Chapitre 3 : la parenthèse enchantée. Cela fait plusieurs mois que j’entretiens une relation secrète à distance avec un ancien compagnon. Aujourd’hui, c’est le grand jour : nos retrouvailles. J’arrive dans le bar où nous avons rendez-vous avec dix minutes d’avance : je ne veux surtout pas être en retard et aussi me préparer à notre rencontre. Je souris en constatant qu’il y a de la place au comptoir, je m’installe donc sur une chaise haute et commande une menthe à l’eau. Je sais qu’il adorera me voir juchée sur une chaise comme celle-là, nos longues conversations virtuelles ont nourri notre imaginaire. Dehors, une pluie fine fait briller la place d’Armes en ce début d’après-midi de décembre. Je sursaute en sentant mon téléphone vibrer : une notification messenger “Coucou ma douce, je suis désolé, le train est bloqué sur la voie, à 1 kilomètre de la gare d’Arras, je ne sais pas quand nous repartirons”. Mince ! Quelle poisse ! Je trépigne déjà et voilà que le sort nous vole de précieuses minutes, voire plus ! Je prends sur moi et réponds : “Coucou mon tendre amant, ce n’est rien. On a attendu tellement longtemps déjà, une heure ou deux de plus, ce n’est pas grand-chose". J’entends une nouvelle notification, mais avant que j’aie le temps de regarder mon téléphone, une main se place doucement sur mes yeux tandis qu’une voix susurre à mon oreille : “coucou ma douce...”, suivi d’un délicat baiser dans mon cou qui me fait frissonner de plaisir. Je souris, car je reconnais la voix de mon amant, soi-disant bloqué dans le train ! Je me retourne et tombe nez à nez avec son beau visage. Nous nous regardons intensément, le temps semble suspendu. J’anéantis l’espace qui nous sépare en me dirigeant vers ses lèvres finement dessinées et il me rejoint pour le plus tendre des baisers. Mon cœur bat la chamade à exploser, tandis que ses mains entourent ma taille et me serrent contre lui. Nous finissons notre baiser par des picorements du bout de nos lèvres et je lui glisse : — Tu es un vrai farceur ! Mais j’aime quand tu me surprends.— En fait, ça fait vingt minutes que je suis là, planqué au fond du café et je n’ai pas raté une miette de ton entrée.— Oh ! Mais quel coquin ! Bon et maintenant ?— Maintenant, j’aimerais déposer ma valise au studio si tu veux bien. Et nous voilà partis vers ce qui nous servira de nid d’amour pendant les quatre prochains jours. Sur le chemin, nous nous embrassons de nombreuses fois et parlons de tout et de rien. Nous arrivons à destination, je passe devant pour ouvrir la voie et monte la volée de marches en pensant qu’il doit y avoir une vue intéressante... j’ouvre la porte, entre, le laisse passer et me retourne pour refermer. J’entends sa valise tomber au sol et j’ai à peine tourné la clé qu’il m’enlace et me fait pivoter vers lui. Nos bouches se rejoignent à nouveau et nos langues entrent dans une danse sensuelle et passionnée. Nos mains sont fébriles et cherchent un chemin sous les vêtements qui tombent peu à peu autour de nous. — Oh ma douce D., tu sens tellement bon, si tu savais comme je te désire !— Mmh... moi aussi j’ai très envie de toi, j’ai du mal à y croire, enfin nous sommes réunis ! Il ne me reste que mon soutien-gorge et mon string en dentelle noire, tandis qu’il ne porte plus qu’ un boxer où une forme proéminente se profile. Mes seins sont libérés de leur entrave de tissu et il plonge dessus avec sa bouche gourmande, les embrassant, les léchant, titillant mes tétons durcis par l’excitation. C’est tellement bon ! Pendant qu’il s’occupe amoureusement de ma poitrine, mes mains fourragent ses cheveux noirs et bouclés, se promènent le long de son dos et descendent sous le dernier rempart entre nos corps : j’adore ses fesses fermes et imberbes. J’entreprends de le déshabiller totalement et il fait de même avec mon string déjà bien humide. Il le sent et me sourit d’un air coquin qui me fait fondre. Je l’entraîne vers le lit où nous nous allongeons, enlacés, nous dévorant de baisers passionnés. Je sens son membre viril contre ma toison et écarte légèrement mes cuisses pour l’accueillir plus près. Mais il s’écarte et me chuchote : “Non, attends. Je n’ai pas encore fini de redécouvrir tout ton corps sublime”. Sur ce, il se place au-dessus de moi et sème un chapelet de baisers de mon cou jusqu’à mes hanches, non sans avoir fait un arrêt sur mes collines. Ses mains suivent le mouvement et je soupire de plaisir, mon corps tout entier semble se réveiller comme après un long sommeil sous ses caresses tendres et sensuelles. Il me fait pivoter sur le ventre et promène sa bouche et ses doigts le long de mon dos en un simulacre de massage et poursuit son chemin vers mes fesses. “Je suis fou de tes fesses”, m’a-t-il répété ces derniers mois chaque fois que je lui envoyais une photo de mon séant. Il peut enfin les toucher, les embrasser et bientôt les pénétrer... Il me remonte le bassin pour accéder plus facilement à mon entrecuisse et entreprend de me lécher le coquillage. D’abord, il passe le long de mes grandes lèvres, puis il suçote les petites, m’arrachant des râles de plaisir. Enfin, il glisse sa langue agile dans mon antre ruisselant et l’explore pour mon plus grand bonheur. Il ressort et remonte le long de ma fente bien ouverte et liquoreuse et se pose délicatement sur mon bouton de rose déjà bien gonflé. Je me retourne: je veux le voir s’occuper de ma minette et je veux qu’il me regarde prendre du plaisir sous ses coups de langue experte. Il se place bien entre mes cuisses ouvertes, qu’il maintient fermement avec ses mains sous mes genoux et reprend son ouvrage buccal. Nos regards se croisent par instants, je me mords les lèvres de plaisir et halète sous les caresses de mon amant. Je sens naître une vague dans le fond de mes entrailles et grandir de plus en plus, je lui dis : “Oui ! Oui ! Je vais jouir ! Oh ! A. ! Oui ! Ouiiiii !” mon dos se cambre sous l’effet de l’orgasme qui me submerge, mes cuisses veulent se resserrer, mais les mains de mon amant les retiennent. Je reste pantelante, la respiration lourde et je sens ses bras me serrer fort contre lui. Je suis aux anges, pour la deuxième fois de ma vie, je viens d’atteindre le septième ciel grâce à ce baiser d’en bas dont seul A. connaît le chemin. Nous restons un moment enlacés tendrement, nos mains caressant doucement le dos de l’autre. Quand je sens que je suis revenue sur Terre, mes lèvres lui picorent le cou et je commence moi aussi à explorer son corps avec gourmandise. Il n’est pas très musclé, mais mince et presque imberbe, tout comme j’aime ! Je ne mets pas longtemps à tourner autour de son sexe qui s’éveille sous mes baisers et mes caresses. Sentant mon souffle chaud sur son sceptre de chair, il tressaille de plaisir et me regarde tendrement. Je dépose mes lèvres sur son gland, jouant avec ma langue comme si je dégustais une glace délicieuse. Il soupire “humm... c’est bon...”. Je continue, le prenant en bouche progressivement, en procédant par des mouvements amples le long de sa verge qui ne cesse de grossir et de durcir. Il se redresse un peu pour profiter du spectacle et nos regards s’accrochent un moment, il aime ça et moi aussi. Ses mains caressent mes cheveux, sans entraver mes mouvements, me laissant seule maîtresse des opérations et je finis par l’engloutir entièrement. Je sens son gland au fond de ma gorge qui palpite, alors je reprends mes va-et-vient avec plus d’énergie, resserrant mes lèvres autour de son sexe, comme si je voulais aspirer son âme à travers. Il me prévient : “D. ! Je vais jouir ! Oh que c’est bon ! “. Je me recule légèrement pour voir son nectar sortir de son gland cramoisi et atterrir dans ma bouche offerte. Je le reprends doucement en bouche pour le nettoyer et finir cette caresse si délicieuse. C’est la première fois qu’il fait l’expérience d’une fellation complète et je vois dans son regard brillant qu’il a apprécié. Heureusement, il a bon goût, je lui en ferai plein d’autres ces prochains jours. Suite au prochain épisode.
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