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Léo ou la Découverte

Chapitre 7

Objectif Lune - Première partie

Divers
Précédemment dans Léo ou la découverte : De nouvelles connaissances qui deviennent doucement mais surement des ‘’amis’’, une amitié avec Mak si forte et solide que se masturber à deux pendant des séances de branle à mi-chemin entre la leçon et le moment de partage est devenu la chose la plus naturelle du monde, une aisance grandissante avec le monde extérieur et même une fille qui semble plus ou moins s’intéresser à lui : Ça y est, Léo n’est définitivement plus le même. Mais maintenant qu’il est de plus en plus intégré au monde qu’il entoure, il doit désormais apprendre à naviguer dans ces eaux encore inconnues, avec toujours le même objectif en tête : Découvrir tout ce à côté de quoi il est passé pendant de trop nombreuses années.***
— De la glace à la vanille ? Dans du soda ? Tu te fiches de moi, pas vrai ?— Quoi, t’a jamais vu ça dans les films américains ? Ils arrêtent pas d’en boire, et franchement c’est trop bon.— Mouai... J’suis pas sûre de vouloir essayer.
On est mardi après-midi. Les cours se sont terminés plus tôt et Laurène et moi sommes installés sur la banquette du fond d’un bar à quelques centaines de mètres du lycée. Nous y sommes depuis presque deux heures et nous en sommes à faire la liste des choses que l’on préfère manger.
— Les huîtres chaudes ! Sans déconner c’est surement le truc le plus dingue que j’ai jamais gouté !— Aaaah ! Mais t’es pas sérieuse ! Déjà en soi les huitres c’est immonde mais chaudes... beurk !
J’adore ce genre de moments. On aborde tous les sujets possibles et imaginables, des plus superficiels aux plus philosophiques. On reste simplement assis et on refait le monde sans voir les heures défiler et je me sens à chaque fois extrêmement bien. Je suis étrangement détendu, je ne cherche pas mes mots. Il n’y a même pas eu une seule fois de silence pesant et gênant ou chacun cherche quoi dire pour relancer la discussion.Et autant vous dire que pour moi, c’est un petit miracle. J’ai énormément gagné en confiance ces dernières semaines, mais il y a un fossé entre communiquer avec les autres et se retrouver en tête à tête avec une fille – qui plus est une fille que je trouve vraiment très jolie, qui me fait rire, et qui revient de plus en plus souvent dans des rêves interdits aux moins de dix-huit ans.Je ne sais pas pourquoi les choses sont aussi simples avec elle. J’ai beau y réfléchir, la seule raison plausible que j’ai trouvée jusqu’à maintenant est qu’elle a un super pouvoir. Une sorte de capacité à enjôler qui elle veut en leur faisant oublier tout ce qui les tourmente pour qu’ils puissent se concentrer sur la seule chose qui mérite qu’on s’y intéresse : elle.
— Bon, va falloir que j’y aille. Mon prof va me tuer si je suis encore en retard.— Tu veux toujours pas me montrer comment tu te débrouilles à la guitare ?— Naaaaaan, ça fait à peine deux mois que j’ai commencé ! Tout ce que je sais faire pour l’instant c’est aligner difficilement trois accords. Crois-moi t’as pas envie d’entendre ça.— Crois-moi, j’ai vraiment envie de les entendre.
Elle me sourit comme elle a l’habitude de le faire : sans vraiment le faire. Elle esquisse simplement un petit mouvement avec ses lèvres, et c’est ses yeux qui me sourient. Ça me fait fondre...
— Sois sage, Khal Léo. On se voit demain au bahut.

Elle se lève de la banquette et dépose un baiser sur ma joue en passant avant de quitter le bar. Un baiser encore un peu plus proche de mes lèvres que la dernière fois... Ou alors c’est simplement moi qui me fais des idées.Je quitte le bar juste après elle. J’adore cet endroit quand je suis en sa compagnie, mais une fois seul ce n’est rien d’autre qu’un boui-boui un peu défraichi qui sent l’alcool pas cher et le parfum d’ambiance bon marché. Et de toute façon, Mak m’a envoyé un message il y a quelques heures pour me prévenir qu’il restait au lycée avec Emeline et que je n’avais qu’à le rejoindre quand j’étais libre. Je remonte ma capuche pour me protéger des gros flocons qui tombent dehors et marche d’un pas vif en direction du lycée, à seulement trois pâtés de maison d’ici. Nous avons prévu d’aller à la salle de sport aujourd’hui avec Mak, mais pas avant dix-huit heures, soit dans deux bonnes heures. Il n’y a pas beaucoup de suspens quand la façon dont nous allions nous occuper en attendant.Cela fait deux semaines maintenant que l’on s’adonne à nos séances de branle commune, presque chaque jour, quand une occasion se présente. C’est d’ailleurs les seuls moments où je me masturbe, désormais, je ne le fais quasiment plus quand je suis seul. Parfois, nous allons chez l’un ou l’autre et on baisse nos pantalons devant un film choisi avec soin. D’autres fois, Mak me fait profiter de l’une de ses nombreuses leçons et me fait découvrir de nouvelles techniques, de nouveaux endroits, de nouveaux plaisirs...C’est devenu ce qu’il y a de plus naturel. Il n’y a plus aucune gêne, aucun questionnement, aucune équivoque. On se masturbe comme si on matait une série ou on se buvait une bière. Même le fait de le mater et d’observer avec soin son corps parfait et sa bite en érection ne souffre plus de la moindre ambigüité. Je le fais ouvertement d’ailleurs. Je le regarde se branler, il me regarde le faire, et tout est normal.
J’ai conscience que c’est une situation peu commune, que peu – voir pas – de gens partagent ce genre d’expérience. Mais je me sens chanceux de partager une amitié aussi particulière, aussi forte. Mak m’a transformé, m’a sorti de mon cocon bien plus vite que je m’y attendais, et m’a fait devenir son égal, avec qui il partage tout, même ce qu’il a de plus intime. C’est absolument génial... Qui plus est, j’aime assez cette idée d’avoir une facette cachée du reste du monde, une sorte de jardin secret, mais partagé. Je m’amuse parfois à regarder Emeline, devenue officiellement sa petite amie, et à m’imaginer sa réaction si elle venait à découvrir que son mec s’était fait éjaculer juste à côté de moi quelques heures plus tôt.***
— Alors, t’as conclu ?— Tu comptes me demander ça à chaque fois ?— Jusqu’à ce que tu me dises oui, en fait.— He bah continue à me le demander alors. J’ai envie de prendre mon temps, je sais pas trop comment m’y prendre, j’ai jamais eu de copine je te rappelle.— Tu sais pas comment t’y prendre... et tu sais pas comment tu vas pouvoir te débrouiller quand il faudra passer au côté sexuel de la chose, complète Mak.— Aussi, c’est vrai. Faut que tu arrêtes de me connaître aussi bien.— Hé, on y est tous passés, hein. Quand j’ai eu ma première copine et que j’ai eu l’occasion de lui faire l’amour, j’ai pas été foutu de trouver le trou... J’ai eu l’air d’un con et j’ai dû aller voir mon frère la queue entre les jambes pour qu’il m’explique comment faire...
J’éclate de rire. Un Mak désemparé face à une fille nue, c’est assez difficile à imaginer.
— Pour être honnête, ce qui me fait le plus peur c’est même pas de pas savoir comment m’y prendre, c’est surtout de pas tenir la route et de cracher la purée au bout de trente secondes.— Ouai, ça arrive parfois, la première fois. Je suis déjà en train de réfléchir à des solutions pour te mettre un peu en conditions, figure-toi.
Je ne prends pas la peine d’essayer d’en savoir plus. Il ne me dira rien, je le sais très bien maintenant. Je change de conversation mais en restant sur le même sujet. J’ai très envie de me branler, et si je continue à parler de sexe pendant ce trajet je mets toutes les chances de mon côté pour que Mak ait la même envie une fois arrivé chez lui.
— Et avec Emeline, alors ? Ça se passe bien côté cul ?— Mouai, répond Mak, je vais pas me plaindre. Elle est plutôt chaude et assez ouverte d’esprit. Maintenant faut que j’arrive à la convaincre de sucer. Elle a jamais fait et elle est pas trop partante. Mais j’aime beaucoup trop ça, j’espère la faire changer d’avis.— C’est aussi kiffant que ça ? Je demande, de plus en plus attiré par la chose à force de l’entendre répéter que c’est la meilleure sensation du monde.— T’a pas idée...
***
— Ah ça y est ! Je sais exactement ce qu’il te faut !— Euh... t’es sérieux ? Maintenant ?
Je suis assis sur le lit du frère de Mak, la main sur le manche. Mak est assis à côté de moi, occupé à promener son doigt sur son gland. Sur l’écran de l’ordinateur portable posé devant nous, une petite brune gobe avec envie la queue de ses deux collègues de bureau.
— Ouai, maintenant, confirme Mak sans pour autant s’interrompre. J’ai même deux idées. Non, trois. J’ai tout un tas d’idées, en fait.— Tu commences à m’inquiéter, là.— Mais non t’inquiètes. On se finit et j’t’explique tout ça.
Je ne me fais pas prier pour accélérer la cadence, si bien que j’éjacule seulement quelques minutes après, en même temps que Mak. J’attends que nous nous soyons nettoyés et rhabillés pour remettre le sujet sur le tapis.
— Tu me fais confiance, pas vrai ? Me demande-t-il.— J’viens de me branler avec toi, alors à ton avis ?— Ok, donc dis moi que tu me fais totalement confiance pour disons... Trois branlettes. — J’arrête pas de suivre tes conseils, déjà.— Hé beh t’auras qu’à continuer. Je m’occupe d’organiser tout ça, on va faire en sorte de te préparer un peu à la perspective d’une partie de jambes en l’air. Opération Objectif Lune activée !
Il lève la main en attendant que je tape la mienne dedans, mais je le regarde avec un sourire moqueur.
— Objectif Lune, hein ?— Bah ouai, quoi ? L’objectif c’est bien que tu finisses par enfiler ta queue là-dedans, non ?
***Trois jours s’écoulent sans que je ne réentende parler de l’Objectif Lune. Trois jours sans la moindre partie de branle non plus. Je finis par croire que ce n’était qu’un délire pas vraiment sérieux qu’il ne mettra pas à exécution, surtout qu’il passe de plus en plus de temps avec Emeline, et moi avec Laurène.Ce qui m’embête, c’est que chaque moment passé avec elle me donne de plus en plus envie de lui déclarer ma flamme. De lui dire combien j’aime être avec elle. De lui avouer que j’ai envie de l’embrasser et de la prendre dans mes bras. Et je vois bien qu’elle aussi est de plus en plus entreprenante. Nos mains se frôlent de plus en plus, ses regards se font de plus en plus persistants. Ses allusions sont de plus en plus fréquentes...Dans mon esprit, c’est au garçon de faire le premier pas. Je suis peut-être un peu vieux jeu ou je reproduis inconsciemment le schéma que je vois partout dans les films, mais quoi qu’il en soit c’est comme ça que je vois les choses. Je m’y prépare depuis un moment, et je pense être prêt à le faire pour la première fois de ma vie, mais je me retiens encore. Non pas par peur de me prendre un râteau non, quelque chose au fond de moi -- quelque chose d’inexplicable -- me donne la conviction qu’elle a la même envie que moi. Mais qui dit déclaration dit potentielle mise en couple, et qui dit mise en couple dit inévitablement relations sexuelles. Et même si j’en ai très envie, je suis toujours autant angoissé par la perspective d’une première expérience catastrophique.Autrement dit, même si je ne sais pas en en quoi ça peut bien consister, j’ai vraiment besoin de l’Objectif Lune...
Je cherche un moyen de ramener le sujet sur la table sans passer pour un gros lourd quand Mak me dit discrètement à l’oreille qu’il a un cadeau pour moi et me demande de l’attendre devant la grille à la fin des cours. J’obéis à ses directives et l’attends sur une pierre après avoir dit au revoir à Laurène. Il arrive quelques minutes plus tard avec un grand sourire.
— Viens, suis-moi.
Il se dirige jusqu’au parking des élèves et je me demande pourquoi il m’a demandé de l’attendre si c’est juste pour qu’on prenne sa voiture. Mais une fois arrivé, il se contente de prendre un sac plastique dans son coffre et longe la grille jusqu’à l’extrémité du périmètre du lycée.
— Fais gaffe, y’a des épines.
Après un coup d’œil aux alentours, il se faufile entre deux des buissons qui constituent une haie. Je le suis et me retrouve coincé entre la haie et un mur en béton.
— On va où comme ça ? — Tu verras. Reste discret, on passe au niveau du parking des profs.
Il continue son chemin, sûr de lui. Au bout de deux cents mètres, il repasse de l’autre côté de la haie. Nous voilà à côté du terrain de football qui jouxte le gymnase, derrière le lycée. L’endroit est désert.
— Mon frère est chez lui, ce soir, mais je nous ai trouvé l’endroit parfait pour être tranquille.
Il contourne le terrain de foot et celui de basket, puis fait le tour du gymnase jusqu’à une porte de service.
— C’est la vieille Blachère qui est responsable du gymnase mais elle se tire toujours avant 16h et ne prend jamais la peine de faire le tour de toutes les portes.
Il tourne la poignée de la porte de service qui s’ouvre dans un grincement.
— C’est Florian qui m’a filé le tuyau, il est venu là la semaine dernière pour tringler Margot.
Il referme la porte derrière lui et nous nous retrouvons dans la pénombre. Ça sent la poussière et la transpiration. Autour de nous s’entassent des ballons dégonflés, des tapis de sol et des sacs de chasubles.Mak ouvre une nouvelle porte qui donne sur un couloir. Il fait discrètement le tour des lieux avant de m’indiquer que la voie est libre et nous entraine jusqu’aux vestiaires des filles.Ils sont en tout point identiques à ceux des garçons. Contre un mur, une rangée de casiers en fer. En face, des bancs en bois. Au fond, une ouverture qui donne accès à un grand espace de douches collectives. La seule différence est l’odeur. Il flotte ici un doux parfum de déodorant féminin.
— Cadeau de Noël en avance ! S’exclame Mak en me tendant le contenu du sac en plastique, à savoir une boite d’une trentaine de centimètres recouverte de papier cadeau.— Et y’avait besoin de venir ici pour m’offrir un cadeau ?— Ouvre, tu vas comprendre.
J’arrache sans ménagement le papier cadeau, qui contient une boite en carton rectangulaire. Les images ornant la boite ne laissent aucun doute quant à son contenu.
— C’est un...— Objectif Lune phase 1 ! Ça s’appelle un fleshlight, une chatte en plastique si tu préfères.
Je sors l’objet de sa boite. C’est une sorte de cylindre transparent d’une trentaine de centimètres, plus épais à une des extrémités. Un couvercle en plastique protège une reproduction très réaliste d’un vagin dans une matière souple et élastique. Tout y est, même le petit bouton du clito au-dessus des lèvres.
— J’ai pris le top du top, explique Mak, visiblement fier de son objet. Y’a six textures différentes à l’intérieur, de quoi rentre ton gland fou de joie. Et je l’ai pris transparent, ça doit être fun de voir sa bite s’enfiler là-dedans.
Il a raison, je remarque différents motifs dans la matière souple tout au long du tube. Je sens mon sexe remuer dans mon boxer à l’idée de se glisser dans ce fleshlight, ou peu importe le nom que ça a.Mak reprend le sac en plastique et en sors un tube que je reconnais comme un flacon de lubrifiant.
— Alors ? Fourrer une chatte dans les vestiaires des filles, ça te tente ?
J’ouvre ma braguette pour toute réponse et libère ma bite, déjà en demi-molle. Mak comprend vite le message et se déshabille entièrement. Il met en marche le chauffage à côté du banc et viens s’asseoir avec moi.
— Je vais en profiter pour te montrer comment bien faire un cunni, annonce-t-il en prenant le fleshlight. Comme ça avec un peu de chance, tu te seras même pas encore servi de ta queue qu’elle sera déjà dans un état de dingue.
Il prend quelques minutes pour me montrer comment il s’y prend avec ses conquêtes. Il embrasse le faux vagin puis fait jouer sa langue sur les grandes lèvres. Il introduit et ressort le bout de sa langue et se concentre sur le clitoris. Il se sert de son autre main tout au long de sa démonstration pour caresser son torse et sa bite, très vite au garde-à-vous. Puis il me tend l’objet pour que j’en fasse de même.
— Voilà, juste là. Le clito, c’est l’organe du plaisir chez la femme, un peu comme le gland pour nous. Si tu le sens tu peux rentrer un doigt pendant que tu lèches. Tu y vas tout doucement au début, et tu accélères si tu vois que ça lui plait. Et imagine-toi que plus tu feras ça bien plus elle mouillera. N’hésite pas à lécher sa cyprine, tu verras c’est génial.
L’espace d’un instant j’imagine qu’on doit avoir l’air au mieux très bêtes au pire très obsédés, ainsi à poil, dans les vestiaires des filles du gymnase désert, en train de lécher une chatte en plastique. Je ne suis même pas sûr qu’on puisse trouver ce genre de scénario dans un porno. Mais je m’en fiche royalement. Tout dans cette situation est extrêmement excitant, et c’est tout ce qui m’importe.
— Allez, on passe aux choses sérieuses, décrète Mak en attrapant le flacon de lubrifiant. Tends-moi ta queue, je te laisse l’honneur. Après tout c’est ton cadeau.
Il presse le flacon et fait couler le lubrifiant sur le haut de mon gland. Puis il en dépose un peu entre les lèvres du fleshlight pendant que je m’enduis le manche sur toute sa longueur.
— Bon là il est froid, me dit Mak en me rendant l’objet, il aurait fallu qu’on le passe sous l’eau chaude pour que ce soit vraiment réaliste. Mais ça fera l’affaire. Ne rentre pas tout de suite, frotte ton gland sur la chatte. J’adore faire ça avant de pénétrer.
Je m’exécute. Un frisson m’électrise jusqu’à la nuque au moment où mon gland gonflé d’excitation entre en contact avec la matière molle. Je lâche un gémissement.
— Maintenant rentre doucement.
Je pousse un peu pour me frayer un passage. Il avait raison, l’intérieur est froid. Mais c’est loin de me déplaire. Je sens les différents reliefs épouser la forme de mon gland à mesure que je m’introduis dans le polymère qui envers délicieusement ma verge. Une fois complètement introduit j’imprime de petits mouvements à l’objet.
— Oh putain la vache...
Je ressors ma queue avant de la réintroduire et de recommencer, en accélérant à chaque fois un peu le rythme. Mak s’astique allégrement sans en perdre une miette du spectacle. Après seulement six allers-retours, je sens le sperme monter dans ma verge.
— Je crois que je vais cracher...— Non non non non non !
Il saisit le fleshlight et en fait sortir mon sexe.
— On va travailler ton endurance. Même si c’est encore loin de la réalité, ce machin est le truc le plus proche d’une chatte que tu pourras fourrer. Si tu as peur de pas tenir le moment venu, il faut que tu t’entraines avec ça. Fais redescendre un peu la pression, c’est à mon tour de jouer.
Il se lubrifie le manche à son tour et la rentre entièrement d’une traite avant d’enchainer les va-et-vient à bonne vitesse. De mon côté, j’essaye de calmer mon excitation mais le spectacle de Mak baisant le fleshlight est carrément jouissif et je peux à peine prendre ma bite en main sans la sentir tressauter.
— Bordel pourquoi je me suis jamais acheté ce machin moi... ? Soupire Mak, les yeux fermés, la tête en arrière.
Sa main libre malaxe copieusement ses couilles frappant le bord du fleshlight. Il accélère toujours plus les mouvements dans de délicieux bruits de succion.Il finit par rouvrir les yeux pour regarder autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose. Il se lève, ouvre la porte du casier devant nous et coince le fleshlight entre le casier et la porte qu’il tient fermement. Après quelques ajustements de hauteur, il le pénètre à nouveau. Doucement d’abord, pour s’assurer que son installation de fortune tienne la route, puis de plus en plus rapidement. Dans son dos, je repars de plus belle au travail de ma verge. Ses fesses musclées se contractent à chacun de ses puissants coups de reins. Ses jambes sont tendues comme des arbalètes et il est de plus en plus expressif. J’ai presque l’impression de le voir baiser, et j’adore ça. J’ai tout à coup envie de le voir se lâcher encore plus. Lui qui voulait que je travaille mon endurance, j’ai envie de tester la sienne à mon tour. Et je sais exactement quoi faire pour ça.
— Tu te rends compte que des dizaines de filles se baladaient à poil juste ici y’a même pas deux heures ? dis-je. Une brochette de boobs et de petites chattes à l’endroit même où t’es en train de te servir de ta queue...— Humm je kifferais qu’elles soient encore là... enchaine-t-il. Que ce soit une d’elles que je sois en train de pilonner.— Tu en baises une contre le casier pendant que toutes les autres vous matent en se touchant... Ca sent la chatte de partout, t’as juste à te tourner pour leur donner ta grosse queue...— Hummmm ouaiiii putain !
J’ai presque l’impression qu’il s’apprête à escalader le casier tant il s’y agrippe. Je suis obligé d’interrompre à nouveau ma branle pour éviter d’éjaculer.Il se retire en soupirant. Il est en sueur.
— M’exciter encore plus que je le suis déjà, c’est ta façon de me remercier pour le cadeau ? demande-t-il en souriant.— On va dire ça ouai. Et puis je voulais voir si tu étais aussi endurant que tu le dis.— Ahah ! Tu veux jouer à ça on va jouer. Tiens, retournes-y, je t’ai chauffé la place.
Il me rend le fleshlight mais m’interromps avant que je l’enfile pour le faire poser à plat sur le banc.
— Voilà, met toi devant et met un pied sur le banc.
Je vois où il veut en venir et j’essaye de ramener ma queue jusqu’à la chatte en plastique. Je tente de la pénétrer, mais elle glisse sur le banc.
— Ca marche pas ton truc, c’est pas assez haut.— Et comme ça ?
Il prend le fleshlight dans une main et le maintient sur le banc en relevant la partie pénétrable. Je pose les mains sur le mur pour prendre appui. Ma queue se retrouve juste en face du trou et s’y enfonce avec délice. Je tique un peu en voyant la main de Mak aussi proche de ma bite, mais j’oublie vite ce détail. Ne pas avoir besoin de tenir l’appareil rajoute encore du réalisme et je m’imagine facilement en train de forniquer.
— Tu n’as pas besoin de bouger tout le corps, essaye de donner juste des coups de queue. Bouge ton bassin d’avant en arrière.
Je m’exécute. Je suis en train de faire exactement la même chose que lui quelques minutes plus tôt. J’imagine que mes fesses se contractent elles aussi à chacun de mes coups de reins. Je vois ma queue gonflée à bloc s’enfoncer, ressortir puis repartir à chaque fois à la conquête de ce joyau. Je me sens puissant. J’adore ça.
— Tiens salope, j’éructe, dans un état second. T’aimes ça, hein, ma grosse bite bien profond dans ta chatte ?
Mak sourit en voyant mon état. Il se venge de tout à l’heure en en rajoutant une couche.
— Les meufs s’assoient ici pour se changer... Elles ont leur bonne petite chatte collée au banc, juste là où y’a ta queue...— Hummm si elles savaient...— Imagine que c’est Laurène qui est assise juste là. Qu’elle a les jambes écartées et qu’elle te regarde dans les yeux pendant que tu lui fais l’amour.
Les images viennent à moi sans effort. J’ai l’impression d’être sur le point d’imploser...Tout à coup, une porte claque au loin. Et de la musique nous parvient jusqu’aux oreilles.
— Putain !
J’ai un peu de mal à redescendre sur Terre et je ne comprends pas bien ce qu’il se passe, mais Mak lâche le fleshlight et se jette sur ses vêtements laissés en boule dans un coin. Je reste immobile pendant ce qui me semble une éternité, la bite à moitié dans sa gangue de polymère. Puis je finis par comprendre : Quelqu’un arrive. Le changement d’ambiance est brutal. Je panique et tourne en rond sans savoir quoi faire. Mes mains se mettent à trembler.Mak, déjà rhabillé, me lance mes vêtements et me fait signe de rester silencieux. Sans trop savoir comment je m’y prends, je me rhabille à la hâte et je rejoins Mak en me frottant l’entrejambe. Je n’ai pas encore totalement débandé et la sensation du lubrifiant sur le tissu de mon boxer est désagréable. Mak colle son oreille contre la porte et attend quelques secondes que la musique soit un peu plus étouffée. Puis il entrouvre doucement la porte pour se faufiler dans le couloir avec moi à ses trousses.La musique vient d’un vieux poste radio posé sur un chariot de ménage qui trône au milieu du couloir, face aux vestiaires des garçons. A pas de loup, nous retournons jusqu’au local de matériel en priant pour ne pas nous faire pincer. Une fois de retour à l’extérieur, nous nous mettons à courir à toute jambe, ne ralentissant qu’une fois arrivés à la voiture.
— Bordel à cul de charrette à brun... soupire Mak en reprenant sa respiration. C’est pas passé loin !— C’était pas prévu au programme ça, si ? Je demande, encore chamboulé. T’imagines s’il avait commencé par le vestiaire des filles ? On aurait eu l’air malins...— Hé ! C’est les risques hein... On n’aurait pas pu trouver d’excuses, c’est sûr. A la rigueur si c’était un gars on aurait pu lui proposer de participer...
Je le regarde sans savoir s’il est sérieux ou pas. Il finit par exploser de rire, et j’en fais autant. La pression redescend, on a échappé au pire.
— Allez, ramène-moi, j’ordonne en rentrant dans la voiture. J’ai la queue qui colle j’ai l’impression qu’elle va rester scotchée au boxer...
Il met le contact et quitte le parking. Je n’arrive toujours pas à réaliser ce qu’il vient de se passer.
— On est complètement tarés...
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