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Les aventures d’Aldvin le Barde

Chapitre 4

combat fatal

Divers
La jeune Astrid fut rendue à sa famille une semaine plus tard. Garmil nous expliqua qu’elle avait été soignée et que sa mémoire traumatique avait été effacée. Nous fûmes impressionnés par les capacités de guérison des membres de son temple.
Alors que Sourisse revenait avec l’argent payé par ses parents pour notre opération, elle demanda à Garmil si le temple avait dû engager des frais particuliers pour la guérison, somme que Sourisse se proposait de déduire avant le partage vers les membres du groupe. Garmil nous répondit qu’il n’avait pas de dépenses à nous imputer et que le Temple s’était payé. Comme à son habitude, il n’en dit pas plus...
Les mois qui suivirent furent l’occasion de diverses missions qui globalement se passèrent toutes bien. Ma relation avec Mégane se poursuivait à merveille et cela ne gênait personne dans le groupe que nous soyons ensemble. Nous faisions d’ailleurs désormais chambre commune, même si lors de nos entraînements magiques il nous arrivait d’utiliser la cabane magique dans la clairière.
Mégane était une amante extraordinaire. Nous pratiquions aussi la pénétration par son petit trou, communément appelée galdurie, du nom de la ville de Gal-Dur où la population pratiquait cet acte à loisir. Mégane s’amusait aussi à introduire ces doigts ou des objets oblongs dans mon propre petit trou et j’avoue que j’y prenais grand plaisir. Elle se bricola aussi un sexe factice qu’elle accrochait avec des sangles à son pubis pour pouvoir jouer à l’homme sur moi. Je me demande si Sourisse avait ce genre de pratiques avec ses amantes. Mais comme vous l’avez appris au chapitre 2 de ce récit, Sourisse ne donnait pas de détails sur sa vie sexuelle et comme elle nous disait souvent :
— Même pas en rêve !
Il se trouva qu’un jour nous apprîmes qu’un trésor important de pierres précieuses était gardé par des monstres à une centaine de lieux de notre résidence. En termes de préparation de mission nous ne pouvions nous téléporter (voir chapitre précédent) que dans un lieu connu et bien visualisé par Mégane. Ne connaissant rien de cette contrée, nous décidâmes donc de nous rendre sur place par des moyens classiques, avec carriole, chevaux. Le voyage dura donc plusieurs jours. Nous fîmes quelques mauvaises rencontres en chemin mais nous eûmes toujours le dessus sur les brigands. Nous étions des professionnels.
Après dix jours de voyage, nous arrivâmes en vue du donjon où se trouvait le supposé trésor. Nous commençâmes alors une longue phase de recueil de renseignement, en observant les lieux et surtout en interrogeant la population. On nous parla de divers monstres qui hantaient les lieux, dont des squelettes, des araignées géantes (beurk) et surtout d’un basilic.
En termes de préparation de mission, il nous fallait exclure une action commando rapide mais se préparer à un séjour plus long dans le donjon avec vivres et équipements. Nous n’avions pas de plan des lieux mais Mégane nous proposa de transformer un des membres du groupe en animal pour entrer dans les lieux en éclaireur, en espérant que les monstres présents dans le lieu ne détectent pas l’usage de magie (pas de chance avec le basilic s’il y en avait réellement un).
Sourisse se porta volontaire vu ses compétences et Mégane la changea... en souris ! Elle revint au bout d’une journée, en ayant mémorisé une partie de l’agencement du donjon. Elle n’était pas allée jusqu’à la zone où vivait le basilic... Pas de trace de trésor non plus, sans doute était-il gardé par le basilic.
Cela s’annonçait difficile.
Nous décidâmes d’entrer le lendemain dans le donjon, avec de la nourriture pour 3 jours. C’était fort heureusement du pain elfique qui ne prenait pas beaucoup de place et était facile à transporter. Mégane et moi fîmes l’amour longuement et amoureusement la veille de notre entrée dans le donjon. Je fis également le matin un sortilège d’inspiration pour donner du courage au groupe.Alors que nous approchions de l’imposant bâtiment, nous remarquâmes que le pont-levis était baissé alors que nous l’avions toujours vu relevé. Fallait-il entrer par la grande porte ? Cela nous semblait trop évident. Peut-être notre campement avait-il été repéré par les monstres ou peut-être les paysans des alentours étaient-ils pour certains leurs complices ?
Nous décidâmes d’éviter le pont-levis pour trouver l’entrée d’un souterrain situé dans le ravin (sec) des douves. Notre progression dans le souterrain fut dangereuse, un seul pouvait passer de front. Nous débouchâmes dans une grande salle, répertoriée dans le plan fait par Sourisse. Alors que nous progressions de salles en salles (il y en avait beaucoup), nous rencontrâmes un groupe d’une cinquantaine de squelettes qu’il fallut exterminer à coups d’épées et de boules de feu. Nous avions bien sûr été repérés avec ce combat et ce fut ensuite le tour des araignées géantes de nous attaquer. Là aussi, boules de feu et épées firent le travail, mais avec beaucoup plus de difficultés. Nous fûmes tous blessés à divers stades, rien de trop grave mais il fallait nous reposer.
Nous prîmes quartier dans une salle lugubre qui n’avait pas trop de portes, en fait deux. Nous montâmes la garde la nuit par équipes de deux. Je fis équipe avec Garmil, Mégane avec Léodegran et Andgaar avec Sourisse. La nuit fut calme et rien ne se passa. Pas complètement remis de nos combats et blessures de la veille, ayant passé une nuit pas terrible, nous reprîmes notre progression le lendemain, pour atteindre la zone non cartographiée du donjon.
C’est là que les choses commencèrent à mal tourner pour nous. Ce furent tout d’abord des grognements lointains puis qui se rapprochèrent. C’était probablement le basilic, il nous avait sentis. Nous ne savions qu’il ne fallait surtout pas, si nous le rencontrions, croiser son regard au risque d’être pétrifié.
J’étais en éclaireur avec Sourisse alors que nous arrivions dans une salle immense. Je vis le basilic, et nos regards se croisèrent. Je m’immobilisai immédiatement malgré moi. Je vis autour de moi que le combat s’engageait. Mes yeux étant fixes je ne pouvais avoir la perception complète de ce qui se passait. Je ne saurais dire qui avait le dessus. Les boules de feu fusaient, les épées taillaient.En un instant je reçus un choc violent qui me projeta à plusieurs contre une surface dure, peut-être un mur... Je perdis connaissance. Après un certain temps je retrouvais une perception de la pièce mais je flottais dans l’air. Du haut du plafond je vis mes camarades autour d’un corps humain. Je me reconnus. Je vis aussi qu’à quelques mètres gisait le cadavre du basilic. Nous avions gagné.Mégane pleurait à chaudes larmes. De ma position d’observation étrange je captais leurs voix :
— Est-il mort ? dit-elle en essayant de masquer ses sanglots,— Il respire, dit Garmil, mais il est le coma.— Va-t-il se réveiller ? demanda Andgaar.— Je ne crois pas, dit Garmil, en tout cas pas ici. Il faut l’emmener au temple, peut-être pourrons-nous le soigner, il est salement amoché.
Mégane s’était jetée sur moi et me couvrait de baisers. Mon corps était immobile. Andgaar essaya de reprendre le contrôle de la situation :
— Priorité numéro un : évacuer Aldvin, Léodegran et Garmil, rejoignez la surface avec Mégane. Mégane, une fois dehors, essaie de ramener le groupe constitué à la maison et ensuite Garmil fera ce qu’il a à faire. Je reste ici avec Sourisse.— Et pourquoi restez-vous ? demanda Mégane.— Même si ce n’est pas prioritaire, il est possible que nous ayons vidé le donjon de ses occupants. Et si c’est bien le cas nous ne serons pas venus pour rien vu les trésors dans cette pièce.— Comment oses-tu, dit Mégane, Aldvin est notre seul souci. Rien à foutre du trésor.— Oui c’est bien ce que j’ai dit, Aldvin est la priorité numéro un. Mégane, essaie de retrouver la raison, je suis désolé, je ne veux pas te blesser plus que tu ne l’es déjà...— Oui tu as raison, nous pouvons sauver Aldvin avec Garmil et Léodegran, mais c’est tellement dur...— Cela va aller, Sourisse et moi sortirons du donjon à la moindre alerte. Une fois chez nous et Garmil ayant amené Aldvin à son temple, reviens vite avec Léodegran nous rechercher.— De toute manière il nous faudra plusieurs jours pour tenter de sauver Aldvin, dit Garmil, tu n’auras pas de valeur ajoutée à rester à la maison sauf à cultiver ton chagrin. Andgaar a raison.
J’observai la scène et écoutai la conversation avec intérêt. Dieux que j’aimais Mégane ! Garmil m’avait paru très bien, il était toujours si loyal avec le groupe.Léodegran me prit sur son dos, c’est vrai qu’il était costaud le bougre ! Je fus évacué du donjon par le même chemin que nous avions emprunté. Cela prit une bonne demi-heure. Mon esprit continuait de flotter au-dessus de mon corps. Le groupe ne rencontra aucun monstre sur le chemin.Mégane essaya le sort de téléportation en se concentrant sur notre maison. Elle réussit et je me retrouvai chez nous, toujours visualisant la scène d’en haut.Garmil voulut m’emmener seul au temple mais n’était pas assez fort pour me porter. Léodegran et Mégane insistèrent pour l’accompagner, ce qu’il accepta de mauvaise grâce. Arrivés devant la porte du temple, Garmil demanda à Léodegran de me déposer au sol et de partir. Léodegran et Mégane m’abandonnèrent à contrecœur. Alors qu’ils s’éloignaient, Mégane demanda à Léodegran :
— C’est quoi ce temple, cela a l’air glauque et sinistre !
Léodegran répondit :
— C’est le temple du Dieu de la Mort...
(à suivre)
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