes vendredi après-midi, il ne reste que quelques heures pour devenir femme... Ma sœur orchestre les essais vestimentaires, les deux amies ont bien du mal à se mettre d’accord, finalement le choix se porte sur une robe de ma sœur, en satin rouge, elle fait l’unanimité. Le tissu est splendide, léger, doux, trop court à mon goût... En revanche de face le décolleté est plutôt sage.
Côté pile, la sagesse n’est pas de mise... Mes épaules, mon dos sont totalement nus, il faut atteindre mes hanches pour voir le tissu faire une délicate apparition, et se rejoindre juste au-dessous de la naissance de mes fesses callipyges...L’air sur mes reins me donne l’impression d’être nue, je crains que la ficelle du string ne joue à cache-cache lorsque je marche...Pour mes coaches, aucun doute, je suis parfaitement en phase avec soirée et l’ambiance de la boîte !Pour ma sœur ce soir, les escarpins sont incontournables avec cette robe. Elle les choisit.
— Mon Dieu, les talons sont trop hauts... — Arrête de faire la chochotte, je sais que depuis notre première sortie, tu t’entraînes lorsque tu es seul... Il est quand même temps que tu assumes, et d’ailleurs ils ne font que dix centimètres !

Grillé, une fois de plus ! C’est vrai, je me suis pas mal entraîné... Pas le temps de rêver, elles veulent vérifier si mon entraînement a porté ses fruits... Me voilà arpentant les terribles dalles du jardin, d’après elles, c’est parfait pour vérifier mes aptitudes.Elles ont sorti le grand miroir et un autre plus petit, je me vois sous toutes les coutures, mon reflet me surprend, je suis une autre ! Lors de ma première sortie, j’étais surpris et je me trouvais pas mal, là... Il y a un truc en plus... du sex-appeal, une féminité exacerbée, presque excessive...
Une touche de parfum, un petit collier et me voilà prête. Les préparatifs terminés, nous enchaînons avec un apéro sérieux, suivi d’un dîner plus léger. En attendant l’heure fatidique, elles me font danser sur la musique du radio cassette. Pour elles, pas de doute, je suis au top, une réussite totale, je trouve aussi. Dernières petites retouches de maquillage et juste avant minuit, nous prenons la route, trente minutes plus tard nous sommes devant la boîte.
Comme la dernière fois, un bouchon s’est formé devant l’entrée, il nous faut dix minutes avant d’entrer. L’ambiance est plutôt cool, décontractée, la nuit ne fait que commencer. Il y a déjà du monde, les styles sont des plus hétéroclites, les tenues extravagantes, même provocantes pour le genre féminin, les hommes sont plus classiques...
Pour certains, il n’est pas difficile de deviner leurs orientations sexuelles, ils l’affichent ostensiblement !Impossible d’échapper à l’examen attentif de cette nuée festive. Nous sommes à notre tour, détaillées avec plus ou moins d’insistance, pas un regard agressif, juste de la curiosité, chacun, chacune essayant de déceler une proie ou un rival...
Une hôtesse nous installe, la table surplombe la piste de danse et Dania lui commande notre traditionnelle bouteille de gin et son tonic. Nous trinquons, une fois nos verres vides, nous voilà partis pour la piste.Le volume de la musique va crescendo, le rythme des danseurs s’emballe, la soirée est lancée, la piste se remplit. Je suis le rythme timidement, marcher avec des talons est une chose, danser nécessite un soupçon de dextérité supplémentaire !
Quelques pauses et gin tonic plus tard, toujours pas de Pierre ! Il est une heure du mat, je commence à me dire qu’il ne viendra pas ! Quand deux mains se faufilent sous le satin de ma robe à la hauteur de mes hanches !Je me retourne l’air mauvais, réminiscence de ma première sortie en discothèque de cet été...
— Pierre, tu m’as surpris, j’ai failli... — Me gifler, bonsoir tout de même Lana, ta robe est un pousse-au-crime... Sans un garde du corps, tu risques les pires outrages... — Je vois, je fais pute !— Non, absolument pas, tu es sublime, très sexy, juste une peu provocante, si tu vois ce que je veux dire ! Allons prendre un verre au bar, on ne s’entend pas ici.
Il m’entraîne vers le bar, transperçant la fourmilière en transe. Il réussit à trouver un modeste espace libre et un grand tabouret, gentlemen, il me l’offre.Pendant qu’il commande, je m’assois avec difficulté perpendiculairement au bar dans ce créneau étroit. Un moment plus tard, nos cocktails en mains nous trinquons.La foule le plaque irrémédiablement contre mes genoux, pour lui donner un peu d’espace, j’écarte les cuisses le plus possible, il s’y insère naturellement. Il me regarde comme un enfant convoitant sa gourmandise préférée, terriblement gênée, je suis contrainte de baisser les yeux.L’ouverture de mes cuisses a fait remonter ma robe déjà très courte, et laisse entrevoir la blancheur de mon string, prenant conscience de mon impudeur, une bouffée de chaleur me cramoisie les joues... Il sent mon malaise et tente de faire diversion.
— Je m’étais résigné, je ne croyais plus à ton coup de fil... Alors quand j’ai écouté ton message tard ce soir, le temps de me préparer à toute allure et me voilà, il était hors de question de te rater !
Tout en échangeant des banalités, il pose son verre sur le bar, se penche, liant ses mains à mes genoux. Nos visages ne sont qu’à quelques centimètres, il s’approche et dépose un court baiser sur mes lèvres. Alors qu’il abandonne ma bouche, sans me quitter des yeux, de la pulpe des doigts, il amorce une douce avancée sur la peau nue de mes cuisses... L’effleurement de mon épiderme me provoque instantanément une érection, et la panique...
Une chance, l’ourlet de ma robe trop tendu le stoppe... Pas longtemps, ses mains plongent à l’intérieur de mes cuisses et reprennent leur progression sensuelle... Je panique, mon érection est terrible !!!Mon trouble est palpable... Dans un dixième de seconde, il va découvrir ma vérité...Découvrir mon imposture, tous mes neurones sont en ébullition, toutes les options possibles défilent dans mon esprit, aucune ne me contente.Je bloque ses mains fermement, il n’insiste pas, s’incline devant mon barrage, je m’approche au plus près de son visage...
— Pierre, au-delà, l’illusion s’envole, ma vérité biologique risque de te décevoir...
Il me regarde perplexe... Et puis merde, je risque le tout pour le tout, il ne va pas faire de scandale ici, dans ce club ! Je libère sa main... Les yeux dans les yeux, sans un mot, sa main reste immobile, une seconde... Deux... Trois... Insoutenable, insupportable...J’essaie de me convaincre, s’il fréquente ce genre de boîte, il est forcément tolérant sexuellement, curieux... Il reste de marbre... Immobile le regard insaisissable !Un frémissement sur ma cuisse... il reprend son cheminement, une bouffée d’angoisse me submerge, il tangente la dentelle de mon string... Une poignée de secondes plus tard, ses doigts épousent parfaitement le modeste relief de ma verge intimidée... À présent, il sait, il sent ma particularité inhibée. Son silence me glace, je crains son aversion, de me faire rejeter... Ce maelström d’émotions est insupportable, je suis au bord des larmes !
Lorsque ses lèvres se posent sur ma joue, mon visage s’illumine... Je ne serai pas humilié !
— Cette particularité est tout à fait séduisante, ne perdons plus notre temps, viens, je t’enlève, nous allons chez moi...
Sans réaliser réellement, je réponds par un timide :
— Oui...
C’est le seul mot qui me vienne et que j’arrive à prononcer ! Nous avalons nos cocktails d’un trait, après tout va très vite, il m’entraîne vers la sortie. J’essaie à grand renfort de gestes de faire comprendre aux filles qui m’observent de loin, que je pars, difficile de savoir si elles ont compris !Nous voilà dehors, il m’entraîne dans son sillage, nous arrivons près de sa voiture, un joli coupé Lancia qui a déjà bien vécu, sympa tout de même. Il est galant et m’ouvre la portière. Nous voilà en route, direction de La Flotte et son repaire.
Le trajet est silencieux, quelques échanges de regards et sa main qui caresse ma cuisse par intermittence. Moi, je suis horriblement stressée. Ce scénario est complètement fou, nous ne nous connaissons pas, je sais simplement son prénom, et vaguement qu’il travaille dans les bateaux à La Rochelle, je ne connais même pas son âge. Notre relation est vieille de trois heures au plus, nous avons partagé quelques slows, un cocktail, il m’a tripoté plus que de raison, il connaît mon secret, la fille qui la sucé lors de notre première soirée, n’en est pas une !Je ne nie pas une certaine euphorie, mais elle est tempérée par mes craintes, que son désir s’estompe face à ma réalité nue, de ne pas être à la hauteur...Une demi-heure plus tard, nous sommes devant un portail ouvert, la voiture s’engage dans une allée sombre, au fond une villa.
— Dis-moi, ce n’est pas un peu grand pour un bungalow.— Attends un peu, là, c’est la maison de mes grands-parents, mon bungalow est plus loin derrière les pins.
La Lancia contourne une rangée de pin par la droite, roule encore une vingtaine de mètres, et nous voilà devant une toute petite maison, il se gare à côté.
— Voilà, mon bungalow.
Une fois sortie de la voiture, je contemple la petite maison en bois. Deux fenêtres de chaque côté et la porte au milieu, je me laisse entraîner. La porte ouverte, il actionne l’interrupteur, l’éclairage est tamisé, le clic-clac ouvert, le salaud, il a prémédité son coup !Je lui fais la remarque, et du tac au tac il répond :
— Depuis notre rencontre et sa divine conclusion, tu m’obsèdes. Je n’ai qu’une envie te revoir... Je n’ai pas cessé de me questionner sur cette attirance. Dès notre premier slow, tu m’as troublé... Maintenant, je sais pourquoi, ta particularité m’excite, terriblement !— Pour être franche, lors de notre rencontre, c’était ma première fois en fille... Et ce soir, la seconde... Tout à l’heure sur le tabouret, le temps s’est arrêté, j’étais perdue... Je craignais ta réaction, mon envie l’a emporté, alors j’ai pris le risque.— J’imagine que ça n’a pas été facile de te dévoiler ! Je suis flatté de ta confiance.
À peine ma phrase terminée, nous nous enlaçons tendrement, presque timidement, j’aime son baiser, il transpire de son désir pour moi... Je prends l’initiative, je lui arrache son polo, je glisse vers son torse poilu, je taquine des lèvres un téton au passage.Presque à genoux, je déboucle son ceinturon, déboutonne son pantalon, baisse le zip de sa braguette, le pantalon choit sur le sol. Face à moi, sa belle verge toute bandée, très veineuse et malheureusement trop poilue. Une fragrance de mâle émane de ce beau barreau bien régulier et d’une longueur honnête sans plus.
Un coup de langue humide sur le frein, un baiser encore plus humide sur le bout du gland, et doucement, millimètre par millimètre, son vit pénètre ma bouche. Le gland a à peine flirté avec ma muqueuse, qu’il manifeste sa satisfaction, sa respiration s’emballe, puis il gémit timidement... Sans abandonner ma caresse, je bataille d’une main pour délasser les bretelles de ma robe dont le nœud est caché derrière mon cou ! Voilà je m’en suis libéré. La queue de Pierre encore en bouche, je gesticule, j’aide ma robe à descendre, sans trop d’efforts elle finit sur mes cuisses. J’abandonne cette verge appétissante en léchant de sa hampe. Je prends la direction de son nombril tout en me relevant, à présent ma robe gît sur sol, quelques déhanchements plus tard, mon string lui tient compagnie.
Debout face à lui, je m’expose nue juchée sur mes escarpins, j’expose ma singularité... Je le provoque, j’ai besoin de savoir s’il désire autant l’androgyne nu, que la travestie qui l’a sucé...Pas de réponse formelle, mais un nouveau baiser enthousiaste, cette fois, ses mains sur mes fesses nues ne sont inactives. Serrées contre lui, nos verges bouillantes flirtent, son excitation est communicative.Derrière lui, le lit, je le pousse, sous la pression de mes mains, il se laisse choir en douceur.À genoux entre ses jambes, j’embouche sa queue, je suce cette belle gourmandise, je prends soin de l’enduire généreusement de ma salive. En catimini, je crache sur le bout de mes doigts et m’oins la rondelle...
Il est à point, la verge tumescente, je l’enjambe, délicatement jusqu’à le chevaucher. Mon initiative le surprend, je saisis sa verge d’une main et la guide vers mon antre sodomite. Je frotte ma vulve anale sans vergogne à l’aide de son pal rigide comme un morceau de métal !Le garçon bien que très excité, est un peu fébrile, sans doute parce que je conduis nos ébats depuis notre arrivée, il n’y est pas habitué, moi non plus...
Quelques pressions de mon bassin, et le flirt appuyé avec ce gland devient plus invasif, ma fleur indécente s’ouvre, une nouvelle pression et ce gland effronté dompte mes sphincters ! En un court instant, une petite douleur me surprend, il est plus large que je l’imaginais. L’excitation, j’ai précipité ma pénétration, je ne laisse rien paraître, lentement, je me pénètre jusqu’à sa garde. Un sourire m’illumine, fière de m’être enfilé aussi naturellement qu’une femelle, mais pas seulement...
Quelques secondes suffisent à nos chairs libidineuses pour s’apprivoiser. Mon bassin s’éveille naturellement, il se balance dans un coït sensuel. Pas un mot, juste d’infimes soupirs ou gémissements, et nos regards brillants de concupiscence.Voilà qu’il s’enhardit, il caresse ma poitrine, et fait connaissance avec mon clito bandé, qui se balance sur son ventre velu. Mes tétons proéminents l’intéressent, il les tire, les vrille, j’adore, j’adore qu’il me touche. J’augmente le rythme de ma formication, je veux qu’il jouisse au fond de moi, comme il le ferait avec une de ses conquêtes féminines.
Sa respiration se hache, il m’agrippe fermement la taille, encourageant ma chevauchée lubrique. Il s’abandonne aux préludes du plaisir, un ultime coup de reins, son dard planté au fond de ma chatte sodomite, m’ensemence. Sa jouissance est presque silencieuse, juste une respiration intense, je perçois à peine les spasmes de son éjaculation. Trop content de m’avoir fait jouir, je lis dans son regard lumineux sa satisfaction.
Il me caresse doucement mes seins, puis le ventre, timidement il pose une main sur mon sexe tout dur, délicatement, deux doigts me décalottent et amorcent une douce masturbation, il accélère un instant, je me trémousse toujours empalée sur sa queue.Je commence à gémir, il m’astique le gland sans ménagement, comme j’aime. J’essaie de modérer mes miaulements par peur de l’effrayer, mais au contraire, ça l’excite, je sens sa bite m’emplir de nouveau de sa rigidité.
C’en est trop pour moi, dans un dernier feulement, je jouis, franchement il n’a rien de masculin. J’éjacule comme souvent en une multitude de petits jets, je le macule du ventre à la poitrine. Repue, je me laisse choir sur lui, enlacée contre ce corps viril, poilu, je savoure un instant mon orgasme. Lui tout en me caressant les fesses...
— Tu avais très envie de moi !— Prétentieux, j’éjacule toujours abondamment ! Mais, oui tu m’excites pas mal...
Je suis certain que tu ne vas pas me croire, mais j’ai découvert la sexualité il y a tout juste deux mois. Avant je me pensais hétéro bien qu’intégralement puceau... Une semaine a suffi à me convertir, à me faire découvrir ma véritable nature. Tu es mon troisième amant, et le premier que je séduis en femme.Je suis certaine que si j’étais en garçon, tu ne te serais pas intéressé à moi et encore moins invité à danser...
— Oui, peut-être, c’est difficile à dire, ce club me permet de rencontrer des partenaires différents, libérés, libertins, le plus souvent des femmes et plus rarement des hommes. Mes expériences avec les hommes sont timides, je ne suis pas à l’aise, avec toi, je découvre un charme ambigu, une féminité si particulière, c’est très excitant.
Dans ce club, je peux vivre ma sexualité dans l’anonymat, sans tabou, au grand jour j’en serais incapable ! Tu es la première travestie que je rencontre...
Il me saisit par la taille, retourne mes 56 kilos comme une plume et me dépose à la place qu’il occupait juste avant. Il relève mes jambes sur ses épaules, sa main guide sa verge turgide, et sans mondanité, il m’embroche d’un trait avec une facilité déconcertante, doucement il prend possession de la chatte de sa femelle.
Pas besoin d’acclimatation avec cette queue virile, nous avons déjà domestiquée.Je sens sa vigoureuse présence, posément, son outil fourrage mon vagin de travesti. Il me possède, me baise les yeux dans les yeux, il épie le fruit de son lent coït.Il alterne douceur et virilité. Agrippé à mes épaules, il cherche à me soumettre voluptueusement avec sa délicieuse verge... Pierre est comme Jacques, le mature, un sensuel, un mâle qui apprécie le chemin qui conduit au plaisir, qui aime le partager, rien à voir avec mon initiateur, l’égoïste fornicateur au membre insatiable...
Ma queue fièrement dressée, débande un peu, elle éclipse sous l’émoi de mon étui femelle. La délicieuse emprise de ce dard fornicateur, me fait couiner comme une catin, sans aucune pudeur, je clame ostensiblement le plaisir de me faire baiser...
Mes deux premières fois, avec Pierre, ont été rapides, il a joui assez vite.La règle ne se confirme pas, cette troisième fois s’éternise pour mon plus grand plaisir. Le temps passe et sa virilité me pourfend, alternant cadence et profondeur. Nouvelle position, cette fois il me prend en levrette, agrippé à mon cul charnu, il me pilonne avec rage, sa verge ressort avant de replonger son entièreté dans ma vulve sodomite dilatée.
Cette position affole tous les mâles, elle décuple leur virilité, dans mes anciens fantasmes hétéros, j’en rêvais moi aussi... Il m’enfile toute sa longueur, je suis à sa merci, ma glande magique est malmenée, chahutée par ce coït vigoureux. Je suis submergé par l’intensité de ce plaisir insidieux, je lâche prise, je perds toute décence... Je me débats, je gémis, j’avoue ma féminité indécence... L’animal s’éveille, son coït devient plus sauvage, m’entraînant dans une spirale voluptueuse !
Des vagues incendiaires me submergent, sensations puissantes à la limite du supportable, j’essaie de ralentir sa copulation frénétique, je me débats pour échapper à ce supplice divin... L’hypocrite créature, je ne veux surtout pas qu’il s’arrête ! Mes gémissements redoublent, sauvages comme ses coups de verge. Des ondes magiques se propagent, me transpercent, m’enveloppent. Mon corps tout en entier s’électrise, je jouis... Un orgasme intense, ma liqueur s’écoule de mon clito tout flasque !
De nouveau, un mec que je connais à peine, fait jouir la femelle qui sommeille en moi, il n’a rien fait de particulier, juste un peu d’attention, quelques caresses et des baisers... Il accepte ma féminité travestie !Son sexe n’a pas de dimensions exceptionnelles, sa largeur peut-être, il y a autre chose !Encore baignée dans les effluves de mon orgasme, je rêvasse... Comment est-ce possible ? Est-ce le fait de ressentir très fort son envie, ou ce que Jacques appelle le feeling !
Je rêve alors que lui n’a pas encore joui, il n’a pas cessé son coït, il m’enfile toujours avec le même entrain passionné. Je vois une petite lueur de fierté dans ses yeux, je pressens dans sa fornication enthousiaste une volonté d’atteindre enfin le septième ciel à son tour.Sa copulation semble interminable ! J’espérais son orgasme... Et de nouveau, je suis gagnée par la volupté de ses coups de bite. Ce pénis conquérant me fait couiner comme une gourgandine, je vocalise, pire encore, j’implore,
— Oui, oh oui, plus fort...
Ses coups de queue redoublent, mon corps vibre de toute part, gagné par une sorte de transe lubrique. Je flotte, je perds toute maîtrise de mon corps, mes gémissements annoncent un orage charnel dévastateur. Les spasmes se multiplient, m’agitent, le dernier m’est fatal, je jouis d’un orgasme fulgurant, dévastateur, inconsciente, pâmée, extasiée...
Il a joui sans doute en même temps, je ne sais pas, je ne m’en suis absolument pas rendu compte, je suis dans la brume, combien de temps suis-je restée à planer ! Aucune idée, comment décrire cet instant, je ne trouve pas les mots... merveilleux¯! Il m’a fait jouir trois fois dans la même heure, d’abord du bout des doigts, les deux autres en m’enculant, sans fantaisie, simplement avec sa surprenante verge et son désir si communicatif !
Ma lucidité retrouvée, je lui confesse mon étonnement, trois orgasmes successifs, alors qu’il n’a joui qu’une fois ou deux ! Je m’inquiète... Je ne l’excite plus déjà !
Pierre me rassure, je ne suis pas en cause, c’est sa nature, lorsqu’il a joui une première fois, sa solide érection se prolonge sans qu’il puisse atteindre l’orgasme. Timidement, il me demande de ne pas me formaliser, puis il m’avoue qu’il jouit plus facilement d’une bonne fellation... Il adore se faire sucer, jouir dans une bonne bouche c’est son nirvana.Alors, devinez, je l’ai sucé, longuement, passionnément, avec gourmandise. Je l’ai suivi, espérant passer un moment agréable et qu’il me baiserait gentiment une fois ou deux avant de m’éconduire. Les douceurs de ma bouche et ses érections tenaces ont prolongé ce moment. Pour être honnête, mes orgasmes multiples n’y sont étrangers non plus...
Pierre n’est pas un amant très inventif, en revanche il est un doux sensuel, ce n’est pas un acrobate. Il est simple, la levrette et le missionnaire le contentent. Sa verge certes plus modeste que mes deux seuls amants compense par son endurance et une habilé très jubilatoire.
J’ai passé trente-six heures au lit avec lui, il m’a baisé souvent et longtemps, il m’a donné cinq nouveaux superbes orgasmes, il m’a même gratifié d’une fellation, j’ai joui dans sa bouche ! J’ai cédé à son vice, je l’ai régalé de ma bouche, il m’a remercié en m’offrant à trois reprises son nectar.
Notre seconde nuit consommée, dans la matinée, alors que j’ouvre les yeux, je sens rapidement un malaise, il est stressé, inquiet... Peut-être est-il repu, il a assouvi son fantasme, il s’est fait un travesti... Finalement, il me confie la nature de son malaise, sa famille arrive en début d’après-midi, il craint d’être vu avec moi, la tarlouze travestie¯!
Bien que je ne dise rien, il comprend immédiatement à ma tête, que je n’apprécie pas. Il s’excuse, il n’avait pas prévu que nos ébats s’éterniseraient aussi longtemps. Je lui plais énormément, il veut me revoir ! Mais notre relation devra être discrète, il ne peut pas prendre le risque d’être reconnu avec moi, le trav !
J’étais prête à prévenir ma sœur que je prolongeais ma partie de jambes en l’air, et bing, la grosse claque ! C’est vrai, j’assume avec difficulté ce que je suis devenu... Mais tout de même, un peu de franchise, il lui suffisait de me dire que je devais partir avant... Là, je sens qu’il a honte, il s’en veut d’avoir baiser avec moi !
Dommage pour lui, mais pas question d’entretenir une relation avec un mec de presque trente ans, qui baise incognito des petits pédés dans l’anonymat d’un club ou lorsque papa et maman sont absents, juste pour préserver son honorable hétérosexualité !
Malgré ma déception, je m’efforce d’être positive, j’ai séduit ce mec en fille, un beau mec, un hétéro très curieux ! Il m’a donné beaucoup de plaisir, la femelle est ravie, et un peu déçue...
— Pierre, j’ai passé un moment vraiment sympa, mais désolé, je n’ai pas envie d’une relation hypocrite, clandestine, je préfère qu’on en reste là. Je peux passer un coup de téléphone à ma sœur pour qu’elle passe me prendre ?— Je suis désolé Lana, je me suis mal exprimé.— Non, c’était parfaitement clair, il n’y a rien à ajouter, tu me conduis jusqu’au téléphone, s’il te plaît.— Mais je vais te raccompagner !— Impossible, imagine qu’on te reconnaisse en compagnie d’un travesti...
Il me conduit jusqu’au téléphone, vingt minutes plus tard, Mio est devant son portail, il a voulu me faire la bise, je l’ai repoussé. Je cours jusqu’à la voiture, pieds nus, les escarpins à la main... Je suis dans un état lamentable, les cheveux en vrac, le maquillage délavé, je n’ai pour seul vêtement, que ma robe froissée, sans string, je ne l’ai pas retrouvé.À peine la portière refermée, reproches et questions fusent des deux tigresses !Je jette un œil dans le miroir de courtoisie, j’ai une sale tête, un jour et deux nuits de sexe intense, pas mal d’alcool, très peu mangé et sans même me doucher. Je suis à plat, mais j’avoue que malgré ce clap de fin merdeux, j’ai pris mon pied...
Bien sûr, je n’échappe pas au récit de ces deux jours, les filles sont rivées à mes lèvres.
— La féminisation te réussit, tu étais superbe, en plus tu te fais baiser comme une reine. Quel contraste avec le frangin frustré avec ses frusques à chier !— Je ne sais pas pour toi, mais la partie de baise de ton frangin m’a franchement excité...
Une fois à la maison, elles m’abandonnent, j’en profite pour filer sous la douche. J’en ai vraiment besoin, deux jours sans douche, à baiser, je sens la sueur, le foutre, la salope, il est temps de me récurer soigneusement.Les jours passent et nous rapprochent de la fin des vacances, dans moins d’une semaine mes parents viendront nous rechercher et fermer la maison. Pour moi, cette dernière semaine, ce sera repos total... D’ailleurs, c’est plus que nécessaire, je suis à plat, j’ai perdu quelques kilos, maintenant bons repas, bronzette, et de grandes nuits de sommeil.
Mes parents arrivent le lendemain du départ de Dania. Les adieux tristounets, ce qu’elle m’a fait découvrir est tellement important dans la vie d’homme, enfin pour l’état civil. Elle m’a surtout beaucoup éclairé sur la sexualité, les désirs, les émotions, je lui dois beaucoup.Ma sœur a un petit coup de blues après le départ de sa colocataire et amante à mi-temps ! Elle me propose de me coiffer pour se changer les idées. J’ai le droit à un shampoing éclaircissant, elle se détend en tressant ma chevelure...
Ma coiffure finalisée, elle me propose de souligner mes paupières d’un léger trait de khôl, trouve que cela me va bien. Elle a raison, juste une infime touche d’ambiguïté. Ce sera mon nouveau look désormais. Bien loin d’assumer à 100 % ce que je suis devenue en moins de trois mois, au moins, je me dois d’être honnête avec moi-même et je veux l’être avec les autres, ce look sera donc mon premier pas. Que de changements radicaux en si peu de temps. Le lendemain, la natte et le khôl ne sont pas du tout du goût de ma mère, ma sœur et même mon père prennent ma défense.
— Il est grand temps que tu le laisses faire ses choix, il rentre à la fac, ce n’est plus un gamin.
Ma mère abdique, contrainte par cette coalition, je ne pense pas qu’elle ait dit son dernier mot, pour le moment elle se concentre sur l’hivernage de la maison. Me voilà de retour dans la banlieue parisienne, à Rueil dans l’appartement familial. Deux jours plus tard, un coup de fil de Philippe, il me donne rendez-vous à 21 h dans notre pub habituel du centre-ville. Depuis son coup de téléphone, je suis fébrile, j’appréhende nos retrouvailles...
Ce mec m’énerve, il me siffle et j’accours, c’est comme ça depuis notre enfance. J’ai bien l’intention de ne plus être son jouet, j’aimerais qu’il soit un amant attentif, sensuel...Je prends soin de me doucher, une toilette soigneuse, et même la petite noisette de gel, au cas où... J’ai galéré pour me coiffer, finalement ce n’est pas si mal. Je vais le surprendre, j’ai perdu trois kilos et je suis bronzée intégralement, des détails, mais ils mettent en valeur mes reliefs, et puis il y a mes cheveux plus clairs, plus longs, la natte et le khôl !
Je veux qu’il voie mon évolution, qu’il comprenne que j’assume mon côté androgyne efféminé et la sexualité qu’il m’a fait découvrir... Avant mon départ, ma mère me jette un regard, il en dit long sur ce qu’elle pense !Je cours, il m’attend...
À suivre...
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