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Léonard

Chapitre 1

Lesbienne
La liberté Il est sept heures du mat, je suis prête depuis pratiquement une heure, je suis impatiente. Gabrielle, ma codétenue, une fille de vingt six ans magnifique mais complètement dingue de sexe m’a aidé à rassembler toutes mes affaires, c’est-à-dire, presque rien, juste un petit sac à dos. Elle en a encore pour deux ans, elle a planté son père qui battait sa mère. Elle a profité de mon séjour pour s’occuper de mon sexe, elle m’a réveillé à six heures avec sa langue sur mon petit minou. J’ai ouvert les jambes pour lui faciliter la tâche, je dois dire que maintenant, j’adore sentir une bouche de femme sur mon sexe. Je ne suis pas particulièrement lesbienne, mais sa compagnie et ses câlins m’ont énormément aidé à tenir le coup.  Sa langue s’est glissée partout entre les plis de mon sexe, elle a une sacrée technique et sait me faire monter dans les tours comme personne, j’ai encore une fois joui comme une folle. Mais, elle n’était pas encore rassasiée, une fois toutes mes affaires dans le sac, elle m’a plaqué contre le mur, s’est agenouillée devant moi et a planté sa bouche sur mon sexe. Encore une fois, sa langue a fait des miracles, elle s’est glissée entre mes lèvres, m’a lapé ma cyprine, m’a titillé le clitoris pour me faire une nouvelle fois jouir. Une fois remise de mes émotions, je n’ai pas voulu la laisser comme ça, je l’ai allongé sur son lit pour m’occuper de sa foufoune lisse et très douce. Je dois dire que maintenant, j’aime bien boire à la source le jus d’amour d’une femme, j’aime sentir le sexe de Gabrielle sur ma bouche. J’aime glisser ma langue entre ses lèvres, lui titiller l’urètre, le clitoris et le périnée, lui aspirer le clitoris et les lèvres, m’enfoncer dans son vagin et la sentir bouger et jouir sous l’action de ma langue. Mon incarcération a été une révélation pour moi, je n’avais jamais eu de rapports sexuels avec une femme avant de rencontrer Gabrielle. Je suis sure que sa langue et sa tendresse vont me manquer.  –Juste un petit dernier pour la route.–Bonne chance ma chérie j’espère que tu trouveras quelqu’un qui te rendra heureuse.–Merci Gabrielle, je ne t’oublierai jamais. Elles ont été, avec Juliette une des gardiennes, mes protectrices, cet univers carcéral m’aurait complètement laminé sans elles. Ce quartier de la prison est peuplé de femmes qui n’ont aucunes retenues et qui veulent obtenir ce qu’elles désirent quoi qu’il arrive. Il faut des personnalités fortes pour leur tenir tête, c’est le cas de Gabrielle qui leur a fait comprendre que j’étais une chasse gardée. Elle vivait dans le quartier d’Empalo, ça lui a forgé le caractère, personne ne l’impressionne. La seule qui a voulu la ramener doit encore s’en souvenir.  Je vois venir Juliette vers ma cellule, elle me montre ses clefs, c’est une belle femme à peine plus âgée que moi avec une jolie poitrine bien ronde que l’on devine sous sa tenue de matonne. Je me retourne vers Gabrielle pour lui faire un dernier baiser, elle en profite pour faire glisser sa main sur mon corps, je suis restée nue, je sais qu’on va m’amener mes vêtements civils. –Un régal ce cul, bonne chance ma chérie. Juliette ouvre la porte complètement avec un grand sourire et me tend mes affaires civiles. Je m’en saisi, elle n’est pas étonnée de me voir nue, mais je vois à son regard qu’elle adore ça. Je sais que toutes les deux elles aiment mon corps, Gabrielle me l’a prouvé plusieurs fois, mais je veux l’offrir à Juliette avant de partir. Je vois qu’elle ne me quitte pas des yeux, elle matte mon cul et mes seins avec gourmandise. J’enfile mon corsage et ma jupe ultra courte que j’avais quand les flics m’ont alpaguée. Je tends la combinaison à Juliette. –Très heureuse de m’en débarrasser.–Je te comprends parfaitement. Je me retourne une dernière fois vers Gabrielle pour l’embrasser. Juliette me prend le bras. –C’est ton tour ma belle, suis moi.  
Je sors lentement de cette cellule qui m’a hébergé pendant un an et demi, j’ai un petit pincement au cœur de quitter Gabrielle. Juliette me regarde avec un air un peu triste. –Tu vas me foutre le camp d’ici où tu n’a rien à foutre et maintenant sois plus calme quand tu rencontreras des flics.–Il faudrait aussi qu’ils soient corrects.–Je ne veux plus te revoir ici, va vivre ta vie tranquillement.–Merci pour tout Juliette. Je la suis dans le couloir de la prison, je viens d’y passer dix-huit mois pour voie de fait sur agent. J’attendais une copine dans la rue à côté de la place Belfort et j’ai été abordée par deux agents de police qui pensaient que je racolais sur le trottoir. Il faut dire que c’est le quartier des putes et que j’avais une tenue plus que sexy, micro-jupe et corsage pas très sage, le tout sans sous vêtement, nous devions aller à une fête qui promettait d’être chaude. Ils m’ont un peu secouée, en me débattant, j’ai violemment frappé l’un d’eux avec mon sac, seulement il contenait un flacon en verre assez gros, lourd et bien solide. Résultat, une dent de cassée, un œil au beurre noir, deux mois d’arrêt de travail et cinq ans de prison dont deux fermes pour voies de fait sur agent dépositaire de l’autorité. Je suis libérée plus tôt pour bonne conduite. Nous passons par le bureau pour récupérer mes affaires saisies à mon arrivée. Je vérifie que ma carte de crédit est toujours valide, j’en aurai besoin. Dans un angle du couloir, je sens une main sur une de mes fesses, je m’arrête pour lui laisser le temps de les caresser toutes les deux un peu, je commence à mouiller.  –Merci ma chérie, j’ai avais envie depuis que tu es là, elles sont superbes, je les adore.–Tout le plaisir est pour moi. Nous ne pouvons rester là plus longtemps, nous reprenons le chemin de la sortie. Nous sortons de l’enceinte, elle me tend un papier et un ticket de bus. –Vas à cette adresse, tu y seras bien accueillie.–Merci Juliette.–A une autre fois ailleurs j’espère.–Moi aussi. Il n’y a personne dehors, cette foutue prison est en dehors de Toulouse, à côté de Muret, il me faut prendre le cinquante huit. Un bus arrive assez vite, il est pratiquement vide, je m’installe au fond sur la place du milieu, dans l’axe du couloir. Je vois que le chauffeur ne me quitte pas des yeux dans son rétroviseur interne. Je n’ai pas resserré mes jambes complètement, il doit pouvoir voir que je ne porte rien sous ma jupe. Il détourne les yeux et démarre le bus direction Basso Combo. Je me rends compte que je déconne, je me lève et vais m’installer sur un fauteuil le long des vitres. Je suis en manque de sexe, bien sûr, j’ai fais l’amour avec Gabrielle ce matin, mais je ne suis pas complètement satisfaite. Il me manque un beau braquemard bien viril qui me défonce sans vergogne, ça fait dix-huit mois qu’une bite ne m’a pas défoncé le con. Je suis une folle de sexe, mais maintenant, j’aimerais plus avoir une relation stable avec un homme pour créer une famille. Le bus arrive au terminus de Basso Combo, je monte prendre le métro pour descendre à l’arrêt Jean Jaurès, je veux acheter un téléphone à la FNAC le mien est HS, il a été détruit pendant mon altercation avec les filcs. Un vendeur vient pour me renseigner, mais je vois qu’il est plus intéressé par ce qu’il y a dans mon corsage. Je me débrouille pour qu’il puisse bien voir mes seins libres. La vente dure un peu plus longtemps que normal, mais je n’en ai cure, j’aime bien me montrer et ça fait très longtemps que je n’ai pas pu le faire. Une fois le téléphone acheté, je vais place du Capitole m’installer au Florida pour prendre un café, une vielle habitude, c’était mon bar attitré quand j’étais étudiante. Je m’assoie à une table sur la terrasse, il fait beau et la température est très agréable en ce début juin. Le garçon arrive, je ne le connais pas, c’est un nouveau, mais Louis m’aperçoit et vient vers moi. –Laisse, je m’en occupe. Il se penche vers moi pour me faire deux grosses bises, il a un grand sourire. –Elodie ma chérie, enfin de retour, comment vas-tu, enfin libérée ?–Oui, six mois plus tôt pour bonne conduite.–Tu nous a manqué, ça fait plaisir de te revoir en si bonne forme, tu es toujours aussi magnifique quoiqu’un peu blanche.–Je ne me suis pas trop fatiguée pendant ces dix-huit derniers mois sans soleil. –J’espère que tu vas reprendre tes études, tu n’as pas suivi de cours en prison ?–Non, je dois dire que cette condamnation m’a complètement déboussolée, je n’ai pas trop réagi, je me suis un peu laissé aller.–Tu as une année de fac, tu peux trouver un boulot, ou mieux, reprendre tes études de lettre. –Oui, c’est prévu, je vais aller à la fac Toulouse Jean Jaurès pour voir si je peux m’inscrire pour l’année universitaire prochaine.–Tu y étais déjà, je ne vois pas le problème.–Oui, mais ça fait presque deux ans que je n’y ai pas mis les pieds, je pense qu’ils ont toujours mon dossier, j’avais réussi la première année, j’étais en seconde année.–Tu faisais quoi.–Langue, littératures et civilisations étrangères.–C’est long ?–Cinq ans pour le cursus complet.–Bon courage.–Amène moi un café s’il te plait.–Tout de suite Elodie. Il va me chercher mon café, je me gave de la vue de la place, de l’hôtel de ville, du théâtre, ça m’a manqué. Louis revient avec mon café et La Dépêche du jour, il pose le café devant moi. –Offert par la maison, bon retour parmi les vivants.–Merci Louis. Je bois avec délice ce café bien fort comme Louis sait que je les aime. Ça me change de la lavasse de la prison. Je parcoure le journal, il ne parle que du vol quatre cent quarante sept d’Air France qui s’est abîmé dans l’atlantique il y a deux jours. Je suis absorbée par la lecture du journal quand je sens des lèvres sur mon cou. Je me retourne brusquement pour tomber sur Jérôme, le mec avec qui je sortais juste avant d’être incarcérée.  –Salut Elodie, quel plaisir de te revoir libre.–Je t’ai manqué ?–Enormément.–Je suis sortie il y a trois heures, mais je ne t’ai pas beaucoup vu à Seysses, tu ne connais pas l’adresse de la maison d’arrêt ?–Ça ne me plaisait pas trop d’aller là bas.–A oui, et tu crois que moi, ça me plaisait d’y être ?–Excuse moi, mais je ne me sentais pas d’aller dans une prison, c’est angoissant.–Et bien sache que moi, je ne te sens pas t’assoir à cette table, adieu mec, fous moi le camp, et surtout, ne t’avise pas d’essayer de me revoir. Je ne veux plus te voir.–Mais …–Fous moi le camp, je n’ai pas envire de voir ta sale gueule de connard, j’ai autre chose à faire. Je replonge dans mon journal, il hésite une seconde mais n’insiste plus et s’en va. Il n’est jamais venu me voir, même pas un message, rien, le néant, qu’il aille au diable ce con. Je risque simplement de regretter son sexe, il est monté comme un âne, j’adorais sentir son membre s’enfoncer dans mon sexe et le distendre. J’espère en trouver un autre aussi bien pourvu.
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