Après avoir réglé l’addition, nous nous rendons au bowling d’Arras, qui dispose aussi de plusieurs tables de billard 8 pool. Nous aimons beaucoup ce jeu tous les deux et à l’époque, il faisait office de “pré-préliminaires”, à savoir qu’on se frôlait, se lançait des clins d’œil et des sourires malicieux. J’en profitais aussi pour le déconcentrer en prenant des poses lascives ou provocantes, ce qui l’amusait beaucoup. Ce soir, il a le pouvoir grâce à la télécommande connectée avec l’œuf vibrant que je porte dans mon intimité et qu’il a déjà eu l’occasion de tester sur le chemin : ça promet !
Nous voici donc installés autour de la table, chacun une queue de billard entre les mains. Pas besoin de mots, nous pensons tous les deux aux mêmes souvenirs. Il me laisse éclater les boules, galanterie oblige, et nous commençons la partie. Il prend un malin plaisir à appuyer sur la commande cachée dans sa poche à chaque fois que je m’apprête à jouer, me faisant sursauter et rater mon coup ! il s’amuse comme un fou, en changeant le rythme et la puissance des vibrations. De mon côté, j’essaie de garder une contenance, mais je ne peux m’empêcher de me tortiller deux ou trois fois... Nous rions tous les deux, mais le coquin ne perd rien pour attendre, je saurais bien me venger plus tard... Lorsque la partie s’achève, je me sens plus excitée que jamais par les vibrations que ma minette a éprouvées tout au long du jeu et l’état de mes dessous en dit long là-dessus : je suis totalement inondée ! Je lui envoie un texto “ rejoins-moi aux toilettes dans 5 minutes...” et je me dirige vers ces derniers, la démarche chaloupée.
Arrivée dans la cabine du fond, j’enlève prestement mon œuf, le nettoie et le range avec soin. C’est alors que j’entends A. m’appeler doucement. Je fais glisser mon shorty trempé de cyprine sous la porte pour lui indiquer ma position. Il le ramasse et laisse échapper un grognement satisfait en constatant son état, puis il pousse la porte et me trouve assise sur la toilette, la robe relevée et mes doigts allant et venant négligemment sur mon pubis coiffé d’une petite touffe de poils ras.
— Hum ! Quel spectacle ! Je peux participer ? — C’est une excellente idée, il faudrait rafraîchir cette zone, elle a subi un traitement de choc... — Oui je vois ça, elle est détrempée et toute rouge, gonflée de désir.
Sur ces mots, il s’agenouille devant moi après avoir verrouillé la porte et commence à semer des baisers du bout des lèvres sur l’intérieur de mes cuisses, se rapprochant doucement du Saint Graal : quel délice ! Il sait exactement comment procéder pour faire monter le plaisir en moi, léchant, aspirant, suçotant mes lèvres humides et mon clito en érection. Je laisse échapper des gémissements tout en me mordant les lèvres alors qu’une intense chaleur envahit mon ventre. Sentant l’orgasme approcher, mon amant redouble d’attentions buccales et me fait parvenir une fois encore à la jouissance : c’est tellement bon ! Je tremble de partout et cherche ses bras pour me retenir du vertige qui me prend. Il me serre contre lui et m’embrasse le cou, sa bouche gardant encore le goût de moi.
Revenant à moi, je caresse son entrejambe et constate qu’il est en forme ! Je continue mes frôlements quand il commence à déboutonner son jean pour me laisser le champ libre. Mais je reste au-dessus de son boxer, le titillant, faisant monter le désir en lui. Puis je referme son pantalon et me relève, prête à sortir, le laissant sur sa faim.
— Ben quoi ? C’est tout ? — Oui mon bel amant... pour le moment... mais tu auras la suite plus tard, ne fais pas cette tête ! — Ah d’accord, c’est une petite vengeance pour la partie de billard, hein ? — Touché ! Je t’avais prévenu, mais tu as voulu jouer.
Très satisfaite de ma revanche, nous sortons tous les deux dans la nuit froide. Mais je le sens un peu frustré par mon attitude et il boude. Je le prends par la main et l’entraîne vers un cinéma de quartier. Je paye 2 places pour le premier navet qui vient et le guide toujours jusque dans la salle presque déserte. Assis au dernier rang, je le regarde d’un air amusé devant sa mine toujours déconfite :
— Tu te souviens de la fois où on a discuté de nos fantasmes ? Notamment sur les lieux qui sortent de l’ordinaire ? — Oui ! Je me souviens ! J’avais bien aimé le tien d’ailleurs... je pensais que c’était pour moi le fantasme et tu m’as dit “non c’est le mien”._ Tout à fait. Et ce soir, je vais enfin le réaliser...
La lumière s’éteint, le film commence sans nous : nous nous embrassons passionnément. Mes mains sont baladeuses et je trouve vite ce qui m’intéresse le plus : une bosse émerge de son entrejambe. Sans plus de cérémonie et après avoir vérifié que personne ne prête attention à nous, je me place entre ses jambes et sors son sexe bandé et chaud. Je vais à l’essentiel, la bouche emplie de salive que j’étale sur toute la longueur de son bâton de plaisir. Il gémit de plaisir alors que je l’engloutis entièrement, son gland palpitant au fond de ma gorge. J’accélère mes mouvements en harmonie avec ses soupirs et ses grognements, les rendant de plus en plus durs à contrôler. Puis je sens son plaisir culminer et il se répand dans ma bouche gourmande qui avale tout son nectar salé. Ses mains caressent mes cheveux et mon visage, et dans ses yeux, je vois toute la tendresse qu’il me porte.
Nous regardons le reste du film auquel nous ne comprenons pas grand-chose et ressortons bras dessus bras dessous. Il me guide jusqu’à la voiture et me dit :
— S’il te reste des forces, je t’emmène danser ! — Oh ! Oui ! Tu te souviens combien j’aime danser ? — Oui ma douce, je me souviens aussi qu’on n’a jamais fait ça tous les deux : il est temps de rayer ça de notre liste !
Après une bonne demi-heure de route, nous arrivons sur le parking du Queswest, payons l’entrée et après un tour au vestiaire, nous voilà sur la piste ! Je me lâche tout de suite : je n’ai plus beaucoup l’occasion de sortir depuis que je suis maman. Il me regarde, ébahi par mon aisance alors qu’il esquisse des mouvements plus mesurés. Je lui prends les mains et les place sur ma taille alors qu’un son latino résonne dans la boîte de nuit. Il prend vite ses marques et nous dansons collés serrés en souriant : c’est magique, lui et moi, nous laissant emportés par la musique. J’ai envie de me pincer pour être sûre de ne pas rêver. Sa bouche se pose sur la mienne et me confirme que je suis bien éveillée. Je suis heureuse, tellement que j’aimerai le crier à la face du monde. Nous enchaînons les danses, entre rocks improvisés, slows langoureux et disco endiablés et vers deux heures du matin, mon corps commence à fatiguer. Il le voit et me propose gentiment de rentrer au studio pour se reposer et retrouver un peu d’intimité : comment fait-il pour devancer tous mes désirs ?
Nous prenons une douche bien méritée et j’ai une irrésistible envie de lui faire perdre la tête ! Je me frotte contre son corps ruisselant, promène mes mains le long de son dos, de ses hanches, me dirige vers ses fesses et d’une main je viens saisir son sceptre érigé vers moi. Je le masturbe lentement, lui laissant le temps de grossir encore puis je me retourne et viens frotter mon cul voluptueux contre lui. Son sexe glisse dans la raie de mes fesses :
— Mmh ! D. c’est bon de me nicher comme ça ! J’adore tes fesses, elles me rendent fou ! — Je sais mon ange, moi aussi j’aime te sentir derrière moi. Caresse-moi les seins, branle-toi entre mes lobes et quand tu sentiras l’orgasme arriver, dis-le-moi... — Que me prépares-tu encore, coquine ? — Tu verras... mais tu ne seras pas déçu !
Tout excité par mes propos, il accentue la cadence et je gémis de plaisir, surtout quand je sens son gland entrer en contact avec ma chatte ruisselante. Je garde les cuisses bien serrées, pour qu’il se sente comme dans mon fourreau chaud et humide. Il sent que ça monte et moi aussi, alors je me retourne en vitesse et place mes seins à hauteur de son sexe palpitant qui expulse de longs jets de semence crémeuse. Il presse son sexe et me tapote la poitrine avec pour répandre tout ce qu’il a sur mon corps, le tout dans un râle de plaisir. Puis il se recule, me relève et admire son œuvre : j’en ai partout sur les seins et je joue à l’étaler un peu plus avec mes doigts, que je lèche avec gourmandise, le regardant droit dans les yeux. Voilà encore une expérience que je lui offre avec grand plaisir.
Il me prend dans ses bras avec passion, nous rince tous les deux en m’embrassant sans cesse. Ensuite, il me sèche avec soin et me demande de l’attendre dans le lit. Il arrive quelques minutes plus tard, sec et doux. Il s’allonge près de moi et glisse sa main directement entre mes cuisses. Je lui ouvre bien volontiers le passage et il me caresse, me titille et me masse la minette. Il glisse un doigt à l’intérieur pendant que son pouce s’active sur mon clito et je jouis rapidement, mon vagin se contractant sur son majeur profondément ancré en moi. Nous nous endormons vite, fatigués, mais heureux de cette première journée passée ensemble. Je sens déjà que les prochains jours seront délicieux en compagnie d’A. et je me demande si nous auront assez de temps pour réaliser tous les fantasmes dont nous avons parlé.
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