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Leçon d'humilité

Chapitre 3

La dominante

Divers
Je sors de ma rêverie. Monsieur est parti après que nous ayons fait l’amour à la « papa-maman ». C’était bien pour moi, mais lui s’est surement ennuyé. J’ai tout accepté de ce qui se fait en pareil cas. Des positions qu’il n’a jamais imposées, telles la missionnaire, la levrette et d’autres dont les noms fleuris ne me sont pas vraiment connus. J’ai joui, sans faux semblant, avec tous les câlins dont je suis capable. Est-ce que ça a été suffisant ? Aucune idée. En tout cas, le petit coffret de bois qu’il a laissé sur la table de mon salon y est toujours.
Je le fixe depuis que je suis sortie de mon flash-back, retour sur notre premier contact. Je suis toujours nue. Je me secoue un peu, histoire d’émerger de cette torpeur qui me gagne. Le message est on ne peut plus direct, clair en soi. Je n’ai que deux choix possibles en fait. Mettre cette fichue bague à mon doigt, pour devenir ce qu’il veut que je sois. Quoi avec exactitude ? Aucune idée ! Ou le laisser partir pour de bon, sans espérer le revoir. Là, ça m’empêche de dormir pour de bon. L’oppression qui m’étreint se reflète dans les battements détournés de mon cœur, au fond de ma poitrine.
Je mets un sacré bout de temps pour oser ouvrir le couvercle de la boite. Le collier, celui qu’il a serré sur mon cou est là. Métallique, froid, effrayant rétrospectivement. La bague semble minuscule à ses côtés, mais lui ressemble par bien des points. La forme bien sûr, également ce second anneau qui peut comme sur le collier tourner sur lui-même. De plus ils vont de pair, je jurerais qu’ils sont faits d’une identique matière, qu’il s’agit vraisemblablement des deux éléments d’une parure. Ils sont d’une lourdeur impressionnante. Je soupèse l’un et l’autre, tripotant le cercle prévu pour le cou, le reposant avec effroi.
La « dominante » comme Monsieur l’a nommée, bien qu’elle soit adaptée à la circonférence de mon doigt est tout aussi provocatrice. Pour le symbole que cet anneau représente évidemment. Le passer à mon annulaire équivaut à aliéner ma liberté. Bon sang que c’est difficile d’avoir un pareil choix. Cornélien sans vouloir me l’avouer. D’un côté une incroyable envie de savoir, de franchir ce pas, de l’autre une peur sans limites puisque justement, il n’en a fixé aucune. Et je reste là, devant des morceaux d’une ferraille dont la composition m’est étrangère. Il a parlé du livre de Pauline… je vais donc farfouiller sur internet.
Les jours qui suivent, Yolande et moi nous ne faisons que nous croiser. Il faut dire que depuis… mon passage chez Marc, il y a environ trois mois, nous avons un peu honte. Je sais, c’est totalement imbécile de ne pas en parler toutes les deux. Le dialogue c’est la clé de voute de l’amitié. Mais bon ! Ce que nous savons l’une de l’autre nous éloigne lentement. Monsieur… je l’ai dans la peau et c’est arrivé ce soir-là. Depuis, il vient régulièrement chez moi et j’apprends. Oui c’est bien cela, il me donne des leçons. Du maintien corporel il est passé à des choses plus personnelles. Il ne me fait que très rarement l’amour.
Un peu comme si les plaisirs de la chair n’étaient en rien sa tasse de thé. Les rares fois où c’est arrivé, il m’a toujours présenté nos ébats comme un cadeau. Oui, c’est le bon terme, un cadeau. J’ai souvent songé que c’était plus un os à ronger qu’il lançait à sa chienne. L’apprentissage des mots crus fait aussi partie des leçons inculquées. Je suis tantôt sa pute, souvent cette chienne qu’il éduque d’une main de fer. Tout y est vu, revu, corrigé. Mes tenues en premier lieu, puis mes postures. Je dois dire qu’à force d’une persuasion « gentille » il a gommé pas mal de mes défauts. J’ai appris à me taire, à écouter, à ressentir l’autre.
Je vais désormais travailler dans les vêtements qu’il choisit pour moi, sur catalogue où qu’il commande je ne sais où. Jamais vulgaires, toujours très courts et dans ce style si particulier qui respecte les normes que lui seul a établi. Plus non plus de sous-vêtement, à sa demande. Exactement comme ma position assise, celle où mes jambes ne sont plus croisées, où mes deux cuisses ne se frottent plus l’une à l’autre. Je suis une autre femme. Par contre, je dois avouer que le coup de la bague, je ne m’y attendais pas vraiment.
Ce bijou, parce que c’en est un véritable, j’en ai peur. Est-ce que ça va éviter le danger ? Pas si sûre que je ne plonge pas tête baissée dans la nasse qu’il a préparée pour moi. Le dilemme est on ne peut plus réduit. La porter ou non. Bon sang ! Il est des moments où j’aurais presque aimé qu’il impose ses vues. Le gros point, c’est ce qui peut arriver si je lui donne satisfaction. Drôle aussi comme je ne cherche pas à savoir comment je serais si mon refus était franc. Peut-être tout bêtement parce que cette option je ne l’envisage pas le moins du monde ?
Pas de date non plus pour son retour ! Ce qui veut dire que s’il lui prend l’idée de rappliquer là, dans les minutes qui suivent, c’en est fait de mes beaux espoirs. Mince ! L’idée de son abandon me fait plus mal que d’hypothétiques fessées. Le souvenir des six coups reçus est vivace, mais mon cœur s’en moque, mon esprit compense. Et puis… il me suffit d’obéir pour ne pas être fouettée ou fessée. Ça doit bien être possible d’être « sage » ! L’écrin en bois d’acajou… je l’ouvre pour la énième fois. L’anneau pincé entre mon index et mon pouce, virevolte devant mes yeux.
Ma belle Sophie ! Il va falloir que tu prennes une décision. Le métal me brule le bout des phalanges. Il est simple, beau, splendide et si… neutre. Je l’essaie ? Il est sur mon doigt de quelques millimètres. L’enfoncer plus me donne des sueurs froides. Plus j’y pense et moins j’ai de courage. Une larme qui coule devant cette valse-hésitation. Je ne maitrise plus mes émotions. Sale bonhomme ! Pourquoi n’a-t-il pas tout bêtement ordonné et j’aurais suivi. Trop facile ! Je sais, il a raison, c’est à moi de trouver la force et le courage de… oui ou non. Et le cercle brillant retourne dans sa cachette.
La colère est dirigée contre moi. Incapable de savoir ce que je suis, ce que je veux. La peur de l’inconnu, la trouille immonde de ce monde pervers me hantent et me donnent des crampes d’estomac. Avec ces incertitudes, mon besoin de lui, de Monsieur se démultiplie sans cesse. Mon envie de lui, ne me lâche plus. Je pars au boulot avec une humidité si présente, j’en reviens avec des délires de ne pas avoir pu me satisfaire. Sur la table du salon le bois qui me nargue, qui me hante. Et chaque bruit dans ma maison me fait craindre le retour de Monsieur.
Pas par peur de son arrivée, bien plus par appréhension qu’il ne tourne les talons immédiatement en constatant l’absence de son anneau à mon annulaire. Mon sommeil me quitte, j’oublie de me nourrir. Une épave, oui ! Je pars à la dérive, je ris, je pleure sans raison ni transition. Mon état empire de minute en minute. Au moindre son qui m’interpelle, je fonce à la baie vitrée, prête à fondre sur l’écrin et ce qu’il contient. Une folie ordinaire qui m’envahit, jour après jour, pire, d’heure en heure. Je sais la solution, j’en connais le prix.
Trois jours que cette fichue boite me tourmente. Je suis devant elle, nous nous défions. Son immobilité me traumatise. Et d’un coup, pour que tout cela cesse, pour que je redevienne Sophie… le couvercle est ouvert. L’anneau glisse sur mon doigt. L’effet est dans ma tête. Immédiat, soulagement de ce geste fou. Cette fois, plus question de retirer ce qui me donne enfin une paix intérieure. Il ne reste plus qu’à attendre que Monsieur me visite. Et du coup, toutes les sensations ordinaires refoulées me tombent sur le râble. La faim, la soif, le sommeil, tout en bloc me plombe le corps et l’esprit.

Je viens de perdre la dernière once de dignité qui faisait de moi une femme respectable. Je n’en ai cure. Au diable la bienséance et la sacro-sainte morale des bien-pensants. Un truc inventé par les hommes pour garder les femmes dans leur giron si masculin. Les instants de lucidité s’évaporent et je ne suis plus qu’une salope en devenir. Une chienne qui réclame son mâle, qui veut du cul sous la forme qui lui plaira à ce Monsieur qui m’a amené aux confins d’un monde fait de toutes les perversités imaginables. Je suis à lui, je n’existe plus et pourtant. Depuis que je porte sa marque, je ne me suis jamais sentie aussi FEMME.
Plus fraiche, plus reposée, je retrouve le bureau ce matin avec sur les lèvres un sourire. Yolande est là et elle m’observe à la dérobée. Pas un mot, nous nous concentrons sur notre taf. Rien ne sort de nos caboches. Le feu couve dans nos esprits. Ma mine réjouie la fait-elle venir plus volontiers au contact ? Peut-être ! Je ne cherche aucune explication à son arrivée dans ma sphère de travail, vers les dix heures du matin. C’est en signe d’apaisement qu’elle débarque avec deux tasses remplies d’un café odorant ? Je vais faire comme si c’était le cas. Je suis son regard et d’un coup je pige.
L’anneau ! C’est celui-là qu’elle fixe avec cette étrange lueur dans les prunelles.
— Tu as osé Sophie ? Je n’ai jamais pu franchir le pas. Tu ne m’en veux pas de t’avoir embarquée dans cette histoire ?— Grâce à toi, j’ai rencontré Monsieur.— Oui ? — Avec Marc, c’est plus… enfin c’est différent. Plus axé sur le libertinage. José aime aussi un zeste de hard dans le cul, mais ça me fiche une sacrée trouille.— Parce que tu crois que je n’ai pas moi aussi les pétoches ? Allons Yolande ! Pour le moment je n’ai fait que mettre ça… — Tu sais ce que ça signifie de porter ceci ? — Oui ! J’ai bien pesé le pour et le contre. Je ne veux pas le perdre.— C’est con ! Tu ne sais pas seulement son prénom ! Monsieur… ce n’est pas très… sérieux.— Chacun voit midi à sa porte et je veux voir où ça va nous mener… — Et s’il va trop loin, s’il te fait faire des trucs… immondes ?— Genre ? On dirait que tu en connais un rayon sur les pratiques de ce petit univers.— Non ! Mais j’ai déjà vu quelques films à la télé ou sur la toile.— Et alors. Tu peux visionner des milliers de films sur les écrans, est-ce que ça te donne une image réelle de ce qu’est l’amour ? Le vrai, je veux dire ! Pas celui ou au bout de deux mots, les gens sont déjà à l’horizontale. — Tu as peut-être raison. Mais s’il doit t’arriver quoi que ce soit, je m’en voudrai toute ma vie.— Je suis grande, j’ai décidé toute seule en mon âme et conscience.— Tu es sûre Sophie ? — Monsieur comme tu dis ne m’a pas forcé la main ! — Tu n’as pas l’impression que je t’ai enferrée dans un piège d’où tu as du mal de te tirer ?— Pas du tout. Monsieur est tendre, doux, et il est un homme droit. Il ne fait rien sans mon accord. Cette bague ; ça fait… huit ou dix jours qu’elle est chez moi. J’ai… j’avais le choix entre la porter ou non. — Le choix ? Pour avoir un choix encore faut-il avoir son libre arbitre. Et dans ce milieu, ils sont tous plus ou moins toxiques. C’est bien pour cette raison que j’ai toujours renâclé à y mettre un pied. Toi c’est le corps tout entier que tu t’apprêtes à y faire pénétrer dans cet enfer.— Chacun ses priorités. Tu veux un amour lisse et « normal » ! Je ne suis pas toi Yolande. J’ai sans doute plus besoin d’adrénaline pour que mon cœur batte plus fort.— Ouais… pas très convaincue par tout ceci ! Fais gaffe à toi… tu veux bien ? — Je ne risque pas grand-chose !— Oh ! Il y a des tarés dans tous les domaines. Si tu sens que ça se gâte, file vite, d’accord. Ou au moins, laisse un mot à une de tes connaissances chaque fois que tu vas sortir pour ces jeux dangereux ! Ça me tranquillisera vraiment.
Pourquoi s’évertue-t-elle à me faire douter ? J’ai raté un épisode ? De toute manière c’est trop tard. C’est bien en place dans ma cervelle, personne ne peut plus me décrocher de mon idée. Je veux aller jusqu’au bout. Monsieur, c’est lui que je veux, c’est avec lui que je tiens à traverser ce qui m’attend. Si je me plante, eh bien, j’en assumerai directement les conséquences. Ma journée de taf est interminable. Si seulement Monsieur venait en soirée. Dire que je suis folle de ce mec et que je n’ai ni son nom ni son téléphone. C’est dément et par certains côtés je rejoins les allégations de Yolande.
Mais, c’est plus fort que moi. Je dois, je veux avancer. Si cette nouvelle nuit, je dors plutôt mal une fois de plus, c’est surtout parce que ne plus avoir de nouvelles me rend nerveuse. Je m’endors sur le canapé, télévision allumée. L’aube fraiche me surprend donc ce samedi matin, nue et frissonnante devant la neige du petit écran. Quand reviendra-t-il ? Aujourd’hui ? Ce soir, demain ? Quand il le voudra, je ne risque plus de le faire fuir. Sur mon annulaire gauche, le bijou prend tous les éclats de lumière d’un soleil pâle. Un déjeuner plutôt rapide et je me sens vaseuse. Le divan est là à me recevoir sans bruit.
Je somnole, je rêvasse ! Une ombre qui se penche sur moi, une caresse sur la joue. Le manque de mon Monsieur est si puissant que je le vois même dans mes songes ? C’est pourtant bougrement doux. Et cette patte qui me ceint le cou, le collier que je sens presque comme s’il était réel. Et si… Je fais une sorte de bond. Là, me voici revenue du monde des dormeurs. Comment Monsieur est-il entré ? J’ai pourtant pour habitude de verrouiller ma porte lorsque je suis seule chez moi ! Il m’appuie sans douleur la tête contre l’assise, me cramponne par le bras. Et le cercle de métal se referme sur ma nuque. Le boucan que fait le cadenas, j’en frémis. La clé… elle disparait dans la poche du pantalon de Monsieur.
Il est bel et bien là, en chair et en os. Mon palpitant joue des castagnettes ? À moins que ce ne soit le bruit de mes dents qui claquent les unes contre les autres ?
— Tu as donc fait le bon choix. Cette fois, il est trop tard pour faire machine arrière Sophie. — Oui ! Oui Monsieur.— Très bien. Mes leçons n’ont donc pas été vaines. Dégrafe ma ceinture et retire-la entièrement de mon pantalon. Nous allons débuter par la douleur… pour que tu apprécies d’autant plus la douceur de mes caresses. Tu es ma chienne, c’est bien !— Oui Monsieur.
Je m’exécute. C’est assez facile de faire ce qu’il me demande. Et la voix entre dans mes oreilles avec juste ce qu’il faut d’inflexion pour que je lui obéisse.
— Mets-moi le cuir dans la main ! Puis tu vas prendre la pose ! En levrette, fesse bien en l’air. Dix coups pour la première fois, pour effacer toutes les bêtises que je n’ai pas vues.— … oui, Monsieur !— Pas un mot, pas un cri, compris ? Si j’entends le moindre soupir, le coup ne comptera pas, c’est aussi simple que cela…
Mon visage dans un coussin, j’appréhende la douleur à venir. Cependant c’est juste une sorte de frottement très doux, un serpent qui sinue sur mes fesses pour remonter le long de ma colonne vertébrale. Pas de sifflement, pas de claquement pour m’arracher un gémissement ou une larme. Tout n’est que dans mon crâne, c’est la situation qui crée l’émoi. Monsieur le sait et joue avec mon corps. Puis sa main qui me flatte la croupe replace la large manière. Je commence à découvrir le plaisant de ce jeu du froid et du chaud. C’est tellement bon !
Je me détends ! Un à un, mes muscles tétanisés par cette insoutenable peur relâchent l’immense tension que j’accumule depuis qu’il m’a demandé de prendre cette pose. Je suis presque trop bien ! J’en oublie qu’il est là pour satisfaire aussi son propre plaisir. C’est donc au bout de je ne sais combien de temps, alors que j’imagine que l’orage est passé, que le plat de la ceinture, lancé sur mon cul vient me rappeler à l’ordre et surtout le motif pour lequel je suis vautrée de cette façon. Pas très violent, cet impact a le mérite de me rappeler que je dois rester très vigilante et sur mes gardes.
Encore une chance que j’ai pu retenir à temps ce souffle qui a failli se finir en cri. Puis je me souviens ! Je dois compter. Alors, haut et fort j’énonce ce chiffre qu’il espère entendre peut-être.
— Un !
La paume calme le feu qui s’atténue rapidement. Je suis plus raidie lorsque la seconde tournée me secoue un peu plus fortement la plage située juste au-dessus de ma croupe.
— Deux !— Bien ! Tu vas rajouter quelques mots au prochain coup. Par exemple après le chiffre : merci Monsieur ! Encore s’il vous plait !— Bien Monsieur !— Brave petite soumise. Tu mérites d’être félicitée. C’est trop beau, trop bon.
Il parle, pour noyer le poisson et alors que je dirige mon esprit sur sa seule voix, le claquement, cette fois plus costaud me fait vaciller. Je serre les dents et marque une seconde d’hésitation, dans le silence qui meuble l’espace.
— Trois ! Merci Monsieur. Encore s’il vous plait !
Et viennent les suivants avec chaque fois ma pauvre voix éraillée qui bégaie le sésame qu’il veut écouter. C’est au huitième coup qu’il cède ! Je n’ai pas craqué, c’était moins une à vrai dire.
— C’est bon ! Retourne-toi. Occupe-toi de ma braguette. Vas-y. Tu vas comprendre facilement ce qui motive ce qui se passe là. Regarde et suce. Fais-le avec tout ton savoir-faire. Je ne veux pas de pause entre le moment où tu me lèches et mon éjaculation. Ensuite, je te ferai jouir… tu peux en être certaine. Désormais tu m’appartiens. Et nous allons faire de grandes et belles choses toi et moi. Je t’aime Sophie.
Ces phrases se perdent dans le bruit que ma bouche fait en léchant l’esquimau sur lequel s’enroule ma langue. Je l’enveloppe de toute la douceur dont je suis capable de faire preuve. Je n’ai aucune notion du temps qu’il me faut pour amener cette queue tendue au point de cracher sa semence. Elle se déverse dans mon palais à tout petits jets. Il souffle, mais me murmure ce que je prends pour un compliment.
— Oh ! La belle salope qui va manger mon foutre… C’est bien, c’est ça, avale-tout, n’en gâche pas un spermatozoïde… Tu es douée… Ma Sophie !
— xxXxx —

À suivre…
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