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Lana

Chapitre 11

Cohabitation

Travesti / Trans
LANA
Chapitre 11, La cohabitation,
Ma légende hétéro s’est définitivement désintégrée, mon aventure Dania, une exception qui confirme mon indubitable homosexualité, quant à mon comportement au lit avec les hommes, il n’est pas seulement passif, ma nature se révèle, je deviens une véritable femelle...Mes expériences de cet été m’ont donné un soupçon de confiance, j’assume mieux ma néo-sexualité... Quant sera-t-il lorsque je retrouverai Philippe !
La rentrée et nos retrouvailles,
Fin de la première semaine septembre, je suis de retour dans ma banlieue, après mes longues et enrichissantes vacances. J’ai rendez-vous avec Philippe...À 21 h, comme prévu, nous nous retrouvons dans notre pub. Il est surpris par mon bronzage, en général je reviens de vacances, aussi blanc qu’en partant.Je sens que mon nouveau look l’interpelle, mes vêtements colorés, ma coiffure féminine et le khôl sur mes paupières...
Cependant, son intérêt n’est que de courte durée, il est en effervescence, il va déménager, ses parents promoteurs immobiliers lui mettent un appartement à disposition dans le 5e. Il n’en disposera que vers la fin octobre, lorsque les travaux de rénovation seront terminés. Il prépare son déménagement, il n’a pas beaucoup de temps libres, nous nous verrons plus longuement en fin de semaine.Il revient tout de même sur mon nouveau look, pour me complimenter... Il doit penser que ces touches de féminité sont pour lui plaire...
Il est vrai que mon look et ma tenue, débardeur rose, et short en levis moulant, ne sont pas très masculins. Depuis qu’il m’a initié, je sais qu’il bande pour mon ambiguïté... Après ses compliments lapidaires, j’ai le droit au récit détaillé de sa saga lubrique de l’été. Durant près d’une heure, je l’écoute, dégoûté, en comparaison, mes modestes expériences sont de la gnognotte.
J’essaie en vain d’en placer une, impossible, de lui parler de mes très modestes expériences, il ne m’écoute pas, il se moque de mes vacances, de moi. Lorsqu’enfin son inventaire libidineux s’achève, c’est pour me demander si j’ai les clés du box de mes parents.
— Bien sûr, j’ai les clés pour garer mon scooter, pourquoi ?— Impec, je me disais que nous pourrions y passer un petit moment, tout l’été j’ai bandé en pensant à notre escapade à la campagne.— Ah, tu fantasmes sur moi en baisant des pétasses !— Alan, j’ai très envie de jouir et je n’ai pas toute la soirée, ma mère passe me prendre à 23 h devant la mairie.
— Tu es juste venu tirer un coup, t’en n’as rien à foutre de moi, salaud !— Arrête ton hypocrisie... C’est plus fort que toi, tu commences toujours par refouler tes envies. Je suis certain que tu t’es branlé tout l’été en pensant à ma queue, pas vraie ma petite Lana...
Il m’emmerde, oui je me suis branlé plus d’une fois en pensant à lui, à son membre, et alors, ce n’est pas pour cela qu’il a le droit de me baiser m’importe comment...
— Salut, je rentre, je n’ai pas envie de servir de vide couilles !
Je marche d’un pas décidé sans le regarder. Il me suit, cinq minutes plus tard nous sommes devant l’entrée de mon immeuble, je compose le code de la porte d’entrée, il m’emboîte le pas décidé. Nous sommes devant l’ascenseur, j’ouvre la porte, il entre avec moi, décidément il ne manque pas de culot. Je pourrais très bien appuyer sur l’étage de mes parents et le planter là. Son regard plongé dans le mien, il saisit mon poignet et colle ma main sur son membre bandé.
Il me plaque contre la paroi de la cabine et m’enlace, sa langue s’immisce entre mes lèvres, incapable de rester indifférent à son baiser, d’autant que ce n’est que le troisième ou quatrième baiser qu’il m’accorde... ma main glisse spontanément jusqu’à son sexe, dur, bandé... l’envie me gagne, il m’excite...
Après, tout va très vite, ma main quitte son sexe, j’appuie sur sous-sol. Nous marchons jusqu’au box, j’ouvre, j’allume et referme la porte sur ma permissive docilité.
Dans le double box, il n’y a que l’Audi 100 de mon père, mon scooter, quelques étagères et un vieux fauteuil en tissu élimé.Sans perdre une seconde, il se déshabille, son temps est compté, il est juste venu tirer son coup. Nu, à présent, il époussette sommairement le vieux fauteuil, et se pose dedans.D’un ton de mâle dominant:
— Fais-moi voir si tu es toujours aussi bandante à poil, Lana !
Inutile de tergiverser, j’enlève mon débardeur, mon short, il découvre mon string en tulle blanc transparent piqué à ma frangine !
— Waouh, un string, une natte, les yeux soulignés et ce bronzage intégral, tu es vraiment trop bonne.
Nouveau compliment... Il doit sûrement pleuvoir ! Je suis nu debout devant lui, lui assis les jambes largement ouvertes, il s’astique lascivement la queue, d’un air vicieux... Son bronzage intégral est d’une belle couleur, ça lui va bien, impossible de le nier, c’est un beau mec.
Je suis nul, en particulier avec lui, sans moufeter à la moindre de ses sollicitations j’obéis, ma servilité m’écœure. Pour me donner bonne conscience, je me convaincs qu’au moins, il bande pour moi, qu’il me désire, rien n’est moins sûr... Son addiction au sexe, et son besoin viscéral de se vider les couilles en sont plus certainement la cause !
— Approche, j’ai très envie de ta bouche.
J’attrape un vieux carton, le pose devant le fauteuil et me prosterne devant son sceptre, comme une domestique devant son maître.C’est très humiliant, pourtant cela excite, impossible de nier mon envie de retrouver le goût de cette chair turgide. Mes lèvres humides déposent un baiser sur le sommet de son gland, avant de lentement l’engloutir dans ma bouche avide. Je savoure, le parfum, la texture de cette anatomie lubrique.
En quelques secondes de gâterie, mes sens s’éveillent, les souvenirs se ravivent, ils me projettent dans ma folle semaine de dépravation de juin... La bouche occupée sur ce long membre, je bande déjà comme une folle, je suce, je lèche ses grosses couilles, toutes lisses, mes mains s’activent sur la longueur de sa hampe, effleurent ses couilles.Déjà, il geint, se trémousse, je sens les veines de sa verge pulser le sang dans ce corps érectile.Aucun doute, il n’a pas joui depuis son retour, trop occupé par la rentrée et son futur déménagement. Il ne va pas tenir bien longtemps, j’accélère ma turlutte, tout en le caressant, il grogne, se crispe brusquement,
— Aaah, ouiii, je jouis.
Je retrouve sa signature orgasmique, annonçant l’inéluctable, l’éjaculation de son venin, il décharge sur ma langue de longs jets épais, je bois jusqu’à tarir sa source, mon regard dans ses yeux, je lui montre ma langue chargée de son foutre, comme il me l’a appris.
— Lana, ta bouche est encore meilleure que dans mes souvenirs, suce-moi encore, ne me laisse pas débander, je veux goûter à ton cul, il me tarde de savoir si tu es toujours aussi bonne à baiser !
Je me remets à l’ouvrage, sa queue débande à peine, je le suce un court moment pour lui redonner sa rigidité légendaire.
— Mets-toi à quatre pattes sur le fauteuil.
Nous échangeons nos places, me voilà positionnée, les mains sur le dossier, le cul offert.Il pose son doigt enduit de lubrifiant sur ma rosette et sans tarder il l’investit.Comme toujours, il avait tout prévu, le lubrifiant et ma docilité. Une claque bien appuyée me cingle le cul.
— Aaaie !
Je n’ai pas fini de crier, qu’il m’enfile jusqu’à la garde, d’une unique poussée puissante.
— Aaarrrh, brute !
La douleur est aiguë, heureusement elle est brève, mes sphincters brusqués ont perdu l’habitude de ce chibre à la base trop épaisse. Ma souffrance ne l’émeut pas, son coït est en branle, en même temps il me fesse avec fermeté et ça claque fort.
Tout comme son pistonnage, d’amples coups de reins de toute sa longueur... D’une main il tire ma natte de l’autre il appuie dans le creux des reins pour accentuer ma cambrure. Il me bourrine comme un étalon, je suis secoué par ses assauts vigoureux, malgré cela les sensations sont divines, mon érection à son apogée, je couine sérieusement, plus j’extériorise mon émoi, plus il me pilonne.Le bruit des claques sur mes fesses s’est arrêté, ce qui résonne à présent, ce sont ses cuisses et ses couilles qui s’écrasent sur mon cul et mes petites boules, il accélère encore, je couine de plus belle, décidément il est en manque, trop vite, il se libère, bramant comme un animal.
— AAAH... Ouuui... Je jouiiiis, Arrrh.
Tendu comme un arc sous l’effet de l’orgasme, il féconde ma vulve sodomite de sa semence, encore quelques petits va-et-vient, puis il s’arrête sa bite au fond de moi... Vidé. Frustré, j’attrape ma queue, je la branle si fort, si vite... En rien de temps, j’exulte.
— Huuum, Oooh !
J’évacue un peu de ma frustration, une bien maigre consolation, sa grosse queue toujours plantée dans mon cul.
— Quel cul, je vais pouvoir me vider régulièrement, tu es vraiment trop bonne Lana. Désolé, il faut que je file, ma mère m’attend, je dois finir des cartons, avant de repartir à l’appart demain matin.
Il extirpe son dard de mon cul en feu, s’approche de ma bouche, me le plante entre mes lèvres, attendant que je le toilette !Dix secondes plus tard, il s’extrait, s’habille à la vitesse de l’éclair, m’envoie un baiser de la main, relève la porte du box... Sur le cul... Son sperme s’écoule de mon orifice, le mien tapisse le dossier du fauteuil... Bilan de ces retrouvailles, en moins d’une heure, je l’ai fait jouir deux fois, sans aucune attention, zéro conversation, je me suis fait enculer, point !
Il me faut dix bonnes minutes pour revenir dans la réalité, pour oublier ma soumission pathologique, l’humiliation de n’être que son vide couilles.Cette soirée me laisse un goût d’amer... Pourtant elle est la première d’une longue série... Jusqu’à début octobre, le box de mes parents servira deux ou trois fois par semaine de baisodrome et moi, de vide couilles de service.
Je ne vous décris pas chacun de nos rendez-vous, ils sont à l’image de nos retrouvailles ! Il n’a aucune attention sensuelle pour moi, pas même un baiser, ou une caresse ! Évidemment il ne me fera pas jouir.Le timing de ces rencontres est court, son temps est précieux, jamais plus d’une heure... Les préliminaires succincts, du gel, un doigt, et voilà tout. Une chance pour moi, ma période de rodage est terminée... Sa virilité démesurée lui permet certaines fois de me féconder deux fois de suite sans déculer ! Il est fier et souriant quand il réussit cette prouesse, un coq, il me lâche un :
— Qu’il est bon ce cul !
Après un rapide coup de langue sur sa verge, salut, et hop le voilà parti !Je reste sur le cul, ahuri... Immédiatement après son départ, je me masturbe brutalement, pas pour le plaisir, j’ai juste un besoin viscéral d’expulser ma honte, ma frustration...
Je me hais, quelle humiliation, je le laisse m’avilir, aucune réciprocité, je lui vide les couilles un point c’est tout ! Il y a plus malsain encore, je prends du plaisir à me faire posséder, enculer. Honnêtement, malgré ces conditions avilissantes, ses coups de bite dare-dare, m’excitent, m’émoustillent, chacune de ses saillies sont une source de sensations magiques, je suis si proche de l’orgasme... Dommage que cet égoïste ne pense qu’à lui !
Ma relation avec Philippe m’obsède, elle occupe l’essentiel de mon temps !Notre vieille amitié est bien morte, il l’a transformée en asservissement sexuel, avec mon implicite consentement... Depuis l’école primaire, j’ai toujours été fasciné par ce mec, plus grand, plus fort que la majorité...Ma sœur est persuadée que son emprise sur moi est née à cette époque et que petit à petit je l’ai sexualisé inconsciemment... Pourtant jamais nous n’avons eu de jeux sexuels. Il a fallu attendre ce mois de juin dernier. Là, tout a volé en éclat, huit jours de dépravations libidineuses... Mes illusions de puceau hétéro, balayées... Il a réveillé ma véritable sexualité homo, et ma nature femelle.
Vous devez penser que je me répète, ou que je radote, mais mes contradictions m’obsèdent, longtemps après avoir quitté Philippe, elles resteront présentes dans mon esprit dans les moments de doute... Mes aventures de cet été m’ont ouvert les yeux, il n’est pas le seul à pouvoir m’exciter, encore moins à me donner du plaisir. Loin de lui, j’ai découvert une sexualité plus empathique, respectueuse et sensuelle. Je sais que la sexualité n’est pas seulement une relation entre un dominant et un dominé !
C’est à moi qu’il appartient de me remettre en question, assumer mon look efféminé n’est pas suffisant. Je dois m’affirmer sexuellement, être l’actrice de mes désirs, et non subir ceux de mon partenaire, ne plus être un jouet.
Premier lundi d’octobre, la rentrée universitaire. Je me suis longtemps interrogé sur le look à adopter, dois-je reprendre mon look d’hétéro pas très masculin, ou me rendre à la fac avec mon nouveau look et son soupçon de féminité ?Finalement, je conserve mon look ambigu, efféminé, sans excès. J’ai ma natte qui commence à s’allonger et un léger trait de khôl orne mes paupières, c’est suffisant pour affirmer ma singularité et rendre folle ma mère !
Pour les vêtements, je change radicalement de dégaine ! Terminé mes fringues informes aux couleurs tristounettes. Je ne veux plus être transparent. Un perfecto noir, piqué à ma sœur, en dessous, un tee-shirt étroit de couleur vive, un jean taille basse sur un string volé dans la collection de ma frangine une fois de plus et mes éternelles converses, mais cette fois hautes, because, la saison.
Les premiers jours de fac, je découvre des lieux, les professeurs et mes futurs condisciples de première année. Surpris, je craignais que mon look étonne, finalement il est presque banal, les autres étudiants ont des styles plutôt hétéroclites, BCBG, beatnik, ou punk et d’autres plus incertains, bref je me fonds aisément dans cette foule dense et bigarrée.
La semaine suivante, le mercredi, je n’ai pas de nouvelle de Philippe depuis vendredi et notre dernier rendez-vous au baisodrome. Sans news, après dîner, je file dans ma chambre et me mets au travail allongé sur mon lit. Il est plus de 21 h, lorsque j’entends au loin le téléphone sonner avant que ma mère décroche.
— Alan, pour toi, Philippe.
Étonné, il n’appelle jamais aussi tard, j’arrive dans le salon, ma mère me tend le combiné tout en me faisant remarquer l’heure tardive !
— Allo Philippe !— Désolé pour ce soir, impossible de me libérer, nous avions une réunion de chantier avec mes parents. Mais j’ai mieux à te proposer, je t’invite à venir découvrir mon appart, vendredi soir, tu pourras rester avec moi pour la nuit !— Tu me prends un peu par surprise, mais pourquoi pas, seulement je viendrai seulement après dîner.— OK, voilà mon adresse.
Encore une fois, j’accepte et je réfléchis après !Vendredi après-midi fin des cours à la fac, je me précipite sur mon scooter. Une fois à la maison, direction la salle de bain, voilà un petit moment que je ne suis pas sérieusement occupé de moi.Après une toilette méticuleuse, épilation, crème hydratante, un maquillage discret, je prépare mon sac de sport et quelques vêtements. Me voilà en route sur ma vieille Vespa, 21 h 19, je suis devant chez lui, enfin devant son interphone.
— Premier étage en face.
Je grimpe les escaliers, au moment où je m’apprête à toquer à la porte, il ouvre, nu, la gaule presque au garde-à-vous, se jette sur moi, me cloue le bec, me roulant un patin passionné !Je m’abandonne à son baiser, ils sont tellement rarissimes !
J’imagine que pour lui, cela traduit sa joie... Le baiser terminé, j’ouvre les yeux et je contemple, l’entrée, la pièce devant moi, un chantier, un bordel total, des bâches, un échafaudage, des outils, et des pots de je ne sais quoi !
— Lana, la porte de gauche, la chambre, à poil sur le lit.
Le tour du propriétaire c’est pour une autre fois, je m’exécute, la chambre en revanche est quasiment terminée, blanc crème, gris taupe. Un lit géant et un long placard aux portes-miroirs qui occupe tout le mur à sa gauche. Je pose mon sac de voyage, une fois mes habits déposés sur une chaise, me voilà nue, à quatre pattes sur le lit. Il entre à son tour dans la chambre.
— Suce !
La philo, n’est pas au programme, il confirme, j’avance vers sa queue à peine débandée. Doucement, je le décalotte de mes lèvres, je le titille avec la pointe de ma langue tout en salivant abondamment sur son gros membre qui s’épanouit davantage dans ma bouche. Ma langue surfe le long de sa hampe, avant de happer à nouveau son gland, je le tète, l’aspire avec gourmandise, il frémit de mes flatteries, doucement je l’engloutis davantage ce gros gourdin turgescent.
Alors que je turlutte sensuellement sa hampe, il saisit mon visage à deux mains et entreprend un coït buccal, il me baise la bouche vigoureusement, je lutte contre l’envie de dégobiller et l’asphyxie, heureusement ça ne dure pas. Son corps se tend, il grogne de nouveau, d’infimes spasmes agitent sa queue, il gicle, libérant sa jouissance en bramant comme à son habitude.
J’avale au mieux le fruit de son éjaculat important, l’excédent s’écoule à la commissure de mes lèvres. Ses mains me libèrent enfin, ce qui m’évite la suffocation, en amante servile, je le suce encore un peu pour lui rendre son outil rutilant.
— C’est vraiment cool que tu sois venu, je ne me suis pas vidé les couilles depuis vendredi dernier, j’étais carrément en manque, tu vois, tu n’arrives même pas à tout avaler.— Oui, oui, je vois surtout que c’est bien pratique d’avoir une vide couilles à disposition, tu siffles et j’accours !— Oh, je te sens bien cynique ce soir, ouvre le placard de gauche, j’ai quelques surprises pour toi.
Une minute après me voilà devant la porte du placard, je l’ouvre, devant moi, des cartons... Il me rejoint, et m’aide à déballer la multitude d’emballages... À l’intérieur, des fringues, des chaussures... De femme !
— Voilà, tout est pour toi !
Je regarde, stupéfait, que des marques de luxes, essentiellement des dessous féminins, bas, guêpières et strings, les autres cartons, deux paires d’escarpins à hauts talons, quelques hauts et jupes courtes à première vue.
— Allez, ne sois pas timide, essaie !
Je me déshabille pour me prêter à cette séance d’essayage. C’est lui qui choisit, un string rouge, une paire de bas opaques assortis, une guêpière porte-jarretelles de la même couleur, pour finir des escarpins rouges aussi, vertigineux, 14 centimètres !Incroyable, tout est à ma taille, ce mec est sidérant, il connaît tout de moi, enfin, mes mensurations !
Malgré mon apprentissage de cet été avec les filles, il me faut un moment pour trouver l’équilibre avec ces talons tout de même très hauts. J’admets volontiers que cette sensation de grandeur me plaît terriblement, un vertige très féminin, en plus, très valorisant pour mes jambes et mon cul... Je suis sexy !
— Merci, Philippe, comment as-tu fait pour choisir, c’est super beau, mais je ne peux pas porter cela ! Je suis incapable de me montrer en public comme ça !— J’ai simplement regardé la taille de fringues de mec, et je me suis fait aider par une amie, je te la présenterai.
Je tourne la tête vers lui, ses yeux brillent. Assis sur un tabouret contre le comptoir de sa future cuisine, au milieu du souk des travaux, il tripote son long sexe lourd et mou !
— Je trouve que tu es plutôt doué, où as-tu appris à marcher avec talons aiguilles, ça te va à merveille, une vraie femme !— Arrête tes flatteries, ce n’est pas ton style, et puis ça me met mal à l’aise ! Décidément tu as décidé de me surprendre ce soir, tu m’enlaces, tu m’offres des cadeaux et tu fais des compliments, quel mauvais plan tu me prépares sale pervers !— De quoi te plains-tu, à voir ton string, il semble que cela ne te laisse pas indifférent. Et pervers, je ne suis pas d’accord, si je te faisais défiler au milieu des ouvriers, là oui, tu pourrais me traiter de pervers !— Voilà, je retrouve ton imagination lubrique.— Lana, j’ai une proposition, j’aimerais partager cet appart avec toi, que tu vives ici avec moi ! Nous aurions plus de temps ensemble, ça te permettrait de t’émanciper de tes parents, de ta mère, et puis tu serais à côté de ta fac, qu’en penses-tu ?— Franchement, c’est une vraie mauvaise idée, te connaissant, je deviendrais ton réceptacle à foutre, ton vide couilles, sans compter les fois où je te trouverais au lit avec une pétasse, non merci ! De plus je ne vois vraiment pas comment je pourrais justifier ce choix à mes parents. Désolé, il y a trop de points négatifs dans ta proposition, même si je reconnais, qu’un peu d’indépendance vis-à-vis de mes parents me ferait le plus grand bien.
— Je n’ai pas l’intention de faire venir mes maîtresses ici. Si tu acceptes, nous vivrons dans l’appart juste toi et moi ! Nous ne recevrons que nos amis. Tu serais indépendante, c’est l’occasion de t’émanciper, de vivre ta sexualité, ta féminité en toute confidentialité, de connaître de nouvelles expériences... — De nouvelles expériences ?— Alan, tu connais ma passion, mon addiction au sexe, je veux te faire découvrir d’autres pratiques moins conventionnelles. Notre aventure est un excellent exemple, elle a boosté ma libido, elle est une des plus stimulantes que j’ai vécues... J’aimerais beaucoup que tu m’accompagnes dans cette quête voluptueuse, j’ai déjà quelques idées comme l’échangisme, le libertinage...
— Tu veux me faire participer à des partouses ! J’assume difficilement ma sexualité, je ne me vois pas dans une orgie, et puis le sexe n’est pas ma priorité, ma priorité ce sont mes études ! Les expériences sexuelles, ça passe après. Une cohabitation avec toi serait une aventure des plus hasardeuses, tu bouleverserais ma vie encore une fois, sans te soucier des conséquences, égoïste comme que tu es, désolé je ne veux pas prendre ce risque.
— Accepte, je t’en prie. Je suis persuadé que nous trouverons un équilibre. Je ne t’imposerai rien, pense à la liberté que cela t’offrirait, tu serais libre de vivre selon tes choix, tes études, tes projets seront prioritaires. Je m’engage à prendre soin de toi.— Tu n’es jamais à court d’arguments et ce soir tu te surpasses.— Malgré toutes tes promesses, si je vis avec toi, je vais surtout subir ton addiction au quotidien, je vais en prendre plein le c... D’un autre côté, être libre, indépendante... Plus épiée par ma mère, jugée, c’est tentant, et ton appart sera sympa une fois terminé... Mais non, c’est une connerie, tu vas m’entraîner dans des expériences libidineuses, des partouses ! Non, et puis tu es vraiment trop égoïste.
— Je tiendrais mes promesses, pense à la liberté, ça n’a pas de prix...— Je vais faire une connerie, c’est certain, j’accepte de faire un essai pendant un mois, et à la condition, de pouvoir bosser sereinement, et que tu t’intéresses un peu à moi et à mon plaisir... Il faut d’abord que j’en parle avec mes parents, je veux avoir leur accord même si je peux m’en passer ! Si tu ne respectes pas ces conditions, j’arrête tout... — Promis, juré, tu as ma parole...
Je passe la nuit avec lui, j’ai le droit à deux nouvelles saillies bien viriles avant qu’il ne s’endorme. Pour moi, pas d’orgasme, ma seule satisfaction, son désir et sa virilité... Lorsque je me réveille, il dort encore, direction la douche. Je prépare le café. Une fois habillé, je relis mes cours un moment, lorsque sa voix s’élève.
— Lana, au secours !
J’arrive dans la chambre, la couette repoussée, il expose sa verge indécente !
— Je devine quelle sera ma première corvée matinale !— Oh oui, Lana, tous les matins, le top serait que ta bouche me serve de réveil, ce serait somptueux.
Allongée en travers du lit, je l’embouche immédiatement. J’adore la texture de cette chair ardente entre mes lèvres, son odeur, le goût laissé par ses pollutions nocturnes, j’aime ressentir les prémices de son orgasme, jusqu’à ce qu’il libère son nectar sur ma langue. C’est la plus intime caresse, la plus voluptueuse que l’on puisse offrir à un homme, c’est devenu ma gourmandise préférée...Mon prélèvement séminal effectué, je bosse un peu, avant que Philippe décide enfin de se lever.
— Cet après-midi, les ouvriers passent mettre un peu d’ordre avant de terminer le salon et la cuisine la semaine prochaine, tu comptes aborder le sujet quand avec tes parents ?— Dès que je rentre à Rueil, je pense que je pourrai parler avec ma mère.— Très bien, tu me tiens moi au courant...
Avant de rentrer à Rueil en scooter, j’ai le droit à une dernière saillie, il est plus sensuel, moins pressé, et j’ai le droit à de timides caresses, néanmoins point d’orgasme !
Mes parents sont d’abord surpris par cette subite envie d’emménager chez Philippe, ils n’y voient pas d’inconvénient, j’aurai même le droit à une petite enveloppe pour contribuer à mes charges. Ma mère n’en a pas fini avec moi, elle me suit jusqu’à ma chambre.
— Alan, je ne suis pas dupe, depuis ton séjour avec Philippe, tu n’es plus le même et je ne parle pas uniquement de ton look.
Il s’est passé quelque chose entre vous, tu vas encore me répondre que c’est ta vie, ton intimité ! Puisque tu refuses de me parler, j’ai parlé avec ta sœur, elle a fini par confirmer mes pensées. Entre vous, il ne s’agit plus d’amitié, vous êtes amants, enfin si j’en crois ton look, tu es sa maîtresse ! J’ai vu ton évolution ces derniers mois, c’est ta vie, tu as dix-huit ans, malheureusement, je ne peux ni te changer ni te l’interdire... La seule chose qui m’importe c’est ton bonheur et que tu réussisses tes études. S’il te plaît, ne fais pas m’importe quoi et prends soin de toi. Ton père ne sait rien, je ne lui en ai pas parlé, il m’a juste fait des remarques sur ton nouveau look !
— Maman, je m’excuse, j’étais incapable de t’en parler, Philippe est mon amant depuis notre escapade de juin. C’est un terrible cataclysme, je suis tellement honteux, je n’arrive toujours pas à comprendre ni à assumer mon homosexualité, alors t’avouer « Maman, je couche avec Philippe », c’était au-dessus de mes forces. Je n’ai qu’une certitude, je me sens bien, je m’épanouis, j’ai découvert ma vraie nature...
L’émotion nous gagne, nous nous étreignons en larmes. Je savais que ma mère avait des soupçons, en fait elle avait tout compris, je me sens plus léger !Durant la semaine qui suit, je remplis quelques cartons en vue de mon emménagement chez Philippe. Je réfléchis à cette cohabitation, je crains de faire une connerie... Deux semaines plus tard, les travaux ayant encore pris du retard, c’est le jour J. Le samedi matin tôt, Philippe débarque en bas de chez moi, je descends les bras chargés, et en deux allers et retours, avec son concours, mes affaires sont embarquées.
Nous arrivons en fin de matinée à son appart, le trajet nous a pris une bonne heure dans la circulation parisienne. Une fois la voiture aux garées, nous déchargeons et montons mes bagages via l’ascenseur. Nous voilà chez lui et un peu chez moi. Comme d’habitude, il a tout prévu, il me présente les derniers agencements et en particulier, quelques détails qui me sont réservés.
Voilà plusieurs jours que je ne suis pas venu, les travaux enfin terminés, les murs d’un blanc mat lumineux, la cuisine et son électroménager en ordre de marche. La chambre n’a pas changé, seule nouveauté, deux chevets modernes et une commode du même style. Dans l’immense placard, il m’a réservé un côté, lui-même divisé en deux parties, une pour Alan, l’autre pour Lana !
La salle de douche, que j’ai déjà utilisée quelques fois, n’a pas bougé, là aussi, il m’a prévu une place dans le meuble-lavabo où je pourrais ranger mes affaires, il pense à tout.Nous regagnions le coin salon, sur la droite, une superbe cuisine américaine tout équipée, un large bar et ses tabourets soulignent la frontière avec le salon. Un beau parquet ancien vitrifié, le plafond très haut et traversé par une énorme poutre. La visite terminée, nous nous posons sur un beau canapé en toile mexicaine colorée. Derrière le canapé, un grand miroir, en face, une table basse et un fauteuil assorti au canapé, entre les deux, un grand tapis en laine écrue épaisse, sur le côté, un meuble hi-fi et une télé.Il m’offre un café, une fois préparé, il revient et s’assoit à mes côtés...
— Maintenant que tu es installée, je vais te dire ce que j’attends de toi ! Lorsque tu es à l’appart, je veux de tu te fasses féminine, maquillée, et en tenue légère et sexy !— Ça commence, je trouvais curieux que tu n’exprimes pas d’attentes particulières, toi qui prévois toujours tout, en même temps, tu ne me surprends pas pour une fois, mais tu entends quoi, par légèrement vêtue et sexy ?— Une nuisette, de la lingerie fine, des escarpins ou des mules à talon, tu as le choix dans ta garde-robe... — Tous les jours ! Avec le boulot que j’ai et la fac ! Enfin j’essayerais... En revanche, nous sommes bien d’accord, je le fais uniquement lorsque nous sommes seuls, pour toi, hors de question que je m’exhibe devant des inconnus ou que je sorte travesti !— Relax, détends-toi, pour le moment uniquement pour moi, après nous verrons... Tu sais comme ton côté féminin m’excite, pour doper ta féminité, j’ai la solution, mon amie Béatrice est esthéticienne, elle possède un salon d’esthétique à deux pas, elle te conseillera et s’occupera de tous les soins qui seront nécessaires, elle sera ton coach, j’ai vu avec elle, je prendrai tout en charge... — Waouh, la totale, j’en étais sûre, vivre avec toi ne pouvait pas être une simple offre de cohabitation, ce que tu me proposes dès le premier jour, c’est de prendre un virage à 180°. Depuis que je suis revenu de vacances, j’ai essayé de te parler en vain, tu ne t’intéressais qu’à mon cul, si tu veux bien m’accorder un instant, j’aimerais te dire deux mots.
Je lui résume mes vacances, de mon départ en stop, jusqu’à nos retrouvailles. Les filles, ma féminisation, la boîte de nuit... Je me livre sincèrement, mes sentiments, mes émotions, les sensations éprouvées, y compris le plaisir que d’autres ont su me donner. Je lui parle aussi de mon exaltation lors de mes sorties féminisées, maquillée, perchée sur mes hauts talons...
— Oui la féminité m’excite, j’en ai envie, la cultiver est un chalenge qui me motive, mais à mon rythme et je ne veux en aucun cas faire des choses que je regretterais. Je suis Alan, Lana est une chimère éphémère, elle ne vivra que dans le huis clos de cet appart, le reste du temps je suis ALAN.
Dans l’intimité la féminisation me stimule, le vivre au quotidien en public, j’en suis incapable ! Pour mes folies de cet été, j’étais dans un cadre particulier, l’éclairage tamisé, et en sécurité avec les filles ! Dans cette discothèque personne ne me connaissait. Je ne prendrais pas le risque d’être vu en femme, imagine ma famille, mes relations de la fac ! Je suis peut-être androgyne, ambiguë, homo... Mais pour eux je suis ALAN... Pas Lana, une travestie !
— Lana, tu seras Alan quand tu choisis de l’être. Je souhaite que tu cultives ce subtil mélange d’ambiguïté, féminin-masculin, je souhaite vraiment que tu te féminises, mais je n’ai pas l’intention de faire de toi une femme.Ce qui me plaît chez toi, ton ambiguïté, ce qui me trouble, m’excite c’est ce mélange de genre efféminé ! Tes aventures de cet été m’épatent, toi le timide, coincé, depuis juin et la découverte de ta nouvelle sexualité, quel chemin parcouru !En deux mois, tu as couché avec une femme, tu t’es travesti, et tu t’es tapé deux mecs, les bras m’en tombent.Je comprends mieux ce nouveau look et cette petite assurance dans ta voix. En tout cas super, félicitations, nous sommes sur la même longueur d’onde... Si nous passions à un sujet plus léger, que dirais-tu d’un moment de détente, une petite douche tous les deux ?
— Waouh, serais-tu devenu romantique...
Rires...
A suivre...
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