Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 39 J'aime
  • 1 Commentaire

les amants éternels

Chapitre 6

la parenthèse enchantée (4)

Erotique
Chapitre 3 : la parenthèse enchantée (4)
Il est 8h30 lorsque j’ouvre les yeux et réalise avec soulagement que mon amant est bien là : blotti contre moi, respirant doucement. Qu’il est beau ainsi ! Je caresse doucement son visage, promène mes doigts sur son épaule, son bras, et continue de descendre sur sa hanche. Il remue légèrement à mon contact, les yeux toujours clos, avec un léger sourire. Cela m’encourage et je reprends ma lente exploration de son corps si désirable. Je dessine des cercles sur ses fesses imberbes et fermes, puis je me place plus bas, la bouche près de son sexe en demi-molle : je vais me faire un plaisir de le réveiller totalement. Lors de nos conversations, il m’avait confié le désir d’être tiré du sommeil par une fellation et je compte bien lui offrir cette gâterie. Je lèche délicatement son gland exposé (il est circoncis) et je sens qu’il tressaille légèrement.
Je le prends en bouche et tourne ma langue autour, comme si je l’embrassais quand je sens sa main passer dans mes cheveux : il est réveillé.
— Mmmh... quel réveil agréable... tu me gâtes ma douce.
Je lève des yeux coquins vers lui sans m’interrompre et augmente un peu la cadence de mes va-et-vient, ce qui lui plaît beaucoup ! Il me caresse les seins avec douceur et ils ne tardent pas à pointer franchement. Je sais à quoi il pense, alors je le guide pour qu’il s’assoie au bord du lit, prend un oreiller que je place au sol et je m’agenouille dessus, entre ses cuisses.
Voilà, je suis à bonne hauteur pour une belle branlette espagnole. Je sors du tiroir un flacon de gel de massage et j’en étale une bonne noisette sur ma poitrine en dévorant son sexe des yeux. Je maintiens bien mes seins ronds serrés autour de sa verge bandée et bien chaude, et je commence à monter et descendre tout le haut du corps. On regarde la même chose tous les deux : son gland charnu qui sort et disparaît à chaque oscillation offre un spectacle divin. J’accélère le mouvement et je lape son champignon dès que je le sens près de ma bouche. Ses mains remplacent les miennes et il pince mes tétons entre ses doigts provoquant des gémissements de plaisir chez moi. Le rythme est frénétique à présent et je sens son sceptre palpiter et expulser enfin le précieux nectar qui se répand sur mes seins et dans mon cou. Comme après chaque orgasme qui le traverse, il me sert fort dans ses bras et je sens toute la tendresse qu’il a pour moi condensée dans ce geste.
Nous sommes d’avis d’aller prendre une douche et passons encore un moment délicieux à se laver l’un l’autre, mais restons sages. Puis il prépare le petit-déjeuner : café noir pour lui, chocolat chaud pour moi, le tout accompagné de pain grillé tartiné de miel. Je regarde par la fenêtre : il fait beau ce matin. Nous sortons flâner dans les rues d’Arras jusqu’au midi et rentrons cuisiner ensemble un plat grec que je réussis à tous les coups : crevettes saganaki. Nous chahutons comme des enfants, l’ambiance est légère et il me dit :
— J’adore être avec toi, tu es un rayon de Soleil ! Ça faisait longtemps que je n’avais pas ri autant ! — Oh ! C’est trop gentil mon ange ! Moi aussi j’adore être avec toi. Je t’ai regardé dormir un peu cette nuit, tu avais l’air apaisé...— C’est vrai que j’ai particulièrement bien dormi, c’est rare. C’est toute ta tendresse, je crois, qui agit sur moi.
Je suis à deux doigts de lui dire que je l’aime, mais les mots restent coincés dans ma gorge. Déjà à l’époque, je n’avais pas su lui dire. J’avais peur de sa réaction, qu’il ne partage pas mes sentiments. Alors aujourd’hui qu’on est en couple chacun de son côté, c’est encore plus délicat. J’aime mon compagnon, mais j’aime aussi mon amant, chacun pour des raisons différentes. Je sais qu’à l’époque, il a regretté de ne pas avoir eu les idées plus claires et qu’il aurait aimé être plus courageux. Mais on a construit nos vies depuis et même si son couple est au bord du gouffre, je ne voudrais pas risquer de l’y précipiter. Alors je détourne la conversation :
— Bien, je crois que c’est prêt ! À table ! — Hum ! Ça sent super bon en tout cas !
On s’attable et le repas est jovial, il faut dire qu’A. est très farceur : il adore me raconter des histoires pour me faire marcher et moi je cours ! Alors qu’on débarrasse la table, la pluie se met à tomber de l’autre côté de la vitre. Joker numéro un : un film, à deux, sous une couverture. Nous n’hésitons pas longtemps, un vieux Tarantino dans mon ordinateur nous tend les bras. Nous sommes lovés l’un contre l’autre, nous délectant du film et de nos bouches avides l’une de l’autre. Je sens qu’on ne va pas voir la fin... et j’ai bien raison : mon amant a les mains très aventureuses, pour mon plus grand bonheur.
Il est allé droit au but, direction ma rose déjà bien humide. Le clappement de ses doigts agiles l’excite au plus haut point, car je sens dans mon dos une barre qui se raidit de seconde en seconde. Ma respiration accélère en cadence avec ses stimulations digitales, mais je l’interromps avant l’orgasme. Je veux qu’il soit en moi à ce moment-là, qu’il sente mon intimité se contracter sous l’impulsion du plaisir qu’il me donne. On finit de se déshabiller et je me place à quatre pattes sur le canapé, lui debout derrière moi.
Il me pénètre d’un coup sec qui me fait crier de surprise. Je ne me lasse pas de le sentir en moi ! J’aime qu’il me prenne passionnément. Il me donne de bons coups de reins, tantôt me tenant par les hanches, tantôt claquant bruyamment mes fesses, mais sans me faire mal. Une main se glisse à nouveau sur mon clito et reprend son travail d’orfèvre. Je gémis de plaisir de plus en plus fort et il manifeste aussi son excitation par des “Oh ! C’est bon” à répétition. Je sens l’orgasme naître au fond de mes entrailles et me submerger. La contraction de mon vagin provoque aussitôt sa jouissance et il se laisse aller totalement en moi. Je suis encore une fois prisonnière de son étreinte et je sens ses baisers dans mon cou, sur mes épaules, tandis que nous reprenons notre souffle. Il se retire doucement et nous nous enlaçons sous la couverture.
— Ça va ma douce ?— Oui, ça va. C’était puissant. J’en suis toute chamboulée encore !— Je n’y suis pas allé trop fort, dis-moi ? Tu as aimé mes fessées ?— C’est vrai que j’aime ta douceur par-dessus tout. Mais j’aime aussi quand tu prends possession de moi... et oui, j’ai aimé tes fessées. D’ailleurs, je ne sais pas comment tu fais pour que ça fasse autant de bruit sans douleur !— Petit secret...
Une toilette rapide, un rhabillage sur le même tempo et nous voilà dehors, profitant d’une légère éclaircie. Main dans la main, comme n’importe quel couple, nous marchons dans les ruelles de la ville que nous connaissons bien maintenant. L’après-midi s’étire et je lui propose de rentrer, j’ai une surprise pour lui. À peine rentrés au studio, je me sauve dans la salle de bain, me déshabille et enfile un body en dentelle noire avec le devant très échancré et le dos nu, retenu par deux jeux de ficelles. J’enfile de talons hauts et peins ma bouche en rouge. Je demande à mon amant à travers la porte de lancer une musique spéciale sur l’ordi et de s’installer en boxer, sur une chaise, au milieu de la pièce. J’entends nettement sa satisfaction : il a eu droit à plusieurs shows derrière son écran, mais là, je suis devant lui en chair et en os !
Glory box de Portishead résonne dans la pièce et je fais mon entrée, mon coeur battant à cent à l’heure. Les yeux d’A. sont pétillants comme jamais et ils ne me quittent pas d’une semelle. Je me déhanche, je tourne sur moi-même, me cambre, et me penche en avant jambes tendues mais à bonne distance : pas touche ! Je finis par passer derrière lui et attache ses mains avec mon écharpe qui traînait là. Je peux enfin m’approcher de lui, le frôler. Je vois bien que je le rends fou, mais il reste tranquille et profite du spectacle. Je viens de défaire le cordon du haut et ainsi dévoile mes seins déjà tout excités. Je me penche vers lui, les approche de sa bouche, mais me recule dès qu’il fait mine de les butiner avec sa langue. J’arbore un sourire diabolique qui augmente son désir de me posséder. Je me tourne et l’autorise à dénouer le 2ème cordon avec la bouche. J’avance, fais demi-tour pour lui faire face et m’assois sur ses cuisses. Je caresse son visage, fourrage ses cheveux et lui roule une pelle d’enfer.
Puis je me relève et termine d’enlever le body qui ne cachait plus que ma minette et son humidité.
Par chance, sa chaise de torture n’est pas loin du lit et je m’allonge dessus, les cuisses largement ouvertes face à lui. Je commence à me caresser les seins, les hanches puis je descends entre mes cuisses. Je titille mes lèvres, agace mon clito et vais jusqu’à m’enfiler le majeur, rejoint par mon index. Je me redresse légèrement pour juger de l’effet de mes caresses sur mon amant et constate qu’il est totalement hypnotisé ! Sa bouche entrouverte, son regard fixe et une énorme érection me donnent l’impulsion nécessaire pour achever : je branle mon bouton de plaisir avec frénésie du plat de la main, gémissant de plus en plus, et j’atteins enfin le septième ciel, sous les yeux d’A. où se mêlent la frustration et la félicité. Je me lève pour le délivrer et il se jette sur moi, me faisant retomber sur le lit. Il se débarrasse très vite de son boxer et plonge son membre dur comme du bois en moi.
Il ne met pas longtemps à jouir tellement la situation l’a rendu fou de désir et nous restons soudés un moment. Puis il me glisse un “merci ma douce, c’était magnifique” dans le creux de l’oreille. Je lui réponds que la surprise n’est pas finie et vais chercher un petit paquet cadeau que je lui donne, un peu nerveuse. Il me sourit, m’embrasse tendrement et ouvre son cadeau : un flacon de gel spécial anal.
Lorsque nous étions ensemble, dix ans plus tôt, il avait essayé de passer par-derrière, mais je n’arrivais pas à me lâcher. Nous en avons rediscuté plusieurs fois ces derniers mois et il a finalement réussi à me donner envie de réessayer cette pratique. J’avais eu des expériences avant lui, mais je n’avais eu que peu de plaisir pour beaucoup de douleur. A. est si doux, si patient que je sais qu’il saura y faire pour que j’aime ça.
— Je suis étonnée, tu ne promènes jamais tes doigts ou ta langue entre mes fesses. Pourtant je sens que tu en as envie et tu sais que moi aussi...— Oui c’est vrai, mais je ne voulais pas me précipiter dessus comme un mort de faim, et prendre le risque de te brusquer. Je sais que tu en as envie, mais j’ai conscience aussi que tu as un peu peur. Alors j’ai préféré te laisser prendre l’initiative.— Et après, tu vas me dire que tu n’es pas prévenant ? C’est la définition même de la délicatesse, ton attitude mon ange.
Diffuse en direct !
Regarder son live