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Laura, sans sous-vêtement

Chapitre 1

Avant la soirée...

Erotique
Laura entra dans le bar avec cinq bonnes minutes d’avance. « Les Temps Modernes », ou bien encore « Les Temps Mod’ » pour les habitués... La salle était encore vide en cette fin d’après-midi. Les portes n’ouvriraient que vers vingt heures pour accueillir une soirée d’enterrement de vie de jeune fille.
Au début, les Temps Modernes avaient été un bar classique, n’accueillant qu’exceptionnellement des soirées à thème. Mais le décor, à la fois chaleureux et cosy, et le barman, un beau brun ténébreux et musclé qui faisait craquer les filles, avaient petit à petit fait de l’endroit un lieu de rendez-vous pour tout un tas de soirées à thèmes dans lesquelles les habitué(e)s aimaient se retrouver.
Le Barman s’appelait Léo. Depuis trois mois qu’elle travaillait ici, Laura n’avait pas arrêté de fantasmer sur lui. Et elle qui, trois mois auparavant, pouvait encore se vanter d’avoir eu tous les hommes qu’elle avait choisis s’était cassé les dents sur Léo.
Elle avait pourtant tenté plusieurs techniques d’approche, mais sans succès. C’est bien simple, Léo semblait ne même pas l’avoir remarqué. Il avait bien identifié son rôle de serveuse, et interagissait avec elle dans ce cadre précis. Mais il n’avait pas remarqué qu’il y avait une femme derrière le costume de serveuse. Une femme dont l’obsession était devenue de le faire craquer.
Lorsqu’elle entra dans le bar, elle constata que les préparatifs étaient déjà bien avancés. Marc, qui posait de la décoration au-dessus du bar, se retourna et lui lança un grand sourire. Elle répondit à son bonjour par un autre sourire, poli, mais sans plus. Car si Léo semblait ne pas avoir remarqué son existence, Marc, quant à lui, avait clairement affiché dès le début son intérêt pour ses grands yeux bleus et son corps aux formes presque parfaites. Il était plutôt beau mec dans son genre, et sacrément musclé ! Ce n’est pas pour rien qu’il faisait des stripteases pour toutes ces dames qui enterraient leurs vies de jeunes filles. Mais lorsqu’il la regardait, elle devenait une proie piégée par le désir de cet homme, et elle détestait ça.
Comme à son habitude, Marc la détailla, et le regard lubrique qu’elle sentit dégouliner sur elle la dégouta. Il regarda d’abord, sans aucune gêne, ses fesses à travers son jean moulant ; elles étaient petites, mais légèrement rebondies. Il descendit ensuite sur les longues jambes fines de la jeune femme, s’attardant sur ses cuisses. Comme elle se retournait pour saluer Léo, il en profita pour poser les yeux sur sa poitrine ; son regard semblait transpercer la chemise qu’elle portait et à chaque fois, elle se sentait gênée, comme si elle avait été nue devant lui.
Beaucoup d’hommes ne pouvaient s’empêcher de contempler ses seins, qui étaient clairement la partie de son corps la plus réussie. Ronde et ferme, avec un sillon parfaitement marqué par son soutien-gorge qui n’avait surtout pas besoin d’être pigeonnant, sa poitrine attirait invariablement tous les regards des hommes qu’elle croisait. Certains s’y perdaient, mais ceux qui avaient la force d’en détacher les yeux découvraient alors un visage frais, presque enfantin malgré ses vingt-neuf ans, au milieu duquel brillaient de grands yeux intensément bleus.
Quelques taches de rousseur, discrètes, que masquaient parfois ses cheveux blonds qu’elle ne pouvait s’empêcher de mordiller, finissaient de donner à ce visage un charme fou.
— Prépare la salle s’il te plaît. Il va faire bon ce soir, on va pouvoir ouvrir le patio. Et toi, Marc, dépêche-toi de finir, il faut que tu ailles chercher les costumes pour ton strip de ce soir, je te rappelle. Les filles vont arriver dans moins d’une heure.
Laura sortit de sa rêverie et Marc sembla lui aussi revenir à ce qu’il faisait. La mécanique des préparatifs était bien huilée, et chacun savait ce qu’il avait à faire. Plusieurs fois, elle glissa un regard vers Léo, essayant d’attirer son attention, mais il ne semblait pas remarquer sa présence. Elle était désespérée. Que devait-elle faire pour qu’il la voie ?
Une demi-heure avant le début des festivités, Laura passa au vestiaire et enfila sa tenue de soirée. Une jupe plissée très courte à damier et un chemisier blanc. Elle enfila aussi une perruque rose. Elles seraient deux filles ce soir à assurer le service, et ce costume les rendait anonymes. Même tenue, même perruque et même maquillage à paillette. Les convives, toutes des femmes évidemment, ne les regarderaient même pas. Elles n’auraient d’yeux que pour Marc, qui passerait de son côté la soirée à se déshabiller petit à petit, passant de costumes en costumes, pour finir probablement complètement nu, selon l’enthousiasme des filles ! Il était même arrivé une fois que l’une des invitées, rendue hystérique par l’alcool et l’ambiance, se déshabille entièrement à son tour et entreprenne de le sucer. Et sans surprise, il s’était laissé faire.
Laura finissait de se préparer, lorsque Marc entra dans le vestiaire. Il était pressé et curieusement, il sembla à peine la remarquer pour une fois. Il ouvrit son casier et commença à se changer.Étrangement, le fait que Marc ne la remarque pas provoqua un déclic en Laura. Elle en avait marre... marre d’être transparente, marre que Léo l’ignore, marre d’être interchangeable avec l’autre serveuse... Et sans bien savoir pourquoi, elle enleva sa culotte et son soutien-gorge, les glissa dans son casier, et sans laisser le temps à Marc de réagir, elle retourna dans la salle du bar.
Elle passa derrière le comptoir et s’approcha de Léo. Il finissait de laver des verres et leva les yeux sur elle. Laura le fixa, attendant une réaction. Une main posée sur le zinc, l’autre sur la hanche, elle semblait sûre d’elle-même. Mais lorsque Léo se tourna vers elle, d’un seul coup, elle se sentit complètement idiote... et complètement nue aussi. Un grand frisson la parcourut. Elle n’avait plus qu’une seule envie : faire demi-tour et remettre ses sous-vêtements !
Mais Léo, fidèle à son habitude, sembla ne rien remarquer.
— Parfait, je crois qu’on est bon là. Les cocktails sont prêts, le DJ est arrivé, Chloé ne va pas tarder...— Bon j’y vais, je reviens dans un quart d’heure avec les costumes !
Marc, qui sortait du vestiaire, passa devant eux et se dirigea vers la porte. Au passage, il lorgna de nouveau la poitrine de Laura. Elle baissa le regard et constata avec horreur que le chemisier qu’elle portait était beaucoup plus transparent que ce qu’elle avait cru. Sans être franchement visibles, ses seins se devinaient malgré tout si on y faisait attention. Et les personnes comme Marc faisaient attention. Un sourire se dessina sur ses lèvres, mais Laura tourna la tête... Et dire qu’elle avait fait tout ça pour rien...
— Merde, les pains-surprises ! J’ai oublié d’aller les chercher à la boulangerie. Laura, s’il te plaît, vas-y. Les convives ne vont pas tarder et je veux être là pour les accueillir. Tu n’en as pas pour plus de dix minutes aller-retour. Mais je veux bien que tu fasses vite... Il y a deux enterrements de vie de jeunes filles ce soir, il va y avoir du boulot.
Aller à la boulangerie ? Dans cette tenue ? Hors de qu...
— Laura ? Tu m’as entendue ?— Oui, oui, pardon... J’avais la tête à... Oui, j’y vais, bien sûr.
Elle se dirigea vers le vestiaire.
— Je ne suis pas certain que tu aies le temps de te changer. Je voudrais que...— Ne pas me changer ? Mais il est con ou quoi ? Con ou aveugle.
Sans écouter la suite, Laura poussa la porte, ouvrit son casier et chercha ses fringues. Le casier était tout petit, mais ... elle ne les trouvait pas ! « Merde, c’est pas possible, je les ai mis là ! ». Prise de panique, elle fouilla partout, mais ne put que se rendre à l’évidence : toutes ses autres fringues avaient disparu !
Malgré sa panique, elle prit une grande inspiration pour se forcer à réfléchir. Et la réponse lui vint, comme une évidence : « Marc ! Putain, c’est Marc... L’enfoiré... ».
— Laura ? Mais qu’est-ce que tu fous ?— Je... Oui, oui, j’y vais.
Que dire ? Que faire ? Lui avouer « Désolé Léo, j’ai enlevé ma culotte pour te mettre dans mon lit et là, je ne me vois pas sortir comme ça, tu comprends ? » La honte serait encore pire que d’aller à la boulangerie dans cette tenue. Après tout, elle était habillée !Furieuse qu’il soit aveugle à ce point, Laura claqua la porte de son casier, passa devant Léo et sortit du bar.Instinctivement, une fois dans la rue, elle lissa sa jupe pour bien la plaquer contre elle. Les badauds passaient devant elle, affairés et sans vraiment faire attention. Mais elle, elle avait l’impression d’être nue devant la foule qui la guettait.
— Allez, tu es déjà sorti plusieurs fois en jupe, et on n’a pas vu ta petite culotte. Il n’y a aucune raison que ce soit différent le jour où tu n’en portes pas ! Et puis pour le soutien-gorge... Eh bien tu n’es pas la seule fille à ne pas en porter. En route !
L’air tiède du soir caressait son corps, et Laura sentait le vent remonter le long de ses cuisses avec encore plus d’acuité qu’à l’habitude. Ses mains, sans arrêt, lissaient sa jupe. Elle avait parfaitement conscience que cette attitude attirait encore plus les regards que si elle était restée naturelle, mais elle n’y pouvait rien. Elle aimait les hommes, elle aimait le jeu de la séduction et tout ce qui allait avec, c’est vrai. Mais elle restait malgré tout très classique dans ses jeux sexuels. Et ça, c’était complètement nouveau pour elle.
Arrivant à la boulangerie, elle ajusta sa robe une dernière fois et entra dans le commerce. Le boulanger, un gros homme à la face rougeaude, sourit en voyant son accoutrement. Il reluqua notamment sa perruque rose, mais il ne sembla pas remarquer la transparence de son chemisier. La tension accumulée en elle retomba un peu.
Elle expliqua rapidement qu’elle venait pour la commande des Temps Modernes et elle ne tarda pas à repartir avec deux gros sacs bien garnis.Pour le retour, elle décida de ne pas emprunter la rue principale sur laquelle le bar donnait, mais de passer par la porte de derrière. Il fallait emprunter une ruelle étroite, mais à cette heure de la soirée, malgré sa prudence et comme il faisait encore grand jour, cela ne l’inquiétait pas plus que ça.
Le problème de cette ruelle, elle s’en rendit compte trop tard, était qu’elle était pavée. Et comme elle n’avait pas pu changer de chaussures, elle devait faire très attention pour ne pas glisser avec ses talons hauts.
Elle était à une vingtaine de mètres de la porte arrière du bar lorsqu’une bourrasque tiède la surprit et remonta sa jupe. D’instinct, elle voulut la rabaisser, mais les deux gros sacs qu’elle portait la déstabilisèrent et ce qui devait arriver arriva : elle tomba.
— Eh merde, il ne manquait plus que... Aie ! » ne put-elle réprimer en se levant. « Ma cheville... »
Laura réussit à se redresser et à s’assoir sur une borne en béton. Elle allait tenter de se lever une nouvelle fois lorsque des pas résonnèrent dans la rue derrière elle. Elle tourna la tête, un homme approchait. Il avait la quarantaine et était plutôt séduisant sans être ce qu’on appelle un bel homme. Perdue dans ses pensées, Laura n’eut pas le temps de s’en rendre compte.
— Je peux vous aider, mademoiselle ? Je vous ai vue tomber. Vous vous êtes fait mal ?— Oui, à la cheville, je crois.— Vous permettez ? C’est votre jour de chance, je suis kiné. Je vais regarder si vous vous êtes blessée. D’accord ?— Heu... oui... Oui, bien sûr, merci.— Le rose, c’est votre couleur naturelle de cheveux ?— Non, non, c’est une perruque. Nous avons une soirée...— Je plaisantais.
L’homme prit les deux sacs que Laura continuait à serrer dans ses poings et les posa sur le rebord d’une fenêtre. Ensuite, lentement, il s’accroupit devant elle et posa sa main sur sa jambe.
— Votre jambe est trop basse ; ce serait plus simple si vous vous asseyiez vous aussi sur le rebord de la fenêtre, d’accord ? Je vais vous aider. Voilà, passez votre main autour de mon épaule...
Ses gestes étaient précis, Laura sentit qu’il avait l’habitude. Elle se rasséréna un petit peu.
— Je vais vous aider à vous assoir, attendez.
Doucement, il posa ses mains sur sa taille et la souleva de terre. Elle eut l’impression d’être légère comme une plume.
— Bien, je vais enlever votre chaussure... Voilà. Je vais poser mes mains sur votre pied et vous allez me dire si vous avez mal, d’accord.
Lentement, il commença à manipuler son pied. La douleur, selon les endroits où il appuyait, pouvait être vive et Laura gémit plusieurs fois. Ses mains, cramponnées au rebord de la fenêtre, avaient abandonné sa jupe. Et sans s’en rendre compte, le bord du vêtement remontait doucement le long de ses cuisses.
L’homme qui la manipulait, et qui avait déjà remarqué la poitrine de Laura qui s’affichait fièrement en transparence sous son chemisier, ne tarda pas se rendre compte qu’elle ne portait pas de culotte non plus. Amusé autant qu’excité par la situation, il entreprit de manipuler sa jambe en lui tenant le genou, ce qui eut pour effet de dévoiler encore un peu plus son intimité. La jupe remonta encore, laissant entrevoir, entre ses jambes serrées, une petite toison blonde, qui semblait taillée en ticket de métro.
Profitant un peu plus de la situation, il fit durer l’examen davantage que ce qui était nécessaire. Et tout en appuyant doucement sur la cheville, ce qui faisait grimacer Laura à chaque fois, il remonta négligemment jusque sa cuisse. Posant la main gauche sur l’extérieur de sa cheville et la main droite sur l’intérieur de sa cuisse, il fit faire une petite rotation à sa jambe au niveau de la hanche qui acheva de dévoiler l’intimité de la jeune femme. Se penchant un peu, il put deviner, entre ses cuisses, les deux lèvres du sexe de Laura ; elles semblaient complètement épilées. Laura gardait les yeux fermés, semblant craindre à chaque instant un nouveau mouvement douloureux. Il fit remonter sa main un peu plus sur sa cuisse. Ses doigts n’étaient plus qu’à quelques centimètres du sexe de la jeune femme et il se demanda si elle gardait les yeux fermés par jeu, ou bien parce qu’elle avait vraiment mal.
Il décida d’aller un peu plus loin encore : il appuya légèrement sur la peau de sa cuisse, ce qui, tirant doucement les lèvres de la jeune femme, eut pour conséquence d’entrouvrir un tout petit peu son sexe.
Ce n’était pas grand-chose, c’est vrai, mais cela acheva de gonfler son érection.
— Vous devriez faire attention, finit-il par dire. D’autres que moi pourraient s’affoler à cette vue.— Ho ! Je, je... Pardon... je... » Sortant de sa torpeur, Laura devint toute rouge. Prenant conscience de la position de la main de cet homme et de la vue plongeante qu’elle lui avait offerte, elle entreprit nerveusement de remettre sa jupe en place. Le kiné, amusé, retira sa main et répondit :— Ne vous excusez pas, le spectacle de votre peau est bien agréable. Toujours est-il que vous vous êtes foulé la cheville. Il vous faut du repos.— Ma peau... je...
Laura n’eut pas le temps de finir. La porte arrière du bar s’ouvrit et Léo sortit. Il scruta la rue et ne tarda pas à les apercevoir.
— Laura, qu’est-ce que tu fous ? Les deux groupes sont arrivés, je ne vais pas y arriver, là. On a besoin de toi, maintenant !
Encore rouge de honte, Laura bégaya une réponse incompréhensible. Léo leva les sourcils :
— Qu’est-ce que tu dis ?— Excusez-moi, je m’appelle Charles et je suis kiné. Je passais par hasard et... enfin bref, cette jeune femme est tombée et elle s’est foulé la cheville. Je ne pense pas qu’elle pourra vous aider ce soir.— Elle s’est foulé la cheville ? C’est pas possible ?! Ha merde... Comment...— Non, non, c’est bon, c’est bon. Ce n’est pas si douloureux. Ne t’inquiète pas, je... Aïe ! » Tout en parlant, Laura s’était levée et se dirigeait vers le bar en boitant. « Tu peux prendre les sacs s’il te plaît Léo ? ».— Vous êtes sûr ? demanda Charles. Le plus sage serait de vous reposer.— Je ne vais pas laisser Léo dans la panade, je me reposerai demain. Merci Charles.— Attendez, je vais vous accompagner, répondit le kiné.— Je ne pense pas que ce sera possible. C’est une soirée privée... Léo ?
Mais Léo, qui s’était saisi des sacs, était déjà rentré. Sans demander de nouvelle autorisation, Charles suivit Laura et rentra dans le bar. La musique était forte, mais elle peinait à masquer les cris des filles qui avaient déjà sérieusement commencé à picoler.Le temps de faire le trajet jusqu’au comptoir, il devint clair pour Charles et Laura, et même pour Léo, que la jeune femme ne pourrait pas faire le service toute la nuit. Elle avançait tout doucement et grimaçait à chaque pas. Laura se fit la remarque désagréable que sa journée était un fiasco... comme tout ce qu’elle entreprenait pour tenter de séduire Léo. Elle n’avait plus de sous-vêtements, Marc ne les lui rendrait jamais, Léo ne s’était rendu compte de rien, mais tout un tas d’inconnus par contre l’avait matée sans vergogne. Et comble de la soirée, sa désinvolture mettait toute l’organisation de Léo en l’air...
— Bon ça va, j’ai compris, fit Léo. Tu vas passer derrière le bar et tu t’occuperas de remplir et de nettoyer les verres. Tu penses que tu peux faire ça ? Je vais aider Chloé pour le service en salle. On ne va pas compter sur Marc, il est déjà en train de faire son numéro.— Oui, mais si tu ve...— Alors on fait comme ça. Et vous ? » demanda Léo en regardant Charles.— Eh bien... Je vais installer un tabouret pour soulager sa cheville et je vais l’aider si vous voulez. Elle ne sera pas très mobile. Je sens que je vais m’amuser ici, ce sera mon salaire, ne vous inquiétez pas.— Vous avez de l’expérience dans un bar ?— Pas vraiment, mais...— OK, OK, on fait comme ça. Je n’ai pas tellement le choix de toute façon, conclut Léo. Et, saisissant les pains-surprises que Laura avait apportés, il partit vers le buffet pour y déposer les pains-surprises. De l’autre côté de la salle, un homme musclé, torse nu, se trémoussait devant des filles qui riaient très fort.— Qui c’est lui ? demanda-t-il à Laura.— C’est Marc, le Strip Teaser. Vous êtes tombés dans une soirée d’enterrement de vie de jeune fille. Enchantée, moi c’est Laura !— Ha ! Bien, bien, je sens que je vais vraiment m’amuser ce soir.
Laura tourna le regard vers lui et lui adressa le sourire le plus enjôleur qu’il ait jamais vu. S’il avait été possible de fondre, il l’aurait fait.
— Vous faites ça souvent ?— Quoi donc ?— Regarder sous les jupes de filles !— Aussi souvent que je le peux, répondit-il dans un large sourire.
Contournant le bar, il récupéra un tabouret. Revenant avec celui-ci derrière le comptoir, il dut se rendre à l’évidence qu’il était beaucoup trop haut pour qu’elle puisse s’y assoir. Il regarda autour de lui, cherchant une autre solution.
— Il y a un tabouret dans la salle qui nous sert de vestiaire, indiqua Laura. Je pense qu’il va être trop petit, mais peut-être que...
Le temps que Charles fasse l’aller-retour, Laura avait déjà dû servir plusieurs Mojitos. Elle comprit que le kiné avait raison et qu’elle ne pourrait pas continuer comme ça toute la soirée, malgré sa bonne volonté.
— Effectivement, il va être trop petit, mais je pense que vous pouvez poser le genou dessus en pliant la jambe. Cela va vous immobiliser et vous empêcher d’appuyer sur votre cheville. Ce sera mieux que rien !
Tout en parlant, il positionna le petit tabouret en face l’évier du bar. C’était une place centrale pour ce qu’elle aurait à faire pendant la soirée. Laura s’approcha et pliant la jambe, posa son genou sur le tabouret. Il était un petit peu haut, au-dessus de son genou, ce qui l’obligea à écarter la jambe pliée pour s’installer. Dans cette position, avec la jambe relevée sur le côté, le genou sur le tabouret et le pied qui partait vers l’arrière, elle devait se cambrer légèrement, ce qui remontait sa jupe un peu trop courte. Tout cela était très léger et ne dévoilait rien de son intimité, mais suffisait à donner à l’ensemble un je ne sais quoi... très désirable ; surtout pour ceux qui savaient qu’elle ne portait aucun sous-vêtement.Charles comprit aussitôt, en le regardant, que, si la pose soulageait bien sa cheville, elle la mettait mal à l’aise. Il s’approcha d’elle et lui murmura à l’oreille :
— Ne soyez pas gênée, personne ne peut rien voir derrière le comptoir, même moi.— Arrêtez, c’est bon. C’est très gênant et vous savez bien pourquoi.— Je peux vous croire, mais quelle idée d’avoir enlevé vos sous-vêtements ?— Deux Mojitos s’il vous plaît ! » commanda une cliente qui venait de s’approcher.
Laura acquiesça de la tête et Charles partit les préparer. Petit à petit, la chorégraphie entre eux se cala et la soirée s’écoula...
(A suivre...)
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