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Les amants de la gare

Chapitre 1

Erotique
Elle descendit du train, un peu perdue, elle le cherchait. Sa valise dans une main, la deuxième agrippée à son téléphone. Puis elle le vit, debout au milieu de la foule. Il l’attendait. Elle se sentit rougir et un immense sourire recouvrait son visage sans qu’elle puisse l’en empêcher. Mais le voulait-elle ? Elle marchait dans sa direction, ses talons claquant sur le sol. Son pas s’accéléra jusqu’à ce qu’elle se jette dans ses bras. Il l’enserra entre les siens et la garda contre son torse pendant de longues minutes. D’un geste tendre, il vint baiser la base de son cou puis sa bouche remonta jusqu’à la commissure de ses lèvres où il s’arrêta net. Elle n’avait pas bougé. Ses yeux étaient restés fermés pendant qu’elle gravait dans sa mémoire la sensation de sa bouche sur sa peau et son odeur, si particulière et annonciatrice de tant de plaisir.
Il finit par desserrer son étreinte pour son plus grand déplaisir et fit glisser l’une de ses mains dans la sienne pendant que l’autre attrapait sa valise.
Après un dernier regard, il se tourna et partit en direction de la sortie de la gare. Elle le suivait docilement sans faire attention à son entourage, uniquement concentré sur cet homme qui la rendait désirable. Alors qu’ils marchaient, elle se remémorait quelques souvenirs de ses précédentes visites. Caresses et baisers échangés à la volée sur le parvis d’une église, sur un banc, dans un hall. Toutes ces pensées la torturaient délicieusement et lui rappelaient pourquoi elle était là. Elle avait besoin de cette bouffée d’air. Un travail stressant dans une ville angoissante. Et par moments, elle pouvait le voir. À chaque fois, son ventre se nouait une semaine à l’avance par peur qu’il ne veuille plus d’elle. Elle avait besoin qu’il continue de lui parler comme il le faisait. De ses câlins, de ses baisers qui la faisaient se sentir importante et belle. Soudain, il se tourna vers elle. Elle se mit à paniquer, elle n’avait rien écouté de ce qu’il lui disait depuis qu’elle avait retrouvé.
Mais d’un simple regard autour d’elle, elle vit qu’ils étaient arrivés chez lui.
Il déverrouilla la porte et lui laissa la place d’entrer. Une fois dans le hall, il s’apprêtait à ouvrir la porte de son appartement quand un sourire jusqu’aux oreilles, elle le planqua contre le mur et entreprit de l’embrasser du menton jusqu’à la pointe de l’épaule. Il feulait et se contractait au passage de sa bouche, mais ne fit aucun geste pour l’en empêcher. Elle finit par s’écarter alors qu’il haletait. Elle riait. Elle aimait jouer avec lui. D’un signe de la tête, il lui fit comprendre qu’il se vengera plus tard. Il déverrouilla la porte et ils entrèrent. Il déposa sa valise dans la chambre et ôta son manteau sous le regard inquisiteur de la demoiselle qui ôtait le sien d’un air distrait. Il portait une chemise et un jean, de quoi être à l’aise en toute circonstance. Lorsque son manteau tomba, il découvrit qu’elle portait une simple robe bleue bustier et que ses épaules étaient recouvertes d’un léger voile bleu aussi présent en bas de la robe.
Il n’était pas habitué à tant de féminité de sa part et elle se sentait gênée alors qu’il la dévorait du regard.
Voyant sa gêne, il se précipita vers elle. Il la prit dans ses bras et l’embrassa avec une ardeur nouvelle. La robe n’offrait pas un décolleté vertigineux ni un accès facile à son intimité, mais la coupe moulant parfaitement ses formes offrait une vision bien plus que suffisante pour l’échauffer. Glissant ses mains sous ses fesses, il la souleva de terre. Elle s’accrocha d’une main à son dos, de l’autre à ses cheveux, tandis que ses jambes se refermaient avec force autour de ses hanches. Elle lui rendait chaque baiser avec fougue et leur plaisir montait progressivement. Elle quitta sa bouche pour laisser la sienne naviguer sur son menton et dans son cou pendant qu’il la déposait sur le bureau. Elle ne desserra pas l’étreinte de ses jambes. Il posa ses mains sur ses cuisses et remonta le long de celle-ci pour découvrir, caché sous la jupe, les attaches de ses jarretelles. La sensation de sa peau froide sous ses mains chaudes déchaîna en lui une vague de plaisir.
Plantant ses doigts dans sa chair, il l’attira à lui.
Renforçant le contact entre leur entrejambe. Elle arrêta ses baisers et bascula la tête en arrière pour gémir de plaisir. Il en profita pour atteindre de sa langue la base de son cou à la lisière du col de sa robe. Ses mains continuaient de remonter le long de ses cuisses jusqu’à atteindre son ventre. Il laissa ses mains courir entre les frontières de tissus formées par sa culotte et ses jarretelles. Elle soupirait de plaisir et glissa l’une de ses mains dans le col de sa chemise pendant que l’autre se frayait un chemin entre deux boutons. Elle caressait sa peau nue contre ses doigts. Son désir pour lui augmentait au fur et à mesure que ses pouces approchaient de son entrejambe. Et alors qu’elle pensait qu’il allait la toucher, ses pouces s’écartèrent au dernier moment. Elle décolla sa bouche de sa peau et gémit de frustration. Elle le fixait avec envie et colère pendant qu’il souriait et lui faisait signe que sa vengeance venait d’avoir lieu.
Elle arracha sa chemise de rage, faisant voler les boutons aux quatre coins de la pièce.
À présent, son torse s’offrait à elle. Elle y fit courir ses mains et sa bouche pendant qu’il la soulevait d’une main pour dégager la jupe de sa robe. Elle ne prêtait pas attention à ses gestes, seul comptait les bruits qu’il émettait alors que le plaisir l’emplissait. Il remit ses mains sous sa robe. Mais cette fois, elles remontèrent jusqu’à sa poitrine, qu’elles frôlèrent, et de là ; jusqu’à ses bras emportant avec elles la robe et la laissant en sous-vêtements sur le bureau, les jambes agrippées à sa taille. Il découvrit ainsi, un fin soutien-gorge de dentelle noire parfaitement assorti à sa culotte et à ses bas coutures. Les yeux fermés, il laissa ses mains explorer la peau ainsi mise à nue, passant et repassant sur la dentelle de ses sous-vêtements. Elle continuait d’embrasser chaque centimètre de peau qui passait à proximité de ses lèvres tout en se dirigeant vers son nombril.
Alors que son plaisir augmentait à en exploser, il libéra sa jambe de la première attache de sa jarretelle.
Lorsque le bouton libéra le bas, elle fut surprise par la disparition de la pression du ruban sur sa cuisse. Sa jarretelle droite tenait encore par un ruban pendant que l’autre perdait elle aussi une attache. Ses mains avaient maintenant plus de place pour la caresser et ses pouces recommencèrent leur ascension vers cet endroit qui focalisait toute son attention à tel point qu’elle n’arrivait plus à quitter ses yeux du regard. Il savait le plaisir qu’il lui procurait, comment le lui procurer, mais surtout comment la frustrer et la faire enrager pour mieux la faire exulter. Il jouait sans cesse sur les limites, ne glissant jamais plus d’une phalange sous ses sous-vêtements. Elle bouillait à l’intérieur. De plaisir, mais aussi de rage. Elle savait qu’il jouait avec elle pour qu’elle apprécie encore plus son contact le moment venu. Cependant, elle détestait quand il lui refusait la jouissance qu’elle attendait tant.

Il défit les deux dernières attaches de ses jarretelles et, en glissant deux doigts sous la dentelle, les fit glisser avec une extrême lenteur sur sa cuisse.
La deuxième suivit la première juste après. Délaissant son propre plaisir, il se mit à genoux entre ses cuisses et commença à baiser chaque petit bout de peau qu’il venait de libérer. Elle posa ses mains sur le bureau et se laissait aller au plaisir, rejetant la tête vers l’arrière, elle gémissait à chaque baiser. Il remontait lentement vers l’intérieur de ses cuisses. Baiser après baiser, elle sentait sa peau s’échauffer et son désir la brûlait de l’intérieur, ne demandant qu’à exploser. Il continuait sa lente et douloureuse ascension vers cet endroit qui n’attendait que sa bouche. Elle suffoquait d’impatience, elle redoutait plus que tout qu’il change à nouveau de direction. Il décida qu’elle avait assez longtemps attendu et que trop de frustration serait contreproductive. Il l’aida à retirer sa culotte, et alors qu’elle était assise sur son bureau, uniquement vêtue de son soutien-gorge, sa bouche reprit sa remontée.
Tandis que sa bouche embrassait l’intérieur de sa cuisse gauche à mi-hauteur, il remonta sa tête d’un coup pour déposer un rapide coup de langue à l’endroit qu’elle désirait tant.
Sur le coup de la surprise, elle resserra ses cuisses autour de sa tête et lâchait un petit cri. Il posa ses mains sur ses jambes et les écartait de nouveau pour pouvoir respirer avant de reprendre sa litanie de baisers et coups de langue au sommet de ses cuisses. Chaque contact de sa langue contre sa peau la faisait geindre de plaisir. Elle sentait que chaque contact accumulait plaisir et désir au creux de ses reins et elle attendait tranquillement le moment où ils exploseraient pour ne laisser d’elle qu’une enveloppe vidée de toute énergie. Lentement et avec application, il lui prodiguait coups de langue et baisers jusqu’au moment où il décida de rajouter l’un de ses pouces. Cette nouvelle sensation la fit gémir de plus belle et elle ne contrôlait plus les infimes mouvements de son bassin. Une main posée sur son sexe et l’autre sur ses fesses, il s’appliquait à la faire exulter.
Son souffle devenu de plus en plus court, elle n’inspirait plus que pour expirer des gémissements de contentement.
Il se redressa en égrenant sur son ventre un chapelet de baisers et coups de langue pendant que sa main continuait son travail. Elle accrocha ses bras à son cou, plongeant ses doigts dans ses cheveux. D’une main, elle maintenait fermement sa tête tandis que de l’autre, elle caressait son torse. Sa main descendit le long de ses côtes entre caresses et griffures. Il se remit à feuler sous ses mains et ses mains et ce son murmuré à son oreille décuplait son plaisir. Elle ne tenait plus, son bassin poussait contre ses doigts à lui tandis que les siens s’enfonçaient dans sa toison. Manquant de place, il défit un à un les boutons de son pantalon et reprit ses caresses. Devenant lui aussi tremblant, il plongeait sa langue dans sa bouche. Baisers, caresses, coups de langue, ils se les échangeaient à une vitesse folle. Chacun cherchant à combler l’autre le premier. Il remuait le bassin pendant que ses jambes se resserraient sur sa taille.
Leurs intimités se frôlaient, d’abord timidement puis le contact devint plus présent.
À force de décharge de plaisir, ils finirent par exulter presque simultanément dans les bras l’un de l’autre. Épuisé et haletant, il la prit une dernière fois dans ses bras et les mena au lit où ils s’allongèrent et s’endormirent presque immédiatement dans les bras l’un de l’autre.
Quelques heures plus tard, ils se réveillèrent, bien décidés à recommencer. Retirant leurs derniers vêtements, ils pénétrèrent dans la douche. L’eau chaude se mit à ruisseler sur leurs corps entièrement nus et presque par automatisme, leurs mains repartirent à l’exploration de leur corps respectif. La chaleur de l’eau augmentait la température de la salle de bain et la température entre eux. Le plaisir revenait à l’assaut de leur corps alors qu’il la plaquait contre le mur de carrelage glacé ce qui lui arracha un petit cri. Il agrippa ses fesses et les serra contre lui à en faire pâlir ses jointures. Le contact peau contre peau de leur sexe les excitait encore plus. Et bientôt, ils se mirent à remuer au rythme de leurs caresses. N’y tenant plus, il la souleva et guida ses jambes autour de sa taille. Au comble du désir, il la pénétra en lui, arrachant un grognement de plaisir. Coincée entre le mur froid, son torse chaud et empalé sur son membre, elle prenait un plaisir fou.
Gémissement et feulements s’intercalaient entre ses coups de bassin alors qu’ils montaient ensemble vers le 7ème ciel.
L’eau chaude augmentait la moiteur de leur peau, de même que leur désir qui semblait impossible à assouvir. Elle exultait à chacun de ses mouvements, tentant d’y répondre malgré les contraintes de sa position. Elle jouissait de plus en plus pendant qu’il accélérait le rythme pour son propre plaisir. Et soudain, sur un dernier coup un peu plus violent, il lâcha un puissant râle de plaisir et s’arrêta. Elle le fixait, heureuse du plaisir qu’elle avait eu et mécontente qu’il s’arrête si tôt. Un sourire en coin, il lui fit comprendre de ne pas s’inquiéter. Il la reposa sur le sol et ses mains reprirent leurs caresses, bien décidé à la voir exploser dans ses bras. L’eau coulait toujours et sa bouche se mit à la couvrir de baisers. Une main sur son sexe et l’autre sur un sein, il mordillait son cou. Sa bouche descendit le long de sa poitrine pour venir happer son téton alors que ses doigts la pénétraient. Il se redressa et saisit ses deux poignets pour les placer au-dessus de sa tête.
D’une main, il liait les siennes pendant que de l’autre, il parcourait son corps.
Les yeux rivés dans les siens, il désirait plus que tout qu’elle jouisse à son tour. De nombreuses pensées se bousculaient dans sa tête, il hésitait sur l’endroit où placer ses doigts. Son cœur lui disait de reproduire les gestes qu’il avait maintes fois effectués pour lui donner du plaisir tandis que sa tête ne cessait de lui crier de nouvelles façons de faire. Perdu entre ses désirs et les mille et une façons de la faire hurler, il décida de laisser ses doigts la pénétrer pendant que sa bouche happait son téton. Il fut rassuré dans son choix lorsqu’il l’entendit gémir sous ses caresses. Sachant pertinemment que ce ne serait pas assez, il décida d’ajouter son pouce et commença à stimuler son clitoris en plus du reste. Une fois encore, le long gémissement de plaisir et le spasme de son périnée le rassurèrent dans son entreprise. Il continua ainsi quelques minutes pendant lesquelles, elle se mit à gémir de plus en plus profondément.
Son bassin bougeait pour prolonger le contact de ses doigts et sa poitrine se tendait pour accentuer la pression de sa bouche sur ses tétons.
Elle gémissait au rythme de ses doigts et sa respiration se faisait de plus en plus courte. Par moments, elle oubliait d’inspirer juste pour pouvoir profiter du plaisir qu’il lui offrait. Son corps ne lui répondait plus. Ses muscles se contractaient sous le coup du plaisir et se relâchaient lorsque ses doigts quittaient sa peau. Elle ne réfléchissait plus à ce qui allait suivre ou à ce qu’il lui avait déjà donné, elle vivait uniquement pour la caresse suivante, qu’elles viennent de sa bouche ou de ses mains lui importait peu. D’infimes morceaux de son être s’émiettaient à chaque baiser, coups de langue ou caresses. Il la sentait glisser entre ses doigts alors il raffermit sa prise sur ses mains. Elle prenait appui contre le mur et se servait de la pression sur ses mains pour ne pas tomber alors que son bassin bougeait furieusement. Il ne restait d’elle qu’un corps en fusion, incapable de dire autre chose que : encore et incapable d’en supporter plus.
Son corps s’était transformé en une boule de plaisir depuis bien longtemps.
Et pourtant son orgasme refusait de venir. Son vagin la brûlait de désir alors que tout son buste se tétanisait. Un dernier coup de langue et une dernière caresse du pouce eurent raison d’elle. Ce qui restait de son corps vola en éclat au moment où elle hurla de plaisir. Après quelques secondes, son corps finit par se détendre, la laissant haletante et chancelante. Il libéra ses mains et la soutint pendant qu’elle reprenait son souffle. L’eau chaude continuait de ruisseler sur leurs corps alors qu’elle s’enfouissait dans ses bras, incapable de rester debout seule. Il resserrait ses bras autour d’elle avec un immense sourire et entreprit de lui savonner le dos. Elle se laissait entièrement faire, comme si la brûlure provoquée par chacune de ses caresses ne l’affectait plus. Elle semblait ne plus se soucier des problèmes terrestres.
Une fois lavés, ils sortirent de la douche et vaguement enroulés dans une serviette, ils retournèrent dans la chambre où elle s’effondra sur le lit et sombra immédiatement dans un profond sommeil.
Il la regarda en souriant puis déposa une couverture sur son corps nu avant de quitter la chambre sans faire le moindre bruit.
Elle s’éveilla le lendemain pour le trouver encore endormi à ses côtés. Son visage serein la fit sourire. Elle s’approcha lentement de lui et vint déposer un affectueux baiser à la commissure de ses lèvres. Il remua, mais ne se réveilla pas pour autant. Elle adorait inventer de nouvelles manières de le réveiller. Elle se glissa donc entre ses bras le plus lentement possible et une fois en place, elle entreprit de caresser son visage du bout des doigts. Ses ongles frôlaient sa peau dans une infime caresse. Il réagissait par moments en bougeant la tête pour accentuer la pression entre ses doigts et son visage. Elle ajouta des baisers à ses caresses, d’abord sur la joue puis sur le front, le nez, ses paupières closes et pour finir, elle écarta délicatement ses lèvres d’un doigt et fit glisser sa langue dans sa bouche. Il s’éveilla enfin dans un grognement de plaisir et la retourna sur le dos en enfouissant à son tour sa langue dans sa bouche, ce qui eut pour effet de la faire gémir.
Elle réussit à se dégager de son étreinte en se tortillant telle une anguille entre ses bras.
Elle quitta le lit, enroulé dans un drap et se posta devant la porte. Du regard, elle le défia de l’attraper. Elle ouvrit la porte et laissa tomber le drap avant de partir en courant en direction du salon. A présent parfaitement réveillé, il lui courut après et la trouva appuyée à la table du salon. Plusieurs bols recouverts d’un tissu attendaient sagement le moment venu sur la table. Ne souhaitant pas la laisser s’échapper encore une fois, il colla leurs deux corps et la saisit par les hanches pour l’asseoir sur la table. Elle gémit une nouvelle fois quand elle sentit son sexe en érection collé contre son entrejambe. Il agrippa ses fesses et plaqua leurs intimités l’une contre l’autre. Elle plongea ses mains dans ses cheveux et s’y accrocha en même temps qu’elle forçait de sa langue l’ouverture de sa bouche. Leurs mains parcouraient de nouveau le corps adverse dans un ballet bien trop souvent répété.
Elles ne suivaient jamais un chemin prédéfini, au contraire, elles naviguaient d’un coin de dos à une épaule en passant par un dessus de cuisse sans jamais s’arrêter, sans jamais frôler une zone trop sensible, sans jamais couvrir l’autre d’un surplus de plaisir.
Les lèvres ne se décollaient plus. Elles déposaient baisers, coups de langue et morsure à chaque fois qu’elles rencontraient un bout de peau accessible. Le désir ne cessait de monter et elle sentit son bassin bouger de plus en plus sans qu’elle ne puisse, ni ne veuille le contrôler. Le plaisir affluait en eux, ravageant une à une leurs pensées parasites, et autres inhibitions. Des gémissements, d’abord infimes et presque inaudible commencèrent à remplir le salon. Leur peau était devenue rouge à force d’être tant sollicité. Il ne put réfréner sa curiosité plus longtemps et attrapa le bout de tissu pour le jeter au sol. Le tissu recouvrait trois bols. L’un contenait du chocolat fondu, le deuxième de la chantilly et le troisième était rempli de fraise. Il lui lança un regard interrogateur auquel elle répondit par un haussement d’épaules. Elle s’empara d’une fraise et la plongea dans le chocolat liquide.
Alors qu’elle menait la fraise à sa bouche, elle fit en sorte que cette dernière frotte contre son torse afin d’y laisser une grande traînée.
Il grogna de surprise et prit un air courroucé avant de la voir se jeter, la bouche grande ouverte sur son torse. D’un langoureux et délicieusement long coup de langue, elle nettoya son torse. Une fois sa tâche accomplie, elle fixa son regard dans le sien et croqua à pleine dent dans le fruit. Le jus de la fraise coula le long de sa bouche et il s’empressa de le lécher avec appétit. Une fois le geste fini, il prit à son tour une fraise dans le bol et la trempa dans la chantilly. Il l’approcha délicatement du corps de sa partenaire, qui retenait son souffle par anticipation, mais juste avant de la toucher, il se ressaisit et mit le fruit directement dans sa bouche. Elle ouvrit la bouche sous le coup de la surprise et il en profita pour l’embrasser à pleine bouche. Il resserra sa main sur sa nuque et de l’autre la poussait gentiment vers la table afin qu’elle s’y allonge.
Elle obéit docilement à son ordre silencieux et se retrouva à moitié allongée sur la table, les jambes enserrant le corps de son partenaire.
Il rapprocha le bol contenant le chocolat et y plongea directement son index. Il le ressortit du bol et le fit glisser le long des côtes de la belle demoiselle, totalement à sa merci sur la table. La chaleur du chocolat fondu sur sa peau exacerbait chaque contact avec ses doigts. Elle haletait de plus en plus alors qu’il la recouvrait partiellement de chocolat et de chantilly. Le chocolat refroidissait sur elle en durcissant alors que la chantilly fondait en se répandant de plus en plus. Il finit par déposer une fraise au creux de son nombril et contempla son œuvre avec un immense sourire. Très lentement, il approcha ses lèvres d’une traînée de chocolat et sortit sa langue pour commencer à la laper. Elle se contractait à chaque contact et gémissait de désespoir à chaque fois qu’il le rompait. Alors qu’il suçait une traînée particulièrement longue, il la mordit. Elle ne put s’empêcher de réagir par un soubresaut et un long râle de plaisir.
La rapidité du mouvement délogea la fraise de son nombril.
Il ouvrit la bouche instantanément et lui lança un regard glacial. Il la souleva légèrement et attrapant sa fesse droite, il entreprit de la masser avant de la fesser. Elle lâcha un cri de surprise avant de se tortiller de plaisir entre ses mains, un immense sourire sur le visage. Il récupéra la fraise qui avait roulé sur la table et la replaça dans son nombril avant de s’atteler de nouveau au nettoyage de son corps. Coup de langue et suçons s’enchaînaient à un rythme de plus en plus soutenu alors que la peau de la demoiselle était de plus en plus visible. Elle haletait, gémissait et remuait de plus en plus sous ses assauts. Et d’un coup, sans préavis, il la mordit de nouveau. Une fois encore, elle se cambra et la fraise dévala la pente de son ventre jusqu’à son cou et roula sur la table à côté de son oreille droite. Il se redressa et la fixait du regard alors qu’elle s’empressait d’attraper la fraise pour la mettre dans sa bouche.
Il l’empêcha de fermer la bouche à l’aide de son pouce et forçant la barrière de ses dents grâce à sa langue, pour récupérer ce qui restait de la fraise.
Et pour la punir de son audace, il ôta son soutien-gorge et jeta sa bouche sur son téton gauche pendant qu’il malaxa le droit de sa main. Elle accueillait cette torture avec un immense plaisir et ne fit aucun effort pour le cacher. Elle gémissait aussi fort qu’il la mordait et cela les contentait tous les deux. Lorsqu’il jugea qu’elle avait été assez punie, il plongea sa main dans le bol de fraise et en prit une autre qu’il posa de nouveau sur son nombril, cette fois-ci, il la recouvrit en plus d’une petite dune de chantilly. Il ne lui restait que deux traînées à nettoyer, une de chocolat et une de chantilly. Il les lapa toutes les deux en vitesse et tout fier de lui, il vint manger la fraise comblant le nombril de sa partenaire. Le jus de cette dernière goutta hors de sa bouche jusqu’au fond de son nombril et il dut le récupérer à coup de langue.
Elle gémissait sans interruption, ses mains accrochées à sa tête pour l’empêcher de rompre le contact et le guider vers les endroits où elle rêvait de sentir sa langue.
Docile, il obéit et vint lécher l’intérieur de ses cuisses. Elle grognait de frustration alors qu’il lui refusait du plaisir et il ne put s’empêcher de pouffer de rire alors qu’il la sentait bouillir de rage. Elle désespérait à l’idée de sentir un jour sa langue à l’endroit tant désiré quand finalement il la lui offrit. Elle la sentit monter et descendre le long de ses lèvres sans jamais dépasser la bordure de sa culotte. Il se contentait de lui donner le minimum pour mieux la torturer. Frustration et plaisir se mêlaient en son sein. Elle ne savait plus si elle devait gémir de contentement ou grogner de rage. Il ne faisait rien pour faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Elle poussait des cris peu compréhensibles et en réclamait toujours plus. Il redressa la tête et laissa ses mains parcourir l’intégralité de ses jambes, ses doigts et ses ongles montaient et descendaient le long de sa peau sans jamais lui donner plus qu’un léger frôlement. Son désir était à son comble.
Tout son être la brûlait atrocement alors que son partenaire ne la lâchait pas une seule seconde.
Elle ne pensait plus ni ne désirait plus. Elle vivait uniquement dans l’attente de la prochaine décharge de plaisir qu’il daignerait lui offrir. Plus réellement présente sur le plan physique, elle sentit vaguement sa culotte glisser le long de ses cuisses. Elle sentit des mains parcourir son corps dans tous les sens. Il l’embrassa fougueusement et sa langue quitta sa bouche pour descendre le long de son cou, puis de son ventre jusqu’à atteindre une petite protubérance qu’il venait de libérer de l’étreinte de sa culotte. Elle poussa un hurlement de plaisir et vint planter ses ongles dans ses avant-bras avec une grande force. Ce fut son tour de lâcher un petit cri, mais de douleur. Elle relâcha aussitôt sa prise et marmonna une excuse. Il reprit ses coups de langue et lui fit perdre la tête. Alors qu’elle se cambrait avec des gestes désordonnés, il finit par abréger ses souffrances. Retirant son caleçon, il la prit à même la table.
Leurs deux corps remuaient à leur propre rythme, mais ils ne tardèrent pas à se coordonner.
Elle se laissait entièrement faire alors que son plaisir dépassait tout ce qu’elle avait imaginé jusque-là. Chaque coup de reins, chaque caresse, chaque coup de langue l’emmenait plus loin que le précédent. Et dans un dernier mouvement, elle exulta. Explosant littéralement autour de lui. Alors qu’elle suffoquait de plaisir, il continuait de la prendre, l’empêchant de redescendre. Il finit par rugir à son tour et s’écroula sur elle en plein milieu de la table. Haletant et trempés de sueur, ils restèrent sans bouger quelques instants. Elle se mit à rire et mangea quelques fraises en le regardant. Ils finirent par quitter la table et leur triste elle se dirigea vers la douche.
Quelques instants plus tard, elle était de nouveau propre et habillée. Un éclat de malice dans les yeux, mais aucun sourire n’illuminait son visage. Il partit se préparer pendant qu’elle fermait sa valise. L’heure du départ avait sonné et il était temps qu’elle se mette en route. Des images de leur week-end et des autres avant celui-là inondaient son cerveau. Il prit sa main dans la sienne et sa valise avec l’autre et ils partirent en direction de la gare. Elle maudissait l’heure de son départ et laissa échapper quelques larmes lorsqu’il ne la regardait pas. La gare se rapprochait et avec elle son train. Prise de panique, elle s’arrêta net et l’embrassa avec fougue. Elle voulait sceller leurs lèvres pour la dernière fois avant elle ne savait combien de temps. Graver dans sa mémoire le contact de sa peau contre la sienne, son odeur et la puissance de ses étreintes. Toutes ses petites choses qui faisaient qu’elle pouvait lutter contre sa vie stressante.
Il la serra dans ses bras puis la relâcha bien trop vite à son goût.
Il reprit sa marche et semblait impassible. Comme si la perspective de leur au revoir ne le dérangeait pas le moins du monde. Il avançait inlassablement vers cet édifice de pierre blanche, la traînant dans son sillage. Les quais s’alignaient devant eux et son train n’était plus qu’à quelques pas. Il ne lui restait que quelques minutes avant de devoir retourner à sa "vraie" vie. Une dernière étreinte, un dernier baiser passionné, une dernière caresse arrachée au dernier moment. Avec toute la force de sa volonté, elle finit par s’écarter et lui reprendre sa valise. Il lui prit la main et la baisa juste avant qu’elle ne franchisse les portiques de sécurité. Elle cherchait du regard sa voiture et lorsqu’elle se retourna, il avait déjà fait demi-tour et se dirigeait vers la sortie de la gare. Elle se sentait abandonner et rêvait plus que tout de pouvoir repasser ces portiques pour lui courir dans les bras.
Déchirée par la tristesse, elle regagna sa voiture, déposa sa valise et s’assit à sa place.
Alors qu’elle fouillait son sac à main pour y dénicher ses écouteurs, elle trouva une petite boîte fermée par un épais ruban rouge. Un petit mot accompagnait la boîte : "Jusqu’à la prochaine fois". Elle ouvrit la boîte et y découvrit une fraise. Cette petite attention rendit son voyage du retour plus agréable qu’il ne l’était au départ. Arrivée à destination, elle récupéra ses affaires et descendit de la voiture. Un dernier coup d’œil au train, une dernière pensée pour son amant avant de s’engouffrer dans le métro et de reprendre le cours de sa vie qu’il avait su mettre sur pause l’espace d’un week-end. Puis elle se mit à sourire. Après tout, c’était le côté éphémère de leurs échanges et la dureté de leur au revoir qui rendait cette relation intéressante.
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