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Léo ou la Découverte

Chapitre 5

Let’s get this party started

Divers
Précédemment dans Léo et la découverte : En l’espace d’une seule journée, la perception de Léo de son propre corps s’est complètement transformée. La certitude qu’il avait depuis de trop nombreuses années d’avoir un corps de lâche contre lequel il ne pouvait rien faire et doté d’un pénis à la taille ridicule a volé en éclats grâce à Mak qui n’a pas lésiné sur les moyens pour lui faire prendre conscience de la réalité. Il a désormais l’impression de partir de zéro mais, au lieu de l’effrayer, cela le galvanise et il n’a plus qu’une idée en tête : explorer ce nouveau monde qui s’offre à lui aux côtés de Mak qui, il le sait, est le meilleur guide qu’il pourra trouver.***Mak m’a laissé tranquille pendant un petit bout de temps. Plus d’un mois s’est écoulé depuis cette folle masturbation – ce jour que j’appelle désormais ‘’le premier jour de ma nouvelle vie’’. Novembre touche presque à sa fin, les températures descendent chaque jour un peu plus que la veille, et mon pote ne m’a lancé aucun autre défi. On se contente de traîner ensemble et de refaire le monde devant une bière, de se faire des toiles ou de s’échanger nos dernières découvertes en matière de séries. Cette nouvelle étape de notre relation me plait. Le côté ‘’maitre-élève’’ s’est un peu estompé, nous ne sommes plus que deux amis sur le même pied d’égalité qui apprennent à se connaître au gré des jours. Mais ce n’est pas pour autant que j’ai perdu de vue mes objectifs de changement.
Puisque Mak ne m’a rien proposé de nouveau – et que je n’ai pas osé lui en demander de peur de me retrouver confronté à une situation beaucoup trop compliquée pour moi – Je me suis lancé de petits challenges à moi-même, seul dans mon coin. Aller faire quelques courses et me confronter à l’hôtesse de caisse plutôt que de choisir une caisse automatique. Me faire passer pour un touriste et demander mon chemin à des passants… Rien de très extrême bien sûr, et même plutôt pathétique, je l’avoue volontiers, mais ces petites victoires me galvanisent et me rapproche à chaque fois un peu plus de celui que je veux devenir, comme autant de cases cochées sur la longue liste imaginaire de mes problèmes à régler. Je me suis également lancé dans un programme de musculation intensif. Sous les conseils avisés de Mak et de la coach de la salle dans laquelle j’ai pris un abonnement, voilà presque un mois maintenant que je m’impose un planning de quatre séances par semaine, accompagné de quelques sessions de footing et d’un régime alimentaire soigneusement étudié, riche en protéine. Je n’ai pas encore un corps d’Apollon, mais les premiers petits signes de changement physique commencent à apparaitre, pour ma plus grande joie à chaque fois que je m’examine sous toutes les coutures dans un miroir, dans l’intimité de ma chambre. Même si je ne suis pas encore satisfait du corps que j’arbore, je me dope à cette sensation de liberté et de bien-être que me procure la pratique d’un sport aussi intensif. J’ai le sentiment d’accumuler tout un stock de force mentale dont j’ai bien besoin. ***
— T’es encore en train de gober…
Je relève la tête en papillonnant des yeux. Autour de moi, tout le monde balance à la hâte ses affaires dans son sac.
— Merde, ça a sonné ?— Depuis au moins 43 secondes ! S’exclame Mak. Bouge-toi, Hullier va hurler si on se pointe en retard en TP.
J’imite les autres et suis le flot d’élèves jusqu’aux vestiaires où on doit revêtir nos bleus de travail. Je baille aux corneilles tandis que je balance mon sac sur un banc. J’ai mal dormi la nuit dernière, et les deux prochaines heures à triturer l’intérieur d’un moteur essence sont loin de m’emballer. J’ai un regain d’énergie cependant quand Mak pose son sac à côté du mien et retire sa veste. Dans ce qui est devenu une habitude coupable, je l’observe du coin de l’œil se déshabiller jusqu’à se retrouver en boxer pendant que je me change moi-même le plus rapidement possible.Je suis bien conscient que ce n’est pas très bien de faire ça. Que c’est un peu ambigu, de mater son meilleur pote à moitié nu, surtout qu’entre les TP et les séances de sport, ce n’est pas les occasions qui manquent. Mais c’est plus fort que moi. Je ne peux pas m’en empêcher. Depuis que je me suis lancé ce défi fou de me tailler un corps qui me convient, il est devenu une sorte d’objectif à atteindre. Je ne le regarde plus avec jalousie et désespoir, comme je le faisais avant avec n’importe quel corps masculin que je pouvais voir plus ou moins dénudé, mais plutôt avec l’envie d’avoir le même. Et depuis ce moment surréaliste où nos pénis se sont retrouvés côte à côte et où j’ai pris conscience que mon complexe de taille n’avait pas vraiment lieu d’être, cet objectif ne me semble plus du tout surréaliste.Son pénis… J’ai de nombreuses occasions de le voir encore une fois, dans les douches collectives de la salle de sport où je le suis désormais sans ressentir de gêne particulière. Je le regarde à chaque fois, comme pour m’assurer que je n’ai pas rêvé, que tout ce qui a pu se passer, aussi bizarre et surréaliste que ça puisse être, a bien eu lieu. Parfois même, je repense à lui en érection, raide et vibrant sous les mouvements de va et viens de Mak. Je revois en détail ses expressions de plaisir. Son éjaculation sonore. L’excitation suintant de l’écran de télévision sur lequel une parfaite inconnue au corps parfait se donnait du plaisir sans tabou. Toutes ces images débarquent souvent dans ma tête pendant mes séances de masturbation…
— Bon les gars, je sais que vous êtes tous pressés de revoir Hullier et sa moustache de trois mètres, mais avant ça j’ai une annonce à faire !
Je quitte Mak des yeux pour voir qui vient de haranguer la foule. C’est Simon. Grand de près de deux mètres, brun avec la dernière coupe à la mode, les yeux verts rendus flamboyants par des lentilles de contact, s’il devait rentrer dans une des catégories sociales qui régissent le lycée comme tous ceux du monde, ce serait sans hésiter le ‘’gars populaire’’. Je n’ai jamais eu l’occasion de parler avec lui, mais entre ses coups d’éclat surprises en plein cours histoire de se faire mousser et la façon qu’il a de sembler se foutre de tout et de tout le monde hormis de lui-même, je ne suis pas sûr de bien l’aimer.
— Mes vieux se sont taillés pour le week-end, ce qui veut dire que j’ai la baraque pour moi tout seul. Et je compte bien la retourner ! Samedi soir, bières, alcools, musique à fond, meufs et tout ce qui va avec ! Tout le monde est bienvenu, vous n’avez qu’à vous pointer quand ça vous chante. De toute façon je fermerais pas boutique tant que le jour se sera pas levé !
Il fait signe qu’il en a fini et je me retourne pour fourrer mes affaires dans mon sac. Autour, presque tout le monde accueille l’invitation avec un enthousiasme bruyant, à grand renfort de ‘’Je voulais me mettre une mine, c’est nickel’’ et de ‘’J’espère que unetelle sera là, depuis le temps que je veux la serrer…’’***
— Bon, ouvrez bien vos esgourdes, parce que je le dirai qu’une fois ! Eructe monsieur Hullier, professeur de mécanique automobile de son état, avachi derrière son bureau bancal installé au beau milieu de l’atelier. Le principe est simple : Vous vous répartissez par deux et vous tirez une voiture au hasard. Elles sont toutes en panne, donc le but du jeu c’est de repérer la panne en question, trouver les solutions et faire en sorte que ça roule avant la fin du TP, dans trois heures. Ceux qui arriveront au bout marqueront des points, les autres n’auront plus qu’à aller pleurer. Un bonus à ceux qui m’emmerdent pas pendant le cours, même si j’y crois pas une seconde. Au boulot !
Personne ne relève le ton particulier du prof. Tout le monde en a l’habitude et sait qu’au fond il n’est pas si méchant que ça. Sans surprise, je suis en équipe avec Mak et nous héritons d’une vieille Renault 21 rouillée qui hurle en émettant une épaisse fumée dès qu’on met le contact. Nous nous mettons au travail et il nous faut une bonne demi-heure avant de repérer le problème. Une fois chose faite, nous nous mettons à deux pour démonter et changer les pièces défaillantes.
— Passe-moi la clé derrière toi.— Tiens. Tu fais quelque chose samedi soir ?— Hein ? Je réponds distrait, tout concentré que je suis à tenter de desserrer un boulon récalcitrant. Non, je vais surement végéter devant Game of Thrones, comme d’hab.— Oui ou alors tu vas m’accompagner chez Simon pour te mettre une cuite et sociabiliser un minimum.
Je tire un coup sec et la clé que je tiens dans la main dérape et vient m’érafler la paume. Je lâche un juron.
— Me retrouver au beau milieu d’une bande de jeunes déchainés et imbibés à l’alcool, chez un mec à qui j’ai jamais adressé la parole et que j’apprécie que très moyennement ? Ah ça c’est sûr, c’est une invitation que je peux pas refuser.
Il me regarde avec un demi-sourire que j’arrive à décrypter. Il fallait bien que ça arrive, il n’allait pas me laisser tranquille aussi facilement. Je lâche un soupir en reprenant ma bataille contre le boulon.
— OK si c’est un défi j’imagine que je vais avoir du mal à me débiner et que toutes les excuses que je pourrais trouver n’y changeront pas grand-chose, alors je vais m’éviter la peine d’en chercher. Mais tu es conscient que je vais passer ma soirée cloitré dans un coin à attendre le moment où on pourra se tirer ? J’ai jamais mis les pieds dans un truc qui ressemble de près ou de loin à une fête. Je serai comme une saucisse dans un pot de moutarde.— Faut bien un début à tout ! Et si tu crois que je vais te laisser te cacher du reste du monde tu te mets le doigt dans l’œil.
Je parviens enfin à retirer le boulon et j’extirpe de la voiture un filtre usé, noirci par le temps. Mak le prend pour le mettre de côté et me tend un chiffon.
— Je t’ai laissé un peu tranquille parce que t’avais fait des progrès de ouf, continue-t-il, mais faut pas se ramollir. Tu as entrepris plein de changements, tu as réussi à t’ouvrir à moi, je te sens de plus en plus à l’aise dans la vie de tous les jours… C’est le moment d’aller rencontrer les autres et de te débarrasser de l’image de grand méchant connard que tu colles à tout le monde sans même les connaitre.
Je mets un peu plus d’application que nécessaire à me servir de mon chiffon. Je ne réponds rien, mais je sais qu’il a raison.On laisse échapper un cri de victoire, deux bonnes heures plus tard, lorsque je tourne la clé dans le démarreur et que la voiture se met à ronronner. Monsieur Hullier vient à notre rencontre, et après quelques vérifications nous gratifie d’un grognement rauque, signe pour lui que le travail est accompli. Je commence à rassembler mes outils, n’en revenant pas d’avoir réussi à faire les réparations. J’ai passé tout le TP la tête à moitié dans les nuages, à penser à cette fête. A me demander si j’étais capable de m’y confronter. A mes réactions face aux éventuelles situations qui pourraient survenir. Aux bénéfices que je pourrais en tirer. J’attends le moment où nous retournons aux vestiaires pour revenir vers Mak.
— OK à une condition. Tu te débrouilles pour me rendre un minimum présentable histoire de pas trop passer pour le bouseux du coin. Et je te jure que si je passe une sale soirée je te ferais la misère pire que Sylar à Peter Petrelli.
Il éclate de rire et me tend la main pour sceller l’accord.
— T’inquiètes, je m’occupe de tout. Ça va être HALLU… attends la suite…
***
— CINANT ! Sérieux c’est hallucinant. Ça te change carrément.
Je hoche la tête sans mot dire, trop occupé à me détailler sous toutes les coutures dans le miroir. Mak a dégoté au fond de mon armoire une vieille chemise bordeaux quasi neuve dont je ne me rappelais même plus l’expérience. Associée à un jean noir un peu élimé aux genoux et une paire de Converse, elle me donne un look dont je n’ai pas l’habitude mais qui me convient parfaitement. Histoire d’achever le tableau, il a réussi l’exploit de dompter ma tignasse éternellement ébouriffée pour lui donner un aspect explosif mais travaillé. Ça me fait tout drôle de me l’admettre, mais je me plais. Ça me met un peu plus en confiance pour la soirée qui m’attend.
— Allez on bouge, s’exclame Mak en regardant l’heure sur son portable.
J’enfile un manteau et lui emboite le pas dans la froideur de la rue en enfonçant profondément les mains dans mes poches. La maison de Simon étant à moins de deux kilomètres de chez moi, nous avons décidé d’y aller à pied pour pouvoir boire sans avoir à se soucier de reprendre la voiture. Toujours dans la même optique, Mak a prévu de passer la nuit chez moi.
— Essaye de pas trop réfléchir, me conseille Mak en voyant ma mine déconfite à mesure que nous nous rapprochons du lieu de la fête. Contente-toi de kiffer et de profiter du moment. On est là pour s’amuser et se détendre.
J’acquiesce sans m’étaler. Je suis tellement tendu que j’ai du mal à imaginer comment je pourrais profiter du moment. Et quand nous franchissons la porte d’entrée, je sais que c’est tout simplement mission impossible.Une musique électro assourdissante pulse d’enceintes disséminées un peu partout. Une épaisse fumée émanant des centaines de cigarettes allumées rend floues les silhouettes des convives qui s’agglutinent en masse compacte autour des canapés et des tables croulant sous les bouteilles d’alcool et de sodas. Me voilà tout droit atterri au beau milieu d’une skin party…Comme je me l’étais imaginé, je suis à la trace Mak qui déambule avec aisance au milieu de la foule en saluant quelqu’un toutes les trente secondes. Quelques personnes me tendent la main ou me font la bise, mais je n’ai aucune idée de qui il peut s’agir, aussi je m’empresse de retourner dans ma bulle protectrice. Quand Mak me tend un verre de vodka orange plein à ras bord, je l’avale presque d’une traite, histoire de me donner une contenance.Je ne sais pas combien de temps je passe ainsi, à attendre que le supplice s’achève. Ni combien de verre j’ai pu descendre. Toujours est-il que quand je finis par relever la tête pour m’intéresser à ce qu’il se passe autour de moi, je trouve l’atmosphère un peu moins étouffante qu’à mon arrivée. Mes oreilles ont dû s’accoutumer au bruit ambiant, parce que la musique ne me fait plus l’effet de centaines de marteaux piqueurs. Je me mets à rire aux blagues lancées parmi le petit groupe de jeunes avec qui Mak et moi nous sommes installées dans un coin du salon. On me tend un autre verre. Quelqu’un me demande comment je connais Simon puis me sert encore un verre. L’autre engage la conversation et je me surprends à lui répondre sans bégayer. Mak se mêle à la discussion puis une fille brune au look un peu gothique l’imite. Bientôt, je me retrouve au centre d’un cercle formé par les autres, lancé dans une imitation un peu douteuse de monsieur Hullier. Les rires fusent. On me tape dans le dos.Lorsque je me rassois sur l’accoudoir d’un canapé, je me sens un peu chamboulé. Je n’arrive pas à comprendre comment je me suis débrouillé pour me retrouver dans cet étrange état de sérénité. Je finis par ne plus chercher à comprendre. Je n’ai pas envie de réfléchir. Plutôt de me resservir un verre.
Je vois du coin de l’œil une horloge indiquer quatre heures du matin quand je suis pris d’une envie de vider ma vessie. Je me faufile parmi la foule pour rejoindre les toilettes, à l’étage. Le monde tangue un peu autour de moi. Je ne suis pas bien sûr de marcher droit et je manque de rater une marche en gravissant l’escalier.
— Ok, Leo, tu es clairement bourré, je murmure pour moi-même.
Je me mets dans la longue file d’attente pour les toilettes en m’appuyant sur le mur pour retrouver un peu mes esprits. Je manque de tomber sur mon voisin de file quand quelqu’un s’affale sur moi en agrippant ses bras autour de mon cou.
— Aaaaah t’es là ! Je te cherchais partout !
Je regarde l’assaillante. C’est une fille que je ne connais pas, visiblement plus âgée que moi. Ses cheveux blonds sont emmêlés. Ses yeux vitreux font des va-et-vient entre moi et son verre vide. Si moi je suis bourré, elle est clairement au niveau au-dessus.
— Tuuuuuu sais que je t’aime toi !
Sans crier gare, elle se rapproche de moi et enfourne sa langue dans ma bouche. Je suis tellement surpris que je n’ai pas le temps de réagir. Je sens sa langue tourner comme une toupie infernale entre mes dents. Je respire par le nez pour m’épargner l’épouvantable odeur de son haleine chargée d’alcool et de cigarette. Au bout d’un moment qui me semble une éternité, elle se retire en essuyant un filet de bave au coin de ses lèvres. Puis elle penche la tête sur le côté en fronçant les sourcils.
— Hé mais ! T’es pas Hugo !
Je cherche quoi répondre, mais avant que j’aie pu dire quoi que ce soit l’inconnue est prise de haut-le-cœur. Comprenant ce qu’il va se passer je tente de me dégager mais c’est trop tard. Elle se penche en avant et vomis copieusement en beau milieu du couloir, éclaboussant mes chaussures et mon jean au passage. Ecœuré, j’en oublie mon envie d’uriner et m’empresse de retourner avec les autres tandis que l’inconnue se met à pleurer. Au rez-de-chaussée, les premiers invités commencent à quitter les lieux, libérant de l’espace. Je titube encore, mais le vomi que je sens sur mes chaussures à un peu refroidi mes ardeurs et je trouve ça un peu moins drôle. Je cherche Mak des yeux et le trouve assis sur le canapé enlacé avec la gothique qu’il embrasse passionnément. Je le rejoins mais attends que sa conquête du soir soit partie un peu plus loin pour lui parler.
— C’est long à expliquer mais j’ai de la gerbe plein les godasses et j’ai plus franchement les yeux en face des trous. Ça te dérange si on y va ?— T’inquiètes, j’allais te le proposer. Je commence à être claqué, moi aussi. Laisse-moi trois minutes.
Il se lève d’un bond pour rejoindre la gothique avant de saluer tout le monde à la cantonade. Je l’imite et accueille avec un soupir la brise glaciale qui nous cueille à l’extérieur.
— Alors comme ça tu t’es gerbé sur les pompes ? Me charrie Mak tandis que nous reprenons la route jusque chez moi. — Naaaaan, t’es dingue, c’est pas moi !
Je lui raconte la scène de l’inconnue. Il éclate de rire.
— Bordel même à moi il m’est jamais arrivé un truc pareil ! T’as vraiment pas de bol.— Tu crois pas si bien dire… Et tu sais le pire dans tout ça ? C’est que c’était la première fois que j’embrassais quelqu’un. — Je pense que c’est pas vraiment comme ça que tu l’imaginais.— J’imaginais que je connaitrais un minimum la fille en question. Et que ça puerait beaucoup moins la clope et la gerbe.
Nouvel éclat de rire, commun cette fois. Avec le recul, c’est vrai que c’était complètement dingue. Je me sens de nouveau bien. Je n’ai même pas froid. Je respire l’air de la nuit à pleins poumons.
— Attends deux secondes faut que je pisse.
Mak quitte la route pour se rapprocher d’une sorte de haie de buissons. Ça me rappelle qu’avec tout ça, je n’ai toujours pas vidé ma vessie depuis tout à l’heure. Je le rejoins pour me mettre à côté de lui et ouvrir la braguette de mon jean.
— Regardez-le celui- là ! Me charrie Mak. La bite à l’air en pleine rue ! T’as pas honte ?— Hé, c’est de ta faute si je deviens comme ça ! Jamais de la vie j’aurais fait ça, avant.
Mak continue à me taquiner et je souris bêtement. Je vois sa bite, il voit la mienne, nous sommes au beau milieu de la rue et je ne suis absolument gêné. Je trouve même ça plutôt agréable.Ah l’alcool… Je sais que ça peut être très mauvais pour la santé, mais côté gain de confiance à toi, je n’ai encore rien trouvé de mieux. Pris d’une soudaine envie de faire le pitre, j’attends d’avoir fini d’uriner et je me tourne face à la route pour faire l’hélicoptère avec mon sexe en sifflotant un air techno. Mak s’écroule de rire.
— Si j’avais su qu’il fallait que tu sois torché pour que tu te lâches complètement j’aurais pas attendu aussi longtemps pour te faire picoler !— Ho ça va ! Tu peux parler toi ! C’est pas moi qui me suis branlé comme un dingue sans pudeur. Et t’avais pas bu, cette fois-là.— Tu marques un point…
Nous reprenons notre route. Ma maison n’est plus très loin.
— D’ailleurs, t’as tenté depuis ? Les plans cam ?— Non j’ai pas encore osé, je réponds, honnête. Je passe mon temps à me taper des queues mais j’ai pas encore eu le cran de faire ça devant la cam.— Bwarf, tu finiras par le faire si ça te donne envie. Tu te branles souvent mais tu le fais plus comme avant au moins ? En mode caché sous le bureau…— Non non j’ai arrêté tout ça. Je prends un pied phénoménal, je varie les plaisirs. Je peux quasiment plus prendre une douche sans finir par me faire gicler.— Ahah m’en parle pas. J’adore jouer avec le jet sur mon gland. Quand tu le passes juste en dessous là, sur le frein…
La discussion a déraillé en une fraction de seconde sans que je comprenne comment. Même je ne me sens toujours pas gêné. Au contraire, elle réveille mes pulsions. A tel point qu’une idée me vient à l’esprit. Une idée complètement folle. Une idée que je n’aurai jamais osé formuler normalement. Mais je ne suis plus moi ce soir. Nous arrivons sur les graviers de ma cour quand je reviens sur le sujet.
— Au fait, tu te rappelles cette fois-là, quand tu m’avais expliqué que la branle proposait plein de possibilités, plein de plaisirs, et que ça pouvait être aussi kiffant que la baise ?— Ouai j’me souviens. C’est ce que je pense.— Tu peux me montrer ?
Il s’arrête et se retourne. Je n’arrive pas à décrypter son expression.
— Parce que je me branle tous les jours mais honnêtement, à part me tirer sur la bite je vois pas trop ce que je pourrais faire d’autre.
Il fait une sorte de demi-sourire bizarre et va jusqu’à ma porte d’entrée sans rien dire en attendant que je l’ouvre. J’ai soudain peur d’être allé trop loin. De m’être laissé emporter par mon taux d’alcool et d’avoir franchi une barrière que je n’aurai pas dû franchir. Je lui ouvre la porte, penaud.
— Tes parents sont pas là, c’est ça ? Demande-t-il en allumant la lumière du salon et en retirant sa veste, comme s’il venait de rentrer chez lui.— Leur voiture est pas là, donc non. Ils ont dû rester dormir chez ma tante, elle habite pas la porte à côté.— OK. Va chercher ton ordi, s’te plait.
J’essaye de savoir ce qu’il a derrière la tête, mais il part s’asseoir sur le canapé pour retirer ses chaussures. Avec la désagréable impression que la situation est en train de m’échapper, je monte les escaliers qui mènent à ma chambre.Quand je reviens dans le salon, Mak est debout, adossé à la table.Complètement nu. Il se caresse le sexe sans y penser en pianotant sur ton téléphone.
— Euh… j’ai raté un épisode ? Je demande non sans procéder à mon reluquage habituel.— Quoi, tu viens de me demander des leçons de branle, non ? — Euh ouais. Ouais j’crois que c’est ce que j’ai fait.
Alors file-moi l’ordi et mets-moi à poil aussi. Tu viens de faire l’hélicobite en pleine rue alors me sors pas ton numéro de pudique.L’alcool fait toujours son effet. Je me sens bien, et j’accueille ce qui m’attend avec une excitation et un enthousiasme non dissimulés.En deux temps trois mouvements, je suis nu à mon tour. Mak en profite pour se connecter à son site porno préféré.
— Bien sûr l’essentiel de la branle, c’est de faire des va-et-vient avec sa queue, m’explique-t-il en véritable expert. Mais y’a tout un tas de trucs qui rentrent en compte quand il s’agit de t’exciter. La tenue, la position, les gestes, l’endroit où tu te trouves, la façon de te servir de tes mains…— ça fait beaucoup de paramètres ça…— Sauf que y’a pas besoin de réfléchir à quoi faire, suffit de se laisser aller à faire ce que t’as envie sur le moment. Suis mes directives, fais pareil que moi. Je vais te montrer, tu vas comprendre de quoi je suis en train de te parler.
Il pose l’ordinateur sur la table basse et lance la vidéo qu’il a choisie : un scénario prof/élève avec une montagne de muscles engoncés dans un costard cravate et une jeune femme blonde à la poitrine démesurée en uniforme coquin. Puis il s’installe sur le canapé.
— Mets-toi à l’aise et touche-toi. Caresse-toi là où tu as envie de te caresser.
Sur l’écran, la jeune femme fait ‘’malencontreusement’’ tombé son stylo. Mes mains parcourent mon corps. Celles de Mak en font de même.
— Y’a plein de zones érogènes, mais pas toujours les mêmes selon les personnes. Ça peut être le cou, les tétons, l’intérieur des cuisses.
Je m’amuse à titiller un de mes tétons avec deux doigts. Je suis pris d’un frisson. Mon chibre commence à se réveiller. Mon souffle se fait plus court.
— Maintenant descends tes mains. Caresse-toi les couilles et la bite, mais sans te branler.
Je m’exécute sous les yeux de Mak qui m’observe en passant doucement sa main au niveau de son pubis.
— C’est ça. Ecarte un peu les jambes pour avoir la place de faire ce que tu veux.
Je suis de plus en plus excité, même si je ne bande pas encore. Faire monter autant la tension et le plaisir est quelque chose de nouveau pour moi. Et je trouve ça jubilatoire. Sur l’ordinateur, l’élève embrasse à pleine bouche son prof qui passe une main sous son pull.
— Tu kiffes ?— Grave, je souffle. — Prends ta queue et décalotte-la, continue de m’ordonner Mak en joignant le geste à la parole, faisant sortir son gland rose. Ouai comme ça, tout doucement. Remets-le maintenant. Et recommence.
Je sens le sang affluer dans mon membre à mesure que je m’amuse avec mon prépuce. Il se raidit et se redresse. Celui de Mak est dans le même état.
— C’est le pied hein ? Laisse ton gland sorti maintenant. Commence tes va-et-vient, comme t’as l’habitude de le faire pour te branler, jusqu’à avoir bien la gaule.
On se concentre quelques secondes sur le porno. Il ne me faut pas plus de deux minutes pour avoir une trique d’enfer.
— C’est encore plus kiffant quand ça glisse bien, continue Mak, raide lui aussi. Si t’as pas de lubrifiant sous la main, tu peux cracher sur ta bite, ça marche nickel.
Il fait couler un filet de salive sur son gland et se sers de sa main pour l’étaler sur l’intégralité de son chibre. Les choses deviennent sérieuses dans le porno. L’élève qui a perdu son pull et sa jupe s’agenouille devant son prof pour déboutonner son jean et libérer une bite gigantesque.
— Ok première leçon : les mouvements. Tes mains peuvent te servir à autre chose qu’à faire des va-et-vient. Tu vois ce que fait la meuf, là ?
Je regarde l’écran. Elle joue goulument avec sa langue sur le gland violacé de son prof.
— Lèche ton doigt et caresse ton gland avec. Imagine que c’est une langue qui est en train de te lécher.
Les sensations sont incroyables. Mon gland devient hypersensible. Une goutte de liquide séminal perle et je m’en sers pour me toucher. Le prof se met à claquer sa bite sur la langue tendue de son élève.
— Fait pareil. Claque ta bite sur ta paume.
Le son du film se retrouve étouffé pendant quelques secondes par un concert de claquements secs. Mak laisse échapper un soupir.Il me montre plusieurs autres techniques. Changer de main. N’utiliser que deux doigts. Coulisser tout le long du manche, du gland jusqu’à la hampe, ou au contraire se concentrer sur la zone du gland. Je fais plusieurs pauses. Je suis tellement excité que je sens très vite ma bite crépiter, prête à éjaculer. Et je veux faire durer ce moment.
— Ok, deuxième leçon : la position, continue Mak. Tu peux prendre autant de positions pour te branler que pour baiser, et les sensations sont différentes.
Il me fait mettre les deux pieds sur la table basse et relever le bassin, de sorte que ma bite se retrouve à la même hauteur que mes yeux. Puis il me fait me mettre debout. Puis à genoux en me penchant en arrière. Dans cette position, ma bite pointe en avant, aussi tendu que tout le reste de mon corps. Je sens des filets de sueur couler dans mon dos. J’ai horriblement chaud. Sur l’ordinateur, le prof lime vigoureusement la jeune femme installée en levrette sur le sol. Ses cris de jouissance m’électrisent, et j’émets moi aussi, presque malgré moi, de petits râles de plaisir.
— Tu es du genre expressif ?— Hein ? Quoi ? Je bégaye en sortant de mon état de quasi-transe. — Quand tu te branles, tu as tendance à faire du bruit ou tu fais ça en silence ?— Euh j’en sais rien. Plutôt en silence je dirais, à cause de mes parents qui sont la plupart du temps dans les parages.— Quand je sais que je suis seul, j’adore faire du bruit. J’ai envie de gémir, de m’exprimer. Ou alors je m’imagine que je suis en train de forniquer et je parle crument. Des trucs que je dirai jamais à une femme, mais comme je suis tout seul, je fais de mal à personne alors je me lâche. Ça rajoute une dimension supplémentaire.— ça a l’air kiffant, dis-je, profitant de ce moment de répit pour reprendre mon souffle.— ça l’est. Essaye tu verras. Fais comme si j’étais pas là, lâche-toi.
On reprend place sur le canapé, côte à côte, et nous reprenons de plus belle. Mak devient clairement plus bruyant. Il émet des gémissements rauques. Je tente de l’imiter mais je me sens un peu gêné. Je sens tout à coup son genou toucher le mien et, bizarrement, ce contact involontaire me galvanise.
— Hummm ouaiii…— Aaaah c’est trop bon. Hummm
Je me libère peu à peu et nous devenons bientôt aussi bruyant que le couple de la vidéo s’adonnant désormais à une partie de sexe anal sur le bureau.
— Je vais pas tarder à cracher ! préviens-je en sentant mon sperme monter.— Attend, me freine Mak. Y’a un dernier truc que je veux te faire essayer.
Il regarde alentour et attrape un coussin posé à côté de lui sur le canapé.
— Tes parents tiennent pas vraiment à leurs coussins, pas vrai ?
Je hoche les épaules et en saisit un à mon tour. Mak se positionne à genoux sur le canapé, face au dossier.
— Met le coussin contre le dossier et coince ta bite entre ton ventre et le coussin. Et penche-toi un peu en avant.
Ne comprenant pas bien où il veut en venir, je m’exécute. Puis Mak se met à donner des coups de reins pour faire coulisser sa queue sur le coussin.
— Imagine que t’es en train de fourrer une bonne petite chatte toute mouillée…Hummm…
Les sensations sont incroyables. Cette fois je n’ai pas besoin d’y réfléchir à deux fois pour gémir de plaisir. A côté de moi, Mak pousse le délire encore plus loin.
— Humm… tu la sens ma bite ? Hein, tu la sens en train de te limer la chatte ?— Humm ouaii tu la kiffes ma grosse queue hein ?
C’est sorti tout seul, emporté que je suis par les vagues de plaisir qui me submergent. D’ailleurs, en parlant de sortir tout seul…
— Je vais jouir !
Je fais volte-face en astiquant frénétiquement mon manche gonflé à bloc. Comprenant ce qu’il se passe, Mak m’imite et vient se poser à côté de moi.
— Aaah ça va sortir ! Lâche-t-il tandis que tout son corps se contracte.
Trois longs jets de sperme blanc giclent de ma queue pour aller s’écraser sur le carrelage. Une fraction de seconde après, Mak laisse sortir trois autres jets qui viennent se mélanger au mien par terre. A bout de force, je me laisse tomber sur le canapé en soupirant.
— Bordel à cul !
Je regarde Mak et on explose de rire en même temps. La pression redescend, ce que je viens de vivre était incroyable.
— Va falloir que je nettoie ça, on a repeint mon carrelage… Et je vais avoir besoin d’une douche.— Ouai, mais avant ça, j’ai un rituel !
Il s’éloigne pour sortir un paquet de cigarettes de la poche de son jean.
— La clope after-sexe ! C’est la meilleure ! On n’a pas baisé ensemble, c’est sûr, mais bon, on vient quand même tous les deux de se vider les couilles alors…
Il entrouvre la fenêtre du salon, laissant entrer un courant d’air glacial et me tends le paquet de cigarettes.Avec un sourire, je le rejoins pour en prendre une.
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