Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Histoire vraie
  • Publiée le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 66 J'aime
  • 2 Commentaires

Lana

Chapitre 12

Travesti / Trans
Lana 12,

Préliminaires,

Philippe, n’a pas changé, ses seuls intérêts, mon cul, ma bouche...
Je le vois uniquement pour des cinq à sept dans le box de mes parents...
Une heure de baise intense, où il prend son plaisir sans aucune réciprocité, c’est glauque...
Oui, très frustrant, néanmoins ses pénétrations éveillent des émotions charnelles si intenses, que j’en oublie son indifférence, son égoïsme, j’aime qu’il me possède !
Après deux mois de baise dans le box, son appart se termine, il m’invite à venir y passer ma première nuit, et me proposer d’habiter avec lui...
Premiers pas, féminisation et libertinage.

Cohabitation, premiers dérapages libertins.
— Que dirais-tu d’un moment de détente, une petite douche tous les deux ?— Waouh, deviendrais-tu romantique !

Il rit...
— Excuse-moi, je me suis mal exprimé, en fait, je pensais plutôt ; « viens avec moi sous la douche que je t’encule ! »— Salaud, tu aurais au moins pu me laisser rêver un instant, c’est sans espoir, tu ne changeras jamais, et moi je marche comme une conne !

Nous filons vers la douche en jetant nos vêtements en chemin. Spacieuse, elle nous accueille sans problème. Philippe ouvre l’eau qui tombe en pluie d’un énorme pommeau, il affine la température, avant de me tirer sèchement par la main pour me coller à lui. Il me serre fort, ses mains entourant ma taille.

Debout contre son corps, le contraste est saisissant, il est grand, ses muscles sont imposants ! Je suis fin, ou fine si vous préférez, une frêle créature en comparaison.
Il n’y a que mon cul charnu qui concurrence ses petites fesses musclées. Quant à nos sexes, la compétition n’existe pas, nous ne sommes pas dans la même catégorie, moi, bite plume et lui, phallus super lourd, sa turgescence contre mon ventre en témoigne...

Pendant que je philosophe sur nos corps, il s’empare de mes lèvres, nos langues s’emmêlent dans un balai sensuel, il effleure mes flancs, je ne résiste pas... L’eau ruisselle sur nos peaux, de ses mains posées sur mes épaules, il m’invite délicatement à rendre hommage à son pieu tendu, ce salaud bande comme il respire !

Je vous assure que ce garçon est hors norme, l’avenir et mes futurs amants, me le confirmeront... Mes futurs amants seront quelques fois bien mieux outillés, d’autres plus endurants, et surtout plus attentionnés, sensuels... Toutefois aucun ne bandera aussi fréquemment, aucun ne sera capable de jouir aussi souvent au quotidien sans jamais faillir...

Pour le moment, je suce, sensuelle et coquine.
Ça ne dure pas, il me prive de ma gourmandise, il veut mon autre orifice. La douche est équipée d’une barre d’appui, je m’y agrippe, offrant mon cul bien volontiers. Un peu de gel douche, il me doigte peine avant que son pal sodomite m’abouche, d’une seule poussée il m’enfile, sans délicatesse.
À la manière d’un hussard, son sabre s’engaine dans mon fourreau femelle... Surprenant malgré cette relative brutalité, dès ses premiers va-et-vient, ma fornication est instantanément jouissive...
Elle m’échauffe exagérément, je ressens la moindre friction de cette chair turgescente, elle me fore, déformant sur son passage mon anatomie sodomite, éveillant en moi une multitude d’émotions m’affolantes.

Depuis mon initiation, au fil de ses nombreuses sodomies, son gros membre m’a modelé mon conduit, aujourd’hui je suis parfaitement ajustée à cet énorme chibre !
Nos brefs cinq à sept au baisodrome, pardon, le box de mon papa... Je me suis habitué aux préliminaires succincts. À tel point que c’est devenu un réflexe, dès que son gland effleure ma vulve anale, spontanément, je m’ouvre... Je suis très cérébrale...

Pour une fois, ce mâle égoïste prend son temps, il maîtrise son instinct primaire, ses coups de reins sont plus sensuels, ses mains sur ma taille me cramponnent avec douceur.
Son rythme est en parfaite harmonie avec mon émoi, j’ai même le droit à quelques caresses ! Détails insignifiants, me direz-vous, néanmoins, ils suffisent à mettre le feu à ma poudre, mon corps s’enflamme au rythme du laminage de cette turgescence.

C’est si rarissime que j’entrevoie illico les prémices de cet orgasme singulier, ce plaisir lunatique, celui de mon nouveau genre femelle... Il va me faire jouir, cette seule pensée me fait perdre toute lucidité...
Des frissons courent sur mon échine, j’émets de petits gémissements incontrôlés, mon cul s’émancipe, il part à la rencontre de sa verge.
C’est insoutenable, insupportable, et pourtant si jubilatoire en même temps. Je vocalise de manière exubérante, sans aucune dignité.
Un dernier spasme voluptueux m’emporte, mon orgasme est explosif, magique, enfin, il me fait jouir ! J’exagère sans doute ma jouissance, elle est si exceptionnelle, une apothéose, jouir pénétré du sexe de son amant sans autre artifice... Quel épanouissement, le fruit exquis de l’union charnelle de nos deux corps.
Ma jouissance s’écoule longuement de ma vergette sans vie, ce maelström orgasmique, m’anéantit, seuls quelques de petits spasmes voluptueux m’animent à peine.

Lentement, je redescends de mon nuage, je tourne le visage vers lui, ses yeux affichent un sourire de mâle triomphant, suffisant, sa bite a fait jouir sa femelle !
Il guide ma bouche jusqu’à son divin pieu, il se branle énergiquement, le gland posé sur ma langue, la bouche grande ouverte, j’accueille sa semence. À demi consciente, les yeux dans les siens, je bois son foutre en bonne soumise, après ce cataclysme voluptueux, quelle importance, pour un tel orgasme je me sens prête au pire !

Après cet encas frugal et une douche vivifiante, Philippe nous concocte un véritable brunch, malgré l’heure tardive. L’après-midi, je range mes affaires, je m’installe, j’essaie de prendre mes marques. L’appart est vraiment sympa, bien disposé, lumineux. Les émotions de cette journée m’ont vannée, je sombre sur le canapé, juste vêtue d’un string !
Quelque chose m’effleure les lèvres... J’ouvre un œil, son gland... Philippe, la queue en main, il réclame une gâterie.
Je turlute, tout naturellement... D’autres font le ménage, les courses ou la cuisine pour leurs mecs, moi je suce. Ce n’est que nos premières heures de vie commune, elles me plaisent, je suis loin d’être objective après mon orgasme !

Notre première semaine se déroule à merveille, il s’occupe de la logistique et des repas et même du ménage ! Moi, mes seules contributions, vous les subodorez, être féminine et une amante docile.
J’imagine que pour mes ébats sexuels, je devrai être plus précise, plus croustillante, et bien non, je serai simplement quantitative !
Je le fais jouir de trois à cinq fois, chaque jour, bien sûr, c’est lui qui choisit le moment et l’orifice qui accueillera son plaisir. Et moi, mes orgasmes, il m’en offre un ou deux, les bonnes semaines !

Cette première semaine n’est sûrement pas parfaite, mais je me sens bien, je m’épanouis, elle booste mon assurance, ma confiance. J’en oublie ces dernières semaines frustrantes où je n’ai fait que servir de vide couilles... Ma journée type se déroule de la manière suivante : je commence par une douche, puis préparation du petit-déjeuner, je me lève tôt, donc pas de soucis. Nous le prenons au lit, après j’effectue mon premier prélèvement séminal.
Ensuite, selon, nos horaires de cours à la fac, plutôt cool d’ailleurs, j’ai le droit à une vigoureuse saillie (rapide), généralement il attend que je sois prête à partir à la fac, il baisse mon froc sur mes chevilles, et il me trousse vite fait en levrette sur le canapé. Il est très excité par l’idée de me savoir pleine de son foutre pendant mes cours !
Dès le deuxième jour, j’ai dû acheter des Tampax !

Je rentre de la fac vers dix-huit heures au plus tard, je suis seule, ce qui me laisse largement le temps de devenir Lana. Lui ne rentre jamais avant vingt heures. Non pas qu’il soit un fou de travail, même s’il prend ses études au sérieux, trois fois par semaine il a entraînement de rugby, et sans doute quelques pétasses à baiser !

Dès qu’il rentre, il prépare le dîner, nous partageons un apéro léger. Il s’intéresse un peu à ma journée, s’il réclame sa pipe du soir en mode pacha, c’est qu’il n’a pas joui avant de rentrer ! Après nous dînons et puis nous bossons chacun dans notre coin, moi sur le bar, lui sur la table basse.
Selon sa libido, nous faisons une pause sexe, pour une saillie énergique, rapide, avant de reprendre notre travail. Aux alentours de minuit, nous allons au lit, préliminaires, ou pas, il me baise une fois au moins, mais il lui arrive de remettre le couvert une seconde fois s’il n’a pas trouvé de bouche ou de cul pour se vider dans la journée !

Deuxième semaine de cohabitation, dans l’après-midi du samedi, je suis allongée dans le canapé, féminine et légèrement vêtue, une coutume à présent, Philippe est au téléphone depuis un petit moment dans la chambre, il raccroche.
— Lana, je viens de bavarder avec Béatrice, mon amie esthéticienne, elle nous attend en fin d’aprèm pour faire ta connaissance et parler féminisation, après nous dînerons tous les trois ici.— OK, pour la rencontrer, mais avant de débuter quoi que ce soit avec elle, je dois lui faire confiance...

Nous voilà en route, son salon n’est pas très loin, à 10 minutes à pied de la rue de Poissy où nous habitons jusqu’au salon de Béatrice.
Nous sommes devant. Le salon est fermé, Philippe frappe deux coups sur la porte vitrée. Arrive une femme, perchée sur de très longs talons aiguilles. Une chevelure auburn, longue et ondulée, de belles formes se dégagent de son chemisier et de sa jupe moulante.
Elle nous ouvre la porte et nous prie d’entrer. D’emblée, elle s’approche de mon visage et me claque deux belles bises, que je lui rends timidement.
— Bonjour, enchantée Lana, moi c’est Béatrice, Philippe, tu peux nous laisser à présent, nous avons mille de choses à faire et à nous raconter.— OK, on se retrouve vers 20 h.— Très bien.— Lana, je te propose que nous fassions connaissance tout en découvrant quelques-uns de mes soins... Nous allons passer plus d’une heure ensemble, tu n’es pas trop stressée... — Non, un peu intimidé et curieux, c’est une première pour moi, je n’ai jamais mis les pieds un salon d’esthétique !— Allez, suis-moi !

Le salon est joliment décoré, une atmosphère aux senteurs orientales.
— Lana, enlève-moi ces fringues monstrueuses, je te veux toute nue... Je reviens dans une minute.

Je me déshabille, une fois nu, je m’entoure d’un drap de bain, lorsque Béatrice revient.
— Direction le sauna, droit devant, la première porte à droite, entre, ici la pudeur n’est pas de mise, pose ton drap sur le banc et assois-toi.

J’obéis, puis je lève mon regard vers elle, je la vois nue... Debout devant moi, à moins d’un mètre, les bras derrière la tête soulevant ses cheveux, elle tourne sur elle-même, une bombe atomique ! Splendide, des formes voluptueuses !
Son pubis lisse est orné d’un tatouage, un petit dragon chinois, très coloré, enroulé sur lui-même, la gueule grande ouverte pleine de crocs et crachant le feu sur son clito...
— Le corps d’une femme mûre ne t’effraie pas trop... — Mon expertise des femmes est très succincte, vous êtes belle, séduisante...— Merci, flatteuse, s’il te plaît, lève-toi, à mon tour de te reluquer, lève les bras et tourne sur toi même.

Je me lève, je commence à tourner, elle me scrute, me détaille, avant de livrer ses premières impressions !
— Lana d’une certaine façon la nature est cohérente, elle a bien fait les choses, tu as un joli physique androgyne, charmant, je comprends maintenant ce qui excite tant le Philippe... Allez, profitons un petit quart d’heure de sauna ! Allonge-toi et pose la tête sur ma cuisse.

Je pose ma tête sur le haut de sa cuisse, je ferme les yeux, un fond musical zen, une ambiance apaisante.
Son avis sur ma silhouette m’a fait frissonner, il y a six mois encore, je détestais tout de ce corps, et en particulier son manque de virilité, un handicap pour mon hétérosexualité.
Elle joue nonchalamment avec mes cheveux, effleure délicatement mon visage, descend jusqu’aux épaules, et glisse sur ma petite poitrine. Les yeux fermés, j’apprécie ce moment, chaud et humide avec cette créature ! Un petit quart d’heure plus tard.
— Allez hop ! Au gommage, suis-moi.

Nous entrons dans une pièce couverte de mosaïque, au style oriental, l’ambiance musicale est la même, juste audible et la lumière tamisée.
Debout face à elle, elle m’enduit de ses mains nues de savon noir, d’un côté puis de l’autre. Le gommage commence, armée de gants en poils de chèvre, je suis lustrée dans les moindres détails de mon anatomie. Le gommage terminé, elle me rince minutieusement.

Munie d’un drap de bain, elle me sèche délicatement, avant de m’entraîner vers mon prochain tourment, un massage aux vertus hydratantes.
Nous entrons dans une nouvelle cabine, l’atmosphère est chaude, sèche et la lumière moins tamisée. Allongée sur le ventre, sur une table moelleuse, Béa verse un filet d’une huile tiède aux senteurs de cacao, de mon cou, jusqu’à mon sillon fessier, cet instant est à lui seul un pur délice.

Le parfum est envoûtant, ses douces mains, vives et sensuelles effleurent, cajolent chaque parcelle de mon corps. Elle alterne fermeté, frôlements, ou pétrissages, chaque mouvement est d’une fluidité envoûtante comme une symphonie voluptueuse.

Aucune pause, le mouvement de ses mains est perpétuel, je ne la vois pas, je la devine, elle me frôle, ses redoutables doigts m’envoûtent, m’anesthésient, je sombre, ma volonté s’évapore, mes paupières sont lourdes.

Sans vraiment m’en souvenir, me voilà allongée sur le dos, elle a dégagé mes cheveux, avant de verser à nouveau son huile magique de mon cou et jusqu’à mon sexe, puis le long de mes jambes...

Lorsque je reprends connaissance, Béatrice me sourit, il y a un soupçon de malice dans ce sourire. Je bande effrontément, enthousiasmé par cette cascade sensuelle. Elle me regarde, toujours avec ce beau sourire.
— Lana, touche ta peau.

Je fais glisser ma main sur mon ventre jusqu’à mon pénis affreusement tendu.
— C’est incroyablement doux, méconnaissable, sauf ici, c’est très tendu...

La fixant droit dans les yeux, un petit silence, Béatrice me sourit.
— Oh, oui, ce sont des effets secondaires ce type de soins, il est fréquent que les clients en souffrent... — Ah, je vois !— Aucun souci, généralement cela s’apaise naturellement, pour d’autres, cela nécessite des soins spécifiques. En ce qui te concerne, je te conseille la patience. Une dernière chose, fais-moi plaisir, appelle-moi Béa. J’ai apprécié faire ta connaissance de cette façon. Je veux que tu saches que j’ai accepté de m’occuper de toi, non pas parce que Philippe me l’a demandé, je le fais uniquement parce ton parcours m’a ému.Nous avons des points communs, comme toi découvert la sexualité tard, vers 20 ans, avec un homme qui était mon aîné de 32 ans. Cette relation a duré 15 ans, j’ai tout appris avec lui, il m’a éduquée, cultivée, initiée à toutes les formes de sexualités, jusqu’à m’entraîner dans des bacchanales lubriques où la seule loi est la perversité... Puis à l’aube de ses 67 ans, il m’a rendu ma liberté... Il m’a offert ce salon avant de totalement disparaître de ma vie ! Lana, je ne sais pas si Philippe t’en a parlé, nous couchons ensemble, très épisodiquement, et uniquement si je le sollicite... C’est un beau garçon, intelligent, surtout un habile manipulateur. C’est un amant correct si tu sais le diriger, autrement un bel égoïste. Il a une chance pour lui, il est bien pourvu et sa virilité est rare ! Lana en revanche, il n’est pas le seul homme sur terre... Nous en reparlerons à l’occasion. Ce soir, je vais te maquiller et te coiffer et j’ai quelques babioles féminines pour te vêtir !
— Merci pour ta franchise, j’ai adoré que tu t’occupes de moi, vraiment délicieux, je me suis senti très vite bien entre tes mains. Pour ma féminisation je suis certain que tu seras me guider, mais, je dois te prévenir, mon envie de féminité ne doit pas occulter définitivement Alan, je veux avoir l’opportunité de redevenir celui que je suis aujourd’hui.— Nous avancerons pas à pas, je comprends tout à fait, pour ce soir fais-moi confiance, je vais te faire belle pour la soirée...

Efficace, et professionnelle, Béa réussit ma natte en tour de main, le maquillage prend un peu plus de temps. Les sourcils, la pince à épiler, elle affine les contours, c’est hard d’être une fille, vient le tour des cils, mascara, fard à paupières... Voilà la touche finale, un soupçon de fond de teint, de gloss rouge vif sur les lèvres tout est discret, style jeune fille branchée. Elle observe, retouche ici et là.
— Pas mal du tout jeune fille ! Viens, je t’habille à présent.

Point de soutien-gorge, elle préfère mes petits seins nus... Un string, un porte-jarretelles, des bas à coutures assortis, l’ensemble est en dentelle rouge diaphane. Elle m’aide à passer et à ajuster ces accessoires, une véritable abeille, elle y prend plaisir.
— Allez debout que je t’admire, marche un peu, super, dans quelque temps nous ferons mieux, pour une première je suis assez satisfaite, qu’en penses-tu ?— J’aime ce que je vois dans le miroir, même si j’ai peu de mal à m’identifier à cette image... — Attends, ce n’est pas fini, il te faut des talons, j’ai ce qu’il te faut, des escarpins assortis, la touche féminine indispensable.

Me voilà chaussée et surélevée en sous-vêtements sexy...
— Fais-moi voir comment tu marches avec...

Je fais quelques pas, malgré mon entraînement de cet été, la hauteur vertigineuse de ces talons me surprend !
— Bien, très bien même, mais ce n’est pas ta première fois que tu en portes petite cachottière, continue pendant que je me prépare.

Je marche dans le couloir carrelé, ça glisse, je m’en sors pas trop mal... Béa, à l’autre bout du couloir, me conseille.
— Fais des petits pas, garde la tête haute, ne regarde loin devant, pas tes pieds, le corps bien droit.

Je me répète mentalement : petits pas, le corps bien droit, tête haute, finalement ma démarche se fluidifie. Je souris contente de moi, Béa m’observe,
— C’est bien, tu es douée !

Elle, est en tailleur léger, bleu pastel, une veste courte et décolletée, jupe portefeuille courte, bas noirs, escarpin noir aux talons vertigineux, à peine maquillée.
— Béa, quel genre de dessous portes-tu ?— Tu es bien curieuse, pour ta gouverne, je porte des sous-vêtements uniquement pour aller chez mon médecin, autrement jamais, les seuls accessoires que je porte, une guêpière, un porte-jarretelles et des bas. Lana, il faut partir, nous sommes déjà en retard, il est plus de vingt heures.— Mais, je ne peux pas sortir comme ça, en sous-vêtements !— Pourquoi pas ! Non, je plaisante, tu vas mettre mon imper, il ne fait pas froid, je mets tes pelures de mec dans un sac.

Et voilà, nous sommes prêtes.

Avant de sortir du salon, Béa m’offre une petite pochette, un nécessaire de maquillage, je lui fais un petit smack sur la joue.
Son alarme activée, la porte du salon verrouillée, nous voilà en route. Il y a quelques passants, mais ils ne prêtent pas attention à ces deux femmes !
Nous marchons, bras dessus, bras dessous, le bruit de nos talons résonne, il y a une sorte d’érotisme dans ce cliquetis.
Dix petites minutes de marche, je suis contente de moi, je marche presque naturellement, sans me poser de question, bras dessus, bras dessous avec Béa !
Nous voilà devant l’interphone, Béa appuie, la voix de Philippe,
— Oui.— C’est nous,— Enfin, je vous ouvre.

Avant d’entrer dans l’appart, Béa se glisse devant moi, face à la porte, elle rentre et pousse Philippe plus loin dans le salon. Je rentre et fais glisser lentement mon imper, silence, comme le loup de Tex Avery, les yeux exorbités, il pousse un hurlement.
— WOuaouuuuh, la bombe !— Oui, trop belle pour toi, ça c’est certain, prend soin d’elle, sinon je te la pique... — Oh là Béatrice, toi aussi elle te fait craquer !— Bon, j’ai soif... Je garde cette tenue j’imagine !— Oui, tu es parfaite, c’est tout à fait ce que je souhaite... Installons-nous sur le canapé, Lana, prends le punch dans le frigo, s’il te plaît.— Si Lana est en dessous, par solidarité, j’adopte la même tenue !— Mais avec plaisir Béatrice...

Je remarque que Philippe s’adresse à elle, en la prénommant Béatrice...
Béa se lève, ôte la veste de son tailleur, dévoile ses jolis seins, dézippe sa jupe, qu’elle fait glisser le long de ses jambes avant de la poser sur le fauteuil, elle est terriblement sexy, porte-jarretelles, bas et ses escarpins vertigineux !
Direction le frigo, j’attrape le punch et prépare les verres, un plateau, et je m’approche pour les servir.
Je serre Béa, en m’inclinant volontairement plus que nécessaire, afin que mes fesses dénudées, soient face aux yeux de Philippe.
— Quel cul, quand je pense au nombre de fois où il m’a fait jouir... Je bande !— Toi et ta queue, quel égoïste, tu ne penses qu’à tes jouissances... Lana ne doit pas pouvoir en dire autant !— Que veux-tu, j’ai tellement fantasmé sur son cul avant d’en jouir, maintenant j’en profite !

Leurs échanges, m’amusent, je m’incline vers Philippe pour le servir, j’en profite pour poser mes fesses sous le nez de Béa, ce n’est pas pour lui déplaire, la preuve, elle pose un baiser bien sonore sur chacun de mes lobes.
— Béatrice, je vois que tu n’es pas indifférente au charme de ses fesses pulpeuses.— Lana pose ce plateau, mets-toi à genoux devant ma queue.

Philippe se lève et quitte son pantalon, il n’a pas de caleçon, il s’assoit, déboutonne sa chemise, écarte les jambes, la bite droite comme I...
Sans me poser de question, je gobe son gland, et le masse de mes lèvres, je lèche les petites perles préséminales, témoins de son échauffement, pourtant je l’ai fait jouir plusieurs fois aujourd’hui. Je l’embouche lentement, gourmande, je pompe, je l’engloutis presque entièrement.
Je suce Philippe devant Béa, je viens d’entrer dans le libertinage sans me poser de question, lorsqu’elle pose ses mains câlines sur mes fesses, je les accueille comme une évidence ! Ses doigts s’immiscent dans mon sillon, et voilà qu’ils flirtent avec ma vulve sodomite... Cette liaison déclenche un frisson si intense que j’en abandonne ma sucette.

Je viens de faire mes premiers pas dans le triolisme, le libertinage, en toute insouciance, est-ce la présence de Béa...
— Philippe, tu n’as pas honte de te faire sucer comme un pacha, tu la traites comme une domestique, aucun respect ! Tu pourrais au moins l’encourager, la féliciter, ce ne sont sûrement pas tes pétasses de la fac qui te sucent avec autant d’enthousiasme, de passion... — Laisse-moi apprécier sa gâterie, je ne vais tout de même pas la complimenter, c’est grâce à moi si elle suce aussi bien. Entre nous, sa récompense elle l’a en bouche... — Quel phallocrate, macho, aucune empathie aucun sentiment... Prends garde, tu n’es pas le seul à avoir une queue !

Béatrice n’a pas cessé de cajoler mes fesses et mon anus, sa remarque n’est pas sans effet, Philippe accuse le coup, son érection faiblit légèrement. Il n’apprécie pas que l’on remette en cause sa phallocratie. Il s’enfonce dans le fauteuil, toujours en mode pacha, plus un mot, juste le bruit de mon butinage.
Imperturbable, je suce, cette situation m’excite, la queue de l’un dans la bouche, les mains de l’autre sur mes fesses. Je mange ses couilles tout en lui massant le gland de mes doigts enduits de salive, il adore, il bouge et s’avance légèrement vers moi. Voilà, de nouveau la lubricité le gagne, c’est le moment de le pomper goulûment. J’accélère, il gémit, son corps se trémousse imperceptiblement. Cette grosse sonde dans la bouche m’informe de l’imminence sa libération, les veines de sa hampe pulsent, il jouit.
— Aaaah, Ooooui, je jouis !

Je pompe encore, il crache grassement son jus, j’en ai plein la bouche, j’avale en plusieurs fois, un dernier coup de langue et je l’abandonne...
Je prends mon verre et me tourne vers Béa. Nous trinquons, elle me sourit, toujours aussi charmeuse, elle s’approche, nous échangeons un petit smack...
— Tu empestes le foutre, coquine.

Le sourire aux lèvres, nous finissons nos verres tranquillement, sauf ma verge toute dure émue par ce trio inédit ! Le premier !
— Allez, au bar, il est temps de dîner, mesdemoiselles.

Philippe derrière le bar se démène dans la cuisine, il n’a pas remis son pantalon, il a juste sa chemise ouverte qui laisse entrevoir son sexe à demi bandé.
— Lana arrête de reluquer son sexe.

Philippe nous annonce le menu... Saumon fumé, crevettes au poivre et gingembre, petits légumes sautés au wok et panna cotta framboise pour finir, le tout accompagné de Chablis.
— Pas mal du tout.

Philippe se met à l’œuvre, il est en pleine préparation...
De l’autre côté du bar, Béa me frôle la cuisse, et le gland ! Elle le fait discrètement, l’air de rien, j’ai une furieuse envie de jouir, j’ai beaucoup de mal à dissimuler mon trouble... Philippe nous regarde par instant, il ne peut voir la main de Béa jouer avec ma verge !
— Dans cinq minutes, on attaque l’entrée.

Un coup de Chablis, le saumon, les petits coups de chablis s’enchaînent.
Suivent, les crevettes à la chinoise, et encore du chablis, entre deux bouchées, Béa me taquine la verge. La situation est terriblement excitante... Le dessert, panna cotta framboise, et toujours le chablis, tout en échangeant quelques anecdotes.
— Super bonne la panna cotta !

Toute gaîte, légèrement pompette, surexcitée, je n’ai pas débandé du repas...
— Dis-moi Lana, tu n’aurais pas dépassé la dose prescrite !— Tu as raison, elle a un petit coup dans le nez, il va falloir rééquilibrer, avec un petit coup ailleurs !— Rééquilibrer quoi, j’ai juste la tête qui tourne et des bouffées de chaleur, c’est le mélange punch, chablis, c’est un peu trop pour moi ?

Fou rire.
— Un café pour nous réveiller, on le prend au salon.

Après le café, ils prennent un cognac, moi pas, je suis assise entre eux, la tête posée sur le dossier du canapé, les jambes grandes ouvertes, essayant de reprendre mes esprits.
Entre deux lampées d’alcool, leurs mains me pelotent, me pincent ou étirent mes tétons, ou ma verge. Béa fixe Philippe, cette œillade complice, se conclut par l’échange d’un baiser goulu à quelques centimètres de mon visage embrumé.
— Philippe, ce soir tu vas être altruiste, j’ai envie de la voir jouir, je vais t’aider à la conduire aux portes de l’orgasme, tu n’auras qu’à la posséder pour la faire jouir comme une femelle tout naturellement.— Je veux bien te suivre, j’ai du mal à comprendre l’intérêt de la faire jouir, je pense au contraire que la rareté de ses orgasmes attise son appétence sexuelle... — Ta théorie n’a pas de sens, tu jouis plusieurs fois par jour, et pour autant cela n’affecte pas ton désir, ton addiction devrais-je dire.

Plus tu la feras jouir comme une femelle, plus sa féminité se révélera, c’est aussi sûr que mes soins.

Je ne prête qu’une attention distraite à leur dialogue, je me contente d’apprécier ma situation, être le jouet de ces deux coquins, docilement offerte, me plaît... Un instant plus tard les deux pervers, me positionnent à quatre pattes sur le canapé. L’une joue avec mes petites boules et mes fesses, alors que Philippe digère encore les paroles de Béa...
Il me tripote la poitrine sans réelle conviction, tout en guidant ma bouche vers son dard ! Béa s’occupe de ma croupe de ses divines mains, je bande depuis si longtemps que ça devient presque douloureux...
Incroyable, Philippe, s’intéresse à ma poitrine, il me flatte les tétons, les fait rouler entre ses doigts, une nouveauté, enfin, je crois. Les attouchements des deux complices m’échauffent sérieusement...
Ils me font changer de position, je me retrouve à quatre pattes entre les cuisses largement ouvertes de Béa, face à sa vulve... Ses lèvres roses brillent d’excitation.
— Tout va bien Lana ?— Vous êtes deux pervers, vous abusez de mon ivresse...

J’ai bien du mal à articuler.
— Toutes ces mains sur moi, j’imagine que vous allez profiter de moi, ça m’excite... — Béatrice, tu vois bien, elle n’attend que ça, nous donner du plaisir, nous faire jouir.— C’est une cérébrale, la situation l’excite, elle est parfaite, je t’en supplie, fais-la jouir...

À peine, sa phrase terminée, elle me tire par la natte, jusqu’à son sexe.
En parfaite synchronisation, les deux mains de Philippe m’écartent les lobes de mon fessier... Je m’attends à une pénétration sans préliminaires, non, sa bouche, il me mange le cul, comme un goinfre, je jubile, c’est divinement agréable, c’est peut-être la seconde fois qu’il offre ce délice !
Il me faut quelques secondes pour domestiquer l’émotion provoquée par la langue de Philippe et à mon tour je mange la chatte de mon esthéticienne. J’avoue que pour un premier trio c’est très excitant, manger et être mangé est cruellement exaltant. Absorbée par ces voluptueuses douceurs, lorsqu’il m’enfile le cul, c’est à peine si je réagis...

Après s’être fait longuement lécher, Béa décide de participer plus activement.
Elle descend du canapé, avec le langage des signes, elle fait comprendre à mon embrocheur, qu’il doit changer de position, me voilà à quatre pattes le long du canapé. La manœuvre réalisée, elle se glisse sous moi. Sans perdre un instant, dans une infinie douceur, elle me décalotte et la pointe de sa langue et de ses lèvres, avant de me titiller délicatement le gland, savourant ainsi les perles de mon excitation.

Cette avalanche de sensualité m’asservit insidieusement, des frissons voluptueux se propagent bien au-delà de mon corps, au plus profond de mon âme. Béa, flirte avec ma verge ou mes bourses, mon petit pénis atteint une telle turgescence qu’elle est presque insupportable.
Elle gère ma tension érotique, d’un pincement de tétons, ou d’un étirement de couilles, je geins, la bouche posée sur sa vulve.
Le Philippe lui, me pistonne lentement de toute sa longueur, venant buter au fond de mon rectum. Les frissons se sont mués en spasmes ponctués de couinements obscènes, je m’agite dans une syncope lubrique.

Un plaisir absolu, mes fesses, ma verge, tout s’entremêle. L’alchimie de ces sensations charnelles me plonge dans un chaos charnel, je voudrais que tout cesse immédiatement, ou plutôt non, j’en veux plus, plus fort...
Mes bourreaux, de concert, mettent en œuvre la phase ultime. La barre de chair de mon amant augmente sa fornication, ses assauts deviennent sauvages. Il décule totalement, avant de pourfendre à nouveau mon fourreau anal profondément...

Impossible d’être lucide, la force m’abandonne, la bouche inerte sur la vulve liquéfiée de Béa, je suis soumise... Philippe me relève, au-dessus de mon cul presque debout les genoux pliés, il me perfore à un rythme dingue. Béa gobe mon gland, et le garde prisonnier. Mes vocalises ressemblent au halètement d’une chienne en chaleur, souligné de couinements de moins en moins élégants.
— Aaaarrrh, humm, ouaouh, Oouiii, rooooh...

Surexcitée, mon cœur s’affole, je perds pied, le temps se fige, embouché d’un côté, embroché de l’autre, les cuisses écartées par Béa, pour permettre à Philippe de me pilonner à sa guise. Une dernière convulsion m’emporte, elle transperce mon intimité sodomite et court au cœur de mon cortex avant d’exploser, tétanisé, je hurle ma jouissance.
— OOOoooh, oouui, ouiiiiiiii...

Mon sexe à peine érigé s’expulse ma semence dans la bouche de Béa. Philippe, continue sa fornication, il n’a pas encore joui, je suis plus qu’une poupée désarticulée, affalée sur Béa.
Philippe me laboure toujours sans que je perçoive vraiment sa queue, cela dure encore un moment avant qu’il hurle à son tour.
— Je jouiiiiis...

Sa signature, je plane, ou je flotte, je ne sais plus très bien. Aucune sensation, pas même celle de la queue de Philippe qui se vide dans mon cul, ni même la bouche de Béa qui boit ma jouissance, l’émotion est prégnante, des larmes me coulent aux coins de mes yeux...
Sa queue m’abandonne, accompagnée d’un pet humide...
Béa se tortille pour s’extraire de mon corps, une fois debout elle m’aider à me relever. Je vacille un instant, l’équilibre me manque, Philippe me soutient devant le canapé où je m’écroule.
Un moment plus tard, je reprends mes esprits, Béa me câline, ma joue posée sur sa cuisse, elle me donne de gentils baisers, avant que je sombre, terrassée par ma petite mort.

À suivre...
Diffuse en direct !
Regarder son live