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Les aventures d’Aldvin le Barde

Chapitre 1

Aldvin le barde

Divers
Chapitre 1 : Aldvin le bardeJe suis un garçon né dans une famille pauvre, vivant dans un village perdu des landes brumeuses du royaume d’Erebus. Après une enfance miséreuse à subir famines, razzias des bandits et des seigneurs, j’avais fini par me fortifier en m’entraînant progressivement aux arts du combat avec les autres enfants. Certes n’avions-nous souvent que nos mains et des bâtons plus ou moins adaptés, mais c’était une bonne formation à laquelle je pris goût d’emblée.
Bien qu’étant pauvres, nos familles n’étaient pas pour autant dépourvues de culture et les veillées d’hiver nous permettaient d’apprendre les légendes et aussi d’apprendre à les conter ou à les chanter. J’avais d’ailleurs et une très belle voix doublée d’une excellente mémoire. J’avais envisagé dès mon adolescence de quitter le village et de mener une existence de barde itinérant. L’opportunité se présenta pour moi de changer de vie alors qu’une troupe de saltimbanques était présente au village.
Mes parents connaissaient mon projet et ils avaient conscience de l’absence d’avenir pour moi si je restais. J’avais évidemment attiré l’attention des saltimbanques par la qualité de mon champ et ma façon de raconter les histoires. Ils me proposèrent de me joindre à eux. Je quittai donc le village avec eux quand ils repartirent. Ma mère pleura beaucoup et les adieux furent déchirants. Mon père me donna sa bénédiction. J’avais dix-huit ans.
Je restai deux ans membre de la compagnie des caméléons (c’était leur nom), période pendant laquelle je parcourus beaucoup de villes du royaume. J’eus l’occasion de rencontrer enfin les autres espèces qui peuplaient la terre, mais que je n’avais jamais vues en passant ma jeunesse dans mon village : les elfes, les nains, mais aussi les orcs et les gobelins, espèces beaucoup moins sympathiques et sociables que les précédentes... Même si interférer avec des elfes ou des nains pouvait parfois s’avérer problématique.
Au contact de la troupe et compte tenu des spectacles que nous faisions, mon art s’affinait et j’avais beaucoup de succès, y compris auprès des femmes... J’eus donc l’occasion de perdre rapidement ma virginité et d’expérimenter les ébats amoureux avec des humaines, mais aussi des elfes et des naines. Je n’eus pas l’occasion de le faire avec des Orques ou des Gobelines et n’en avais aucune envie, du fait de leur odeur corporelle, de leur haleine ou encore de piquants dépassant de leur corps ici ou là... J’avoue que ma préférence allait aux elfes, et ce pour différentes raisons. Sans doute mon art de barde était-il au final plus proche de la culture elfe que celle des humains ? Sur le plan sexuel, j’aimais particulièrement la façon très agréable pour un homme dont elles utilisaient leur vulve pendant l’acte sexuel... provoquant des sensations qu’aucune femme humaine ne m’avait données jusqu’ici...
Cette vie de saltimbanque était à la fois pleine de découvertes entre nos lieux de séjour et les personnes que nous rencontrions, mais aussi finalement un peu répétitive vis-à-vis du métier. Au titre de mon entraînement physique personnel, mais aussi pour pouvoir me et nous protéger, je continuai mes entraînements aux arts de combat. J’avais maintenant accès à des dagues, à des épées et des équipements de protection et mes revenus de saltimbanque m’avaient permis de m’équiper personnellement.
Par une matinée d’entraînement au combat à l’épée, je remarquai furtivement (je n’étais pas là pour observer la foule, mais pour donner le meilleur de moi-même face à mon adversaire d’entraînement) qu’un groupe d’individus m’observait attentivement. Ils étaient armés diversement, avaient l’air d’aventuriers et portaient des vêtements à l’allure pratique, la femme de ce groupe était notamment vêtue d’un pourpoint et d’un pantalon en cuir souple, ce qui présageait d’un métier d’action. Deux hommes l’accompagnaient. Après que mon combat fut terminé et alors que je rangeais mes armes et m’essuyais, ils vinrent tous trois à ma rencontre et l’un des hommes m’interpella :
— Pas mal jeune homme, tu te débrouilles bien à l’épée !— Euh, oui, merci... répondis-je.— Tu es dispo pour venir boire une pinte avec nous ?— Euh, oui, je suis libre jusqu’aux vêpres...— Bien, suis-nous alors, je m’appelle Léodegran,— Moi Aldvin, enchanté.
L’autre homme se présenta comme s’appelant Andgaar et la femme Sourisse. Je les suivais dans une auberge pas loin de là. Une fois entrés, ils me dirigèrent vers une table où deux autres personnes étaient assises, une femme habillée d’une robe bleu nuit et joliment maquillée et un homme replet à la mine sévère et au vêtement noir austère qui d’emblée me déplut.Nous nous assîmes à la table et l’aubergiste s’enquit de nos commandes. Une fois ce dernier reparti, Léodegran commença à parler.
— Aldvin, nous sommes un groupe de personnes proposant nos services à ceux qui en ont besoin. Nos missions consistent à retrouver des trésors perdus ou volés, libérer des otages, lutter contre des groupes malfaisants ou contre des monstres assez méchants...— Des mercenaires en quelques sorte...— C’est une appellation, mais nous préférons celle de soldats de fortune.— Et ?— Nous t’avons observé depuis ton arrivée ici dans cette ville et nous pensons que notre groupe pourrait accueillir tes talents.— ... (je ne sus quoi répondre)— Je suis moi-même un combattant, mes points forts sont le contact et le combat en mêlée, dit Léodegran.— Je suis également un combattant comme Léodegran, mais mon point fort est la stratégie et la préparation de mission, dit Andgaar.— Pour ma part, je suis une voleuse, dit Sourisse, j’excelle en espionnage, ouverture de portes et de serrures de toutes sortes ainsi qu’en actions discrètes de neutralisation de personnes. Je suis également la négociatrice et la financière du groupe.— Je suis Mégane, la magicienne du groupe, dit la femme maquillée. J’apporte un soutien magique avec différents sorts qui se révèlent utiles aussi bien au combat que pour les approches tactiques ou la préparation de mission.— Je suis Garmil, prêtre et guérisseur, mais aussi combattant. Je sais soigner de manière très efficace et rapide mes camarades blessés au combat.— Votre groupe a un nom ? osai-je.— Nous sommes les « challengers du péril »
Je n’osai pas dire que je trouvai cette appellation assez nulle...
— Et pourquoi pensez-vous avoir besoin de mes compétences ?— Tu es visiblement un excellent combattant et il est utile pour certaines de nos missions d’avoir une capacité « action » plus forte, dit Andgaar.
Mégane intervint ensuite :
— Visiblement tu as tout du barde tel qu’on l’apprécie dans nos congrégations.— Et ? dis-je.— Il est possible que tu aies également un potentiel magique qui pourrait seconder mes propres pouvoirs.— Ah bon ? D’où sors-tu cela ?— La connaissance du chant, de la danse et des textes permet d’envisager l’usage des sphères de la magie. Rassure-toi, tu ne seras cependant jamais un vrai magicien.
Il est vrai que, dans notre monde, les magiciens et les magiciennes avaient une très mauvaise réputation...
— Ah, si tu le dis... repris-je.— Si tu intègres notre groupe, j’aimerais t’évaluer assez rapidement.— Avec plaisir, chère Mégane, osai-je.
Elle rougit jusqu’aux oreilles. Personne ne prêta attention. Léodegran reprit la parole :
— Alors Advin, qu’en penses-tu ?— J’aime ma vie de saltimbanque, mais j’avoue avoir besoin d’évoluer. Cela me tente bien...— Rejoins-nous, tu ne le regretteras pas...— Je suis d’accord, mais j’ai des engagements, il faut que je discute avec ma chef de troupe.
La compagnie des caméléons était dirigée depuis six mois par Eléonore, après le décès subi sur scène de Valentin, mort apparemment d’apoplexie.
— Veux-tu que je t’accompagne pour discuter avec elle ? me proposa Sourisse.— Oui je veux bien, venez à mon spectacle ce soir.— D’accord, dirent ensemble Andgaar et Mégane.
Mégane ajouta :
— Nous connaissons le spectacle de ta compagnie, mais c’est un plaisir de te voir sur scène.— Merci Mégane, cela me touche beaucoup.
J’ai oublié de préciser que les membres des « challengers du péril » (il fallait vraiment trouver un autre nom...) étaient tous humains en apparence.Le soir même, je donnai le meilleur de moi-même lors du spectacle. Sourisse me rejoignit une fois qu’il fut terminé et nous allâmes discuter avec Eléonore.
— Eléonore, commençai-je, j’ai quelque chose à te dire...— Oui Aldvin, c’est à quel sujet...— Je vais quitter la compagnie...
Eléonore ne dit rien, puis reprit.
— Tu sais que tu es peut-être le meilleur d’entre nous, ce sera une grosse perte pour la compagnie.— Tu me laisses partir comme ça ?— Oui Aldvin, ne sois pas étonné. Je te connais depuis deux ans maintenant. Je sais que tu es beaucoup plus qu’un saltimbanque, même si tu es très bon comme barde de spectacle... Je savais que ce jour arriverait. Je crois deviner à la présence de la damoiselle qui t’accompagne que tu vas aller courir l’aventure ?— Vous avez bien deviné, Eléonore, dit Sourisse, Aldvin va intégrer notre groupe de soldats de fortune comme barde combattant.— Aldvin a défendu la compagnie à maintes reprises. Vous faites un très bon recrutement Damoiselle... — Sourisse, pour vous servir ! (Elle lui fit un clin d’œil)— Tu peux me tutoyer belle Sourisse...— Avec plaisir belle Eléonore. Peut-être pourrions-nous libérer notre jeune ami et toi et moi pourrions discuter d’une compensation que notre groupe pourrait apporter à ta compagnie...— Montons en discuter dans ma roulotte, si cela te sied. Ah, un dernier point : Aldvin, tu es libre, la compagnie part demain matin pour une autre ville. Je te regretterais, cela dit, je suis sûre que nos chemins se croiseront à nouveau !— Qui sait, répondis-je. (Elle avait l’air très sûre d’elle...)
J’ajoutai :
— Merci pour tout Eléonore, pour ces deux ans passés avec vous tous dans la compagnie.— Merci à toi Aldvin, répondit Eléonore, tu es une belle personne.
Là-dessus, je me retrouvai seul comme un rond de flanc. Les filles avaient à « discuter » ensemble... Je savais qu’Eléonore avait une préférence exclusive pour les femmes en matière d’amour. Je n’avais rien deviné de ce qu’il en était pour Sourisse, mais visiblement les deux femmes s’étaient reconnues comme membres de la même sororité...J’allai dire au revoir à tous les autres membres de la compagnie. Ils furent à la fois surpris par la rapidité de mon départ, mais en même temps, comme Eléonore, pas complètement étonnés.Alors que je quittai la zone des roulottes, je retrouvai Andgaar, Léodegran et Mégane qui m’attendaient.
— Alors, demanda Léodegran ?— Je suis des vôtres désormais.— Excellent, dit Andgaar.— J’en étais sûre, dit Mégane, bienvenue parmi nous.— Mais Sourisse n’est pas avec toi ? ajouta Léodegran.— Euh non, Eléonore et elle avaient à voir des choses ensembles pour une « compensation » me concernant...— Ah oui, bien sûr, dit Andgaar.— La coquine ! ajouta Mégane.
Tous savaient donc pour le goût prononcé des femmes de Sourisse. Dans notre monde, l’homosexualité masculine ou féminine ne posait pas de problème en soi, sans doute le caractère multi-confessionnel et pluraliste religieux et essentiellement polythéiste y était-il pour quelque chose. Bien entendu, comme dans toutes les sociétés il y avait aussi des intolérants. Notre civilisation permettait également aux hommes et aux femmes de vivre avec les codes de l’autre genre.Je leur demandai :
— Garmil n’est pas avec vous ?— Non, il avait affaire à son temple, dit Andgaar.— Ah bon, et pour quelle divinité travaille-t-il ?— Nous ne savons pas, dit Mégane, il est très mystérieux à ce sujet et nous respectons son vœu de discrétion. En tout cas, c’est un très bon guérisseur.
Léodegran reprit la parole :
— Aldvin, tu fais maintenant partie des challengers du péril (non, pas encore ce nom débile !), nous t’invitons à venir prendre tes quartiers dans notre logis, nous logeons tous dans une maison en bordure de la ville. Ta chambre t’attend.— Avec plaisir Léodegran, pouvez-vous m’aider pour transporter mes affaires ?
J’avais quelques vêtements et bien sûr mon épée et quelques dagues.C’est ainsi que commença le troisième volet de ma vie d’homme.(à suivre)
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