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Lana Carlier

Chapitre 2

Journée shopping

Inceste
Je me rends dans la cuisine et prends de quoi petit-déjeuner. Pendant que je beurre mes tranches de pain, Laure me rejoint.

— Salut toi ! Tu es debout de bonne heure ce matin ! Et en petite tenue à ce que je vois. Me dis Laure avec un sourire en coin.

— Oh mince désolée ! Je ne pensais pas que quelqu’un serait debout aussi tôt !

Mon visage tourne immédiatement au rouge et je me sens extrêmement gênée.

— Pas de soucis ! Avant votre arrivée, je me baladais entièrement nue tant que je n’étais pas douchée. Tu as bien dormi ?

— Oui ! Nous nous sommes couchés tôt hier soir avec Anthony, je pense que le déménagement nous a vraiment épuisés. Le lit est vraiment super, Anthony a eu droit au clic-clac, lui. Dis-je en rigolant.

— Tant mieux. Je voulais te demander, que dirais tu d’une petite journée shopping entre filles ? On pourrait peut-être te trouver des vêtements sympas pour l’été ?

— Oui Laure, ce serait avec plaisir !

En voilà une bonne idée ! En tant que grande fan de shopping, je n’allais surement pas refuser. D’autant plus que ma tante, malgré ses 41 ans, a un style vestimentaire relativement jeune et comparable au mien. Je sens que nous allons bien nous entendre sur le choix de nos futurs vêtements !


— Au fait, il y a un ordinateur dans notre chambre. Ça te dérange si je m’en sers ? Le stockage de mon téléphone est presque plein, je voudrais y ranger mes photos.

— Non bien sur ma chérie, tu peux t’en servir et Anthony aussi. Nous ne l’utilisons pas du tout avec Paul. Il a le sien dans son bureau."

Je termine ma dernière tartine et retourne dans ma chambre. Anthony est déjà habillé et est en train de plier le canapé-lit.

— Oh, salut. Bien dormi ?

— Super. Me répond-il. Tu sais si la salle de bain est libre ?

— Je crois que oui.

Il ramasse ses affaires de toilette et sors de la pièce. J’allume immédiatement l’ordinateur en vue de transférer toutes mes photos. Me connaissant, si je ne le fais pas tout de suite, je vais encore oublier et je serais embêtée si le stockage est plein lorsque je voudrais prendre une photo, moi qui en prends si souvent. Je connecte mon téléphone sur la prise USB de la tour. La fenêtre Windows indique " 36 Mo libres sur 64Go". En effet, il était temps que je soulage la mémoire de mon portable ! Je crée un dossier sur le bureau que je nomme "Photos Lana". Je commence à transférer les plus vieux fichiers et ceux dont je sais que je n’aurais plus d’utilité. Pour faire un peu de tri, je crée quatre dossiers : "Famille", "Copines", "Moi", "Autre". Je range rapidement les photos dans les dossiers correspondant et arrive finalement aux fichiers les plus récents. Soudain, les photos prises le matin même apparaissent. 

Je marque un petit temps d’arrêt du a la surprise, ces clichés étaient déjà sortis de ma tête. Je me surprends à les contempler a nouveau pendant quelques secondes. Tout à coup, la porte s’ouvre et Anthony apparait dans l’encadrement de la porte. Je sursaute et, paniquée, appuie rapidement sur une touche du clavier pour faire défiler les images. 

— Qu’est-ce que tu fais ? Me demande Anthony avec un regard suspicieux. 

— Rien, je trie mes photos et vide la mémoire de mon téléphone. Tu m’as fait peur ! 

— Ah. La salle de bain est libre si tu veux. Moi aussi je peux utiliser l’ordi ? 

— Cool, je dois aller me préparer, on va faire du shopping avec Laure tout à l’heure. Et oui, elle m’a dit que tu pouvais aussi t’en servir.

Je glisse toutes les photos que je n’ai pas encore trié dans le dossier "Autres" et ferme les fenêtres pour revenir sur le bureau. 

Je vais aller me préparer, je te laisse l’ordinateur. 

Je me lève de la chaise et me rends devant ma nouvelle armoire. Je choisis un petit débardeur bleu ciel et un mini short noir. Je ne trouve pas de soutien-gorge pouvant s’accorder avec ma tenue. Tant pis, je n’en porterais pas aujourd’hui, ça me donnera un look provocant et sexy. Puis connaissant ma tante, je suis certaine qu’elle exhibera un look du même genre, si ce n’est plus. Je me rends dans la salle de bain, fais ma toilette, me lisse les cheveux et me change. En observant mon reflet dans le miroir je ne peux m’empêcher de penser : "putain, qu’est-ce que je suis bonne". Mon corps sculpté et ma poitrine généreuse font leur petit effet dans mes fringues moulants. On aperçoit la pointe de mes tétons sous mon débardeur et mon short laisse entrevoir le pli sous mes fesses. Je dégaine mon téléphone et pose lascivement devant le miroir le temps de quelques selfies. Je libère la salle de bain et informe Laure que je suis prête. 

Deux heures plus tard, nous arrivons au centre commercial. Comme je pouvais m’en douter, Laure est terriblement sexy. Elle porte une robe blanche s’arrêtant à mi-cuisse. Le vêtement n’est pas très échancré mais suffisamment moulant pour mettre ses formes en valeur. Nous faisons le tour des boutiques de vêtements et d’accessoires. A l’heure du déjeuner, nous partons déposer la dizaine de poches que nous avons accumulé dans le coffre de la voiture de Laure, puis nous rentrons dans le restaurant italien que nous avions repéré un peu plus tôt. Je commande une assiette de pâtes au pesto tandis que Laure jette son dévolu sur une escalope a la milanaise. Nous accompagnons le tout avec une bouteille de vin blanc.

— Tu passes une bonne journée ? Me demande Laure.

— Oui ! C’est vraiment super de trainer dans les magasins. Ça fait longtemps que je n’avais pas fait de shopping.

— Tant mieux. Dis-moi, au risque d’aborder le sujet trop tôt, as-tu pensé à ce que tu allais faire à la rentrée ?

— Je compte continuer mes études, pourquoi ?

— Avec Paul, il faudra que nous recherchions quelles sont les universités dans le coin, pour pouvoir vous inscrire rapidement, toi et Anthony. Avec ce qu’il vous est arrivé, nous ne voulons pas brusquer les choses mais nous voulons faire au mieux pour vous et vous accompagner, quel que soit la voie que vous décidiez de prendre. Tu sais si Anthony compte aller à la fac lui aussi ?

— Je n’en sais rien. Il ne parle plus beaucoup depuis l’accident. Il faudra que tu lui demande directement.

Laure a dû déceler de la tristesse sur mon visage, que j’avais du mal à dissimuler. Je n’avais pas pensé à la mort de mes parents aujourd’hui, étant trop occupée à dénicher les nouvelles pièces qui étofferons ma garde-robe. Ce brutal retour à la réalité m’a fait l’effet d’un coup de massue. Aussitôt, Laure change de sujet.

— Et les amours, ça va ? Tu dois bien avoir un petit copain, jolie comme tu es !

— Oh non ! Mes études me prennent bien trop de temps. J’ai eu quelques petits flirts, mais ça ne finit jamais bien loin.

— Tu vas bien finir par trouver quelqu’un c’est sûr ! Regarde, ce matin, tous les garçons avaient les yeux braqués sur toi. Il y en a même un qui s’est fait gifler par sa copine qui l’a surpris en train de te relooker.

— Arrête de dire n’importe quoi !

Je sentais le rouge me monter aux joues, surement la gêne cumulée a l’alcool. En effet, la bouteille de vin est déjà vide et nous n’avons même pas eu le temps de nous en apercevoir.

— Si j’étais gaulée comme toi a ton âge, je peux te dire que je me serais envoyée en l’air avec tout les beaux gosses de la fac !

— Tata ! Je suis à la fois choquée et amusée par ses propos. En plus, les beaux garçons sont souvent des mauvais coups ...

— Je peux t’assurer que tu te trompes. Regarde ton oncle par exemple, à l’époque c’était le plus bel homme que je me suis tapé, et le meilleur coup de ma vie !"

Les confessions de Laure et ses ricanements incessants trahissaient qu’elle avait surement bu plus que de raison.
Elle continua :

Tu sais quoi ? Je t’offre le déjeuner si tu récupère le numéro d’un garçon, la tout de suite.

— Mais tata, je n’ai pas pris d’argent avec moi, je ne peux pas payer !

— Alors tu n’as pas le choix. Me dit-elle avec un clin d’œil provocateur.

Je scrute son visage pour déceler si elle se moque de moi, ce qui visiblement n’étais pas le cas. Je balaye rapidement les environs et aperçoit un garçon qui marche seul, un grand brun très fin, tout habillé de noir et les yeux rivés sur son téléphone. Il est plutôt charmant mais à l’air d’être le genre de mec qui ne sait pas s’y prendre avec les filles. C’est donc la cible parfaite : au mieux, j’aurais quelqu’un à qui parler si je m’ennuie, au pire, je supprimerais son numéro dans quelques jours, tout simplement.

Je sors de table et me dirige droit vers ce garçon. A mesure que je me rapproche, je me sens ma confiance diminuer. Je me retourne pour regarder ma tante, elle me fixe avec un sourire béat et lève les pouces en l’air pour m’encourager. Après tout, si ça peut lui faire plaisir, je veux bien donner un peu de ma personne, elle qui m’a gâtée toute la matinée. Je me plante devant cet inconnu et lui adresse un timide :

— Heu... Excuse-moi ?

Il lève les yeux de son téléphone et me fixe, sans dire un mot.

— Je ... Est-ce que je peux avoir ton numéro ?

Il a d’abord l’air surpris puis éclate de rire. Il me demande :

— Est-ce que c’est une blague ?

— Non. En fait, ma tante m’a mis au défi de prendre le numéro d’un mec. Si je reviens à table avec ton numéro, elle m’offre le repas.

— Tu veux donc te servir de moi ? Répond-il, l’air offusqué.

— Non ! Enfin si, désolée... Tu veux bien juste me rendre service ?

— Bien sûr, je plaisantais. Passe-moi ton téléphone, je vais y mettre mon numéro. Au fait, tu t’appelles comment ?

— Lana, et toi ?

— Jules. Tiens, tu viens de te faire offrir un repas. Me dit-il en me tendant mon portable.

— Merci, c’est très gentil de ta part ! À plus !

Pour toute réponse, il m’adressa un sourire et un geste de la main, puis reprit sa route. En me dirigeant vers ma tante, je me retourne pour voir s’il m’observe toujours, comme tous les garçons ont l’habitude de le faire quand je leur tourne le dos, pour me mater les fesses. Étonnamment, il était de nouveau scotché sur son téléphone, comme si rien d’autre n’existait autour de lui. Quel drôle de type. Il est peut-être gay après tout, et cela rend les choses plus intéressantes. Les homosexuels ont toujours été très sympas avec moi, contrairement aux hétéros qui ne pensent qu’à me mettre dans leur lit.

— Et voilà Laure, c’est fait !

Je lui affiche l’écran de contact sous les yeux.

— Bravo ma belle. Tu as bien mérité que je t’offre ton menu !

Elle se lève et va régler l’addition. Je l’attends en dehors du restaurant, en regardant les boutiques qui m’entourent. Mon regard s’attarde sur la vitrine d’une boutique de lingerie. Sur le présentoir, le mannequin revêt un ensemble en dentelle blanc, avec des collants fins et un porte jarretelles assorti. Quelques secondes plus tard, Laure se plante à côté de moi et observe-t-elle aussi la vitrine. Elle me demande :

— Cet ensemble te plaît ?

— Oh oui, beaucoup ! Je n’ai jamais eu de lingerie aussi classe et sexy, mais je ne sais pas si ça m’irait très bien ...

— Viens, tu vas aller l’essayer dans ce cas ! Me dit-elle en me prenant par le bras pour m’attirer dans la boutique.

Nous faisons un rapide tour du commerce afin de regarder les différents articles, mais rien ne me tape autant dans l’œil que l’ensemble de la vitrine, bien qu’il y ait des dizaines de très jolies pièces. Laure prend le temps d’examiner quelques culottes, corsets, et autres pièces de lingerie tout aussi sexy les unes que les autres, puis nous finissons par dénicher ce pour quoi nous sommes rentrées. La finesse de la dentelle et la qualité du tissu sont époustouflantes, mais le prix avoisinant les 200 euros m’a vite calmé.

— S’il te plait, je te l’offre. Me dis Laure après avoir examiné le linge sous toutes ses coutures.

— Mais enfin ! Laure, tu as vu le prix ? Et puis je ne sais même pas si ça m’irait bien ...?

— Si je n’avais pas les moyens, je ne te l’aurais pas proposé. Va l’essayer, pour voir si tu le portes bien.

Sans me laisser le temps de rétorquer, elle me pousse vers les cabines d’essayage. Elle m’enfonce dans la première que nous trouvons libre et referme le rideau sur moi. Bon, maintenant que j’y suis, autant aller jusqu’au bout. Je défais la braguette de mon short et le dépose à mes pieds. De l’autre côté du rideau, Laure me prévient :

— Lana ! Je vais faire un autre tour pour voir si je peux me trouver quelque chose, je reviens dans deux minutes !

Désormais nue, j’enfile le tanga. Il épouse parfaitement mes formes, remontant jusqu’à mes hanches et mettant en valeur mes fesses. Je passe ensuite le soutien-gorge. Il est parfaitement ajusté à ma large poitrine. La dentelle fine laisse paraitre la couleur de mes mamelons. Pour finir, je revêtis les collants et le porte-jarretelles. L’image que me renvoit le grand miroir fixé au mur de la cabine me représente exactement comme ce à quoi je m’attendais : très élégante tout en étant au comble du sexy.
Une fois de plus, je me saisis de mon téléphone et filme mon reflet dans le miroir. Je prends la pose, d’abord de face, avec une moue aguicheuse sur le visage, puis de dos, tout en faisant un léger zoom sur mon fessier. C’est à ce moment-là que le rideau s’est discrètement écarté et que Laure s’est faufilée dans la cabine.

— Woaw ! Je ne pensais pas que mon dessert m’attendait ici ! S’est-elle exclamée en s’esclaffant de rire.

Surprise et surtout très gênée, le rouge me monte aux joues et je pose mon téléphone sur la pile de mes vêtements au sol.

— Laure ! Tu aurais pu me prévenir, j’ai failli avoir une crise cardiaque !

— Je voulais voir comment ça t’allait. Et puis j’ai trouvé un joli soutien-gorge que je veux essayer, mais toutes les cabines sont occupées, alors je vais le faire ici avec toi et tu pourras me donner ton avis.

N’osant rien lui refuser, bien que cela me mette extrêmement mal à l’aise, je hoche la tête en signe d’accord. Pour toute réponse, elle écarte les bretelles de sa robe et en rabat la partie haute sur ses hanches. Je me retrouve donc devant ma tante et ses seins siliconés que je ne peux m’empêcher de fixer. Ça n’a d’ailleurs pas échappé à Laure qui me demande avec amusement :

— Ne me dis pas que toi aussi tu es hypnotisée devant une jolie paire de seins ?

— Non ! Non, c’est juste que je me demande : est-ce que la sensation est naturelle ? Et même, est ce que cela ne te gêne pas ?

— Bien sûr que la vie est assez différente quand tu as une forte poitrine, mais je bien plus heureuse et confiante depuis l’opération. Quant à la sensation, tu peux toucher si tu veux.

Il me faut deux petites secondes afin d’ingérer l’information. Je regarde Laure dans les yeux et comprends qu’elle est tout à fait sérieuse. Je glisse donc timidement mes deux mains vers ses seins. Le contact chaud avec sa peau est agréable. Je déplace mes mains sur sa poitrine à la recherche de la moindre sensation étrange trahissant la présence d’un implant, mais je suis surprise de ne rien détecter.

— Vas-y franchement, je suis sûre que tu ne sentiras rien, me dit Laure.

Je saisis ses seins à pleines mains et les malaxe gentiment, de façon à ne pas lui faire de mal et j’effleure du bout de mes doigts ses tétons mais une fois de plus je ne ressens pas la moindre irrégularité. J’aime le contact de mes mains sur la magnifique poitrine de ma tante et bien que je sois convaincue que la sensation est tout à fait naturelle au toucher, je m’y attarde quelques secondes de plus. Tout à coup, toujours obnubilée par ses seins, je surprends un discret gémissement de Laure. J’observe rapidement son visage et constate qu’elle a les yeux demi-clos et la tête penchée en arrière, prouvant que mes caresses ne la laissent pas indifférente. La situation m’excitant furieusement, je prends un malin plaisir à continuer mon traitement de façon plus sensuelle. Je sens la main gauche de Laure se poser juste au-dessus de ma hanche, puis caresser le creux des reins pour finalement venir se poser sur mes fesses.

Nous nous rapprochons imperceptiblement à chaque seconde qui passe et nos deux corps finissent par entrer en contact. Une tension sexuelle évidente s’est imposée entre ma tante et moi. Elle me saisit par la nuque de sa main libre et plaque mes lèvres contre les siennes. Sans plus attendre, nos lèvres s’écartent et nos langues s’entrelacent. Je n’ai jamais été aussi mal à l’aise de ma vie, car il s’agit quand même de ma tante que j’embrasse à pleine bouche et à qui je pelote les seins, mais l’excitation d’avoir cette magnifique femme s’offrant à moi prenant le dessus, je me décide de me laisser aller, dégrafe et me débarrasse de mon soutien-gorge. Laure ne se fait pas prier pour saisir ma poitrine à pleines mains. Je sens le bout de tissu passant entre mes cuisses s’humidifier de plus en plus. Je relève le bas de sa robe sur ses hanches et caresse amoureusement ses fesses de ma main droite. Soudainement, Laure s’écarte :

— Je ... Nous ne devrions pas faire ça.

Je ne parviens pas à cacher ma déception :

— Mais j’aimais beaucoup ce qu’on était en train de faire moi !

— Oh mon dieu, j’ai vraiment du boire un peu trop de vin tout à l’heure au restaurant... Lana, je suis ta tante, nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir ce genre de relation !

— Mais ...

Je prends une seconde pour réfléchir à ce que je vais pouvoir lui répondre.

— Oui, tu as raison, je suis désolée.

Je ne suis que moyennement convaincue par cet argument de taille. Je n’avais jamais rien pratiqué avec une autre fille, excepté quelques bisous sur la bouche lors de soirées, mais rien qui ne soit dans le cadre de plaisirs charnels. J’aurais vraiment voulu aller un petit peu plus loin, ne serait-ce que pour expérimenter de nouvelles choses. Désireuse de changer de sujet, Laure me lance tout en réajustant sa robe :

— Alors, la lingerie te plait ?

Je hoche la tête de haut en bas.

— Très bien, change-toi vite et rejoins-moi aux caisses. J’aimerais rentrer assez tôt car je me sens un peu fatiguée.

Laure quitte la cabine sans même avoir essayé le vêtement pour lequel elle m’avait rejoint, me laissant seule avec toute ma frustration. Je prends quelques secondes à me remettre de mes émotions puis me saisis de mon short. En soulevant le vêtement du sol, mon téléphone portable, posé par-dessus, glisse sur le sol. Je le ramasse et en tournant l’écran vers moi, je me rends compte que dans la panique, quand Laure m’a surprise, je n’avais pas arrêté l’enregistrement. J’y mets donc fin et visionne rapidement quelques extraits. L’angle en contre plongé est contre toute attente parfaitement cadré et nos visages, nos embrassades et nos mains baladeuses sont clairement distinguables. Ne voulant pas trop faire attendre ma tante, je verrouille mon téléphone et m’habille rapidement. Je visionnerais la vidéo complète quand j’en aurais le temps.

Je rejoins Laure, qui comme elle me l’avait proposé, m’offre cette magnifique lingerie. Je ne manque pas de la remercier à de nombreuses reprises puis nous filons sur le parking de la grande surface et nous engouffrons dans la voiture. Sur le trajet du retour, Laure ne m’adresse pas une seule fois la parole, et je n’ose pas non plus briser le silence. Ce n’est qu’une fois arrivées à la maison, en coupant le contact du véhicule, qu’elle me demande :

— Lana, je sais que tu n’es pas stupide, mais tu ne parleras de ça à personne ?

— Bien évidemment ! Je sais que personne n’approuvera ce qu’il vient de se passer, ce sera notre secret.

L’air rassurée, Laure me décoche un sourire et descend de la voiture. Je me garde évidemment de lui parler de la vidéo, sachant très bien qu’elle me demandera de la supprimer si elle apprend son existence. Nous entrons dans la maison, les mains chargées d’une dizaine de sac de diverses enseignes de prêt-à-porter. Ayant l’air d’être déjà passée à autre chose, Laure me parle de nouveau de tout et de rien, comme si le petit incident de la cabine d’essayage n’avait jamais eu lieu. La maison est vide à notre arrivée. Laure s’empare de tout les textiles que nous venons d’acquérir pour les faire passer à la machine. De mon côté, je me rends dans ma chambre et m’affale sur mon lit. Il n’était pas encore 16 heures, mais une fois allongée, je ressenti une fatigue monumentale s’emparer de moi et je ne mis que quelques secondes pour tomber de sommeil.
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