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Le Lapin Blanc

Chapitre 4

L'histoire d'Emilie

Hétéro
Après une demi-heure de métro, je me retrouve à la cité scientifique de Villeneuve-d’Ascq. Je préviens Emilie de mon arrivée, elle m’indique attendre sur le parking relais. En sortant de la station de métro, une pluie diluvienne s’abat. Je vois une voiture me faire des appels de phares. Je me dirige vers elle et rentre dans l’habitacle. J’y retrouve Emilie. Elle s’est aussi changée. Je la découvre en jean basket, un Duffle Coat, pas de lunettes et les cheveux détachés en cascade sur ses épaules. Elle me sourit et me demande comment s’est passé mon premier jeu. Je lui explique en détail notre course folle dans les rues de Lille, la safe house dans le sex-shop de la rue Faidherbe et enfin ma victoire.
Après quelques minutes de route, nous arrivons devant une maison cossue du quartier d’Ascq. Elle s’engage dans l’allée et coupe le moteur.Nous rentrons aussitôt dans la maison, après avoir pris une saucée. Emilie m’invite à me séparer de ma parka sur la patère et à l’attendre dans le salon le temps qu’elle aille nous chercher quelque chose à boire. Je m’installe dans un fauteuil club et je détaille la décoration qui est réalisée avec goût, mais sans être inutile ni ostentatoire.
Elle revient quelques minutes plus tard avec un plateau sur lequel trônent des verres et une bouteille de whisky. En tant que connaisseur, je comprends qu’elle ne se moque pas de moi. Elle s’installe dans le canapé qui me fait face et nous sert. Je prends mon verre et savoure la douce brûlure de l’alcool au contact de ma gorge.Nous nous regardons en chiens de faïence pendant quelques minutes, lorsqu’elle brise la glace.
— Tu étais beaucoup moins timide, tout à l’heure, commence-t-elle.— Oui, c’est vrai, mais...— Et beaucoup plus énervé.— Je pensais qu’interrompre les personnes était malpoli.— Touché ! Alors que veux-tu savoir ?— Tout ce que tu peux m’apprendre sur ce jeu, ces mystérieux organisateurs et les joueurs pros.— D’accord. Tu aimes les histoires ?— Oui, surtout si elles sont bien écrites ou bien racontées.— Alors, installe-toi bien, sirote ton verre, tu vas entendre une histoire pas banale.D’abord un peu de contexte. Cette maison est celle dont ma sœur et moi avons héritée de nos parents. Ils sont décédés, il y a sept mois maintenant dans un accident de voiture alors qu’ils rentraient d’une soirée. Un chauffard leur est rentré dedans sur la rocade. Leur voiture est allée percuter le terre plein central et ils se sont retrouvés dans le sens inverse. La police et les médecins nous ont indiqué qu’ils étaient morts sur le coup.Pendant le premier mois de deuil, j’ai vécu dans une sorte de flottement perpétuel. Je devais m’occuper des papiers, de ma sœur et des rapaces qui en voulaient à notre héritage.Un soir alors que je rentrais de la fac, je suis tombé sur un gars qui distribuait des flyers. Habituellement, je les jette aussitôt, mais le dessin du lapin et le site internet m’ont intriguée. Dès que je suis rentrée, je suis allée sur le site et j’ai téléchargé l’appli. Comme tu l’as certainement vécu, l’appli du Lapin Blanc a remplacé le système de mon téléphone. L’opératrice m’a appelée et m’a expliqué quelles étaient mes obligations à partir de ce moment-là. Mon premier objectif a été de planter totalement mon diplôme. J’étais contre au départ, mais les menaces sur ma sœur ou sur notre héritage m’en ont dissuadée. Donc j’ai fait ce qu’on m’a demandé. Puis très vite, les jeux quotidiens sont arrivés. J’ai eu le droit comme toi à la course poursuite dans les rues de Lille. Puis d’autres jeux tous plus tordus les uns que les autres. J’ai engrangé beaucoup de points en jouant à tous ces jeux. Et j’ai découvert le système d’échange contre des récompenses. L’une d’elles nous a même permis de continuer à vivre comme nous le faisions avant. Car on vivait sur les maigres économies que nos parents nous avaient laissées. Mais sans diplôme et sans emploi, l’argent a vite disparu.Dans le système d’échange, j’ai pu prendre une récompense nous assurant un revenu correct chaque mois depuis quatre mois. Mais il n’y a pas que cette récompense. Comme je te le disais cet après-midi, contre un certain nombre de points, tu peux passer les jeux. Et j’ai su plus tard quand j’ai rencontré d’autres joueurs que les récompenses sont différentes pour tout le monde et surtout personnalisées. J’avais besoin d’argent pour vivre et c’est ce que j’ai.Depuis peu, je suis active sur un forum du dark web où des joueurs ont commencé à compiler toutes les informations qu’ils ont pu trouver.D’abord, les organisateurs sont en France. C’est ce qu’il ressort de la plupart des informations trouvées. Mais impossible de déterminer leur position exacte.Ensuite, les joueurs pros sont là depuis le départ, soit deux ans. Je peux même te dire qu’il paraitrait que notre président serait le numéro un du classement. Mais ce ne sont que des suppositions. En tout cas, cela expliquerait beaucoup de choses.
Enfin, on ne trouve nulle part de traces de témoignages d’anciens joueurs. Difficile de savoir ce qu’ils deviennent une fois qu’ils ont quitté le jeu définitivement ou lorsqu’ils ont perdu. Il y a énormément de théorie là-dessus, mais aucune ne semble plausible...
Pendant que j’écoute Emilie, je reste sans bouger, ne portant que rarement mon verre à la bouche. L’honnêteté dans son histoire m’a retournée. Car même si elle semble contente de l’argent qu’elle reçoit chaque mois, je comprends que cette situation lui pèse. Comme quoi les démons ont aussi un cœur.
Malgré tout, je fais le ménage dans ce qu’elle me raconte. Je ne garde que les informations qui me sont essentielles. Et puis je ne peux pas encore lui donner toute ma confiance. Ça se mérite au fur et à mesure.
Très vite, nous partons sur d’autres sujets. Nos vies respectives en dehors du jeu, ce que nous aimons ou pas. On se découvre quelques points communs.
Vers vingt-deux heures, sa petite sœur rentre. Elle se présente en tant qu’Ophélie. Lorsque je la détaille du regard, je découvre certaines similitudes entre les deux sœurs. Et lorsqu’elle me tourne le dos pour aller dans la cuisine, mon regard se porte sur la courbe de ses fesses. Emilie me voit faire et me sourit. Apparemment, ça l’amuse que sa sœur me plaise.
— Tu as eu le grand modèle, cet après-midi, tu veux tester le plus petit maintenant, me dit-elle avec un sourire coquin.— Pourquoi pas ? Au moins, je tenterai de combler toute la famille aujourd’hui, lui réponds-je en souriant.
Sur quoi elle éclate de rire et interpelle sa sœur qui allait nous quitter, pour lui dire qu’elle m’a tapé dans l’œil. Ophélie a sensiblement le même caractère que son aînée, elle me répond que je peux toujours tenter ma chance, mais qu’elle me fera ramer comme un damné pour arriver à mes fins.
Nous continuons de discuter pendant plus d’une heure quand j’étouffe un bâillement. La journée a été longue et il ne faudrait pas que je rate le dernier métro. Je commence à me lever du canapé et à me préparer quand Emilie m’arrête.
— Tu peux dormir ici, si tu le souhaites. On a une chambre d’ami, qui ne nous sert jamais à rien. Et puis ça t’évitera de croiser de drôles de gus dans le métro, surtout à cette heure-ci.
Pour le coup, elle a raison. On ne sait jamais sur quel type de gus, on peut tomber quand on approche des stations d’Hellemmes, five ou Lille Flandre. Je retire mes chaussures pour les remettre dans l’entrée. Emilie m’invite à la suivre à l’étage tout en dandinant exagérément des fesses en montant dans l’escalier devant moi. Je trouve amusant qu’elle cherche à m’embrouiller l’esprit.
Sur le palier, elle m’indique que la chambre dans le fond sera celle où je dormirai. Et sur les côtés de ce couloir, les trois portes cachent, pour la première : la salle d’eau, en face la chambre d’Ophélie, puis juste à côté sa chambre. J’y jette un coup d’œil rapide en passant devant. J’y vois des fringues par dizaine par terre et des papiers pleins son bureau. OK la fille est un peu bordélique.
Dans la chambre d’ami, elle me donne de quoi faire le lit puis une serviette et un gant de toilette pour que je puisse prendre une douche. Je lui réponds que j’en ai pris une juste avant de venir. Ce à quoi elle me répond de manière sarcastique : « Ah bon ?! On ne dirait pas, pourtant ». Diablesse comme je vous le disais. Je lui demande plutôt si elle n’a pas une brosse à dents à me donner, parce que si elle veut une haleine de poney au réveil, elle sera servie. Et encore une fois, j’ai le droit à une réponse de son cru : « Avec ou sans brossage, on ne verra pas la différence. » A croire que j’aime lui donner le bâton pour me faire battre.
J’écoute tout de même le conseil de la demoiselle, je décide de passer à la douche. Ça ne pourra que me faire du bien et me détendre avant d’aller me coucher. J’ai à peine commencé à me laver que je sens la porte de la douche s’ouvrir sur une Emilie totalement nue, venue prendre « une douche ».
Nous nous rapprochons l’un de l’autre et nous entamons un long baiser langoureux, plein de promesses. Mes mains parcourent ce corps, magnifique, fait de courbes sensuelles. La lourdeur d’un sein dans ma main, ou la tension d’un téton sous mes doigts me remplissent d’allégresse. Mes mains continuent leur exploration en descendant le long de ses flans, pour arriver sur ses hanches puis sur ses fesses. D’une pression, je viens coller mon pénis contre sa toison finement taillée. Je sens sur mon membre en plus de la chaleur de la douche, celle qui se dégage de son sexe. Elle se met dos à moi, me laisse libre accès à ses magnifiques atouts. J’embrasse son cou pendant qu’une main joue avec un de ses seins, et que l’autre descend entre ses jambes. Elle n’est pas en reste lorsqu’elle prend en main, mon pénis, pour commencer une lente et sensuelle masturbation. Ces instants sont tellement forts que je pourrais jouir dans sa main.
Mais nous sommes interrompus par des coups à la porte de la salle d’eau, nous demandant d’arrêter rapidement, car bientôt, il n’y aura plus d’eau chaude.Ma belle Emilie me quitte, se sèche sous mon œil coquin, passe une nuisette de coton et sort tout en m’embrassant.
Je finis de me sécher, repasse mon boxer, me brosse les dents puis sors de la salle d’eau sous le regard amusé d’Ophélie.
— C’était bien avec ma sœur ?— Oui, mais tu nous as interrompus, petite diablesse, réponds-je en souriant.— Si tu veux continuer, libre à toi, de me rejoindre, dit-elle en fermant la porte.
Ces deux-là ne sont pas sœurs pour rien. Je me dirige vers la chambre où je découvre Emilie qui m’attend avec un livre. Je me couche à côté d’elle, mon cœur bat à tout rompre. Pendant qu’elle lit, je me couche sur le flanc tourné vers elle. Mes mains passent sous la couette et vont à la rencontre de ses jambes. Je remonte doucement sur ses cuisses direction son entrejambe. Alors que je m’en approche, elle m’arrête et me demande d’attendre une prochaine fois pour que nous allions plus loin.

Pas de bol pour moi, je m’endors sur la béquille.
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