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Léa, apprentissage de l'amour

Chapitre 2

Erotique
LEAJe rattachai mon soutien-gorge rapidement tout en me levant et me précipitai dans les bras de mon père qui arborait un sourire étincelant. Il me serra contre lui et m’embrassa, deux baisers sonores sur les joues, puis il me repoussa à bout de bras pour m’examiner d’un œil appréciateur.
— Alors, ma Léa, tu es de plus en plus belle ! Tu veux faire mourir ces deux garçons d’apoplexie ?— Je ne crois pas que ça les gênait, mais c’était l’idée, rigola-t-elle, ravie.— Tu penses, les gêner ! Tu as dû les émoustiller, même ton frère, regarde Joris !— Laisse le, il ne fait rien de mal.— Bon, je vais me changer ; piscine pour tout le monde, et barbecue pour les autres. Je vois que tu as fait connaissance avec Amaury…— Oui, il est désigné chevalier servant.— C’est un travail intéressant ; je ne sais pas si c’est bien payé, par contre.— Rétribution au mérite, avec prime d’intéressement, participation, expliqua Léa en riant aux éclats.— Léa, qu’est-ce que tu as changé ! s’émut son père.— En bien, j’espère.— Tu étais presque une gamine la dernière fois, en deux ans tu es devenue une femme. Avec toutes les options. À seize ans tu étais une jolie fille, à dix-huit tu es une beauté.
Il est parti en souriant de tout son visage ; c’est vrai que je n’étais pas revenue en France depuis deux ans ; San Francisco est loin et le trajet coûte cher. J’ai passé mon bac au lycée français puis attaqué la première année en fac de lettres à la SFSU. J’ai attendu d’avoir les résultats pour revenir vivre en France, où j’allais continuer vers un Master de langues à l’Université de Bordeaux Montaigne. Papa travaille pour l’aéronautique et vit à Caudéran, dans un quartier résidentiel. Parfait pour les études, moins pour ma vie sentimentale ; j’avais perdu mon petit ami en quittant la Californie et j’avais un trou assez gros pour loger un Airbus dans le cœur. L’attitude courtoise et l’allure virile d’Amaury m’avaient réchauffé l’âme.
Nous avons chahuté dans la piscine tous les trois, puis avec papa quand il nous a rejoints en bermuda. Toujours aussi beau ; un séducteur, qui avait quitté la mère de Joris pour vivre avec maman, laquelle l’avait quitté quand elle avait compris qu’il multipliait les frasques. Incorrigible ! Et c’est vrai qu’il était super craquant ; il ne me laissait pas indifférente quand il me frôlait dans l’eau ou qu’il m’empoignait pour me faire couler. Et puis je regardais Amaury, un peu en retrait de la bataille, et je lui souriais pour lui montrer que je ne l’oublierais pas.
Après les grillades, nous avons discuté sur la terrasse jusqu’à minuit, et là je suis tombée comme une masse, décalage horaire oblige. Réveil à 7 heures pour un footing avec Amaury, Joris nous faisant courageusement faux bond. Il courait bien, avec ses longues jambes, et moi aussi ; je mesure un mètre soixante-dix mais je n’ai que cinquante-quatre kilos à déplacer, et j’ai pas mal d’entraînement. J’ai bien vu qu’il se plaçait souvent derrière moi pour mater mes fesses moulées dans un petit short orange, mais je n’ai rien dit, j’aimais bien sentir son regard sur moi. Il est parti travailler après une douche et un petit déj express, non sans m’avoir embrassée sur la bouche ; sans la langue, mais mon petit cœur a chaviré.
C’était un jeudi ; je suis partie seule visiter Bordeaux et j’en ai profité pour faire quelques achats, dont un ensemble tanga soutien-gorge en dentelle noire si fine qu’on voyait mes mamelons roses au travers. Je m’imaginais déjà me trémoussant devant Amaury et de son effet sur lui. Je n’étais plus vierge, certes, mais je n’avais pas une grande expérience de l’amour non plus. J’avais donné ma virginité à mon boyfriend, un garçon de mon âge ; je l’avais souvent sucé sans accepter de boire sa semence. Et c’était tout, deux ans avec le même petit ami qui venait de me larguer. Amaury était plus âgé que moi, plus beau, plus grand, plus costaud que mon premier et seul amant et j’avais envie d’aller plus loin avec lui, de me donner vraiment, de lui appartenir.
Un seul coup d’œil m’avait suffi pour l’apprécier, un simple battement de cœur ; nous étions jeunes, libres, nous ne demandions qu’à être heureux. Pas grand chose. Beaucoup trop, parfois. Il n’est pas revenu avant 17 heures ; la veille était une exception car il avait eu des démarches à faire et avait pu prendre son après-midi. Je me suis morfondue, seule dans la maison car je n’osais trop m’exposer au soleil. La peau de blonde est encore plus fragile que les autres ; alors j’ai lu, envoyé des messages à des copines des USA. Dur soudain pour moi, j’avais les nerfs à fleur de peau. Le déracinement, le spleen, le blues. Et quand Amaury est arrivé,, le premier des trois mecs, je me suis jetée dans ses bras et j’ai pleuré sur son épaule ; silencieusement d’abord, puis de façon convulsive quand les vannes se sont ouvertes.
Amaury n’a rien dit, il m’a juste serrée doucement contre lui, puis a posé une main sur ma nuque. Graduellement je me suis calmée ; et n’est restée que la gêne, la confusion de m’être comportée ainsi. Je me suis écartée et il n’a pas cherché à me retenir, j’ai balbutié un merci et filé dans ma chambre. Bien sûr j’étais affreuse, les yeux rouges et gonflés, le rimmel jusqu’au menton ; je me suis rincé le visage à l’eau froide et j’ai viré mon maquillage, rouge à lèvres compris. Puis j’ai mis mon bikini pour rejoindre la terrasse ; Amaury était assis, il m’a adressé un regard qui réussissait à être chaleureux et interrogateur.
— Désolée pour tout à l’heure, c’était n’importe quoi. Un coup de blues, d’avoir quitté définitivement la Californie ; j’ai craqué.— C’est rien, mais ma chemise est bonne pour le pressing…— Tu es sérieux ?— Pour la chemise, oui, mais que pour ça. Je m’en fous ; je m’inquiétais pour toi.— Tu peux m’embrasser ? Pour de vrai ? quémandai-je sur une impulsion.— Euh… Oui.
Je me suis approchée lentement et il s’est levé, ouvrant les bras, l’air soudain grave. Je ne lui ai pas souri non plus ; l’instant était crucial, nous le sentions tous les deux. Les yeux dans les yeux, j’ai avancé jusqu’à être obligée de lever la tête ; et là, je me suis retrouvée contre lui, ses mains se sont posées naturellement sur mes fesses, j’ai caressé son dos en remontant sur ses omoplates. M’appuyant doucement contre sa virilité, j’ai collé mon bassin contre lui. Puis j’ai tendu mes lèvres, bouche entrouverte, il a penché la tête et nous nous sommes rencontrés. Pour un baiser de découverte, tout en tendresse, petite langue pointée contre celle plus large d’Amaury, échanges mesurés de salive.
Puis je me suis allongée ; sans avoir à me demander Amaury a pris la crème de protection solaire et m’a délicatement badigeonnée, continuant pas un massage doux et sensuel qui a fini par m’arracher un soupir.
— Tu aimes ?— J’adore, oui ; tes mains sont si douces et si grandes ! Tu voudras que je te fasse pareil ?— A ton avis ?
Donc Amaury s’est étendu sur le ventre et je me suis assise sur ses cuisses, juste vêtue du slip de bain. Je l’ai oint à mon tour, le massant des reins aux épaules à deux mains ; mes bouts de seins effleuraient son dos quand je m’allongeais sur lui pour mieux masser son cou et ses épaules, et ils étaient tout durs et gonflés.
— Tu veux te retourner ?— Je veux bien, mais mon caleçon ressemble au chapiteau du cirque Pinder.— Tu es un garçon bien présomptueux, bientôt tu vas me faire Jumbo ! Oh mon Dieu ! m’écriai-je, effarée, une main devant la bouche. Je n’ai rien dit !
Je m’étais écartée pour qu’il puisse se retourner, et de fait il arborait une virilité proprement gigantesque qui déformait son caleçon. Incertaine, j’ai posé la main sur le tissu et touché la colonne de chair. C’était du lourd, bien plus volumineux que celle de mon ex boyfriend. Je me suis sentie fondre en remarquant son air inquiet.
— Eh ben, moi qui croyais que tu te vantais !— Ouais, mais ça pose des problèmes aussi, j’ai eu des copines qui partaient au galop parce qu’elles avaient peur de moi. Et toi, tu n’as pas peur ?— Ben si, j’ai une trouille monstre ! Mais non, idiot ! Mmm… C’est impressionnant, j’avoue. Mais en étant patient, et prudent… Mais pour moi, ce n’est pas ça le plus important.— Oui ?— C’est ce que tu comptes faire avec moi. Ce que je suis pour toi. J’ai presque dix-neuf ans, je suis en fac ; tu as vingt-deux ans, tu commences à bosser. Quelle est ma place dans ta vie ? Ou plutôt quelle place tu comptes me donner dans ta vie ?— C’est une bonne question. Je ne me vois pas te faire l’amour pour te larguer ensuite. Le coup d’un soir, ce n’est vraiment pas mon truc. J’ai eu plusieurs petites amies, mais ce sont toujours elles qui m’ont largué, tu vois.— Ouah, la vache ! Tu leur as fait quoi ?— Je me suis fait traiter d’obsédé sexuel en général, de monstre de foire, de pervers… — Pas mal ; tu ne penses qu’à ça, ou tu as toujours envie ?— J’ai souvent envie, mais je dors aussi, m’expliqua-t-il avec un sourire coquin.
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