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Les amours interdites

Chapitre 1

Inceste
Comment et pourquoi était-ce arrivé ? Je n’aurai jamais aucune idée précise de cela. Mais seul comptait le fait que tout cela soit bien réel. À moins que ma mémoire n’ait été défaillante et qu’elle ait imaginé des tas de choses ? Bien possible aussi cette affaire ! Mais après tout, vous allez lire et vous jugerez en votre âme et conscience… Oui ! Finalement, il faut bien que vous serviez aussi à quelque chose.
— oooOOooo —

Alors… il était une fois, oui il faut bien camper les personnages. Il était une fois une femme. Brune une quarantaine agréable, pas encore la ménopause, mais les hormones qui commencent à débloquer. La femme, Anna, dans le style de la mère des gamins boutonneux qui vont se masturber sur mon histoire. Une belle plante pour les hommes mûrs qui apprécient aussi la femme avec un grand F. Voilà ! Mon actrice principale est née.
Vient maintenant à décider d’un lieu ! On ne peut en aucun cas vivre l’aventure en dehors d’un cadre bien bourgeois. Le cul dans la soie, c’est toujours mieux que chez les SDF dans la rue. Enfin une jolie maison, la vôtre peut-être, à vous qui allez lire ceci. C’est de toute façon un endroit chic qui sent bon, et qui doit toujours posséder une salle de bains. Important de se doucher avant et après, non ? Alors cette demeure va devenir le théâtre des opérations. Vous voilà satisfait ?
Mon cerveau me dit que j’ai dû oublier quelque chose d’important… Ah ! Oui, j’y suis ! Puisque j’ai la femme, il me faut un ou plusieurs protagonistes. Leur sexe ? Je pourrais la faire manger à tous les râteliers, mais je reste attachée à un érotisme de bon gout. Alors je me dois de faire entrer un mâle dans l’histoire. Jeune de préférence, ça flattera sans doute l’égo des boutonneux dont je parlais un peu plus haut. Ah ! Vous n’aviez pas lu ? Il faut être plus attentif, un récit comme celui-ci, ça se mérite.
J’ai la femme, j’ai la maison, j’ai presque l’amant, le mari, le compagnon. Mais du coup je songe que si c’était le fils qui baisait avec sa mère, ça susciterait bien des émotions, toujours pour le même genre d’individus ciblés dans ou par mon histoire. Alors, partons sur cette idée, appelons-le... Marc. Une femme qui trompe son ennui avec sa propre progéniture, c’est vendeur de nos jours. Bien ! Je crois que je peux laisser divaguer mon esprit puisque les choses se mettent en place d’elles-mêmes.
— oooOOooo —

Anna venait d’installer son transat sur le bord de la piscine. En cette période caniculaire, elle ne savait plus où trouver un peu de fraicheur. La dernière chose qu’avait fait John, son mari avant de filer avec sa secrétaire, c’était de faire construire ce kiosque près de leur piscine. Il n’avait jamais eu de meilleure idée. Au moins elle pouvait rester des heures à se prélasser près du bassin à l’eau si bleue. De toute façon avec la pension alimentaire que lui versait son ex, pourquoi se ferait-elle du souci ?
Elle venait juste de franchir la barre, le palier des quarante ans. Enfin, elle trichait toujours un peu. Ça faisait quatre ans qu’elle conservait ces quarante balais, dans le même état de fraicheur. Juste depuis que l’oiseau avait quitté le nid au bras d’une petite morue blonde. Sans doute que cette petite pute se servait mieux de son cul qu’elle. Il fallait dire aussi qu’au lit, son John n’avait jamais été un foudre de guerre. Anna pourtant s’en était accommodée.
Le siège posé sous le délicat ombrage qui l’empêcherait de cuire sous les rayons fous d’un soleil d’un juillet trop chaud, elle fredonnait. Elle revint vers la piscine distante de deux ou trois mètres. Ses orteils délicats plongèrent dans la flotte et elle la trouva assez chaude pour s’y refroidir un peu. D’un bond, elle plongea alors dans l’onde transparente. Elle se délectait de cette douceur fluide qui entourait son corps bien entretenu. Elle fit quelques aller et retour lents, d’un bord à l’autre avec bonheur.
Elle était seule dans sa grande demeure et personne pour reluquer ce corps bien conservé qui flottait dans une eau d’un bleu profond. La singularité de cette nageuse était qu’elle ne portait aucun vêtement. Nue comme une Ève nautique, elle se prélassait dans le meilleur endroit de la maison en cet après-midi où les degrés devaient avoisiner les trente-huit. Mais tous les bons moments aussi ont une fin. Alors elle sortit de l’onde pure pour regagner son abri plutôt ombragé.
Elle déplia un immense drap de bain sur la chaise longue et s’étendit de tout son long dans l’évidente idée de se sécher. Une autre serviette plus petite vint s’enrouler sur le casque brun formé par sa chevelure remplie d’eau. Elle resta un instant en équilibre, mi-assise, mi-couchée à tordre la nappe chevelue. Puis elle s’étira comme une chatte bien consciente de la solitude bienveillante qui lui permettait de rester à poil.
La position était bonne et Anna ferma ses paupières. Immanquablement elle allait somnoler ! Enfin… c’était ce qu’elle croyait, car c’était sans compter sur les fantaisies idiotes d’un corps abandonné. Pourquoi à ce moment précis celui-ci se mit il a lui rappeler que depuis longtemps il souffrait de l’absence de visites ? En clair, elle ressentit un impérieux besoin qui émanait de ce ventre que la bite de Monsieur ne venait plus consulter, et pour cause. Rageusement elle se releva.

Pieds nus sur la terrasse qui séparait le kiosque de la maison, elle sentit que le soleil était aussi chaud que son corps. Elle entra dans la maison par la porte-fenêtre donnant sur le salon. De là, elle gagna sa chambre, ouvrit un tiroir de sa table de nuit et en sortit deux objets bien distincts. Faisant le chemin inverse, elle regagna sa tonnelle. Le transat retrouva les formes de la brune sans crier grâce. Et à nouveau elle s’allongea sur le lit de fortune, prenant ses aises avec volupté.
Son corps n’avait pas oublié non plus son envie et Anna les paupières closes laissa son imagination prendre le dessus. Elle se revoyait avec ce con qui lui avait servi de mari. Bon, il n’était pas terrible au plumard, mais là avec ce ventre qui criait famine, elle se serait bien contentée de sa minuscule bistouquette. Cette pensée la fit sourire. Les dimensions n’offraient de toute manière aucune importance, sauf sans doute pour d’irréductibles idiots, qui s’imaginaient encore que la taille avait une quelconque incidence sur la jouissance des femmes. Puis elle sourit en songeant que de ce côté-là, tout comme elle, la gamine qui lui avait volé ne devait pas avoir grand-chose à se mettre sous la dent.
Cette réflexion toute personnelle ne coupait pourtant pas son envie. Mue par un réflexe de circonstance, Anna laissa sa main glisser le long de son ventre bien plat. Du reste la position allongée l’aidait parfaitement en cela. Ses pattes vinrent flirter avec un ombilic parfaitement dessiné et s’encanaillèrent un peu plus bas, à l’orée d’une toison prouvant la couleur naturelle de sa chevelure. Quand l’index s’enroula dans une touffe de poils, tout son corps était déjà en feu. Elle fit aller et venir ce malicieux doigt sur toute la longueur de ce que cachait la forêt. Deux lèvres enflées par un désir impérieux s’ouvrirent sous les passages répétés.
Le manège recommença, durant toute une éternité et à chaque fois le corps d’Anna était secoué par de violents soubresauts. Après de longues tergiversations, le majeur de la main finit pas titiller un clitoris bourgeonnant qui envoyait des sensations de plus en plus vives au cerveau de la quadragénaire. Alors elle abandonna sa masturbation solitaire pour reprendre les deux objets rapportés de la chambre à coucher. Elle tint le premier dans sa main et fit couler du tube ouvert, une larme d’un produit translucide. Puis elle en enduisit le second sujet.
Sa main fermée avait du mal d’encercler dans sa totalité l’engin qu’elle tenait. Quand le bidule sembla assez huilé, sa menotte reprit avec lui le chemin de son sexe. Alors lentement avec quelques soupirs d’aise, elle introduisit la fausse queue en elle. D’un poignet souple, elle la mit en mouvement. Et dans son cerveau malicieux, elle se souvint de cette pauvre chose que le père de son fils enfonçait au même endroit… si peu souvent ! Mentalement elle souhaitait beaucoup de courage à sa nouvelle compagne.
Mais là s’arrêta la pensée pour ces deux fichus cons. Elle se devait seulement de s’attacher à jouir. Bien entendu, le faux phallus, s’il ressemblait à un vrai sexe d’homme, n’était en rien semblable. Elle ne pouvait s’y tromper. Faire l’amour à un morceau de latex pouvait à la rigueur se concevoir, mais n’était et ne resterait qu’un pis-aller. Servir une fois ou deux en cas de grand manque, mais elle en était parfaitement consciente, elle devrait bien un jour, retrouver du vrai, du dur, et cette idée la fit bondir sur la toile du lit de camp.
Mais son petit jeu l’amena tant bien que mal à l’orgasme et elle s’aperçut qu’elle avait mouillé toute la partie basse du siège entoilé. De toute façon, ça n’avait rien de dramatique. Elle se sentait bien et le soleil brulant saurait sans doute effacer les traces de cette branlette intime. Elle laissa glisser hors d’elle la bite factice qui roula sur le dallage du kiosque. À l’église du village, une cloche tintinnabula. Anna compta les sonneries. Zut, dix-sept heures ! Alors Marc, son fils, devait être sur le chemin du retour. Elle fila sans attendre vers la salle de bains.
— oooOOooo —

Le train, puis le bus, un long périple pour rentrer chez lui. Marc passait beaucoup de temps dans les transports en commun. Ses études à la ville l’éloignaient chaque dimanche soir de la maison familiale. De familiale cette baraque n’avait plus que le nom. Son père avait débarqué un soir quatre ans plus tôt et avait fait ses valises. Depuis le jeune homme ne l’avait plus revu. Oh bien sûr, ils se téléphonaient de temps en temps, mais apparemment la nouvelle femme de son père ne désirait pas voir ce gosse encombrant.
Alors Marc vivait la semaine dans une chambre du CROUS et rentrait tous les week-ends chez sa mère. Rien d’alarmant, mais il avait dû subir les querelles incessantes de ses parents et leur séparation n’avait au final, été qu’un soulagement pour le jeune homme. Marc avait hérité de sa mère de deux yeux d’un bleu limpide et d’un caractère bien trempé. Mais il avait pris de son père une belle gueule qui faisait que les filles se retournaient sur son passage. Mais les femmes n’étaient pas trop son truc.
Pas qu’il soit attiré par les mecs, non ! C’était surtout qu’il voulait réussir ses études de droit et que c’était déjà bien assez compliqué comme ça. Il aurait tout son temps pour songer à la gaudriole, dans quelques années. Et l’exemple qu’il avait eu sous les yeux ne l’incitait pas vraiment à voir la vie de couple en rose. Il avait si souvent entendu sa mère se plaindre du manque d’attention de son père… que c’en était déplaisant. Mais il avait tout de même déjà eu quelques flirts assez poussés avec des filles de son âge.
Il y avait eu Misty… Marguerite, mais surnommée Misty. Une petite rousse aux prunelles d’un vert émeraude de toute beauté. Celle-là, il aurait fait l’amour avec elle. Mais il avait pu toucher sans aller jusqu’au bout et il savait respecter le corps de l’autre. Elle avait dit « non » et ça avait suffi pour qu’il n’aille pas plus loin. La violence n’était pas son genre. Depuis quelques mois ils ne se voyaient plus. Sans doute que la raison en était ce Roland qui trainait avec la belle depuis qu’elle ne venait plus chez lui.
De toute façon, chacun sa vie. Et là dans l’autocar qui cahotait sur les nids de poules Marc lisait pour la énième fois une jurisprudence dans une affaire d’escroquerie qui ne le passionnait pas plus que cela. Mais il devait et voulait passer en dernière année et obtenir son diplôme. Il rêvait depuis longtemps d’être avocat et il le serait sans doute à la fin de l’an prochain. Le bus venait de stopper et il rangea précipitamment son « Dalloz », bréviaire de tous les juristes. Pour un peu, il aurait loupé l’arrêt et aurait dû faire à pied le chemin depuis le terminus du car.
Ce vendredi comme tous les jours depuis une bonne semaine, le soleil tapait fort la journée et le problème, c’était que la nuit le mercure ne redescendait pas vraiment. La canicule s’installait sur la région. Marc eut un sourire à la seule évocation de la piscine qui l’attendait à quelques pas de la descente du bus. Même si c’était un con, son père sur ce plan-là avait été génial et n’avait fait aucune objection pour que sa mère et lui gardent la maison. Le bain en faisait partie. Le jeune homme songea qu’il allait piquer une tête dare-dare dans l’eau d’un bleu éblouissant.
Son sac tout juste posé dans sa chambre, il se dévêtit et passa un maillot de bain, puis il fila vers la terrasse. En passant devant la salle de bain, il entendit la pomme de douche qui chantait. Sa mère devait se rafraichir. Il n’allait pas attendre qu’elle sorte pour la saluer ! Non, il le ferait au bord de la piscine quand elle viendrait le rejoindre. Alors l’appel de la baignade restait le plus fort. Là-haut dans le ciel « Ra » ne faiblissait pas.
Une gerbe de gouttelettes engendrée par le saut qu’il venait de faire dans le bouillon éclaboussa les abords du bassin. Les muscles du garçon se mirent en mouvement et sous la peau, un œil attentif aurait distingué une masse de muscles impressionnante. Il resta un long moment sous l’eau, nageant jusqu’à ce que ses poumons lui fassent mal. Sa tête comme un bouchon émergea d’un coup et un souffle d’air brulant s’engouffra dans sa gorge. Le bonheur d’être là, d’être libre et de se revigorer dans une eau tiède, il était… heureux de vivre.
Alors il se lança dans un long crawl, tout en puissance. Et au bout de longues minutes, Marc jugea que c’était suffisant. Il sortit de la flotte et se dirigea vers le seul endroit où il pourrait se laisser sécher sans bruler. La tonnelle lui tendait les bras. Sa mère avait collé là un transat bienvenu. Et il s’approcha de celui-ci avec l’évidente envie d’y poser ses fesses et le reste de sa grande carcasse. Un simple regard sur le fauteuil lui permit de voir que sa mère était venue elle aussi après s’être baignée. La tache encore mouillée qui s’affichait sur le bas de la toile en attestait.
Il venait de s’allonger sur le lit de fortune quand en se tournant vers la maison, il aperçut contre le muret bordant la pergola, un objet incongru, un objet qui n’aurait jamais dû se trouver là ! Son grand corps fit un bond comme si une guêpe venait de le piquer. Qu’est-ce que… qu’est-ce que ce bidule fichait là ? Il se remit assis et tendit le bras vers la chose. C’était rose, c’était doux au toucher, un peu velouté et gras sous les doigts. De toute évidence ce truc avait visiblement servi et il ne devait pas y avoir très longtemps à en juger par la couche humide qui l’entourait.
Marc tournait l’objet dans tous les sens, n’arrivant pas à imaginer sa mère avec ce… incroyable. Le gode parce que c’en était un, avait servi et il ne pouvait pas s’enlever de la tête que sa mère… merde alors ! Par pur réflexe il approcha la bite de caoutchouc de son nez. Ça sentait bel et bien le cul ! Encore que cette odeur ne lui soit guère familière ; son imagination lui faisait franchir le pas. Entre la fragrance, le mouillé de la bite et son cerveau, d’étranges connexions se mettaient… en branle. La chose qu’il tenait en main flottait dans son crâne, s’enfonçant bien par la pensée, là où elle avait vraisemblablement navigué.
La découverte d’une sexualité chez sa mère la rendait du coup bien plus féminine, bien qu’il n’ait jamais douté qu’elle soit femme jusqu’au bout des ongles. Mais se trouver soudain confronter à l’aspect plus terre à terre de la libido d’Anna le troublait. Et bien trop pour pouvoir cacher son trouble. Il tenait encore la queue rose entre ses doigts quand des bruits lui parvinrent de la maison. Que faire de ce truc qui lui brulait la patte ? Il ne trouva rien d’autre à faire que de le reposer, là où il l’avait déniché. Il se recoucha comme si de rien n’était.
— oooOOooo —

Anna en prenant sa douche chantait. Ce genre de petit air qui vous entrainait sans que l’on n’ait jamais su pourquoi. Une chanson toute bête qui revenait comme un leitmotiv, lancinante et envoutante. Sur sa peau satinée, la fleur de nylon gorgée de bain moussant parcourait les vastes espaces que ses mains pouvaient atteindre. Après la baignade, la jouissance, les bienfaits de la pluie domestique venaient parachever ce moment magique. Il lui sembla pourtant entendre comme un bruit dans la maison. Rien de bien inquiétant, Marc venait sans doute, de rentrer au bercail après sa semaine au bahut. Donc tout était en ordre.
Marc… elle l’avait eu comme un cadeau pour ses vingt ans et elle en avait donc vingt-quatre de plus. C’était un homme maintenant et comme pour lui rappeler qu’elle avait eu un mari, son gamin était une vraie réplique de son ex. Physiquement ils étaient si semblables. Le retour de son fils lui coupa un temps la chansonnette. Terminant sa douche, elle passa un maillot qui était resté dans son dressing toute la semaine. Puis sur ce deux-pièces aussi grand qu’un confetti, un paréo transparent vint masquer le plus gros de ses formes.
Si Marc avait les traits de son père, il avait pourtant son caractère à elle. Et c’était toujours heureuse, qu’elle le voyait réintégrer sa chambre tous les week-ends. Jamais un ami, jamais une fille, non personne n’avait jamais mis les pieds dans la maison. Un temps, elle avait pensé que son petit avait souffert de la séparation du couple. Mais il n’en faisait jamais état, gardant pour lui toutes ses réflexions. Il était surement ressorti et le bruit qui lui parvenait arrivait du coin de la piscine. Elle se peigna, mit un zeste de rouge pour enfin aller voir son fils.
— Bonjour ! Coucou Marc ! Tu es là depuis longtemps ?— Bonjour maman ! Non ! Enfin, tu prenais ta douche donc je n’ai pas voulu te déranger.— Tu as passé une bonne semaine ? Ici quelle chaleur ! La canicule devient atroce. J’ai piqué une tête et nagé un moment, mais le soleil est infernal.— J’en sors aussi, et en soirée il fera meilleur.— Pas si sûr ! La chaleur est bien installée et les nuits sont aussi torrides.— Mumm !— Tu veux sortir ce soir ? J’aurais bien envie d’aller diner quelque part.— Si tu veux, mais choisis un restaurant qui a la clim… je vais aller encore potasser un peu dans ma chambre.— Oh ! Déjà ? Nous venons juste de nous retrouver. Tu me manques toute la semaine, tu sais.— Oui, oui, je sais, mais si je veux avoir mon diplôme, je dois bosser.— Je sais bien, je comprends, je suis une égoïste qui ne pense qu’à moi ! Va ! va Marc, va réviser. À toute à l’heure, je m’occupe de réserver une table.
Il venait de se mettre debout et Anna qui suivait des yeux son grand gaillard de fils eut comme un coup de sang. Une bosse énorme étirait son slip de bain. Visiblement, il était mieux loti que son père de ce côté-là. Marc devait savoir qu’il bandait parce qu’il se tournait de manière à ce que sa mère ne voie pas trop que son sexe déformait son maillot. Anna suivit des yeux les épaules larges et les hanches de son fils alors qu’il regagnait l’intérieur de la maison. Sa démarche chaloupée lui rappelait bien des souvenirs. Certains bons, d’autres moins !
D’un geste flou, elle dénoua son paréo. Marc ne s’était pas essuyé et la chaise longue était trempée. La femme chercha du regard une serviette et au moment où celui-ci se dirigeait vers l’endroit où quelques draps de bain étaient empilés, elle se sentit devenir honteuse. Son sang afflua sur son visage. Là, contre le petit mur qui soutenait la tonnelle, d’un rose monstrueux, s’étalait sans grâce son sex-toy oublié. Panique à bord ! Marc avait surement vu l’objet qu’elle avait omis de récupérer après ses fredaines.
Il lui fallut un certain temps pour réagir tant elle avait les jambes coupées. Elle ramassa la bite abandonnée pour la glisser dans une serviette. Qu’est-ce que son fils pouvait bien avoir pensé de… ce machin ? Il lui parut pourtant qu’il n’avait pas bougé de l’endroit où il avait glissé. Existait-il une chance pour qu’il n’ait pas remarqué… cet ersatz de sexe ? Le mieux était de faire comme si de rien n’était. Après tout, elle soulagea sa conscience en se disant qu’elle aussi avait droit à une vie intime.
Lorsqu’elle reprit sa place, un autre problème venait se greffer à l’incongruité de son oubli. Ce garçon qui bandait l’avait tout de même troublée. Comment s’expliquer que son propre fils lui fasse cet effet ? Elle se traita d’idiote, de folle. Puis un moment plus tard elle revoyait la bosse et impossible de faire abstraction de ce que son imagination laissait entrevoir. Elle tenta de dériver son esprit en téléphonant pour réserver une table pour le soir. Mais la femme qui notait ne parvenait pas à empêcher la divagation de sa conscience. Elle voulut mettre cela sur le compte du manque.
Décidément, elle devait se trouver très vite un amant. Ce serait salutaire et bienvenu. Son corps réclamait depuis trop longtemps. Mais comment ne pas le montrer trop ostensiblement ? Marc n’était surement pas dupe. Elle resta encore une bonne heure allongée sur son divan d’extérieur et elle partit ensuite, se préparer pour le diner. La maison était très calme. En passant devant la chambre de Marc, elle marqua un temps d’arrêt. La porte entrouverte, elle voyait son fils assis à son bureau, le nez plongé sur l’écran de son ordinateur.
Décidément ce gosse travaillait trop. Elle eut l’idée de pousser la porte puis s’avisa qu’il était toujours en slip de bain. Alors elle ne voulut pas tenter le diable une seconde fois. De plus la serviette qui contenait sa « faute » était toujours dans sa main, alors il était grand temps de passer à la salle de bain pour la nettoyer. Elle le fit consciencieusement, méthodiquement. L’objet resservirait peut-être, elle ne savait pas vraiment quand, mais il pouvait à nouveau officier. Le phallus portatif regagna sa table de chevet sans autre forme de procès.
Restait donc à se vêtir ! Le dressing contenait des tas de fringues, mais faire un choix ne s’en trouvait que plus compliqué. Anna opta pour une jupe légère, pour un top tout aussi aérien et des sous-vêtements réduits à un strict minimum. Une touche de maquillage, un soupçon de gloss et elle était redevenue la bourgeoise attirante dont le miroir de l’armoire renvoyait une image alléchante.
— Marc ! Marc, tu es prêt ?— Oui, maman, j’arrive ! Le temps de fermer mon PC.— D’accord. Tu veux bien conduire ce soir ?— Quoi ? Je n’entends rien, j’arrive.
Son fils était là, dans le couloir à trois pas d’elle. Il avait lui aussi changé d’aspect. Un polo marin blanc rayé de bleu marine, et un pantalon de toile. Aux pieds une paire de baskets de cuir roux, il était d’une élégance réelle. Anna ne put s’empêcher d’admirer ce petit bout d’elle qui lui faisait face. Curieusement, les yeux féminins n’arrivaient plus à se détacher d’un endroit trop précis de l’anatomie de son fils. Ses regards restaient fixés sur la braguette et la caboche imaginait ce qui se trouvait là-dessous. Un vrai malaise pour elle.
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Sa mère dans le couloir des chambres avait un air étrange. Son maquillage lui donnait une lumière sur le visage qu’il n’avait jamais remarqué. En un mot comme en cent, elle était belle ! Puis au fur et à mesure qu’il la regardait, il s’aperçut qu’elle fixait un point de sa petite personne. Il crut un moment qu’il avait oublié de remonter le zip de sa braguette. Mais quand il vérifia, il comprit que ce n’était pas le cas. Alors pourquoi ses yeux de chatte s’incrustaient-ils sur ce point précis ? Un courant d’air frais parcourut l’échine du jeune homme. Cette insistance allait s’avérer désastreuse.Il se remit à respirer plus calmement seulement quand il se glissa sous le volant.
La voiture de sa mère était une puissante berline et la position assise confortable, rendait invisible, du moins le souhaitait-il, cette excroissance qu’il ne pouvait plus résorber. Anna elle aussi venait de s’asseoir sur le siège passager. Sa jupette remontait largement sur une paire de cuisses qui n’arrangeaient en rien l’état du jeune homme. Sa bite dans le pantalon regimbait de plus belle. Le trajet s’avérait déjà périlleux, mais Anna ne se rendait compte de rien. À moins que… et cette idée soudain se fît jour dans l’esprit de Marc.
Et si elle l’aguichait ouvertement ! Il ne voulait pas y croire. C’était sa mère tout de même et ce genre de relation n’avait, au grand jamais effleuré son esprit de fils sage. Le restaurant qui venait de les accueillir était une sorte de havre de paix salutaire. Tout d’abord parce que la température y devenait supportable, et puis les autres tables occupées offraient l’avantage de la foule. Se trouver isolés tous les deux au milieu de tout ce monde permettait de souffler. La serveuse se précipita pour leur remettre les cartes. Seule, celle de Marc portait les prix.
Le repas fut joyeux, les plats délicieux. Plusieurs fois durant le diner, le jeune homme sentit un escarpin de sa mère venir par inadvertance frôler son pied. Une fois de plus il s’imagina soudain que cette promiscuité n’était peut-être pas aussi fortuite que cela. Préméditée ? Il se mit à l’imaginer de plus en plus. Chaque fois il retirait sa jambe, mais la chaussure revenait régulièrement. Comment pouvait-elle ne pas s’apercevoir qu’elle le touchait ? Tout autour d’eux des couples qui comme eux profitaient de la climatisation et ne se pressaient pas pour déguster les mets succulents servis avec zèle.
À plusieurs reprises aussi, Marc croisa le regard d’hommes qui traversaient la salle pour se rendre aux toilettes. Tous sans exception venaient se poser sur le corps de sa mère. Elle attirait les yeux comme un aimant. Ces types-là bavaient presque devant la poupée qui dinait face à lui. Ils pouvaient lire dans certaines des prunelles qui le dévisageaient également, comme une jalousie inexplicable. La prenaient-ils pour une cougar ou pire ? Lui pour un gigolo ? Et devant lui, la poitrine qui montait et descendait au rythme de sa respiration était un appel permanent à la caresse.
Marc avait beau intérieurement se traiter d’imbécile, de satyre, de pervers, son cerveau s’était mis aux abonnés absents. Le plus dramatique, c’était qu’il lui ramenait sans cesse, les images de ce gode délaissé, de cette bite de caoutchouc ou de latex qui devait bien avoir une quelconque utilité. Et c’était ces pensées-là qui venaient souiller, perturber son jugement. Il n’avait jamais au grand jamais vécu un pareil supplice. L’imaginaire pouvait provoquer de gros dégâts finalement. Il fut presque soulagé de quitter le restaurant.
Dans la nuit qui les entourait, sur ce parking encore bien plein, la chaleur était implacable. Si le soleil n’était plus là, la terre ne se refroidissait pas franchement. Alors cette fois il refusa de conduire, prétextant l’absorption de trop de vin. Bon gré mal gré, Anna dut se résoudre à prendre le volant. Et l’étrange cinéma recommença, mais cette fois en plus accentuée. Chaque faisceau lumineux des phares des voitures qu’ils croisaient venait montrer au jeune homme le haut des cuisses veloutées de la femme qui pilotait la berline.
Et là, il n’était plus question de mère ni même de famille. Il n’y avait plus que ce corps désirable, qui se montrait par intermittence, en pointillé en quelque sorte. Et la gaule de Marc était revenue, moins potentiellement visible pour elle, dans l’obscurité de l’habitacle de la voiture, mais tellement présente. À tel point qu’il voulut descendre du véhicule alors que la porte du garage s’ouvrait lentement. Il fila vers sa chambre, bien décidé à n’en plus sortir dans cet état. Anna vit galoper ce grand gamin qui avait peut-être un besoin urgent à satisfaire.
— oooOOooo —

L’air devenait irrespirable. Les vêtements d’Anna lui collaient au corps. Alors elle n’eut plus qu’une envie, aller se baigner. Dans la piscine au moins aurait-elle un semblant de fraicheur. Elle repassa dans sa chambre et croyant Marc aux toilettes, elle parla derrière la porte de celles-ci.
— Marc, je vais me baigner ! Décidément il fait trop chaud et cette nuit promet aussi de nous empêcher de dormir. Alors si tu veux, je suis dans la piscine.
Marc dans sa chambre ne répondit rien, n’ayant pas tout compris, il se contenta de hausser les épaules. Plus loin elle serait, mieux se serait. Il se leva pourtant pour regarder par la croisée. Elle se trouvait en maillot de bain « deux pièces », sur le bord du bassin. Quand elle disparut dans la flotte, il se sentit plus ou moins libéré. Comment pouvait-il être aussi bête ? Cette femme… c’était avant tout sa mère et il venait de ce ventre qui ce soir le laissait rêveur ? Quoi de plus normal, hein ! Non, mais, quel imbécile ! Dans le bain, elle nageait doucement, goutant au plaisir de retrouver un élément qui lui plaisait toujours. L’eau et Anna, une grande histoire d’amour depuis longtemps.
Elle dut se résoudre tout de même à quitter l’onde fluide et revint vers le seul endroit qui pouvait l’accueillir. Le transat avait séché. Elle se coula sur la couche et ferma les yeux. Quand réalisa-t-elle qu’elle n’était plus seule ? Au bruit du plongeon qu’avait fait Marc en sautant à la baille ? Un peu avant, alors qu’il traversait la terrasse ? Elle ne broncha pas pendant quelques secondes. Puis elle aussi voulut retourner à l’eau. Mais elle trouva plus sage de prendre l’échelle. Derrière elle les battements de bras et de jambes de Marc s’accéléraient. Il ne s’était pas encore rendu compte de la présence de sa mère dans l’eau.
Elle, le voyant nager la frimousse sous l’eau, se replia sur le bord pour ne pas le gêner dans sa progression. Et elle s’accrocha au bord cimenté. Sous sa main, elle sentit quelque chose qui n’aurait pas dû non plus être là. Elle leva la petite chose et ses yeux se portèrent sur sa prise. Au bout de ses doigts, un slip de bain qu’elle lâcha aussi vite. Bon sang ! Marc était sans nul doute à poils dans la piscine et elle n’en revenait pas. Cette constatation lui remua les sens et son ventre émit un horrible gargouillis.
Qu’est-ce qui lui prenait ? Ce jeune qui nageait à deux mètres d’elle, c’était son gamin. Alors pourquoi son corps réagissait-il de cette façon ? La ressemblance avec son père, cet amour qui l’avait tout de même accompagné durant des années, puis d’avoir senti l’érection de son fils, d’avoir un instant pensé qu’il devait être bien monté, tout cela la perturba au plus haut point. Elle voulait rejoindre au plus vite les escaliers pour sortir de la flotte. Mais le nageur, qui dans la nuit avançait toujours la tête enfoncée sous la surface, lui arriva directement dessus. Un moment il ne comprit pas ce qui se passait.
Il faillit boire la tasse, mais se redressa juste à temps et à cet endroit, il avait pied. Anna était là et il devinait le visage de sa mère à quelques centimètres du sien.
— Ça va ? Pardon, je ne t’avais pas vue.— C’est de ma faute. Je voulais seulement sortir du bassin. Je ne savais pas que tu…— Quoi... ? — Que tu étais nu… !— Ah…
Instinctivement les mains de son garçon s’étaient placées sur son sexe ! Pourtant celui-ci était totalement immergé et donc invisible pour Anna. Et le mouvement qu’elle fit pour reprendre son chemin vers l’échelle la renvoya encore plus proche de lui. Il lui attrapa la main comme pour la retenir et sa mère voulut le repousser gentiment. Mais sur le torse masculin, les doigts glissèrent. Et soudain sous sa paume, la chose dure qui se cachait sous la ligne de flottaison se trouva comme aimantée. Pourquoi ferma-t-elle les phalanges comme une bécasse, emprisonnant le sexe interdit ? Mais Marc lui ne reculait pas. Il avait même tendance à se complaire dans cette position.
— Pardon… je ne voulais pas… — C’est… maman, c’est agréable, tu sais.
Elle recula encore d’un pas mal calculé et faillit perdre l’équilibre. Il se précipita pour la soutenir. Leurs visages étaient si proches… que sans le vouloir leurs lèvres se rencontrèrent. Et là, une fois de plus la femme faillit. Elle n’eut que le seul réflexe d’entrouvrir les mâchoires. Marc maintenant l’embrassait, s’imaginant sans doute que c’était ce qu’elle désirait. L’irréparable se commettait avec en toile de fond une eau désormais grise, aux couleurs de la nuit. Anna n’avait pas refusé le baiser et un suivant remplaça celui-là. La mauvaise conscience faisait place à une sorte de volupté latente.
Le gout de l’interdit aiguisait les sens de ces deux-là ! Alors quand de ses bras vigoureux, le fils porta la mère contre la paroi de la piscine, à l’endroit le moins profond, quand il souleva Anna sans brutalité, elle ne trouva rien à objecter. Il la laissa glisser lentement de manière à ce qu’elle se retrouve assise au-dessus de lui. Lentement le garçon, d’une main qui se voulait ferme, poussa sur le côté la culotte d’où dégoulinait encore l’eau qu’elle contenait. Il approcha son museau de ces cuisses largement ouvertes.
Anna aurait dû, aurait pu… mais elle n’en fit rien. Elle se contenta de s’allonger sur le parapet et ouvrit davantage le compas. La bouche qui venait de l’embrasser avait suffi à la mettre dans un état lamentable. Ses sens prenaient le pas sur sa raison. Trop longtemps sevrée, elle basculait dans la fornication pure et simple. Et son Marc lui non plus n’en pouvait plus. Il avait collé ses lèvres pareilles à deux ventouses sur sa chatte et il la léchait avec avidité. Là sur le bord de leur piscine, la mère et le fils se laissaient emporter par un torrent de sensations décuplées.
Cette minette dura de longues minutes et seuls les soupirs de la femme réveillaient la nuit calme. Enfin Marc plongea ces doigts dans cette intimité qu’il avait déjà connue vingt-quatre ans auparavant, pour des motifs plus nobles. Mais là, en cet instant, ni elle ni lui ne discernaient plus le bien du mal. Il ne s’agissait plus que de plaisirs échangés entre un homme et une femme. Des plaisirs bestiaux qui allaient se prolonger jusqu’à l’accomplissement final d’un rite immuable. Le coït devenait inévitable.
Enfin le corps du jeune homme sortit de l’onde et il vint pour continuer la tâche entreprise quelques instants avant. Ses doigts, sa bouche, tous participaient à cette fête des sens, à cet outrage qui en d’autres temps lui auraient paru abject. Il se lovait contre le corps de femme qui gémissait là, sur les dalles de la terrasse. Elle n’était plus sa mère, juste et uniquement l’objet de son plus horrible plaisir. Et comme si elle aussi voulait lui donner raison, elle se contorsionnait sans vergogne. Alors lorsque la bouche féminine happa la trique qui battait son flanc depuis trop longtemps, il accentua tous ses déhanchements.
Dans la nuit les soupirs se mélangeaient, les gémissements s’imbriquaient les uns dans les autres et les cris des deux amants trouvaient un écho favorable dans le ciel sombre. Elle oubliait la bienséance et qu’il s’agissait là du fruit de sa chair. Elle se donnait à corps perdu à cet amant qui lui enlevait toute retenue, toute raison. C’était encore elle, et toujours elle qui, trop avide de ce sexe qui lui avait fait si longtemps défaut, avait abrégé sa pipe pour monter sur lui. Elle l’embrassait alors que la queue de Marc entrait en elle et que la gaine humidifiée au maximum lui arrachait des feulements de lionne. Les deux amants venaient de dépasser le stade de l’amour familial pour gouter au fruit défendu.
— oooOOooo —

Anna était couchée sur son transat. Sur sa peau nue, les premiers rayons d’un soleil renaissant venaient la lécher de leur chaleur. L’aube avait surpris la mère et le fils dans un accouplement pervers. Ils avaient pris du plaisir, mais les regards qui s’ensuivirent ne seraient plus jamais les mêmes. Faire l’amour avec Anna pour Marc avait comme un relent de pourriture. Elle n’osait plus le regarder. Alors elle s’était éloignée, vers le kiosque, le laissant digérer l’abjection de la situation. Pas plus lui qu’elle n’était à blâmer ! Simplement les circonstances de la vie venaient de leur infliger une vraie blessure.
Désormais Anna devrait vivre avec cela. Quant à Marc, il devrait aussi oublier, si c’était encore possible, que sa mère n’était pas une femme ordinaire. Non ! Elle était et resterait seulement sa mère. Avoir fait l’amour avec elle devenait insupportable et il lui faudrait sans doute des années pour essayer d’en effacer les traces. Vivre avec cela serait leur peine ! Une peine que seuls les esprits les plus frustes ne voyaient jamais. Les regards ce matin avaient changé et il était bien compliqué de faire abstraction de cet horrible corps à corps.
Alors les aubes naissantes d’autres matins d’été les verraient longtemps avec une larme au coin des yeux, cette perle du cœur qui leur rappellerait toujours qu’un fils et une mère ne sont pas taillés pour être des amants… Il leur en faudrait bien du courage pour revivre normalement après cette faute… pour affronter sereinement les yeux de l’autre !
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