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La lectrice du parc

Chapitre 1

Hétéro
Cela faisait quelque temps que Fanch la voyait lire, assise sur un banc de ce petit parc. Lui c’était son chemin habituel, lorsqu’il revenait de l’association, là où il donnait des cours de français à des jeunes migrants. Il se libérait pour cette activité tous les mercredis après-midi. Son emploi du temps lui permettait cet engagement associatif qui lui procurait beaucoup de plaisir. Il se sentait utile, plus que depuis bien longtemps. Son dernier boulot l’avait profondément ennuyé et son divorce n’avait rien arrangé. Il retrouvait un peu de joie de vivre aux côtés des autres bénévoles et des jeunes migrants qui, pour la plupart, étaient très motivés pour apprendre la langue et d’autres moyens d’insertion.
Fanch l’avait vue une première fois en rentrant chez lui. Elle était assise au soleil d’automne et lisait un roman. Il la trouva très élégante alors qu’elle ne portait qu’un simple jean et une petite veste pour la protéger d’un léger vent frais. Il avait regardé le titre du livre alors que ses doigts fins et ornés d’un vernis rouge vif tournaient une page. Il connaissait ce roman, mais avait trouvé le volume bien épais par rapport au nombre de pages qu’il devait contenir. La lectrice avait relevé ses yeux marron sur lui et il s’était senti troublé. Elle avait rougi et refermé prestement son ouvrage.
Depuis il repassait un peu plus souvent dans le parc, mais il ne la croisait qu’en fin d’après-midi et souvent le mercredi. Fanch pensait qu’elle était peut-être enseignante dans l’école de coiffure juste à côté du parc, car elle était là au moment de la sortie des jeunes apprentis, apprenties pour la plupart. Fanch connaissait bien les horaires de ces jeunes filles, ses jeunes garçons à l’association lui parlaient souvent d’elles, c’était une motivation supplémentaire pour apprendre le français. Du coup en fin d’après-midi ou juste avant la pause déjeuner, ils étaient bien moins concentrés et commençaient à lancer des regards énamourés par les fenêtres du local de l’association. Et puis, il se disait qu’avec son élégance et sa classe, la lectrice collait bien à l’image qu’il avait de ces coiffeuses de salons un peu chics.
Un mercredi, il passait comme d’habitude et, comme d’habitude, elle était là. Cette fois, elle le regarda à travers ses lunettes aux branches fines et aux verres légèrement fumés. Elle sourit et il se sentit plus léger. Fanch lui sourit aussi. Il fit deux pas de plus avant de se dire qu’il aurait dû en profiter pour l’aborder. Mais il ne se voyait pas faire demi-tour pour aller l’accoster. Et pour lui dire quoi d’abord ? Il faillit se faire renverser par une gamine en vélo qui l’évita de justesse. Les mercredis de congés scolaires faisaient de ce parc un enfer avec un surcroit de gamins excités. Fanch s’était décalé pour ne pas se faire écraser, il s’était remis dans l’axe du banc de sa lectrice. Celle-ci esquissa un sourire, l’air de dire "Joli réflexe.". Mais focalisée sur Fanch, elle ne vit pas le ballon de foot qui volait vers elle.
— Attention ! eut le temps de crier Fanch.
La lectrice n’eut que le temps de tourner la tête pour voir le ballon lui arriver dessus. Le cuir s’écrasa sur ses mains, faisant voler son livre et son sac à main. Ses lunettes glissèrent jusqu’au bout de son nez, mais s’y accrochèrent, comme un désespéré, pour ne pas tomber. Fanch se précipita vers elle pour l’aider, tel un chevalier servant. Il arriva à sa hauteur alors que deux garçons s’excusaient rapidement et sans conviction tout en récupérant leur ballon. Sur le banc, elle se remettait de ses émotions et se massait le poignet droit. Fanch s’approcha et lui demanda :
— Est-ce que ça va ? Je n’ai pas pu vous alerter plus tôt...— Oui, ça va aller. Merci quand même, mais j’ai eu moins de réflexes que vous.
Elle remettait son bazar tout féminin dans son sac et Fanch se pencha pour ramasser le livre tombé à moins d’un mètre du banc. La couverture avait glissé et comme il l’avait deviné, l’ouvrage ne correspondait. Fanch fut très surpris, il s’agissait d’un roman assez connu, une histoire teintée d’un érotisme légèrement sulfureux. Il avait du succès auprès de la gent féminine, même si la plupart des femmes le lisaient en cachette. Et sa lectrice faisait la même chose. Elle s’aperçut qu’il avait découvert son petit secret et lui arracha presque l’ouvrage des mains.
— Oh, mon Dieu !— Voilà une lecture intéressante...— Qu’est-ce que vous allez penser...— Rien, rien de mal en tout cas. D’abord le style est plutôt très bon, l’histoire globalement bien ficelée aussi. Et puis, c’est le genre de lecture saine pour l’esprit, dit-il posément.— Euh, oui, pour l’esprit, répondit-elle.
Elle avait un peu plus rougi, mais elle se détendait en même temps. Fanch y vit une possibilité de poursuivre la discussion et pourquoi pas un peu plus.
— Je m’appelle Fanch.— Franck ?— Non, Fanch, c’est breton.— Ah. Eliana.— Italienne, Espagnole ?— Corse.— Oh, je vois que nous sommes tous deux loin de régions d’origine.— Oui, j’ai suivi mon mari ici quand il y a été muté.
Fanch fut assez déçu, Eliana avait un mari. Elle vit son désarroi et se demanda si elle devait préciser sa situation. Eliana se dit qu’un homme si prévenant et plutôt pas mal ça ne courrait pas les rues. Et puis, il semblait avoir les mêmes goûts qu’elle en matière de lecture.
— Mais depuis mon divorce, je songe à rentrer sur mon île.
Un sourire éclatant se dessina sur les lèvres de Fanch. Elle s’était empressée de le rassurer sur sa disponibilité. Eliana voulut prendre son sac, mais elle grimaça. Son poignet la faisait un peu souffrir.
— Vous devriez bander votre poignet. A l’école de coiffure, ils ont sûrement ce qu’il faut.— Ah ? Il y a une école de coiffure, par ici. Je ne savais pas, je viens de m’installer dans le quartier.— Je croyais que vous y enseigniez.— Ah, ah, ah, non, non.
Fanch l’aurait bien invitée chez lui pour la soigner, mais il trouvait cela un peu trop précipité. Il lui proposa le local de l’association.
— Mmmmh, je vous suis, je n’ai pas de contrainte aujourd’hui.
Fanch ramassa le sac et ils partirent vers le local. Le breton prit soin de cette complice potentielle. Ils parlèrent un long moment, les yeux dans les yeux. Eliana était vive d’esprit et semblait toujours enjouée. Au-delà de sa beauté évidente, Fanch trouvait ça très attirant. Eliana n’était pas en reste, elle appréciait la prévenance de cet homme fort et attentionné à la fois, qui avait en plus une culture littéraire qui lui plaisait beaucoup. Les jeux de regards entre les deux incitèrent Fanch à se lancer :
— Je serais ravi de pouvoir vous revoir.— Oh, euh, moi aussi.— Heum, samedi soir, cela vous dirait de venir au cinéma avec moi ? Ou ailleurs ?— Eh bien, j’avais prévu de me rendre dans une galerie pour une exposition photo. Vous la connaissez peut-être, c’est à la galerie rue des templiers.— Oui, je vois bien. Je comptais y aller un de ces jours. Ce serait parfait si je pouvais m’y rendre avec vous à mon bras.
Fanch rougit devant ce gros mensonge. L’exposition, il la connaissait très bien, il y était allé une semaine plus tôt.
— A votre bras, Fanch, vous allez un peu vite en besogne...— Pardon. Alors vous acceptez ?— Bien sûr.
Sur le trottoir, devant le local, Fanch voulut serrer la main d’Eliana, mais elle était réticente à tendre sa main bandée. Elle se mordit la lèvre et se décida. Elle embrassa Fanch sur les joues. En bon breton, il s’attendait à une bise, mais lorsque la deuxième arriva sur son autre joue, il fut surpris. Son mouvement de recul entraîna Eliana en avant et leurs lèvres se rapprochèrent. Elles ne se touchèrent pas, mais ils purent sentir le souffle de chacun sur leurs lèvres. Ils se séparèrent très troublés, mais particulièrement enjoués de cette rencontre fortuite.

* * *


Fanch et Eliana devaient se retrouver devant la galerie. Sans le savoir, ils avaient tous deux tergiversé un long moment pour savoir comment s’habiller. Cela faisait un moment qu’ils n’avaient pas eu à séduire une autre personne que leur ex-mari ou ex-femme. Ils optèrent pour quelque chose d’un peu chic sans être trop guindé. Ils voulaient faire bonne impression, comme si ce rendez-vous avait de l’importance. Fanch passa devant un fleuriste, il aurait bien pris un bouquet, mais cela lui parut un peu excessif et surtout potentiellement encombrant pour l’exposition. En même temps, il était tenté de faire quelque chose. A force d’hésiter, il finit par être en retard. Il pressa le pas et arriva en vue de la galerie.
Eliana était déjà là, il fut sous le charme de sa robe aux tons mauves qui s’accordaient bien à ses cheveux qui étincelaient aux rayons du soleil couchant. Sous manteau court argenté finissait d’accorder subtilement son style. De son côté, elle le regarda arriver avec beaucoup de plaisir. Il n’avait plus son look décontracté du parc, mais avait opté pour un costume gris et une chemise de couleur. C’était élégant, mais pas austère. En plus, il venait vers elle avec un large sourire. Lorsqu’il fut à un mètre, elle ne sut plus si elle devait lui tendre la main ou la joue. Fanch non plus ne savait plus quoi faire. Eliana choisit de tendre la joue et Fanch la main. Gêné, chacun voulut modifier ce qu’il tendait et ils se retrouvèrent bêtes tous les deux. Ils rirent devant cette méprise pour finalement se faire une bise. Fanch se rappela qu’Eliana en faisait deux et elle qu’il n’en attendait qu’une. Du coup lorsque Fanch se pencha en avant pour la deuxième, Eliana se retira.
Cette fois, leurs lèvres s’effleurèrent à peine, mais suffisamment pour que Fanch se lance dans de plates excuses. Eliana rougissait comme un coquelicot tant à cause de ces excuses que de ce presque baiser.
— Ce n’est rien. Ce n’est rien. Entrons, d’accord ?— Oui, Eliana. Mais je suis navré.— Ce n’est pas grave. Et puis ce n’était pas désagréable, non ?— Oui, oui, je l’avoue.
Gêné devant la remarque d’Eliana, Fanch lui ouvrit la porte de la galerie. Elle entra et il en profita pour mater ses fesses, elles étaient bien rondes peut-être un plus charnues que ce qu’il avait imaginé en voyant sa silhouette générale. Mais lui-même n’était pas une gravure de mode, son ventre poussait inexorablement d’année en année malgré ses efforts. Il revint à sa hauteur, ils commencèrent à admirer les clichés exposés. Mais le regard de Fanch tombait régulièrement dans le décolleté d’Eliana. Il n’était pas plongeant ou excessif, mais il lui permettait de deviner le haut de la poitrine de la Corse. Les seins ne paraissaient pas très gros, mais ils semblaient se tenir très correctement. Après, on ne savait jamais à quoi s’en tenir tant qu’on n’avait pas retiré le soutien-gorge.
Eliana se permettait aussi d’évaluer son cavalier du soir. Elle avait remarqué son léger ventre, mais elle trouvait cela plutôt charmant et rassurant. Surtout que son physique, de manière générale, lui plaisait bien. Il était un peu plus grand qu’elle, heureusement elle ne supportait pas les hommes plus petits. Et puis, elle commençait à avoir des idées à cause des grandes mains du breton. Cela devait être très agréable de se faire masser par celles-ci. Encore que "massage" fut vite un terme un peu trop chaste pour la réalité de ses pensées. Fanch avait d’ailleurs des idées similaires, à force de plonger son regard vers les seins d’Eliana. Il aurait bien aimé les prendre en main, les caresser longuement. Tout comme le cul de sa cavalière qu’il voulait pétrir fermement.
Ils arrivèrent devant la photo d’un nu féminin, le cliché était artistiquement flou, mais on pouvait toujours distinguer les courbes de la femme, la couleur de ses cheveux. Elle était assise ou à califourchon sur un banc ou une barrière de ce qui pouvait être un parc.
— Eh bien, ce n’est pas comme ça que je lirais au parc, moi.— Eliana, certes le parc n’est pas le plus adapté, mais la vision en serait merveilleuse.— Allons, Fanch, je ne suis pas si bien foutue que ce modèle.— Au contraire, tu pourrais très bien poser pour un cliché similaire, m’est avis.
Fanch se maudit d’avoir tutoyé Eliana, mais surtout sa remarque sous-entendait clairement qu’il l’avait bien maté.
— Merci. Mon mari ne me faisait plus de compliments sur mon physique, tu sais.— Il avait bien tort.— Merci. Cela me fait du bien. Je me dis que...— Que quoi ?— Non, rien. J’essaye de reprendre un peu confiance en moi et de me dire que je peux avoir des envies.— Oh, c’est pour ça le livre ?— Euh, oui.— Et ça marche ?— Disons que certaines choses se sont réveillées.
Fanch laissa son imagination vagabonder, il voyait Eliana nue, posant pour lui. Il détaillait chaque parcelle de son corps. Elle lisait son roman et son sexe devenait de plus en plus humide à chaque page tournée. Il se mit à bander assez durement ; il en fut surpris, dernièrement il avait besoin d’un peu plus de stimulation. Il tenta de cacher sa bosse, mais la Corse s’en aperçut. Eliana comprit vite que ce n’était pas dû à la photo, ce n’était pas le premier nu de la galerie. C’était sans nul doute que Fanch pensait à elle, elle se sentit fort troublée de provoquer ce genre de réaction. Elle n’en avait plus été témoin depuis son divorce et même de la part de son ex-mari, cela s’était fortement raréfié. Elle se redressa et se cambra un peu plus sur ses escarpins, mettant en avant sa poitrine. Ses seins se mirent à gonfler et ses tétons durcir. Elle loua son manteau, car sans lui, ces derniers auraient été visibles à travers le tissu de sa robe.
Mais Fanch put tout de même s’en rendre compte, car le manteau s’ouvrait de temps en temps.Une photo attirait un peu plus de monde, ils durent se faufiler entre les spectateurs et se collèrent l’un à l’autre. Ce contact rapproché leur fit énormément plaisir. Leurs cœurs s’emballèrent un peu, leurs souffles se raccourcirent et ils eurent un peu chaud. Ni l’un ni l’autre ne le fit consciemment ou ne se rendit compte de ce qu’il se passait, mais Eliana se retrouva accrochée au bras de Fanch. Ils s’extirpèrent de l’amas de visiteurs pour passer à la fin de l’exposition. Eliana fut gênée d’être ainsi agrippée au bras de Fanch. Elle voulut se retirer, mais le bénévole associatif posa sa main sur la sienne.
— Non, reste. Ça me fait plaisir, dit-il d’une voix chaude.
Chaude mais peu assurée, il craignit que la Corse ne veuille tout de même reprendre une certaine distance. Mais elle lui sourit et ses yeux brillèrent.
— Oui, moi aussi. Finissons la visite comme cela.
Ils finirent la visite et sortirent dans la rue. Devant la galerie, il leur fut évident qu’ils ne pouvaient se séparer ainsi. Mais encore fallait-il que l’un d’eux se lance.
— Fanch, je passe un très agréable moment.— Moi aussi Eliana. Je... Si nous...— Oui ? demanda-t-elle entre espoir et surprise.— Cela fait un moment que je n’ai pas eu à inviter une femme au restaurant...— C’est une invitation ?— Euh oui.— Ah... Cela fait un bout de temps que je n’en ai pas eu... Et je l’accepte avec plaisir.
Sur une suggestion de Fanch, ils allèrent dans un petit restaurant de quartier. Ils y dinèrent, agrémentant leur repas de rires et de complicité naissante. A la fin du dîner, ils étaient toujours là alors que le restaurant s’était bien vidé. La serveuse semblait impatiente de les voir partir, mais eux voulaient poursuivre ce moment. Les derniers encore présents, il leur fallut bien payer l’addition. Fanch se demanda s’il devait proposer d’inviter Eliana ou pas. Cela faisait un peu vieux jeu et pas très "égalité homme-femme"...
— Je peux t’inviter ?— Oh..., s’étonna-t-elle alors qu’elle allait farfouiller dans son sac pour sortir sa carte bleue.
Eliana hésita à peine deux secondes et lui répondit :
— Mmmm, j’accepte. Mais à une condition.— Laquelle ?— La prochaine fois sera pour moi.— La prochaine fois ? Tu crois qu’on va se revoir ensuite ?— J’y compte bien, dit-elle d’un ton affirmé.— Moi aussi, répondit Fanch en sortant sa carte.
Eliana la vit trembler entre les doigts de son cavalier. Elle se dit que cette perspective semblait vraiment l’émouvoir. Elle rosit en se disant qu’émouvoir était sûrement un peu prude devant les pensées évidentes de Fanch. Et devant les siennes aussi. Elle se mordit la lèvre en l’imaginant venir entre ses cuisses et prendre soin de son sexe avec sa bouche. Son mari ne lui faisait qu’à reculons. Cela lui avait manqué pendant ses nuits avec lui, alors qu’avant elle appréciait fortement cette attention. Fanch la vit se mordre la lèvre, il comprit tout de suite la teneur de ce geste et de la lueur dans ses yeux. Son ex-femme avait cette même attitude au début de leur relation. Le breton se retrouva à imaginer la bouche légèrement pulpeuse de sa cavalière autour de son sexe. Son ex-conjointe lui faisait bien volontiers, mais ne s’était jamais montrée très douée pour la chose, ayant toujours eu peur de l’amener au bout.
Leurs sexes se mirent à réagir comme il se devait dans ce cas-là. Ils s’étonnèrent tous deux d’avoir la culotte mouillée et le caleçon trop petit. Mais cela leur fit énormément de bien. Ils se levèrent et Fanch aida Eliana à renfiler son manteau :
— Décidément, quel gentleman !— On essaye. Je t’en prie, dit-il en ouvrant la porte à sa cavalière.— Merci.
Eliana sortit et regarda son cavalier saluer la serveuse en refermant la porte derrière lui. Il allait parler, mais elle ne lui en laissa pas le temps. L’envie la démangeait depuis le milieu du repas, elle se libéra d’une pseudo bienséance et colla ses lèvres à celles de son cavalier. Fanch fut estomaqué par l’audace de la Corse. Ses lèvres étaient douces et chaudes, instinctivement il la prit par la taille et la colla un peu plus contre lui. Eliana se laissa faire avec délice, elle n’avait pas pensé aller plus loin qu’un simple baiser sur les lèvres. Mais elle se sentit poussée par les images qu’elle avait eues à la fin du repas. Elle ouvrit les lèvres et chercha la langue de Fanch de la sienne. Le breton la sentit et entrouvrit ses lèvres. Le contact d’une langue sur la sienne ralluma en lui un feu qui avait été éteint ces derniers temps. Ils échangèrent un langoureux et passionné baiser.
Cela dura quelques instants puis ils se détachèrent comme la porte du restaurant était fermée à clé.
— C’était parfait, merci. Surprenant et audacieux.— J’en avais envie, Fanch. Avant je n’aurais pas osé, je pense. J’avais tort, c’est très beau de céder à ses envies.— Je suis d’accord... C’est ton roman qui t’a donné ces idées ?— Oui, tu as deviné.— Il faudrait que je remercie l’auteur. Je te raccompagne ?— Euh, oui, avec plaisir. J’habite à une quinzaine de minutes à pieds.— Parfait, allons-y.
En fait de quinze minutes, le retour en prit pas loin de trente. Ils marchaient lentement quand ils ne s’arrêtaient pas pour un nouveau baiser. Finalement, ils arrivèrent devant l’entrée de l’immeuble d’Eliana.
— Voilà, nous sommes arrivés...— Oui. J’ai passé une excellente soirée. Meilleure que je ne pouvais l’espérer.— Moi aussi, Fanch...— Bien, je vais rentrer...
Avant de partir, Fanch se pencha pour un dernier baiser. Mais Eliana se recula pour éviter ses lèvres. Il se redressa surpris et déçu.
— Tu ne veux pas prendre un dernier verre ? demanda-t-elle d’une petite voix mal assurée.— Oh, si, si. Je n’osais espérer que tu le proposes.— Alors, montons.
Une fois dans l’appartement de la lectrice, ils partagèrent un verre sur le canapé du salon. Il restait ici ou là des cartons non déballés, confirmant l’arrivée récente de la Corse. Ils parlèrent, se dévorant du regard, se dévorant la bouche régulièrement. Assez naturellement, la main de Fanch vint se poser sur le genou d’Eliana et remonta au fur et à mesure de leurs baisers. Mais elle s’arrêta à mi-cuisse. Cela restait un premier rendez-vous tout de même. Pourtant, la Corse se disait qu’elle aimerait le voir remonter encore ses doigts sous sa robe, qu’ils atteignent sa culotte qui avait bien eu le temps de se mouiller. Fanch n’osait franchir la frontière, pourtant lui-même rêvait de voir la main délicate de sa cavalière passer de son torse à la bosse de son pantalon. Et puis, ce décolleté l’appelait, l’envoutait. Il avait envie de venir déposer de nombreux baisers sur sa poitrine.
— Ton roman t’a-t-il vraiment donné le courage de succomber à tes envies ?— Oui, je crois. Pourquoi ?— J’aimerais bien céder à une envie aussi.— Laquelle ?— J’ai envie d’oser quelque chose. Embrasser ta poitrine...— Oooh... Je t’en prie, ose.
Eliana se redressa et bomba sa poitrine. Les yeux emplis d’étoiles, Fanch se pencha et posa ses lèvres au milieu du décolleté. Puis sur la partie visible du sein gauche d’Eliana avant de passer sur le droit. Elle se sentit chavirer complètement, Fanch faisait cela avec douceur, mais aussi passion. Elle ne put faire autrement que de presser un peu plus son visage contre sa poitrine. Elle émit un long gémissement qui motiva Fanch. Il n’avait pas osé pousser le tissu de la robe pour accéder plus directement à ses seins. Mais ce feulement et cette main posée sur sa nuque lui donnèrent des ailes. Il ouvrit plus largement le décolleté et tomba sur un soutien-gorge fin, sans rembourrage, qui lui permit de sentir le téton sous sa bouche.
Eliana était aux anges, elle n’avait plus connu de ferveur sexuelle à ce niveau depuis un petit moment, elle aurait sans doute dû calmer le jeu, mais ni elle ni le breton n’en avaient envie. Alors elle glissa sa main libre vers la bosse de son partenaire du soir. Elle la tata longuement ; elle ne paraissait pas énorme. C’était tant mieux, Eliana détestait les gros machins, ça lui faisait plus de mal que de bien. Fanch avait légèrement sursauté en sentant les doigts de la Corse sur sa braguette. Cela l’avait fait durcir un peu plus, surtout qu’elle savait comment masser une bite. Il se dit alors qu’il pouvait bien remonter sa main un peu plus haut. Il fut surpris de rencontrer la peau d’Eliana et non la suite du collant. Il lui caressa la cuisse, mais ne sentit aucune attache. Cela aurait été trop beau que ce soit des portes-jarretelles, mais déjà des bas autofixants le satisfaisaient pleinement. Il continua sa remontée et fut bloqué par les jambes serrées de la Corse.
Fanch mordilla doucement le téton d’Eliana à travers le tulle de son bonnet, elle râla et ses cuisses s’écartèrent comme s’il avait dit :
— Sésame, ouvre-toi.
Les doigts de Fanch parcoururent encore quelques centimètres et arrivèrent au trésor tant convoité. La culotte se révéla assez humide. Il caressa le sexe de la Corse à travers le tissu mouillé.
— Ouiii, souffla-t-elle. Continue...
Fanch n’allait certainement pas s’arrêter en si bon chemin. Il passa sa main droite dans le dos d’Eliana et, avec quelques difficultés, il parvint à défaire l’attache du soutien-gorge. Il put alors le remonter au-dessus de la poitrine de sa partenaire pour venir directement téter et lécher ses merveilleux tétons. Eliana savoura la bouche avide du breton. Elle roula des yeux et soupira d’aise. Elle lâcha sa nuque et de ses deux mains, elle défit la ceinture et le bouton du pantalon du bénévole. Sa main droite s’engouffra dans la braguette ouverte et elle put palper plus précisément sa virilité. Pas trop grosse, mais pas riquiqui non plus, la taille idéale a priori. Elle n’en serait sûre qu’en l’extirpant de son caleçon. Elle ne savait si elle devait le faire. Elle en avait fichtrement envie, mais elle se demandait si lui était prêt à franchir cette ultime barrière. Elle eut sa réponse quand les doigts de Fanch tentèrent de passer sous l’élastique de sa culotte.
Alors, elle jeta au loin ses dernières réticences et alla sortir de là cette fameuse bite. Elle s’échappa d’un coup, comme un diable de sa boîte. Eliana fut un peu surprise. A la fin avec son mari, elle avait surtout droit à une saucisse molle. Elle se mit à la branler avec rapidité avant que les suppliques étouffées de Fanch ne lui disent de se calmer.
Fanch avait été ravi de voir Eliana prendre les devants. Il bataillait avec la culotte, mais dans cette position, il ne parvenait pas vraiment à glisser ses doigts dessous. Et puis la main de la Corse sur sa queue ne l’aidait pas à se concentrer. Il se leva et fit se lever Eliana. De quelques gestes retrouvés, il la déshabilla. La robe tombant à ses pieds, elle apparut en sous-vêtements, le soutien-gorge un peu de guingois. Mais elle était belle et attirante, sa bite tressaillit à cette vue, comme pour la saluer. Il voulut finir de la dévêtir, mais elle prit les devants et s’empressa de lui ôter chemise et pantalon. De dernier glissa de lui-même aux chevilles du bonhomme. Ce n’était pas des plus érotique et sensuel comme vision, mais cela n’avait pas d’importance. Elle l’aida à retirer ses chaussures et ses chaussettes. Il fit valser son pantalon et fit tomber son caleçon. Elle fit voler son soutien-gorge et vira sa culotte. Elle voulut retirer ses bas, mais il l’arrêta :
— Non, tu es parfaite comme cela.— Coquin... Viens par là.
Elle lui prit la main, l’attira contre elle et l’embrassa. Elle se recula et, lui tenant toujours la main, l’entraîna dans le Saint des Saints : sa chambre. Ils ne prirent pas le temps d’allumer la lumière, ils roulaient déjà sur le lit dans une étreinte passionnée. De nombreux baisers et caresses bien placées furent échangés. Fanch trouvait Eliana pleine d’entrain et de désir. Loin de son ex-femme qui, à la fin, attendait mollement que ça se passe. Eliana était ravie aussi de la situation, elle avait tenu en main la queue de Fanch et avait validé intérieurement la taille de son membre. Pile ce qu’elle aimait et ce qu’elle aimait aussi c’était...
— Oooh, ouii, roucoula-t-elle quand il commença à descendre entre ses jambes.
Fanch redécouvrit un sexe féminin de près, de très près. Son pubis était taillé sobrement, mais parfaitement. Le breton se lança à l’assaut de cette nouvelle chatte. Il lui fallut raviver quelques automatismes et écouter les réactions d’Eliana pour obtenir un résultat qui lui paraissait convenable. Eliana trouvait cela bien mieux que convenable. Elle sentait sa langue aller de ses lèvres à son clitoris, la faisant monter et descendre dans des montagnes russes de plaisir. Elle posa ses mains sur la tête de son lécheur et l’incita à poursuivre. Il lui obéit et se concentra sur le clitoris de la Corse. Elle sentait qu’elle allait jouir sous ses coups de langue, cela montait comme une vague monstrueuse. Mais Eliana voulait bien plus que cela, elle se dégagea doucement de l’étreinte buccale du breton et le repoussa sur le lit. Fanch crut un instant avoir mal fait, mais il vit le regard plein de convoitise de sa partenaire.
Il était sur le dos et aperçut la Corse entre ses jambes, son regard s’illumina en se rappelant les images de fellation qu’il avait eues plus tôt.Eliana n’avait pas eu forcément l’intention de le sucer, mais la vue de cette queue à portée de main, et surtout de bouche, ainsi que les yeux emplis d’espoir lubrique de Fanch l’incitèrent à s’y mettre. Et puis, il l’avait plutôt bien léchée, ce n’était que justice de lui rendre la pareille. Sa queue tressauta sur son ventre et elle se décida à plonger dessus. Eliana la prit délicatement en main et la branla tout en douceur. Fanch souffla faiblement et grogna légèrement quand elle posa sa bouche sur son gland. Cela fit tout bizarre à la corse de retrouver une queue dure sur sa langue. Elle l’embrassa, la lécha avant de l’enfourner entre ses lèvres. Eliana chercha un peu comment faire du bien à un homme, mais retrouva vite les gestes idoines. Fanch était aux anges, son ex n’avait jamais été une experte et surtout craignait tant l’éjaculation qu’il restait toujours un peu sur sa faim.
Là, il sentait Eliana vouloir lui faire plaisir jusqu’au bout si cela leur aurait convenu à tous deux. Mais le breton avait d’autres projets en tête. Il dut, la mort dans l’âme, stopper sa partenaire pour cette fois-là. Eliana en était à se demander si le sperme de Fanch allait avoir le goût du beurre salé qu’il devait étaler sur son pain quand elle sentit la main du breton lui relever la tête. Elle crut lui avoir donné un coup de dent, raison pour laquelle il la stoppait. Mais elle reconnut le désir qui brûlait dans les yeux de Fanch. C’était le même qui avait commencé à se réveiller grâce à son roman et que le bénévole associatif ne faisait qu’attiser depuis qu’ils s’étaient rencontrés. Elle n’avait plus qu’une envie : se faire pénétrer par lui.
Eliana se déplaça et vint sur lui. Fanch la sentit ramper sur son corps et venir jusqu’à lui, il l’aida en la tirant avec souplesse. Leurs sexes rentrèrent soudain en contact, plus vite qu’ils ne l’avaient escompté. Mais cela leur procura une décharge électrique qui faillit les faire atteindre des sommets de plaisir. Ils se figèrent et s’enlacèrent étroitement. Eliana se déhancha et réussit à placer le gland de Fanch à l’entrée de son vagin. Il sentit ses lèvres vaginales lui chatouiller le méat. D’un mouvement du bassin et en poussant Eliana vers le bas, il la pénétra jusqu’à la moitié de sa queue. Ils s’étaient mutuellement suffisamment lubrifiés pour permettre une pénétration toute en douceur.
— Aaah, souffla la Corse.
Elle se recula d’elle-même un peu plus et s’enfonça la queue de Fanch jusqu’au fond du vagin. Le bénévole crut tout lâcher dans l’instant tant le plaisir de se retrouver à nouveau dans un fourreau si accueillant était divin. Mais il pensa à son ex et se calma immédiatement. Eliana put alors bouger sur son dard bien dur. Elle allait et venait lentement dans de petits mouvements divins. Elle voulait savourer le retour d’un sexe dans le sien le plus longtemps possible. Mais son antre brûlant finit par prendre les commandes. Eliana se mit à aller de plus en plus vite et profondément sur Fanch. Il accentuait ses va-et-vient de coups de reins bien sentis et synchronisés avec ceux de sa partenaire. Il était ravi et fou de désir d’avoir sous la main une femme qui se donnait et participait autant. Il ne pouvait plus rien faire pour ralentir la montée de sa jouissance. Ses couilles se contractèrent plusieurs fois et il sentit son sperme grimper le long de sa colonne de chair.
D’un coup, Eliana eut le vagin rempli par rasades du jus de Fanch. Elle aurait bien voulu continuer, mais elle voulait finir aussi. Elle continua de bouger sur Fanch alors qu’il se vidait en elle. Elle frotta son clitoris de sur le ventre du bénévole et réussit à atteindre l’orgasme alors qu’elle sentait son sexe se ramollir et sortir d’elle. Il avait été désappointé de se vider en elle sans lui donner assez de plaisir, mais fut rassuré en la voyant jouir silencieusement sur lui.
Eliana se coucha sur Fanch et il l’enlaça entre ses bras. Elle se lova un instant et l’embrassa. Il lui rendit son baiser avec passion. Malgré l’envie de se bécoter et de se câliner, l’épuisement les rattrapa vite et ils s’endormirent comme cela. Au petit matin, Fanch se réveilla le premier. Il était quelque peu gêné que tout soit allé si vite. Il voulut glisser hors du lit pour aller se rhabiller et partir discrètement. Mais une main chaude le retint par le bras :
— Reste donc. On a passé l’âge de partir en douce, non ?— Oui, sans doute. Sans doute.
Il se laissa ramener et ils repartirent pour s’offrir une grasse matinée bien méritée. Ils finirent par se lever vers 11h, ils prirent un petit-déjeuner léger comme deux amoureux surpris d’avoir passé une si bonne nuit. Chacun avait des obligations familiales pour ce dimanche midi. Ils se séparèrent en se promettant de se revoir très vite.
* * *


Le mercredi suivant, Fanch avait fini son travail à l’association et se dirigeait vers le parc. Il s’était même dépêché de terminer son cours pour rejoindre au plus vite Eliana. C’était la deuxième semaine des vacances et le parc était encore plein d’une foule de gamins énervés. Bon, ce n’était pas sa préoccupation du jour, il cherchait Eliana du regard. Il la trouva sur son banc habituel, le même livre entre les mains. Il alla prestement vers elle.
Eliana avait bien du mal à lire quoi que ce soit. Elle n’attendait qu’une chose : l’arrivée de Fanch. Elle le vit presser le pas dans sa direction. Elle posa son roman et se leva comme il arrivait à sa hauteur. Ils s’embrassèrent d’un long baiser avant même d’échanger la moindre parole. Cela présageait d’une prochaine rencontre torride se dirent-ils. Ils se détachèrent et se sourirent, Fanch allait lui demander comment elle allait quand il remarqua un nouveau collier autour du cou d’Eliana. Il s’en étonna, mais n’eut pas le temps de demander ce dont il s’agissait.
Une petite fille en pleurs approcha et tira la longue jupe d’Eliana pour attirer son attention :
— Qu’est-ce qu’il y a Bianca ?— Sniff, sniff, Ange, il m’a jeté du sable à la figure.— Ohh, ma pauvre chérie. Viens là.
Eliana s’agenouilla et épousseta le visage de la fillette. Bianca s’arrêta de pleurer et regarda Fanch.
— C’est qui ?— Fanch, c’est un ami.— Bonjour Bianca.— Bonjour m’sieur.— Va dire à ton frère que je veux lui parler.
Bianca repartit et Fanch put poser la question qui le taraudait.
— C’est un joli collier. C’est nouveau ?— Oui. Je l’ai eu pour mon anniversaire dimanche dernier. Ce sont mes enfants qui me l’ont offert.— Il est très bien choisi. Du coup, il va falloir que je te fasse un cadeau à la hauteur.— Non, non. Disons que j’ai eu mon cadeau, dit-elle avec un clin d’œil.— Oh ! J’avoue que j’ai été gâté aussi.
Leur conversation s’arrêta quand un garçon arriva accompagné par Bianca. Il traînait des pieds, sentant les remontrances probables arriver. Il avisa le couple et parut surpris.
— Ah, tu vois, je te l’avais bien dit, clama Bianca.— Bon, c’est vrai, pfff.— Tu dis bonjour, Ange ?— B’jour.— Bonjour Ange.— Tu ne dois pas lancer du sable sur ta sœur.— Oui, mais c’est elle qui a commencé en me prenant mon ballon.— Elle n’a pas à le faire, mais ce n’est pas une raison pour lui jeter du sable.— D’accord.
Bianca ne cessait de fixer Fanch. Celui-ci s’en amusa.
— Tu sais je vous ai entendu. Moi aussi c’était mon anniversaire dimanche.— Ah, bon ?— Oui. J’ai eu une poupée et un lit de poupée et des habits aussi. Et puis mamie, elle a été bien gâtée aussi par tata et papa. T’as vu le beau collier qu’elle a eu ?— Oui, j’ai vu, j’ai vu.— Tu sais, je suis une grande, j’ai six ans, je viens de rentrer en CP.— Oh.— Et toi t’a quel âge ?— Soixante-cinq.— Ah, bah, t’es plus vieux que mamie. Elle, elle a seulement soixante-trois ans.— Bianca, je suis assez grande pour dire mon âge toute seule. Allez, ouste, rouspéta Eliana.
Bianca et Ange repartirent jouer avec d’autres enfants.
— Soixante-trois. Je ne t’en aurais donné que cinquante-cinq.— Vilain flatteur, va.
Fanch passa sa main sur son crâne dégarni comme pour s’excuser.
— Alors on ressort samedi ? demanda Eliana.— Oui, oui, bien sûr. Ou ce soir même...— Mmmh, ça me va bien... Et on finira chez toi ou chez moi ?— Vilaine coquine, va.
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