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Leçon d'humilité

Chapitre 2

Les bons comptes

Divers
La soirée chez Marc Thibault est comme toujours une réussite. Je suis invitée sans trop savoir pourquoi. C’est la première fois que je suis conviée chez cet ami de Yolande. Yolande, c’est ma boss. Une patronne sympa et au fil du temps, nous sommes devenues des amies. J’ai rencontré Marc à quelques reprises, dans nos locaux. À part un bonjour poli, un sourire, nous n’avons guère échangé plus de dix mots lui et moi. Mais mercredi soir, lorsque Yolande m’a demandé si je voulais venir à une soirée samedi, chez son ami, j’ai été très surprise.
— Ne t’en fait pas. Nous ne serons que quatre ou cinq. Je crois qu’il reçoit deux de ses clients. Il veut sans doute faire bonne impression et ne sait pas trop… disons qu’il ne voulait pas inviter une professionnelle, une actrice pour animer la soirée.— Je ne comprends pas ce que je viens faire là-dedans ?— Ben… écoute Sophie, ces deux hommes sont des hommes d’affaires et les apparences comptent dans ce milieu. Et je t’avoue que c’est moi qui me suis un peu avancée en proposant ta venue. Je n’ai pas envie de m’emmerder entre ces trois bonshommes qui vont parler boulot tout au long du repas.— Oui ? Mais ne me demande rien d’autre !— Rien d’autre ? Comment ça rien d’autre ?— Surtout pas de jouer à l’aguicheuse pour appâter les clients de ton ami… ce n’est pas mon truc.— Oh ! Mais non voyons. Tu crois que je fais cela moi lorsque je dine chez lui et qu’il a des invités ? Tu ne peux pas croire que je veuille que tu fasse la pute.— Je préfère que les choses soient claires dès le départ. — C’est mieux en effet. Mais tu n’es pas obligée de venir si tu n’en as pas envie. C’est seulement que je n’aime pas être seule entre trois types dont le seul but est de discuter fric et travail.— D’accord ! Tu sais ce qu’ils font les invités de ton Marc ?— Mon Marc ! Comme tu y vas… c’est un bon coup, je le reconnais, mais nous ne sortons pas ensemble. Disons qu’il est là pour me dépanner. Pour les urgences quoi !— C’est du propre, dis donc ! Bonjour la morale ! Tu t’entends parler Yolande ?— Allons, je suis certaine qu’un jour où l’autre, toi aussi tu tomberas amoureuse d’un mec. Prie le ciel pour qu’il soit libre celui-là.— … ? En clair ? Tu peux décoder le message là ?— Ben… je me suis, il y a déjà un bout de temps, entichée d’un homme. Rémy ! Malheureusement il est déjà en main et s’il veut bien que nous nous voyions de temps en temps, il est hors de question qu’il quitte sa femme.— Quelle tristesse… pourquoi n’en trouves-tu pas un célibataire ? Ce serait sans doute plus simple pour tous, non ?— L’amour… je l’aime et je n’y peux rien, mais sans doute que tu comprendras quand tu seras amoureuse.— Bon ! Après tout, c’est ta vie… tu fais ce que tu veux. Je ne suis ni ta mère ni ta nounou.— C’est bien. Mais tu sais aussi que le corps a des exigences… et comme tout le monde, j’ai besoin de…— C’est donc là que le beau Marc intervient ? Je saisis mieux pourquoi, vous ne vous voyez pas plus souvent. Je vais être charitable et t’accompagner. Mais seulement pour une dinette agréable, c’est tout.— C’est uniquement ce que j’attends de toi, ma belle… Alors Sophie, je peux lui annoncer que tu seras présente ? — Oui… chose promise chose due ! Ça se passe chez lui le repas ?— Oui… il prend toujours un traiteur, un très bon même… c’est pour cela que ses soirées sont toutes très sympathiques.

Me voici casée pour ce samedi soir. Je n’ai jamais été vraiment amoureuse d’un homme. Ces choses-là doivent arriver toutes seules, sans que l’on force le sort. A vingt-huit ans et bien, j’affiche quelques amants au compteur, mais jamais rien de bien sérieux. Des casse-croutes provisoires pour l’hygiène. Un peu comme ma boss Yolande avec son Marc. Encore que je garde un doute sur leur relation. Par certains côtés, elle me parait en pincer tout de même plus qu’elle ne veut le dire pour le grand gaillard aux cheveux corbeau. Passons ! Elle a ses raisons que la mienne ignore.
Le reste de la semaine se déroule sans anicroche, dans une bonne ambiance de boulot. Puis le samedi matin, ma grasse matinée me voit me réveiller le teint frais, et bien disposée. Je déjeune léger puisqu’un festin digne d’une reine m’est promis ce soir. Seul point plus sombre, c’est que je vais être dans mes petits souliers. Yolande, elle, connait au moins Marc. Moi à part elle, personne. Une grande partie de mon après-midi est destinée à me faire « belle » pour ce diner. Comme prévu en milieu de semaine avec ma patronne, elle passe me prendre vers les vingt heures. Nous voici en route pour le domicile du fameux « bouche-trou » de Yolande.
Il n’y a pas un long trajet pour atterrir devant la porte d’une baraque superbe. Avec mon salaire, il me faudrait trois vies pour m’en payer une identique. Il a donc du fric ce gaillard pour s’offrir un tel palais. Il est de suite un hôte parfait, prévenant et je suis présentée à ses deux invités mâles. Apparemment les loustics connaissent déjà Yolande. Je la soupçonne donc de n’avoir pas été totalement transparente avec moi, de m’avoir camouflé un pan entier de cette réunion. Je remarque immédiatement que les « clients » sont plus âgés que Marc et de ce fait que nous les femmes également. Je donnerais facilement cinquante ans à chacun des invités. Mais, suis-je bonne juge ? J’en doute !
Marc ne s’attarde pas sur les prénoms de ces mecs qui sont bien sapés, et qui me scrutent des pieds à la tête avec insistance. À tel point que je rosis vraiment de me sentir déshabillée du regard. Un peu mal à l’aise, je dois dire. Ce qui fait que si pour l’un je sais qu’il se prénomme José, je n’ai pas du tout retenu le nom de baptême de son compagnon. Le diner est une vraie fête, comme me le rapporte souvent Yolande. Et je ne cherche pas à me mêler des conversations entre José et Marc. Ils sont dans leur univers de travail. Seule celle que j’accompagne semble suivre la discussion très ciblée. Celui dont le prénom m’échappe lui aussi se fait discret.
Puis après le repas, sans que ça m’émeuve plus que cela Marc me pose une question qui, si elle me surprend par sa nature ne m’indispose pas outre mesure.
— Ça te dérange, Sophie si nous te laissons quelques minutes en compagnie de l’ami de José. Nous avons des plans à étudier dans mon bureau. Si vous voulez, vous pouvez vous installer dans le salon. Il y a de la musique ou la télévision… On fait le plus vite possible.— Yolande vous accompagne ?— Oui… j’ai besoin de ses talents de dessinatrice pour mettre en forme les idées que nous projetons de mettre en œuvre pour notre future collaboration…— Bon… si le Monsieur ne me mange pas… de toute façon, je hurlerai si les choses se passaient mal entre ce Monsieur et moi…
Nous rions tous et le trio s’éloigne. Je regarde celui qui va me servir de chaperon durant l’absence des trois autres. Nous nous rendons donc dans la pièce où il y a une possibilité d’écouter de la musique.
— Votre prénom, j’aime beaucoup Sophie.— Merci. Je n’ai pas retenu le vôtre, j’en suis désolée.— À vrai dire… j’adore votre voix quand vous dites : « Monsieur ». Ça me convient parfaitement !— Ah bon ? — Oui ! Vous aimez parler ? Je peux vous raconter une histoire… enfin une partie de ce que j’aime.— … ? Parce qu’à part le fait que vous aimez Monsieur, il y a autre chose ?— Allons ! Ça n’évoque donc rien en vous ce mot ?— Lequel ? Monsieur ?— Oui…— C’est un peu spécial, non ?— Vous croyez…
Nous sommes depuis une seconde assis dans un fauteuil, à deux mètres de distance l’un de l’autre. Il me regarde avec une telle force que je baisse les yeux.
— C’est ainsi que j’aime que soient les « dames » !— Pardon ? Vous voulez dire qu’elles ne vous…— Oui ! Qu’elles soient comment dire… un peu obéissante. Vous me suivez ?— … ? Pas plus que cela ! Ça mérite quelques éclaircissements.— Vous voulez vraiment les entendre ?-- Ben… pendant que nos amis travaillent… je veux bien tout écouter.— Ils ne sont pas partis travailler comme vous dites. Ou alors c’est un tout autre job que celui auquel vous pensez.— Comment ça ? Je ne piges pas trop. Qu’insinuez-vous ?— Votre amie, Yolande ne vous a donc pas mise au courant ? C’est navrant.— Que devrais-je donc savoir qui vous navre tellement ?— Marc et elle sont amants.— Occasionnels si j’ai bien suivi… mais ça je suis au courant.— Pas pour le reste ? Parce qu’il y a bien autre chose…— Quoi par exemple ? Ne me faites pas languir.— Marc invite parfois, comme ce soir des amis à sa table.— Pour le boulot, c’est bien de cela qu’il s’agit.— Pas tout à fait.— Racontez-moi que je ne meurs pas idiote. C’est quoi ce secret dont vous semblez vouloir me parler ?— Elle est, comment vous expliquer… un peu dépendante de son ami… elle fait par jeu ce qu’il lui ordonne. Vous faisiez partie des demandes spécifiques de son Marc, ce soir.— Ses demandes, moi ? Je ferais donc partie d’une machination ? Vous déraillez ?— Baissez les yeux. Et puis tenez-vous droite. Vous n’avez donc pas envie d’apprendre ?— Apprendre ? Qu’est-ce que c’est que ce cinéma ? Je suis venue partager un repas avec vous trois et mon amie Yolande. Pour le reste, vous en savez plus que moi ?
Le gars qui se tient proche de moi, sagement assis, a une voix très douce. Aucun énervement, pas plus dans le ton que dans les gestes. Ça me rassure un peu. Ce qu’il m’assène là est incroyable. Yolande a donc une double vie ? Une face cachée que je n’ai jamais décelée ? Je ne parviens pas à y croire. Le gus continue de sa voix… très sûre d’elle.
— Vous voulez que je vous donne quelques codes ?— Pardon ? — Des attitudes que vous devriez mettre en pratique pour le genre de réunion où nous sommes parfois conviés. Je suppose que si Marc veut vous recevoir, c’est qu’il vous a jugé digne d’entrer dans notre monde.— Votre monde ? Vous vous la racontez un peu, là, non ?— Vous avez tout pour vous. Vous êtes jolie, et je ne les ai pas encore vues vraiment, mais vos formes semblent harmonieuses. Votre corps ne demande qu’à exulter.— Quel charabia ! Qu’essayez-vous de me dire, Monsieur ?
Je viens d’insister sur le terme, pour me moquer quelque part de cette dénomination idiote. Ça ne le fait pas rire du tout. Mais il demeure imperturbable.
— Par exemple, suivez ces simples recommandations. Vos jambes ne doivent pas se croiser, pas se toucher non plus. Essayez ! — … ?— Que risquez-vous ?
Ce gars est très bizarre. Avec son air de ne pas y toucher, il réussit à me faire disjoindre les jambes. Je reste presque subjuguée par la tonalité de sa voix. Pas d’ordre, non ! Il n’en énonce aucun sous une forme stricte. Alors ? Pourquoi est-ce que je me sens forcée d’en passer où il veut ?
— C’est bien ! Vous voyez, rien de compliqué dans cette démarche personnelle. La seule chose à retenir, c’est qu’en présence d’un homme, vous devez immédiatement vous conformer à cette pratique.— Comment ça ?— Ne pas parler sans y être invitée fait aussi partie des règles.— … ?— Comme quoi vous apprenez vite. Il a donc encore et toujours raison notre ami Marc. Vous êtes de ce bois dont on fait les meilleures soumises, pour peu que vous vous prêtiez au jeu.— …
Ça ne peut pas être moi, cette femme qui d’un coup se tait. Lui sourit, mais pas forcément à moi. Un peu dans le vague. Me voit-il seulement ? Il donne l’impression que non, cependant… je me trompe surement.
— Vous voulez que nous fassions un galop d’essai ?— Vous… quoi ? Comment ça un galop d’essai ? Je n’ai pas l’intention de coucher avec vous. Et surtout pas ici en plus.— Qui vous parle de coucher, de coucheries ? Je vous parle de vous former, de vous amener au plaisir par l’obéissance aveugle. Pas d’amour au sens où vous le comprenez-vous !— … ?
Je reste perplexe. Tout est confus sous ma tignasse brune. Il revient sur son terrain de prédilection !
— Votre jupe… elle est trop longue. Vous ne devez plus porter que des vêtements qui ne cachent pas vos genoux. Qu’y a-t-il de plus attirant, de plus sexy qu’une femme dont on voit le bas des jambes et dont on devine avec envie le dessus ?— Mais…— Ne faites pas l’enfant ! Vous allez vous lever maintenant.— Quoi ? Pour quoi faire ?— Appliquez la règle numéro deux. Taisez-vous et faites ce que je vous demande.
Mince ! J’ai comme un coup de froid, un arrêt qui me glace le sang. Curieusement, je suis sur mes pieds, trop vite… trop de zèle dans le mouvement pour que ce soit normal. Non ! Il est impossible que j’aie cette conversation avec cet homme. Un illustre inconnu, mon esprit ne peut absolument pas assimiler le fait que ce gars me demande des trucs très bizarres, qu’en plus je les exécute sans un mot. Force m’est tout de même de constater que j’ai décollé mes cuisses dès qu’il m’en a parlé, que je viens aussi de me lever. À sa seule voix, je réalise que c’est complètement dingue.
Je verrais une autre que moi faire ce genre de chose, je la traiterais de cinglée dans la seconde, et pourtant…
— C’est très bien ! Maintenant vous allez simplement relever l’arrière de votre habit, faire glisser votre culotte sur vos chevilles. Vous en portez une n’est-ce pas ? C’est très « petite bourgeoise » les sous-vêtements. Alors ?— …
Et merde ! Pourquoi est-ce que je fais exactement ce qu’il veut ? C’est comme si ma volonté était totalement annihilée. Il n’y a aucune violence dans ses mots, Une forme de tendresse ronde, une demande quelconque. Tout me parait donc si simple ? Le chiffon n’est plus retenu par mes gambettes. Il est enroulé autour de mes chevilles.
— Parfait ! Levez un par un vos pieds et donnez-la-moi ! C’est votre reddition que vous m’offrez par ce slip.— … mais. — Ah ! J’ai oublié. Vous devrez désormais me répondre quand je vous poserai une question et ponctuer vos phrases par ce Monsieur que j’aime tant dans votre jolie bouche.— Mais…— On dit : mais… Monsieur ! J’attends.— Mais… Monsieur !— Voilà. C’est aussi simple que le jour ou la nuit. Pour vous assoir, vous devrez en ma présence relever l’arrière de votre jupe, de manière à ce que seul votre cul soit au contact du siège ! Vous saisissez ?— Oui…— Vous n’avez rien oublié ?— Euh… ah, Monsieur, oui Monsieur.— Ça va rentrer, je vous l’assure. Jouons voulez-vous ! Si vous faites encore une erreur, je la comptabiliserai et vous aurez droit à une claque sur les fesses pour chacune d’elles. Une punition en quelque sorte. C’est bien compris ?— Oui…— Première claque au compteur. Ça peut vite devenir chaud pour votre cul.— Hein ? Non, Monsieur.— Oh que si !— Alors, montrez-moi votre bonne volonté ! Asseyez-vous comme je viens de vous l’indiquer.
Mes mains se portent donc sur l’ourlet, le relèvent et je colle mon arrière-train sur l’assise du fauteuil. Il a gagné cette manche du moins. Apparemment la leçon n’est pas terminée. Il revient à la charge.
— J’ai dit les sous-vêtements. Il manque donc ce qui cache vos seins ! Ils ont besoin d’une liberté retrouvée. Rien n’est plus beau que ces globes dont on sait les pointes tendre le tissu d’un joli corsage. Celui-là aussi devra toujours se boutonner sur le devant, pour la simplicité à les dégager.— Oui… Monsieur.— Bien alors, remettez-moi aussi cette vilaine garniture bien inutile.— …
Là encore mes doigts viennent chercher dans mon dos l’agrafe qui retient les deux brins du cache néné. Je porte un pull de laine ce qui rend mal aisé de lui faire passer les manches. Je me contorsionne pour y parvenir. Assis dans son siège, mes efforts sont suivis avec intérêt par Monsieur. Ça va rester son nom finalement. Mon esprit s’adapte à cette marque de déférence que quelques heures plus tôt j’aurais jugée suspecte.
— Tu es une bonne fille !
Je note le changement. Le vous courtois meurt là dans la bouche de ce gars qui récupère en plus de la culotte mon soutien-gorge. La pièce de lingerie finit dans sa poche. Il reste un long moment silencieux et je ne bouge pas. Mes quinquets ne sont dirigés que sur l’assise vide du divan devant nous. Le silence dure ce qui ressemble pour moi à une éternité. Monsieur y met un terme soudain.
— Je pense que ta copine est bien en main depuis tout ce temps ! Nous allons aller nous en assurer. Tu vas me suivre sans bruit, en restant à deux pas derrière moi. Quoi que tu voies, que tu en penses, tu ne dois rien montrer, suis-je assez clair ?— Oui…— Oui qui ? Deuxième claque ! Tu vas devoir les compter. Je t’assure.— Oui Monsieur.— C’est nettement mieux, lorsque tu y mets de la bonne volonté. Allez, suis-moi !
Il se lève, j’en fais autant ! Et nous nous dirigeons vers ce que Marc m’a dénommé comme « son bureau ».
— xxXxx —

À suivre…
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